Alice Ferney
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Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 171
1 Citations 104 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre m'a été offert, je crois que je ne l'aurais pas acheté de moi-même.
Pour tout avouer, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à le lire. J'ai eu énormément de difficultés à me mettre dans l'histoire qui est pourtant très touchante.
Les personnages sont très attachants et c'est ce qui m'a poussé à le finir.
Afficher en entierTout est question dans ce livre de l'intimité.Intimité du couple, des relations de couple, mais aussi des sentiments, de la femme qui attend un bébé, qui enfante, du deuil, du ressenti dans la mort, la naissance...
C'est un véritable traitement philosophique du thème de l'intimité dans toutes les situations de la vie que l'autrice nous expose dans un style juste, fouillé, riche et précis.
A travers la voix de Sandra, libraire qui apporte à Alexandre son ami, soutien sans l'assister, c'est le rapport hommes-femmes qui est interrogé et plus particulièrement l'assouvissement supposé des femmes dans la procréation et l’éducation des enfants et le fameux partage des tâches qui reste encore un mythe.
C'est aussi le rapport au corps des femmes qui est pointé : une femme qui ne veut pas faire l'amour, une autre qui ne veut pas être enceinte pour ne pas avoir la douleur d'accoucher , une autre ou la même qui a un enfant par procuration grâce à une mère porteuse dont la misère est exploitée à l'extrême.
Un très beau livre qui ne se lit pas facilement mais qui prend sa force dans la réflexion de l'autrice et les dialogues directs ou indirects des personnages qui interrogent de leur point de vue, ce thème de l'intimité.
Afficher en entierVraiment l'intimité et les débats sur le couple, l'enfantement, la sexualité. Joli roman posant bcp (trop) de questions intimes. Intéressant et personnages attachants.
Afficher en entierJ’ai passé une douce mâtinée au côté de Gabriel.
Ce fut tendre, délicat, un mets parfait et goûteux…
J’ai découvert ce roman grâce à @le_bison ou je mettais permis de commenter « que je dévorais ce livre ». Ce dernier m’avait indiqué « Tiens une ogresse… »
Oh, si j’avais su… Je me serais abstenu… Je ne dirais plus le mot « dévoré » pour un livre sans savoir ce qu’il contient.
Je n’imaginais pas tant de dévotion à la chair humaine…
Merci Gabriel, merci le_bison, je ne suis pas près d’oublier les fées et leur progéniture (surtout ses derniers).
Extrait :
Sentir, voir, percevoir la palpitation de la vie qui cesse : merveilleux privilège de tenir un mourant dans ses bras. Vertige de donner la mort, de garder le cadavre avec soi et de le surveiller.
Bonne lecture !
Afficher en entierque du plaisir ce livre.
Afficher en entieret des larmes
Afficher en entierPeu fan des livres de guerre, j’ai découvert celui-ci grâce à l’institutrice de ma fille.
Jules et son ami à quatre pattes Prince sont de belles âmes, de trop belles âmes sans doute car on ne peut s’empêcher de penser à un sort funeste vu le décor planté.
On revisite le lien magnifique entre un chien et son maître lorsque l’humain est parfait.
De la mobilisation à l’armistice, on est emmené dans les tranchées, les plaines, les bois devenus des charniers à ciel ouvert. On vit l’étrange amitié, la complexité des ressentis.
Parallèlement, on vit l’autre côté de la guerre. La bataille des femmes restées au pays, leur tourment, leur force, leur douceur.
C’est très bien conté avec, parfois quelques longueurs sans doute nécessaires.
J’ai apprécié ce roman même si j’ai repensé à « 1984 » et le fait de créer des guerres pour garder un peuple sous contrôle ( en résumant extrêmement le propos). On ne peut s’empêcher de se demander « pourquoi » lorsque l’on pense à notre société actuelle et ses conflits permanents. C’est flippant et ça me fait définitivement appréhender les romans sur la guerre.
Mais si vous aimez cet univers, cet ouvrage est magnifique.
Afficher en entierGrâce à un échange de livres il y a quelques années, j'ai eu l'immense plaisir de découvrir Grâce et dénuement d’Alice Ferney, publié chez J'ai lu. C’est l’histoire d’une femme, bibliothécaire, qui rencontre des enfants de gens du voyage et qui décide de leur faire découvrir la magie de la lecture. C'est un récit très dur, marqué par de la brutalité, de la complicité, des moments de vie aussi beaux que cruels, et le synopsis rend parfaitement justice au ton du roman.
J'ai été un peu gênée au début par l'emploi répétitif des parenthèses, mais finalement on s'y fait assez rapidement et le style d’Alice Ferney m'a beaucoup plu. Le vocabulaire est riche sans pour autant être incompréhensible, et tout est rapporté avec beaucoup de vérité. L'histoire de ces gitans et de la "gadjé" qui vient faire la lecture à leurs enfants et leur tenir compagnie à leur tour est vraiment belle, et très dure également. Ils ne la voyaient que comme une étrangère et, petit à petit, elle se fait une place dans leur vie, et eux dans la sienne.
On passe par tout : humanité, violence, douleur de la perte, cruauté des enfants, leur innocence, la beauté des femmes... C'est vraiment un très beau roman.
Afficher en entierUne thématique intéressante et plutôt bien exploitée : on n'a pas un récit trop tranché mais une certaine couche de nuances. Une relation inadaptée entre une professeur, et son élève handicapé. Mais en même temps on ne part pas sur la facilité avec une relation assumée, mais plutôt de l'ambiguïté naïve qui finalement, passe plutôt mal, et finit par un drame.
Parce que si finalement, Claire Bodin, est persuadée de n'avoir rien fait de mal, et était de bonnes intentions, il est clair que vu de l'extérieur la situation semble un peu étrange. Les messages qu'elle envoyait à son élève (et qui se sont retournés contre elle), cette facilité à le prendre dans ses bras et de le laisser l'embrasser... Est-ce que cela méritait cet acharnement sur elle ? Probablement pas, mais en tout cas, il est clair que, malgré sa candeur, elle n'était pas aussi innocente qu'elle avait l'air de le penser.
Malgré tout, le récit est vraiment raconté de son point de vue à elle. La directrice passe alors pour une méchante tyrannique sans aucune empathie alors que, même si elle partage forcément des torts, elle n'avait pas forcément mauvais fond, et essayait surtout de protéger son établissement d'une situation plus que délicate.
La mère de la victime est dépeinte comme une hystérique, jalouse et toxique, et quand bien même il y avait du vrai là-dedans, c'est normal qu'une mère s'inquiète pour son fils et notamment d'une relation qu'il ne devrait pas avoir avec son enseignante.
Le récit cherche trop à innocenter Claire Bodin, au dépit de tous les autres, avec cette image fataliste de la pauvre Claire contre le monde entier. Ceci dit, il y a un côté assez réaliste et une bonne analyse du sujet. Un récit plutôt plaisant à lire, même si pour ma part il a été difficile d'avoir de l'empathie pour Claire Bodin, qui est un personnage peu intéressant et vraiment trop passif. C'est volontaire et assumé, une femme catholique traditionnelle qui ne fait pas beaucoup bouger les choses, et dont les capacités de réflexions ne sont pas les plus poussées qui soient. Et ses réactions et comportements lors du procès sont tout simplement insupportables.
Le final est en revanche bien trouvé, une fin ouverte qui nous laisse savourer la conclusion de ce roman.
Afficher en entierCe livre m’a été prêté. Le thème de la guerre 14-18 n’étant pas spécialement un de mes sujets préférés je ne l’aurai pas forcément acheté. Ce qui aurait été regrettable. Je viens de le finir et je suis bouleversée par l’histoire de ces personnages et de l’immense lien d’amitié entre un homme et son chien, compagnons de tranchée, dans cette guerre épouvantable. Ce livre devrait être étudié à l’école en histoire, en géographie, et en français, toutes matières confondues, afin que rien ne soit oublié.
Afficher en entierOn parle de Alice Ferney ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
2012-03-17T14:21:31+01:00
2011-03-19T13:21:12+01:00
2010-10-21T21:12:53+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Alice Ferney
et autres évènements
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Editeurs
Actes Sud : 17 livres
J'ai lu : 4 livres
Albin Michel : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Points : 1 livre
Les éditions de l'observatoire : 1 livre
Biographie
Alice Ferney, de sa véritable identité Cécile Gavriloff, est un écrivain français né le 21 novembre 1961 à Paris et publiant chez Actes sud. Son dernier roman Paradis conjugal est paru chez Albin Michel.
Elle est diplômée de l'ESSEC et titulaire d'un doctorat en sciences économiques et sociales. Elle enseigne également à l'université d'Orléans.
Ses thèmes principaux sont la féminité, la différence des sexes, la maternité et le sentiment amoureux.
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