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– Ma chérie, je t'aimais, je te pleurais... Et voici que je t'ai retrouvée vivante et que je ne t'ai pas ouvert les bras.

L'homme est ainsi fait. Il souffre, puis il guérit. Il oublie alors la lucidité et la sagesse que confère la douleur.

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On ne demande pas aux femmes d'être héroïques, se disait-il désespérément. Qu'elle se fût conservée vivante, qu'il pût encore la serrer dans ses bras, sentir son corps tiède contre le sien, reprendre possession de ses yeux, comme à Candie, et il aurait oublié les traces sur elle des infidélités, il aurait tout pardonné !...

Mais l'avoir vivante, goûter le grain de sa peau, la posséder dans un présent voluptueux qui ne se soucierait ni du passé, ni du lendemain, et ne plus avoir à imaginer ce beau corps desséché dans les sables, agonisant, lèvres grises, sans recours à la face du ciel.

– Ma chérie, comme je t'aimais...

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Honorine était là, surgie, comme ce matin, entre eux avec l'opportunité d'un lutin maléfique. Minuscule aux pieds du Rescator, elle levait vers lui sa face ronde, crispée et provocante, tandis qu'elle enfonçait énergiquement ses deux poings dans les poches de son tablier.

Angélique fut obligée de se cramponner à la balustrade pour ne pas tomber en arrière.

– Que fais-tu là ? dit-elle, d'une voix blanche.

L'entendant, le Rescator se retourna. Quand il était ainsi masqué, elle ne pouvait croire encore à la personnalité qu'il cachait.

– Vous arrivez à point, fit-il, j'étais en train de méditer sur l'inquiétante hérédité de cette jeune personne. Figurez-vous qu'elle vient de me voler pour deux mille livres de pierres précieuses.

– Voler ? répéta Angélique atterrée.

– En entrant chez moi, je l'ai vue installée à faire son choix dans le coffret que j'avais ouvert pour vous ce matin et qu'elle avait dû repérer au cours de sa visite. Prise sur le fait, la charmante demoiselle n'a manifesté aucune contrition et m'a fait comprendre sans ambages qu'elle ne me rendrait pas mon bien.

Le malheur fut qu'Angélique, éprouvée par les émotions ressenties au cours de la journée, se trouva incapable de prendre la chose à la légère. Mortifiée pour elle, pour Honorine, elle se précipita vers l'enfant afin de lui reprendre son larcin. Tout en essayant de lui ouvrir les mains, elle maudissait le prosaïsme de l'existence. Venue en amoureuse, elle devait se débattre contre une insupportable gamine qui était à elle par la force des choses, qui était vivante alors que ses fils à lui étaient morts, Honorine, sa tare visible, aux yeux de l'homme qu'elle aurait voulu reconquérir.

Et il fallait encore qu'avec une incroyable audace, celle-ci se soit rendue chez lui pour le voler. Elle qui n'avait jamais rien pris, même dans le buffet !

Elle réussit à écarter les petits doigts pour en extraire deux diamants, une émeraude, un saphir.

– Tu es méchante, cria Honorine.

Furieuse d'avoir été vaincue, elle reculait, les regardant tous deux avec une rage assez cocasse chez une si minuscule personne.

– Tu es une méchante. Je vais te donner un coup...

Elle cherchait une vengeance éclatante, à la mesure de sa fureur.

– Je vais te donner un coup qui t'enverra jusqu'à La Rochelle... Et après, tu seras obligée de revenir à pied... jusqu'ici...

Le Rescator éclata de son rire rauque.

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