Alastair Reynolds
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Note moyenne : 7.35/10Nombre d'évaluations : 91
0 Citations 55 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Deuxième livre que je lis à la suite de cet auteur, je reste mitigé, ça se lit bien, ce n’est pas désagréable mais pas eu d’effet whaou.
Afficher en entierLes connaisseurs de l’œuvre d’Alastair Reynolds seront surpris par le démarrage du roman, très éloigné de ses univers space-opera habituels.
Au XIXe siècle, une expédition maritime à bord du Demeter longe la Norvège pour trouver la fissure, une brèche dans une monumentale falaise qui signalerait l’entrée d’une mer intérieure. Au fond de cette mer se dresserait un mystérieux Édifice gigantesque, selon les dires de celui qui finance l’expédition : il aurait reçu les témoignages d’une expédition précédente qui naviguait sur l’Europe. Silas, chirurgien à bord du Demeter, nous narre cette aventure où quelques touches fantastiques m’ont fait un instant penser à Terreur de Dan Simmons. Mais l’auteur ne goûte pas l’horreur, et un retournement de situation surprenant rebat les cartes.
Impossible d’en dire beaucoup plus sans dévoiler un des ressorts narratifs qui font le sel de ce roman, mais on retrouvera l’Alastair Reynold qu’on connaît, dans l’espace, et ici avec des intelligences artificielles. En effet, le début ressemble à un roman historique, jusqu’à la prose très étudiée qui nous plonge en un autre temps, pour évoluer à son rythme vers un récit de science-fiction très prenant.
Plusieurs réalités se parlent, jusqu’au moment où on comprend le fin mot de l’histoire. Alastair Reynold a su pleinement exploiter la mécanique des répétitions, tout en restant subtil dans son maniement. La construction narrative est au service d’une idée, le mystère s’épaissit puis où le lecteur décrypte enfin l’énigme. Le récit continue et le rythme devient haletant car les personnages ne sont pas au bout de leur peine. La conclusion, très satisfaisante, offre cette aura de doux amer comme savent le proposer les meilleurs des auteurs.
Afficher en entierBloqués dans un vaisseau-prison retraité du tourisme, avec impossibilité de lancer des appels extérieurs, la vie à bord va progressivement virer au cauchemar. Vengeance, défaillance technique et intrusion extérieure vont venir ponctuer le récit.
Chaque soldat est équipé d'une balle lente, contenant leur mémoire.
Une technologie pas dénuée de failles.
Pas de fioritures ou de dialogues à rallonge, ici on a un récit qui va droit au but. Et même si on arrive rapidement à se mettre dedans, la fin est abrupte et j'ai même dû m'assurer que j'avas pas loupé des pages.
Malgré une narration à la 1ère personne, on se sent extérieur au récit, plus comme observateur qu'acteur. D'ailleurs l'auteur va jouer de se sentiment en approchant de la fin.
Si vous aimez les séries d'animation et la SF, vous avez forcément croisé la route de la série Netflix Love, Death, Robots. Sachez que 2 de ses nouvelles ont été adaptées dans la saison 1 : L'Œuvre de Zima et Derrière la Faille (dont le scénario a beaucoup de ressemblances avec Mémoire de Métal). D'ailleurs ce sont mes 2 épisodes préférés.
Une narration qui survole un peu trop le récit, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages.
Par contre les descriptions sont courtes mais efficaces, on a pas de mal à se projeter dans l'univers.
La fin est rapide mais vient bouleverser tout ce qu'on a lu. Et j'aime ça.
Une lecture sympa et rapide qui peut même servir de porte d'entrée à la SF
Vous pouvez retrouver la chronique sur mon instagram :
https://www.instagram.com/p/Co9X4RZohmC/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Afficher en entierJ'ai lu ce livre suite au résumé car je m'attendais à une histoire haletante dans l'espace. Au final j'ai été plutôt déçue par tout le livre, je l'ai trouvé long et quelque peu inintéressant. L'histoire n'a au final pas grand intérêt..
J'ai cependant trouvé la plume de l'auteur très fluide, je l'ai lu plus que rapidement et si l'histoire m'avait un peu plus plu je l'aurais très bien noté !
Afficher en entierUne certaine période sans science-fiction au programme vous fait apprécier même les ouvrages moins sophistiqués, mais qu'importe, j'ai passé un bon moment. Pas de grandes ambitions pour le récit, et c'est assumé : les personnages sont très limités en quantité (à peine cinq en tout), et les péripéties se déroulent quasiment à huis clos. Ce décor restreint les possibilités mais permet un tout cohérent et très fluide. Cet arrière plan m'a donné de vraiment apprécier les quelques traits esthétiques réussis du début et de la fin, en passant par certaines idées originales.
Afficher en entierL'histoire a vraiment du mal à se mettre en place, c'est long et lent. A un moment, j'ai même failli abandonner... Heureusement le dénouement est à la hauteur.
Afficher en entierLa millième nuit retrace le déroulé d’un rassemblement sur le principe d’une cousinade. Dans un futur très lointain, différents clones se sont donnés le rôle d'observateurs. Chacun part de son coté pour observer l’univers et revient ponctuellement pour les fameuses équivalent de cousinade. Pendant cet évènement, chacun raconte ce qu'il a vu et appris de la façon dont bouge l’univers. Chacun nuit est dédiée à un rêve partager retraçant le parcours d’un des clone. Pendant la dernière rencontre, des choses bizarres commencent à se produire. Petit à petit on va basculer dans un huis clos pour résoudre un mystère que je vous laisse découvrir parce qu'on est sur un titre une heure lumière donc un format court. C’était génial. L’univers créé est top. L’intrigue marche nickel. L’évolution psychologique de chacun alors que ce sont des clones est super intéressante à suivre. Le rythme est bon, tout est vraiment bien amené et bien dosé. J’apprécié la plume qui réussit à être juste ce qu’il faut de poétique pour que j’adhère.
Afficher en entierL'auteur a voulu aller à l'essentiel, sans trop détailler le fonctionnement des fameux Écrins renfermant les technologies recherchées ni situer l'époque à laquelle se déroule le récit, un genre de "post-apocalyptique spatial" ; c'est donc rapide à lire (400 pages). Quand la sœur de Fura Ness est enlevée et son équipage décimé, ce qui n'était au départ qu'une manière de découvrir l'espace en gagnant de l'argent devient une simple question de vengeance.
Afficher en entierJe me suis un peu ennuyée, l'intrigue ne m'a pas vraiment intéressée.
L'univers était super cool et j'aurais plus aimé l'explorer.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé l'intrigue et l'univers : l'idée d'êtres omniscients, quasi-immortels qui parcourent la galaxie pour la découvrir et qui partagent leur souvenirs avec leur lignée, via les "fils" est très intrigante !
Néanmoins, j'ai trouvé la fin un peu rapide et précipitée, je suis restée sur ma faim
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alastair Reynolds
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gollancz : 12 livres
Bragelonne : 9 livres
Pocket : 7 livres
Presses de la Cité : 4 livres
Vintage Books : 3 livres
Subterranean Press : 3 livres
Le Bélial' : 3 livres
Milady : 3 livres
Biographie
Il passe son enfance entre Cornouailles et pays de Galles. Alors qu’il est écolier, il gagne déjà un prix littéraire. Le poster du système solaire offert par ses parents lui a donné le goût des étoiles. La série documentaire de Carl Sagan, "Cosmos" lui a soufflé le rêve de devenir un jour astronome. Et les séries TV, les comics, les "Thunderbirds" ont développé chez lui un imaginaire SF qu’il exprime en écrivant des nouvelles, un premier roman à 13 ans, un second à 18, jamais publiés.
Plus tard, il rejoint l’Université de Newcastle pendant trois ans pour des études de physique et d’astronomie. En 1988, il entre à l'université de Saint-Andrews en Ecosse, pour poursuivre son doctorat d’astronomie. C’est durant cette période qu’après bien des refus il vendra sa première nouvelle au magazine Interzone, "Nunivak Snowflakes" [1989].
En 1991, Reynolds se rend en Hollande où il enseigne dans le monde universitaire et travaille pour l’Agence Spatiale Européenne. Il écrit beaucoup de nouvelles entre 1989 et 1999. Une partie d’entre elles dessinent un univers cohérent, ensuite dénommé "Cycle des Inhibiteurs", que l’on retrouvera dans ses romans.
Son premier roman, L'Espace de la révélation, publié en 2000 en Grande-Bretagne, est un succès critique et public très rapide. Son space opera ne compte ni planète impériale, ni bataille galactique, ni faune extra-terrestre : au contraire, incapable de dépasser la vitesse de la lumière, les Humains se déplacent rarement et lentement dans un univers semé des traces d’anciens ET disparus et de machines intelligentes destructrices. Le scénario est complexe, sombre et torturé. Les Inhibiteurs, ennemis de la race humaine, sont, comme les Bersekers de Fred Saberhagen, des machines programmées pour détruire toutes formes de vie intelligentes.
Quatre romans sont parus, qui forment le Cycle des Inhibiteurs, mais plusieurs nouvelles participent du même ensemble, dont deux ont été traduites en français à ce jour.
Alastair Reynolds a longtemps mené de front ses deux carrières, celle d’écrivain et d’astrophysicien. Il vivait à Noordwijk, aux Pays-Bas, où il travaillait pour l’Agence spatiale européenne avec sa compagne - qui, pour la petite histoire, est d'origine française.
Depuis 2004, Reynolds se consacre entièrement à l’écriture.
(source : Wikipédia)
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