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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:35:05+02:00

— Quoi ? Mais pourquoi as-tu fait une idiotie pareille ? s’exclame-t-elle, choquée par cette révélation.

— J’en avais marre de ce boulot à la con ! J’ai trente ans. Si je ne change pas maintenant, je ne le ferai plus jamais. Je n’ai aucune envie de me réveiller dans vingt ans, toujours caissière, en me disant que j’ai raté toute ma vie. Parce qu’il sera trop tard.

— Je le comprends bien. Mais, n’as-tu pas précipité les choses ? N’aurait-il pas mieux valu chercher un nouvel emploi d’abord et partir ensuite ?

Je m’apprête à lui expliquer que si tel avait été le cas, jamais je n’aurais trouvé d’autre travail. M’en aller, c’était m’obliger à me bouger, à changer, me mettre le dos au mur pour que je n’aie aucune possibilité de me dégonfler !

Avant que j’aie pu prononcer la moindre parole, la voix de mon père résonne depuis le couloir.

— Dit la femme qui n’a jamais rien fait de ses dix doigts !

Ce sarcasme s’adresse à ma grand-mère qui le toise, avant de regagner sa chambre, sans lui répondre. Elle déteste Fabrice et je ne sais toujours pas pourquoi. Pourtant, c’est un fait établi, elle ne peut pas l’encadrer.

Il s’approche de moi et me sourit avec sa gentillesse habituelle. Puis, avec difficulté, il s’assied près de moi, sur l’escalier.

— Tu as eu raison de l’envoyer promener. Et tu as bien fait de quitter ce travail. Ce n’était pas pour toi. Tu aurais simplement pu nous en informer. Pourquoi ne l’avoir pas fait ?

— J’étais gênée, papa...

— Mais enfin, je ne vois pas pourquoi, ma petite chérie. Nous sommes tes parents et nous te soutiendrons, quels que soient tes choix. Alors, quels sont tes projets ? Et c’est quoi ce problème d’argent ?

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:34:03+02:00

Dans mon esprit en ébullition se disputent deux sentiments et donc deux réactions. En premier lieu, je suis heureuse comme une gamine, car je vais avoir un nouveau joujou et surtout parce que mon amant se languit de me parler. Mais à cela, s’ajoute une colère noire. D’abord, je ne supporte pas les cadeaux et il ne l’ignore pas. J’ai l’impression de me faire payer pour coucher. Et ensuite, de quel droit a-t-il résilié mon abonnement, sans même m’en avertir ? Je sais que ses intentions sont tout à fait louables, mais franchement, là, on frise l’abus de pouvoir.

Clairement, j’ai envie de l’appeler pour l’engueuler, mais en même temps, il me semble que ce serait le comble de l’ingratitude. Mon ancien portable était à l’article de la mort et ne fonctionnait guère plus d’une demi-heure par jour. Avoir un iPhone est un rêve que je n’aurais jamais pu réaliser.

J’aimerais pouvoir lui faire savoir que je le rembourserai, mais je n’en ai évidemment pas les moyens. La fierté et le manque de pépettes sont deux choses qui s’accommodent mal l’une de l’autre.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:33:23+02:00

Je saisis le stylo, paraphe, et sans leur laisser à tous deux le temps de réagir, je me lève et quitte le bureau. Dans mon dos, j'entends que Raphaël m'a emboîté le pas.

-Juli, m'appelle-t-il doucement, alors que j'arrive au bout du couloir.

Brusquement, je me tourne et lui fais face, un doigt menaçant pointé dans sa direction.

-Un seul mot de ta part et c'est ma main dans ta gueule, grogné-je entre les dents.

-Julie, répète-t-il sur un ton qui se veut apaisant.

La gifle part d'un coup et atterit sur sa joue avec une force qui me sidère.

-Je t'avais prévenu !

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:32:27+02:00

En montant dans le train ce matin, j’étais sincèrement persuadée que chacun de nous se servait de l’autre, et que finalement dans l’histoire, je n’étais pas une victime parce que je savais parfaitement où je mettais les pieds. Alors pourquoi est-ce que je prends si mal les choses maintenant ? Je me demande d’ailleurs pourquoi je me pose cette question !

La réponse, je la connais. Je ne supporte pas de le partager avec qui que ce soit. Ça, c’est carrément flippant, parce que ça induit l’idée que je souhaiterais que nous vivions une vraie relation. Or, ce genre de scénario n’a jamais fait partie du deal. Ni de son côté ni du mien, du moins jusqu’à maintenant.

Bon sang, mais qu’est-ce que je vais faire ? Je ne veux pas tomber amoureuse de lui ! Le fait est que le plaisir qu’il m’a donné m’a sans doute perturbée plus que je ne l’aurais imaginé. Mais, je dois impérativement faire la part des choses et ne pas confondre désir et sentiments. Ce n’est pas la même chose, que je ne l’oublie jamais.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:31:38+02:00

Si je grogne ainsi, ce n’est pas parce qu’il m’a harcelée, ni rien de ce genre. Non, ce salaud ne m’a donné aucune nouvelle depuis son départ. « C’était bien la peine de me faire une telle démonstration de ses talents, si c’était pour me laisser en plan comme ça. Quel con, ce mec ! » Et c’est reparti pour un tour. Je le traite de tous les noms d’oiseaux qui me viennent à l’esprit et que la décence m’interdit de répéter. Pour faire court, en plus de l’avoir insulté copieusement dans ma tête, je m’en suis prise à toute sa famille et plus précisément à sa mère, si vous voyez ce que je veux dire !

Une fois de plus, je me demande ce qu’il a cherché en me proposant ce marché, alors qu’il savait pertinemment qu’il ne donnerait pas suite. Et surtout, pourquoi avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour que j’accepte, allant jusqu’à me faire jouir sur le siège de ma Clio ?

Le fait est, et je dois le reconnaître, que j’ai supposé qu’il avait partagé quelque chose d’exceptionnel avec moi et qu’il était impatient de me revoir. Or, de toute évidence, il a simplement fait mumuse, là où moi j’imaginais un retour de flamme. Il faut vraiment que je sois la reine des pintades pour avoir pu penser cela, ne serait-ce qu’un seul instant. Car Raphaël et moi, sommes aussi différents qu’une colombe et un hippopotame. Et dans cette comparaison, je ne me considère pas comme le volatile !

Pourtant, ce soir-là, il m’avait envoyé un texto pour m’indiquer son adresse mail personnelle et me demander de lui communiquer mon planning de travail, le plus rapidement possible. Ce que j’ai fait dès le lendemain. Inutile de dire que pendant tout le reste de la semaine, j’ai été sur mon petit nuage, folle de joie à l’idée qu’il soit si pressé de me revoir. Cela signifiait forcément quelque chose...

J’ai même commencé à faire du régime, et ai perdu deux kilos durant les jours qui ont suivi. J’aurais aussi bien fait de me goinfrer de pâtisseries et de chips, car il n’a jamais répondu à mon mail.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:30:43+02:00

Après avoir serré la main de sa sœur, qui m’a souri timidement, je suis maintenant face à Raphaël. Je n’ose, dans un premier temps, pas relever la tête. Mes joues s’enflamment, j’ai chaud, et je m’en veux d’être troublée à ce point par sa seule présence.

Pourtant, au bout de ce qui me semble une éternité, je me décide enfin à croiser son regard. Le choc que me causent ces prunelles chocolat qui m’observent, non sans un certain amusement, me laisse sans voix. C’est encore pire que ce que je redoutais. Merde ! J’ai perdu ma langue en même temps que mon cerveau, et tout amour propre, me dis-je en sentant mes seins se durcir dans mon soutien-gorge. Décidément, je suis véritablement un cas désespéré ! Si je ne me retenais pas, je crois que je me mettrais des baffes pour être aussi godiche.

Un coup de coude dans mes côtes me fait réagir. C’est ma mère qui me presse d’avancer, car je suis en train de créer un embouteillage à l’entrée de l’église. Alors, prenant mon courage à deux mains, je me tourne vers l’objet de mon trouble, et après m’être raclé la gorge, je déclare, avec des trémolos ridicules dans la voix, qui m’agacent prodigieusement.

— Bonjour Raphaël. Je te présente toutes mes condoléances et suis de tout cœur avec toi, en ce jour si triste.

Il arque un sourcil étonné, avant de lancer sur un ton dont la froideur me flanque la chair de poule.

— On se connaît ?

Effarée, je sens des larmes emplir mes yeux avant de baisser précipitamment la tête et de rejoindre Dora un peu plus loin, non sans avoir sciemment ignoré Magda Vidal et son air satisfait.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2015-04-30T20:29:53+02:00

A l'instant où l'étrange femme, qui se trouvait face à moi, sans oser me regarder, se dirige vers Dora, je la reconnais enfin. Il s'agit de Julie Letz. Ma Julie. Celle que j'ai aimée comme seul un adolescent en est capable, avec une intensité et une fougue inouïes, et qui m'a valu un départ précipité en pension.

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