Ai Yazawa
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Note moyenne : 8.15/10Nombre d'évaluations : 6 839
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Les derniers commentaires sur ses livres
J adore le tom sur tous les personnage et aussi j ai adoré la fin de la série et je conseille vivement de lire
Afficher en entierEncore un très bon tome qui se lit d’une traite et se savoure, malgré les crises caractérielles relativement lassantes de certains.
Georges est peut-être un personnage très charismatique, il n’en est pas moins antipathique. À tant jouer avec les nerfs de Caroline, la faisant alors passer pour une girouette pour le lui reprocher ensuite, mais surtout à la rabrouer autant, et qui plus est en public, il perd vraiment tout le capital sympathie et attachement que l’on pourrait éprouver envers lui. Les détails supplémentaires que l’on apprend ici sur sa vie et son enfance pourraient nous faire tendre à mieux le comprendre, mais son caractère lunatique, plus souvent mauvais qu’enjoué, et son comportement envers la fille qu’il dit aimer empêchent cette possible affection.
Toujours dans les mauvais caractères mais dans une autre mesure, Arashi se montre particulièrement colérique dans ce volume ; et si l’on peut comprendre sa déception vis-à-vis de l’omission de Miwako, cela ne justifie pas pour autant un tel emportement envers elle – celui-ci étant d’autant plus énervant face au concentré d’innocence de Miwako, on a presque envie de se mettre à l’enguirlander lui à notre tour. Mais j’ai apprécié voir un peu de développement de ce couple, et j’espère en avoir encore davantage dans les deux prochains tomes ; car pour le moment, la plupart de leurs conversations agréables tournent autour des câlins coquins, et j’aimerais bien les voir approfondir d’autres facettes de leur relation.
Caroline grandit encore un peu plus dans ce tome. Elle accepte davantage l’aide et les conseils de ses proches, mais surtout prend conscience des côtés problématiques de sa décision radicale du tome précédent et décide par elle-même d’y remédier afin de devenir une jeune adulte plus mature et plus affirmée.
Et encore une fois, on ne voit vraiment pas assez Isabella à mon goût, qui est pourtant un personnage adorable. J’aurais beaucoup aimé la voir enfant notamment, lors du court passage où Georges évoque un moment qu’ils ont partagés à l’école primaire.
Je termine avec une toute petite parenthèse « incohérence » – au moment de la traduction ou est-ce présent déjà en V.O. ? – : dans les toutes premières pages (deuxième page après le flash-back du début), Mikako est appelée Miwako, et Caroline « Mlle Yamaguchi », qui est le nom de famille de Tsutomu. Ce n’est pas du tout important, mais ça m’a sauté aux directement.
Quoiqu’il en soit, malgré les comportements de certains qui me font grincer des dents, j’aime toujours autant cette série et me plonger dans son univers flamboyant me fait chaud au cœur. Les détails apportés par l’autrice à chaque scène, chaque visage, chaque tenue, les traits d’humour, les réflexions en arrière-plan… tout est réuni pour me faire passer le bon moment que je suis venue chercher.
Afficher en entierUn tome fort en émotions qui nous happe d’un bout à l’autre ; on vibre, on tremble, on rit, on pleure au rythme de la dernière ligne droite de cet important défilé.
Au fil de ces pages au rythme endiablé, Caroline se démène pour assumer la tête haute ses responsabilités sur les divers plans de sa vie. Elle s’affirme un peu plus face à Georges, lasse de ses manipulations émotionnelles – même si du chemin reste encore à parcourir. L’autrice dépeint à la perfection ses doutes de jeune femme amoureuse qui cherche sa voie.
Finalement nous ne voyons pas plus Arashi et Miwako comme je l’avais souhaité à la fin de la lecture du tome précédent, car la présence et l’attention de tous les membres de notre groupe sont absorbées par l’intensité des derniers préparatifs du défilé.
Toutefois, nous avons tout de même eu droit à une petite plongée dans l’intimité d’Isabella, ainsi qu’à une adorable scène de sa jeunesse montrant le début de la forte relation tissée avec Georges. J’ai vraiment aimé voir ce personnage se développer enfin davantage.
Et Georges… reste Georges… J’avais un adjectif sur le bout de la langue le concernant au moment de rédiger mon avis sur le tome 3, sans réussir à bien mettre le doigt sur le terme que je voulais. C’est finalement la mère de celui-ci qui l’emploie si justement à son sujet : cet homme est d’une arrogance incroyable. Au vu des images parentales qu’il a eu toute sa vie, on peut concevoir qu’il ait fini par développer une telle prétention ; cependant c’est toujours extrêmement rageant de le voir la déverser sur ses quelques proches, en particulier Caroline envers laquelle il tient de nouveau des propos rabaissant. On peut néanmoins enfin lui accorder ici quelques moments de lucidité, où il paraît plus humain, plus tendre également, tenant des paroles très censées, notamment suite aux résultats du défilé. Il est la plupart du temps dur (et insupportable), mais se montre quand même très protecteur envers son groupe d’amis. Dommage qu’il termine finalement le tome sur une note qui re-diminue… Entre le forcing assez malaisant puis son départ, cette dernière scène nous laisse sur une note un peu amère après les étincelles de leur superbe défilé.
Laissons d’ailleurs de côté les personnages pour revenir sur le défilé et ses derniers préparatifs. Dans une ambiance explosive, l’autrice nous offre un spectacle d’une beauté époustouflante. Le soin des détails apportés à chaque pièce de la tenue est épatant ; pendant 8 pages il n’y a quasiment pas de texte, uniquement des dessins d’une richesse et d’une finesse incroyables qu’on contemple de longues minutes, bouche bée. S’y ajoutent les cœurs battants des personnages qui nous transmettent leurs émotions, leur bonheur ; le moment est parfait.
Afficher en entierIl est déjà temps de quitter notre groupe d’amis aux personnalités si singulières. L’aventure fut intense et pétillante, bien qu’un peu courte à mon goût – en réalité elle dure le temps qu’il faut, c’est juste que je n’ai jamais assez de Yazawa.
Ce cinquième tome est aussi prenant que les autres, mais un chouïa moins plaisant à lire, la joie de continuer notre plongée dans le quotidien de Caroline et Para-kiss étant ponctuée ici et là de plusieurs pincements au cœur, et il nous laisse avec une pointe de frustration.
La relation amoureuse entre Caroline et Georges n’évolue pas vraiment, elle stagne au même stade fait de réflexions désobligeantes, de cachoteries, et de non prise en considération des sentiments de l’autres. Mais au moins, parallèlement à cela, on constate quand même une prise de conscience progressive de tous ces aspects qui posent problème et, tout comme eux, on sent venir la conclusion qui va finir par s’imposer à eux d’ici la fin du récit. Finalement, cette (non) évolution nous laisse un sentiment de « tout ça pour ça » ; autant Caroline a progressé, et ce sur divers plans de sa vie, autant Georges reste tout compte fait un enfant gâté qui n’a fait et ne fait toujours aucun effort pour faciliter sa relation amoureuse.
A côté de cela, moi qui voulais voir le développement du couple Miwako/Arashi, j’ai été extrêmement peinée des détails qu’Hiroyuki nous a appris ; même si l’on savait que leur relation semblait beaucoup tourner autour du s*xe, j’étais loin d’imaginer Spoiler(cliquez pour révéler)que leur couple s’était « scellé » de cette manière. J’ai du coup été encore plus touchée par l’innocence et la profondeur des sentiments de Miwako, qui mérite tellement plus d’attention.
La scène finale est assez expéditive, surtout dans sa deuxième partie, et contribue grandement à cette frustration que nous laisse ce dernier tome. Elle nous offre au moins un dernier petit pic d’émotion, avant de faire un gros saut de dix ans pour un dernier tableau très très rapide.
Je trouve ça dommage d’avoir fait une telle ellipse pour ce chapitre final, et de n’avoir qu’une miette du quotidien heureux de Caroline. Sans forcément nous détailler toute leur histoire, j’aurais aimé avoir un minimum de développement de ce couple – d’autant qu’au vu de la réflexion de son frère, cela ne s'est pas fait tout de suite après le lycée… Et puis après l’avoir suivie pendant cinq tomes à chercher sa voie, se chercher elle-même, se remettre sans cesse en question, j’aurais apprécié avoir un plus large aperçu de son bonheur, de sa vie équilibrée qu’elle a su trouver. Tout comme il me manque un dernier au revoir aux personnages auxquels elle nous annonce rendre visite.
Une fin donc un peu en demi-teinte pour ma part, moins pétillante que le reste au regard de l’univers dans lequel nous évoluions depuis quatre tomes.
Cela n’en reste pas moins une belle œuvre de Mme Yazawa que je prendrai toujours plaisir à relire.
Afficher en entierÀ partir de ce tome, l'histoire bascule définitivement, elle devient beaucoup plus sombre, triste, et émouvante. Spoiler(cliquez pour révéler)La grossesse de Hachi a été complètement inattendue pour moi, et j'ai beaucoup de mal à comprendre ses choix, et sa passivité (encore plus dans les tomes suivants). Takumi reste détestable, manipulateur et égoïste. J'ai très très hâte de découvrir la suite.
Afficher en entierEncore un excellent tome, même si Hachi est de plus en plus insupportable à prendre toutes les pires décisions possibles... J'ai beaucoup de peine pour Nana, j'adore la façon dont elle a d'exprimer ses émotions lorsqu'elle se sent trahie.
Afficher en entierJe découvre ce manga, je ne l'ai jamais vu ni jamais lu et je l'ai trouvé plutôt prometteur.
Au début j'ai eu du mal avec la première Nana, je la trouvais immature et naïve. J'ai eu du mal a m'attacher à on personnage.
Mais pour la seconde Nana ça a été un coup de coeur. Son histoire m'a fait verser quelques larmes.
J'ai beaucoup aimé et je souhaite lire la suite.
Afficher en entierUn tome tendre et fracassant à la fois, la découverte de la relation caché du petit ami de Nana, nous annonce le début d'une fin d'un personnage.
Afficher en entierUn tome décisif où les deux Nanas découvrent pour la première fois pour l'une et l'autre les retrouvailles de Trapnest, découverte de ces nouveaux personnages
Afficher en entierDéveloppement des sentiments et des relations entre les différents protagonistes
Afficher en entierOn parle de Ai Yazawa ici :
2018-05-25T10:13:28+02:00
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Dédicaces de Ai Yazawa
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Delcourt : 59 livres
Viz Media : 23 livres
Shûeisha : 20 livres
Panini comics : 15 livres
Egmont Books : 15 livres
Planeta de Agostini : 15 livres
Akata : 14 livres
Kana : 13 livres
Biographie
Ai Yazawa est née le 7 mars 1967 dans la préfecture de Hyōgo. À l'âge de 13 ans, elle s'inscrit à un concours organisé par une grande maison d'édition, et décroche le premier prix dédié aux jeunes mangaka1. C'est finalement à 17 ans, en 1985, qu'elle entame sa carrière dans le magazine de prépublication Ribon avec « Ano Natsu » (litt. « Cet été»). Puis, à 18 ans, elle s'inscrit à l'Institut de Mode d'Osaka, une école de stylisme. Mais, débordée par son travail de mangaka, elle abandonne rapidement.
Elle a depuis créé plus de dix séries, parues dans leur grande majorité dans le magazine Ribon. Bien que ses œuvres antérieures soient encore publiées par la maison d'édition Shūeisha (détentrice du magazine Ribon), ses œuvres récentes apparaissent désormais dans d'autres magazines comme Zipper, pour Paradise Kiss et Cookie pour Nana.
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