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" Ô malheureuse enfant d'un père malheureux ! Le front tranquille et fier, quoique ton cœur frissonne, Serais-tu sous le coup de l'édit rigoureux ? As-tu bravé celui qui jamais ne pardonne ? " Antigone doit mourir. Elle le savait. En choisissant d'offrir une sépulture à son frère, c'est une corde qu'elle glissait autour de son cou. Mais la fille d'Œdipe a décidé d'obéir à la loi des dieux, non à celle des hommes. Pas même Hémon, son amant, ne pourra la détourner de son funeste destin. Professeur de lettres à l'université, Elsa Marpeau présente ici, selon l'expression d'Hegel, " la plus noble figure qui soit apparue sur terre ".
Une tragédie magistrale, une oeuvre puissante et belle. Sophocle trace ici le portrait de cette famille déchiré par les trahisons, la tyrannie, la mort... Il n'y a pas de tragédie plus frappante que celle-ci. Évoquant les thèmes du pouvoir, du devoir, du divin, Antigone restera à jamais mythique, elle aura eu de multiples réécritures, célèbres aussi mais ne pouvant avoir la force de l'originale... Anouilh misait sur le personnage d'Antigone et avait exploité ses sentiments, tandis que celle-ci vise plus l'exploitation de la similitude entre Antigone et Créon, tout deux aussi obstinés... Antigone et son fatalisme resteront toujours célèbres, elle sait qu'elle doit mourir et elle se trouve une raison qui lui semble plausible... En souhaitant à tout prix donner une sépulture à son frère, Polynice, bravant l'interdiction et les conseils d'Ismène, sa sœur, Antigone va elle même se condamner à mort... En effet, la fierté de Créon l’obligera à enfermer sa jeune nièce, brisant des unions... Au cœur de la tragédie, les dieux lointains témoins, servent de justifications pour ces hommes. Même le devin ne parviendra à arrêter cette tragédie familiale. On voit bien la force des sentiments des personnages... Spoiler(cliquez pour révéler)Pris de regret, Créon va tenter de réparer sa mégarde mais il était trop tard, Antigone se sera donnée la mort entraînant son fiancé Hémon et la mère de celui-ci... Créon, ce tyran si cruel, aura payé très cher cet entêtement, tout cela à cause de son refus de donner une sépulture à Polynice...
Une pièce belle et profonde qui met en scène cette famille royale qui cependant possède encore une once d'humanité. Une pièce belle et bouleversante, qui nous plonge au cœur de ce malheur, de cette famille maudite par les dieux qui semblent s'amuser des Hommes... Une belle pièce très bien écrite et poignante, une pièce qui fait réfléchir et qui nous montre un exemple de la fatalité... Antigone morte pour rien, morte parce qu'elle a juste souhaité rendre hommage à son grand frère... Une belle histoire simple à lire et comprendre, agréable et rapide à lire... Intéressante et enrichissante.
J'adore les livres de sophocle parce qu'après la lecture il y a toujours une véritable réflexion à mener pour comprendre la morale que l'auteur à voulu nous transmettre. Et ce qu'on peut en tirer dans notre vie actuelle.
dans mon cas je l'ai intéprété comme une injonction à la désobéissance civile face à l'injustice. Ne pas s'aligner à la loi établie si cela implique de bafouer nos principes moraux.
C'est une pièce qui à ma première lecture m'avait tout de suite emporté, on y suit le destin de cette famille et le questionnement d'un roi entre le pouvoir et la famille, avec ce dilemme de pratiquer la sentence annoncée en public, soit de tuer sa nièce ou de désobéir et se mettre son peuple à dos. C'est une bonne pièce qui partage des questionnements, qui nous montre la vie à l'époque dans une cité, qui inclue des personnages connus de la mythologie grecque tout en reprenant la malédiction qu’œdipe a "fait abattre" sur sa famille. Si je devais conseiller qu'une pièce de théâtre, ce serait celle-ci.
J'ai lu et étudié (réétudié, noté, expérimenté et mis en scène) cette tragédie au cégep et j'ai adoré. Un grand classique, qu'au début, je n'ai pas apprécié, mais qu'au fil du temps, j'ai appris à connaître.
J'ai lu cette pièce en lien avec l'Antigone d'Anouilh. Je connaissais déjà donc l'intrigue, mais j'ai trouvé très intéressant le fait que cette pièce originale se concentre beaucoup sur le côté d'Antigone en tant que partisane de la justice divine. Je trouve qu'à travers ça on comprend bien la peur des dieux à l'époque. J'ai été surprise de voir que quelques éléments de la pièce d'Anouilh qui semblent assez modernes étaient déjà présents, on perçoit vraiment le personnage d'Antigone comme rebelle face à l'injustice imposée par Créon.
J'ai du lire ce livre 1 milliard de fois et je ne m'en lasse toujours pas. L'amour d'antigone pour son frère est indescriptible et sa position de femme au sein d'une société aussi masculine rend l'histoire immergeant.
Court et se lisant facilement, c'est le livre idéal à proposer à des élèves ou personnes souhaitant commencer la lecture et plus particulièrement ceux qui aime ce type de période.
J'ai été agréablement surprise par ce texte, qui m'a saisie par ses profondes réflexions et la puissance des émotions des personnages, tous aveuglés par leurs propres sentiments.
Une pièce de théâtre source très instructive. L'histoire est très connue mais l'œuvre fait son effet. La lecture est très rapide et plutôt agréable. Une tragédie puissante qui fait appel au force des dieux, aux lois fondamentales auxquelles il ne faut désobéir sous aucun prétexte. Une pièce très forte et émouvante.
Je me suis en quelque sorte attachée au mythe d’ "Antigone" et me suis plongée dans une nouvelle traduction publiée chez Flammarion (août 2018 - traducteur : Daniel Loayza).
Dans cette publication, la mise en page de la traduction est extrêmement soignée. Les parties chantées sont en caractères italiques (et centrées) pour les distinguer des sections dramatiques (en caractères droits et centrées). Les tirades confiées au coryphée (chef du chœur) sont en caractères italiques mais ne sont pas centrées.
Grâce à cette mise en page, je me suis littéralement immergée dans la pièce au point de la voir se jouer sous mes yeux et d’entendre les chants. Quand on pense que ces pièces se déroulaient en plein air, ça devait être extraordinaire d’y assister.
Bien que certains passages soient plus clairs dans cette version, je reste attachée à la traduction publiée chez Larousse. C’est peut-être dû au fait que je l’ai lue successivement à trois reprises (une première fois avec les notes de bas de page, ensuite deux fois sans) et que je l’ai dès lors assimilée !
Chapeau bas aux traducteurs. C’est tout un art de restituer dans un langage clair un texte en grec ancien tout en préservant la poésie.
Cette publication est complémentaire. On y retrace le parcours d’Antigone : le mythe, dans la littérature au travers des siècles (de l’antiquité à nos jours)
Sophocle n’a pas inventé le personnage d’Antigone. Nul ne sait qui en est l’auteur. Son origine est liée au mythe fondateur de la ville de Thèbes et de sa famille royale, les Labdacides, dont Antigone est avec sa sœur, Ismène, la dernière représentante.
Les éditions Flammarion ne se contentent pas de citer d’autres interprétations d’Antigone mais elles nous en offrent des extraits :
– Virginia Woolf, Les Années (1937);
– Henry Bauchau, Antigone (1997);
– Sorj Chalandon, Le Quatrième Mur (2013);
– Jérôme Bel, Cour d’honneur (2013);
– Jean Anouilh, Antigone (1944);
– Bernard-Marie Koltès, Combat de nègre et de chiens (1979);
– Wajdi Mouawad, Littoral (1997);
– Charlotte Delbo, Kalavrita des mille Antigone (1979).
Sans oublier l’adaptation d’ "Antigone" de Sophocle dans la bande dessinée avec "Antigone", dessinée par Régis Penet (mars 2017)
En découvrant ces extraits, on comprend mieux la place qu'occupe Antigone de nos jours. Ils éveillent la curiosité et amènent le lecteur à découvrir une autre "Antigone", une "Antigone" à travers d'autres yeux.
Je recommande la lecture d’ "Antigone" de Sophocle pour les amoureux de la Grèce antique et ceux qui veulent découvrir une œuvre incontestablement grandiose.
On a beau connaître l’issue tragique d’Antigone, c’est ce qui définit d’ailleurs une tragédie grecque, chaque nouvelle lecture reste un plaisir renouvelé.
"Antigone" suscite d’intenses émotions. Un pur chef d’œuvre.
Résumé
" Ô malheureuse enfant d'un père malheureux ! Le front tranquille et fier, quoique ton cœur frissonne, Serais-tu sous le coup de l'édit rigoureux ? As-tu bravé celui qui jamais ne pardonne ? " Antigone doit mourir. Elle le savait. En choisissant d'offrir une sépulture à son frère, c'est une corde qu'elle glissait autour de son cou. Mais la fille d'Œdipe a décidé d'obéir à la loi des dieux, non à celle des hommes. Pas même Hémon, son amant, ne pourra la détourner de son funeste destin. Professeur de lettres à l'université, Elsa Marpeau présente ici, selon l'expression d'Hegel, " la plus noble figure qui soit apparue sur terre ".
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