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-Hé, Bee ? fit Carmen.
-Quoi ?
-Si jamais tu rencontres un garçon dont tu tombes amoureuse mais que, atteint d'une étrange mutation génétique, le malheureux ne partage pas tes sentiments...
Bee savait qu'il ne fallait pas interrompre Carmen lorsqu'elle se lançait dans ce genre de déclaration.
-Oui ?
-Tu n'auras qu'à mettre cette robe.
Afficher en entierC'est vraiment idiot, le désir. On désire ce qu'on n'a pas et, une fois qu'on l'obtient, on n'en veut plus.
Afficher en entier"Si tu sèmes des épines, évite de marcher pieds nus"
Afficher en entierExtrait du prologue
Il était une fois un pantalon. Un pantalon tout simple - un jean, bien sûr, bleu mais pas trop foncé ni trop raide comme ceux qu'on sort juste du placard le jour de la rentrée. Il était d'un bleu délavé, irrégulier, un peu plus clair aux genoux et derrière, avec de petits traits blancs dans le bas.
Il avait déjà bien vécu. Ça se voyait. Acheter un vêtement d'occasion, c'est un peu comme prendre un chien dans un refuge : on sent que quelqu'un d'autre est passé avant. Notre pantalon n'avait rien d'un chiot névrosé abandonné par ses maîtres, qui aboie à fendre l'âme du matin au soir. Non, le nôtre, c'était plutôt un bon chien que ses propriétaires avaient dû laisser à regret parce qu'ils emménageaient en appartement ou qu'ils partaient pour un pays où l'on mange les chiens, comme la Corée (je crois...).
Ce n'était pas un drame qui avait fait entrer ce jean dans notre vie, j'en étais convaincue. Il avait simplement atterri dans cette boutique à la suite d'un tournant dans la vie de son propriétaire, une de ces périodes de transition tout à fait normales, et pourtant tellement pénibles. C'est ça, la vie de pantalon !
C'était un bon jean, sans prétention. On pouvait se contenter de lui jeter un regard et se dire : «Ouais, bon, c'est un jean, quoi», ou bien s'attarder à admirer sa coupe parfaite et son magnifique dégradé de bleu. Ce n'était pas le genre de pantalon qui veut forcer l'admiration. C'était un bon vieux jean, content de faire son boulot : c'est-à-dire couvrir les fesses de celle qui le portait sans en faire un boudin.
Afficher en entier« Vous voulez connaître notre secret ? C’est très simple. On s’aime. On tient les unes aux autres. Et c’est rare, vous savez. »
Afficher en entier" On peut toujours rêver de ce dont on a envie, mais il faut travailler pour avoir ce dont on a besoin "
Afficher en entierSi vous lisez ces lignes, c'est que vous avez sans doute déjà entendu parler de nous."
Afficher en entierPourquoi se battre pour éclairer d'infimes parcelles du monde alors que le soleil se débrouillerait tellement mieux dans quelques heures ?
Afficher en entier" On peut toujours rêver de ce dont on a envie, mais il faut travailler pour avoir ce dont on a besoin."
Afficher en entierFinalement, le silence créait des liens encore plus forts que des milliers et des milliers de mots
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