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Atala ; René ; Le Dernier Abencerage



Description ajoutée par RMarMat 2015-07-28T16:56:33+02:00

Résumé

Les trois textes fondateurs du romantisme évoquant chacun un des paysages magiques de la sensibilité moderne : Grenade et une Espagne que l'Europe avait oubliée depuis Don Juan, les forêts d'Amérique et la révélation du monde primitif, la solitude absolue de celui auquel son mal de vivre n'assigne ni repos, ni amour, ni patrie. Prophètes de toutes les "générations perdues", René, Chactas, le dernier des Abencerages annoncent l'inquiétude existentielle de notre temps.

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Classement en biblio - 125 lecteurs

extrait

René

[...] Je vois un jeune homme entêté de chimères, à qui tout déplait, et qui s'est soustrait aux charges de la société pour se livrer à d'inutiles rêveries. On n'est point, monsieur, un homme supérieur parce qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux. On ne hait les hommes et la vie, que faute de voir assez loin. Étendez un peu plus votre regard, et vous serez bientôt convaincu que tous ces maux dont vous vous plaignez sont de purs néants. Mais quelle honte de ne pouvoir songer au seul malheur réel de votre vie, sans être forcé de rougir ! Toute la pureté, toute la vertu, toute la religion, toutes les couronnes d'une sainte rendent à peine tolérable la seule idée de vos chagrins.

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Commentaires récents

Lu aussi

Je n'ai lu que Atala dans ces trois oeuvres, et je ne peux donc commenter que celle ci.

L'écriture de Chateaubriand est sublime mais peut être aussi assomante avec les longues descriptions (genre celle d'une rivière pendant trois pages....)

L'histoire en elle même n'est pas ultra originale et je me suis surprise deux trois fois à bailler d'ennui.

Un classique pas des plus simoles mais qui permet de découvrir cet immense auteur.

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Argent

Assez complexe à lire, ce roman est composé de description magnifique (dont on sent que Hugo s'est inspiré), pour ce qui est des histoires elles sont assez classiques avec une préférence pour Atala.

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Bronze

Un classique qui se lit bien mais l'intérêt est à rechercher dans le style de l'écriture plus que dans l'intrigue.

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Lu aussi

J'ai lu Atala et René il y a quelques semaines dans le cadre de mes études et, je dois dire que ce sont les deux œuvres que j'ai préféré ce semestre. J'ai prit plaisir à la lecture même si elle était un peu compliquée à comprendre.

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Diamant

ATALA

Tout simplement magnifique ! Et pas seulement parce que je suis naturellement attiré par tout ce qui touche aux peuples indien d’Amérique, leurs rites et leurs coutumes.

Atala est une fresque romantique. Dans un style poétique, Chateaubriand m’a donné l’impression d’être dans un tableau grandiose et permanent où l’homme semble anodin dans l’œuvre de la création. Il nous rend compte de la majesté des paysages encore vierges du nouveau-monde. Cette nature, ses desserts qu’il a lui-même exploré, subliment avec mimétisme les sentiments des personnages ; belle, accueillante, abondante dans ses promesses d’amour ; terrifiante, hostile, furieuse dans le malheur et la mort.

Chateaubriand m’a entraîné dans une merveilleuse promenade bucolique, avec pour chant le dialogue de ses deux amants. La dimension chrétienne et philosophique est très forte et intéressante. Cette histoire d’amour entre deux indiens Atala et Chactas, le narrateur - dont le déroulement tragique n’est pas sans faire écho à Juliette et Roméo – met en parallèle les destinés humaines liées à l’ignorance et l’enthousiasmes des sentiments par rapport à la paix et à la sagesse procurée par la simple et véritable pratique de l’évangile.

RENE

Ah René ! Quelle gifle! Tant le discours de fin du père Saouël démontre d’une manière forte toutes les mauvais raisons qu’a René à vouloir fuir un monde où il ne se reconnaît plus et où nul par il ne trouve à sa place, jusque dans sa solitude.

Spoiler(cliquez pour révéler) "Je vois un jeune homme entêté de chimères, à qui tout déplaît, et qui s'est soustrait aux charges de la société pour se livrer à d'inutiles rêveries. On n'est point, monsieur, un homme supérieur parce qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux. On ne hait les hommes et la vie, que faute de voir assez loin. Étendez un peu plus votre regard, et vous serez bientôt convaincu que tous ces maux dont vous vous plaignez sont de purs néants. Mais quelle honte de ne pouvoir songer au seul malheur réel de votre vie, sans être forcé de rougir ! Toute la pureté, toute la vertu, toute la religion, toutes les couronnes d'une sainte rendent à peine tolérable la seule idée de vos chagrins."

Et pourtant, jusque là, je m’identifiais parfaitement dans le personnage de René et dans sa vision du monde qui l’entoure. J’avais l’impression d’être René, cette homme qui lutte contre la solitude, qui voudrait des amis, et trouver l’amour d’une femme pour combler le vide de son existence. Finalement, René est tellement déçu par l’inconstance de l’amitié, la versatilité des sentiments humains qu’il se renferme sur lui-même, provoquant sa propre solitude, l’entraînant dans la spirale infernal de la souffrance jusqu’à envisager son suicide. Il ne devra la vie qu’à une promesse faite à sa sœur.

Spoiler(cliquez pour révéler) "Je me trouvai bientôt plus isolé dans ma patrie que je ne l'avais été sur une terre étrangère. Je voulu me jeter pendant quelque temps dans un monde qui ne me disait rien et qui ne m'entendait pas. Mon âme, qu'aucune passion n'avait encore usée, cherchait un objet qui pût l'attacher ; mais je m'aperçus que je donnais plus que je ne recevais. Ce n'était ni un langage élevé, ni un sentiment profond qu'on demandait de moi. Je n'étais occupé qu'à rapetisser ma vie, pour la mettre au niveau de la société. Traité partout d'esprit romanesque, honteux du rôle que je jouais, dégoûté de plus en plus des choses et des hommes, je pris le parti de me retirer dans un faubourg pour y vivre totalement ignoré."

Mais là encore, comme dans Atala, la religion semble séparer ses deux êtres qui s’aiment. Chateaubriand évoque la nostalgie et la mélancolie de son héros face à ses sentiments concernant sa sœur et sentiments que l’on devine réciproque (Passion néfaste et pécheresse ? Je n’ai pas réussi à trancher…). Ainsi la religion est omniprésent dans ce récit et semble être la voie ultime pour expier ses pêchés et lutter contre les excès de nos pulsions destructrices.

Dans tous les cas, c’est l’allégorie de ce triptyque qui m’a le plus plu et touché dans le plus profond de ma conscience. Et voici un sacré défit pour moi que de ne plus me laisser tourmenter par la laideur du monde et de faire vain mes sentiments pour étendre mon regard aux hommes et à la vie…

AH ! Quelle fut merveilleuse, cette lecture !

LE DERNIER ABENCERAGE

Cette très belle histoire d’amour impossible sur font historique entre le dernier Maure qui a fuit Grenade, son Espagne, ses glorieux ancêtres et Blanca noble dame descendante du Cid dans une nouvelle Espagne catholique, royaliste à nouveau maître de son territoire. Les promenades dans les ruines de l’Alambra sont émouvantes, les pas d’Aben-Hamet dans son ancienne patrie m’a procuré une certaine compassion pour ce vaincu.

La lecture de cette histoire moyenâgeuse est très plaisant par son côté chevaleresque avec les duels, l’adoubement, l’honneur pour sa belle que l’on défend, son roi, sa patrie, ses glorieux ancêtres…

J’ai trouvé le thème de la fidélité en la religion de ses pères très présente dans ce récit. Ce fil conducteur est mis en opposition avec l’amour vrai d’une femme et d’homme.

Je termine d’ailleurs cette lecture avec un goût d’incompréhension et de doute face à cette allégeance indéfectible dans la religion qui serai plus forte que l’amour entre deux êtres. Pourquoi être aussi fidèle aux promesses faites ? Ici il n’y a pas de réconfort pour adoucir les tourments des deux tourtereaux… pas même la mort et l’espoir de se retrouver dans une vie éternelle.

Que faut-il en conclure sur cette incompatibilité à s’aimer à cause de croyances et de religions différentes alors qu’elles-mêmes prônent l’Amour. Hier comme aujourd’hui, ce thème donne encore à réfléchir et à débattre…

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Bronze

Je n'ai lu que la première histoire, «Atala», pour l'école, et sincèrement, j'ai bien aimé dans l'ensemble. Chateaubriand a un style très particulier, très riche et complexe, qui nous fait prendre conscience de toute la beauté de notre langue. L'histoire est belle, triste et émouvante. La nature, comme dans tout roman romantique, est présente également, et nous plonge dans un univers de mélancolie.

C'est beau, c'est triste, et je vous le conseille vivement.

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Bronze

J'ai lu ce livre comme lecture obligatoire, mais j'ai aimé, contrairement à ce que je pensais.

Il y a certain passages un peu long, mais lorsqu'on est dans l'histoire, cela ne nous dérange beaucoup moins.

J'ai particuliairement apprécié le dernier Abencerage et René.

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Bronze

J'aurai définitivement préféré la partie de René. Je me suis attaché à ce personnage, j'ai été touché et intéressé. J'ai apprécié ce côté dramatique. Par contre, je trouve que la partie d'Atala est trop "fleur bleue" et parsemée de trop d'envolées lyriques.

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Bronze

Triste, poignant, lyrique. Du Chateaubriand idéal pour commencer avec cet auteur. Le récit est court, et la mélancolie qui s'en dégage en font un ouvrage touchant et très accessible.

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Bronze

Un trés bon livre plein d'émotions. La fin est asse triste mais l'histoire est trés belle.

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Date de sortie

Atala ; René ; Le Dernier Abencerage

  • France : 1989-06-01 - Poche (Français)

Activité récente

Selmah l'ajoute dans sa biblio or
2020-02-05T12:02:24+01:00

Titres alternatifs

  • Atala, Renée et Les aventures du dernier Abencerage - Français

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 125
Commentaires 14
extraits 12
Evaluations 24
Note globale 6.54 / 10

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