Alan Bennett
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Note moyenne : 6.74/10Nombre d'évaluations : 141
0 Citations 89 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un petit livre tout sympa, se basant sur l’uchronie : “et si la reine d’Angleterre se découvrait une passion dévorante pour la lecture ?”. Très british, très ironique, une lecture assez divertissante !
Afficher en entierUne lecture pas trop mal mais sans rien d'exceptionnel. Je dois avouer que certaines réflexions étaient intéressantes mais l'intrigue est assez peu développée. La chute de la fin du roman tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.
Afficher en entierIl ne faut pas faire la fine bouche, c'est une lecture digne d'intérêt, et la traduction est remarquable. Le fait de bâtir une très longue nouvelle (car c'est de cela qu'il s'agit à mon sens) consistant à imaginer les actes d'une personne célèbre sur une période donnée, me paraît très original, et ici réussi. C'est nettement plus novateur qu'un auteur qui nous raconte son enfance, ses obsessions, etc...
Après cette lecture, on se demande s'il existe bcp de livres prenant ce parti pris et surtout on se plaît à imaginer quels livres du même type pourraient être écrits moyennant de se retrousser les manches. Me viennent quelques pistes :
- Fanny Ardant décide d'ouvrir un food-truck à Miami ou Dax
- Roger Federer décide d'ouvrir des boutiques de vêtement premier prix
- Véronique et Davina décident d'écrire une version moderne des Rougon Macquart...
On peut tout imaginer.
Afficher en entierUn roman sur le pouvoir de la lecture mais aussi sur celui de l'écriture.
Un roman "so british" dans lequel la reine oublie le protocole, les défilés, ses enfants et ses chiens.
Elle comprend que la lecture est un acte de résistance solitaire et que rencontrer les auteurs ne sert à rien.
Chaque livre nous aide à mieux nous connaître.
Afficher en entierC'est sur les conseils éclairés de mon ami Patrice Salsa que j'ai ajouté ce livre dans mon pense-nouille sans fond et je me suis décidée à le lire hier.
Nous sommes à Windsor et le récit démarre très fort puisque le président de la République française se ridiculise dès les premiières lignes, aussi étonnant que ça puisse paraître.
La suite du chapitre nous entraîne quelque temps auparavant, un jour où les chiens de la reine, au lieu de rentrer tranquillement au château après leur promenade, ont filé dans l'une des cours intérieures et se sont mis à aboyer, refusant de se calmer.
La reine va voir ce qui met ses chiens dans un tel émoi et elle découvre un bibliobus garé près de la cuisine (et des poubelles).
C'était la première fois qu'elle le voyait et elle monte à l'intérieur pour s'excuser du tapage. Et là... révélation
Par courtoisie, elle se saisit d'un livre.
Et c'est ainsi que la reine d'Angleterre se met à dévorer tous les livres qu'elle peut se procurer, délaissant les affaires du royaume qui la passionnaient jusque là.
*******
Vous l'aurez deviné, c'est un récit humoristique, mais pas le genre d'humour qui vous laisse sans souffle après vous avoir plié en deux.
Non, c'est un amour tout en subtilité, pour ne pas dire "so british".
Quand on connaît le protocole et toutes ses contraintes ainsi que le comportement de la reine (avant son décès, n'est-ce pas) et des gens qui l'entourent, on a le sourire jusqu'aux oreilles tout au long de la lecture.
C'est qu'ils sont tout perdus, son mari, les ministres, les secrétaires, et toute la basse-cour. La reine n'est plus elle-même, il faut faire quelque chose !
Pour résumer, un récit qui se glisse aisément entre deux lectures plus ardues.
J'ai passé un très bon moment.
Afficher en entierUn petit roman qui met en lumière le pouvoir des livres, capables de détourner la Reine d'Angleterre (HERSELF) de ses obligations royales, soudainement dépourvues de l'intérêt qu'elle avaient jadis. Une lecture rapide et sympathique, en compagnie d'une héroïne très haut placée !
Afficher en entierOù quand la reine Elisabeth II se retrouve soudain beaucoup plus passionnée par la lecture que ses devoirs royaux.
J'ai trouvé ce livre très drôle, on se retrouve beaucoup dans cette reine dont l'entourage ne pense qu'à une chose, qu'elle lève le nez de ses bouquins pour faire ce qu'elle doit faire. Sauf qu'elle a pas trop envie. Et on la comprend.
Lecture très courte mais très divertissante.
Afficher en entierLa reine avait toujours eu une conduite exemplaire, jusqu'à ce qu'elle tombe sur des exemplaires ! En voilà une belle ironie !
Je me suis plongée avec plaisir dans ce petit livre. Tout s'enchaîne rapidement, l'histoire dépeint au-delà l'engouement de la Reine pour la lecture ce que lire implique. La liberté de prendre du temps pour soi, lire pour soi, un égoïsme paradoxal dans lequel la lecture est source incroyable de partage.
J'ai maintenant une envie irrépressible de mettre la main sur une biographie de Lauren Bacall, par curiosité !
Afficher en entierIl ne faut pas faire la fine bouche, c'est une lecture digne d'intérêt, et la traduction est remarquable. le fait de bâtir une très longue nouvelle (car c'est de cela qu'il s'agit à mon sens) consistant à imaginer les actes d'une personne célèbre sur une période donnée, me paraît très original, et ici réussi. C'est nettement plus novateur qu'un auteur qui nous raconte son enfance, ses obsessions, etc...
Après cette lecture, on se demande s'il existe bcp de livres prenant ce parti pris, et surtout on se plaît à imaginer quels livres du même type pourraient être écrits moyennant de se retrousser les manches. Me viennent quelques pistes :
- Fanny Ardant décide d'ouvrir un food-truck à Miami ou Dax
- Roger Federer décide d'ouvrir des boutiques de vêtement premier prix
- Véronique et Davina décident d'écrire une version moderne des Rougon Macquart...
On peut tout imaginer.
Afficher en entierJ'ai acheté ce livre car j'étais très intriguée par son titre mêlant royauté et lecture. La première inaccessible et intrigante, la deuxième beaucoup plus familière. Toutes les deux fascinantes.
Alan Bennett décrit avec un humour décalé l'intérêt grandissant puis la passion dévorante de la reine Elizabeth II pour la lecture. Celle-ci vient littéralement bouleverser son existence et se heurte au protocole royal ainsi qu'à son entourage qui voit cette nouvelle lubie d'un très mauvais oeil.
Je me suis d'abord fait la réflexion que face à un tel engouement et aux émotions qu'il procure nous sommes tous égaux, même une reine.
Mais malheureusement non... Sa Majesté n'est pas libre de choisir ses hobbies, encore moins ses passions. Elle doit garder une image universelle pour ses sujets que des avis tranchés pourraient évincer et mesurer la portée politique et culturelle de chacun de ses actes.
La reine résume tout cela en une phrase : "Je n'ai pas de voix."
Un constat douloureux qui, malgré l'humour so british de l'auteur, remet tout en question et exprime l'immensité de son dilemme et de sa solitude.
La fin du livre est magistrale et rattrape cette impression que du point de vue de l'intrigue, il ne se passe pas grand chose en 121 pages.
C'est en tout cas un bel hommage, à la fois grave et drôle, à cette femme de pouvoir à l'apparence inébranlable qui me semblait éternelle.
Quand je lis les critiques françaises du livre, je me demande bien quelles ont les répercussions chez nos voisins anglais.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alan Bennett
et autres évènements
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Editeurs
Denoël : 6 livres
Gallimard : 4 livres
Profile Books Ltd : 3 livres
10/18 : 1 livre
À vue d'œil : 1 livre
Faber & Faber : 1 livre
Buchet-Chastel : 1 livre
Grub Street : 1 livre
Biographie
Dramaturge et scénariste anglais
[Théâtre et Scène]
Né à Leeds le 09 mai 1934
Auteur pour la télévision britannique, Alan Bennett a d'abord commencé sa carrière en tant que comédien. Diplômé d'Oxford, le jeune homme se voue dans un premier temps à une carrière d'historien du Moyen Age. En 1968, il publie sa première pièce intitulée 'Forty Years on'. Le succès est immédiat. L'auteur publie par la suite 'Habeas Corpus', 'The Old Country' et 'Single Spies', pièce créée au National Theater de Londres. Au cinéma, le scénariste s'inspire de la vie du dramaturge anglais Joe Orton pour écrire le script de 'Prick un Your Ears', long métrage réalisé par Stephen Frears. En 1993, la BBC diffuse les six monologues de 'Talking Heads'. La série télévisée connaît alors un succès triomphal en Grande-Bretagne. Par la suite, 'Talking Heads' fait l'objet de nombreuses adaptations théâtrales, notamment en 1993 au théâtre Paris-Villette et en 2009 au théâtre du Rond-Point. Récemment, il a publié un roman intitulé 'La Reine des lectrices' dans lequel il met en scène la dirigeante d'un pays amoureuse de littérature qui oublie ses obligations politiques. Auteur d'oeuvres autant humoristiques que controversées, Alan Bennett est un réel chroniqueur des moeurs de l'Angleterre d'aujourd' hui.
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