Livres - Bibliographie

Voici le 1er livre de la saga des Grégoire, une famille beauceronne ayant vécu aux 19e et 20e siècles. Ce roman biographique raconte une partie de l'histoire d'Émélie et Honoré à travers celle de notre paroisse commune où je suis né dix ans après leur mort... et juste en face de leur gros magasin.

La forêt verte ouvre ses pages en 1854, année où le premier arbre du canton fut abattu, et les ferme trente ans plus tard sur une communauté paroissiale bien organisée qui achève de passer du temps de la colonisation à celui des terres faites. Il y a une chapelle, il y a des chemins verbalisés et à partir de 1880, il y a un magasin général ouvert par Édouard Allaire, veuf analphabète, et sa fille Émélie, 14 ans, qui tient entre ses mains d'adolescente instruite les rênes de l'entreprise.

Jeune, Émélie a vu les siens mourir : son frère, sa mère qui lui montre à retenir ses larmes, et deux petites soeurs. Puis (1880) sa famille est déracinée pour aller vivre au fond des bois. C'est que son père va enfin vers une femme devenue pour lui mythique et dont il sent l'appel depuis un quart de siècle.

On a besoin d'un commis au magasin. Il vient un jeune homme de belle prestance et bonne éducation. Pas facile à Honoré et Émélie d'attendre leur majorité pour envisager le mariage. Surtout que d'autres jeunes filles comme Séraphie l'aiment aussi, ce prince charmant, et que bien des jeunes gens s'émeuvent à voir la belle grande Émélie, fière et forte, mais généreuse et accueillante, et qui se refuse longtemps à son sentiment véritable...

Il faudra un drame affreux dans la vie de Marie, soeur d'Émélie, pour rapprocher enfin ces deux-là...

Cet ouvrage est basé sur les recherches de la petite-fille d'Émélie et Honoré, Hélène Jolicoeur qui a aussi fourni les photos d'époque présentées à l'intérieur.

Un jeune médecin ayant perdu sa fiancée par la tuberculose quitte la ville et va s'établir dans une lointaine campagne. Il y devient vite la vedette de sa paroisse, supplantant même le très beau vicaire. D'autant qu'il possède une voix d'or à faire frissonner les coeurs.

1938 : c'est encore la crise économique. Une sordide et honteuse misère noire sévit derrière bien des portes closes.

Le docteur Samuel Goulet devient vite recherché par plusieurs. Il y a Marie-Anna, l'organiste, Gaby, maître de chapelle et l'aguichante Cécile, mais aussi d'autres jeunes personnes plus inoffensives comme Bernadette (personnage de 10 autres livres de l'auteur) et la très délurée Rose (la série des Rose), femme mariée que le désir effleure et qui se demande quand elle va y céder...

Mais c'est Catherine, une jeune mendiante secrète et fuyante, qui fascine le jeune docteur...

Le quotidien de ces temps durs mais beaux égrène événements heureux et tragédies horribles. Une fillette brûlée vive. Une jeune femme qui meurt de fièvre puerpérale. L'adoption de sa fille aînée, Clara, âgée de 10 ans. Une mort violente qui dirige les doigts accusateurs vers la quêteuse des grands chemins...

Suivez sur 520 pages la vie bien remplie d'un homme qui apporte soulagement à plusieurs et bonheur à d'autres.

Docteur Campagne est un roman qui chante et qui finit alors que l'humanité entre dans la période la plus sombre de son histoire : la seconde Guerre mondiale.

Basé sur des fais réels.

1930 : une paroisse de ma campagne, un rang de cultivateurs... Pauvreté et dur labeur. Morosité et résignation devant une 'sainte misère' que la toute-puissante religion du temps trouve à valoriser. C'est la grande dépression. Rien ne différencie ce 5e rang de Saint-Léon de tous les autres au Québec... Et pourtant, il s'en passe là-bas, et comme nulle part ailleurs, sous le couvert d'un secret bien gardé qui ne saurait l'être longtemps. Des couples d'avant-garde, qui se donneront le surnom de 'frappeur', commencent à pratiquer... l'échangisme.

(On s'en parlait entre adultes à voix basse quand j'étais enfant, sans vor mes oreilles tendues; et puis, je lisais sur les lèvres ces croustillants récits à odeur de péché de la chair...)

Comment des gens si bien enracinés dans le terroir, 'bons' catholiques, partageant toutes les valeurs à la mode de ce temps gris, en vinrent-ils à adopter pareil comportement ?... Risques de descendance consanguine, d'excommunication et quoi encore...

Comment ça se passait... dans les cabanes, les champs, les granges et certaines maisons en l'absence des enfants... Mais le ciel et le presbytère, mis en alerte, se feront menaçants. Le vicaire aura beau être bel homme et plutôt tolérant, le curé, quant à lui, surveille de son oeil autoritaire... Et puis, il y a le vieil homme par qui le scandale arrive, le bossu qui en sait trop, le forgeron qui concane et la fille possédée du démon qui parfois vient faire une étrange incursion dans le conquième rang...

En plein cœur de la Beauce de 1948, la maladie et la mort rôdent. Alors que les Nadeau coulent des jours paisibles marqués par les valeurs traditionnelles de la ferme familiale, la tuberculose frappe, et Paula se voit séparée de sa mère malgré elle. Commence dès lors la vie adulte pour la fillette de 10 ans, qui doit reprendre les rênes de la maison.

Fière et déterminée, la jeune fille gagnera en force, au fil des ans, et apprendra à surmonter les épreuves qui se dresseront sur son chemin. Mais la vie ne peut être que malheur, tristesse et froideur. Avec un peu de chance, l'amour viendra peut-être cogner à sa porte...

Véritable portrait du Québec rural du début des années 1950, La voix de maman saura vous chavirer et vous transporter dans la vie d'une fillette devenue grande plus tôt que prévu, d'une future femme au destin hors du commun.

Né en Beauce, André Mathieu a été enseignant et commerçant en plus d'être auteur, éditeur et distributeur. Auteur prolifique, il compte plus de 50 publications dans sa longue carrière, dont la plus célèbre est sans doute Aurore, l'enfant martyre!

Alors que 1949 est sur le point de se terminer à Saint-Honoré, Rose Martin prend la difficile décision de se séparer de son mari. Mais elle devient vite le sujet des cancans du village et risque de subir les foudres du curé Ennis. Qu'à cela ne tienne, Rose tient son bout. Après tout, l'année sainte à venir est une promesse de bonheur ! Mais il n'y a pas que l'institution sacrée du mariage à défendre. Le bon curé Ennis devra surveiller de près Fernand Rouleau, qui aurait fui la justice ontarienne et qui aurait organisé une séance de spiritisme chez Marie Sirois, mais surtout, Raymond Rioux, qui s'intéresse un peu trop à Émilien, le grand gars à Fortunat Fortier. Plongez dans L'hiver de Rose pour découvrir le quotidien du village beauceron de Saint-Honoré-de-Shenley, à la veille de la Révolution tranquille.

1759 : le Canada est mis à feu et à sang. Les hommes vivent la guerre à leur manière et les historiens l'ont amplement fait connaître. Mais qu'en est-il des femmes de l'époque? C'est à travers Jeanne, Catherine et Sarah, trois jeunes personnes non encore mariées que l'auteur livre cette saga historique. Mais il le fait aussi à travers des nonnes comme soeur Sainte-Barge qui se meurt et soeur Marie-Anne, amoureuse du curé de Québec. Il le fait encore à travers les dames de la heute, aux moeurs légères, comme la Beaubassin, Angélique Péan, maîtresse de Bigot, madame Pennisseault, maîtresse de Lévis ainsi qu'une espionne au service des Anglais, nommée Espérance. Et puis les autres... Céleste, la petite mendiante, Marie Pauzé, mère d'une trâlée d'enfants, Agathe Picoté au coeur broyé... Les hommes sont Antoine, l'infirme, fiancé de Catherine, Samuel, l'amoureux de Jeanne, Alex le mystérieux et Monsieur Suie, petit ramoneur de 14 ans de même qu'un transfuge au prénom de Charles.L'auteur donne aussi leur bonne place aux personnages réels tels que Montcalm, Wolfe, Vaudreuil, Bigot, Monckton, Dumas et autres ayant écrit cette sombre et si exaltante page de notre histoire. Héroïsme ou corruption, vengeance ou pardon, massacres ou absolution : c'est l'univers des sentiments extrêmes, exacerbés par la violence. Se bousculent amour, pitié, cruauté, terreur, trahison, sexe débridé de certains, misère et famine, scènes horribles parfois mais aussi tendresse, rencontres belles, nuits romantiques... Et qui croira que l'humour est au rendez-vous?

Aurore Gagnon (31 mai 1909 - 12 février 1920) fut victime de maltraitance de la part de sa belle-mère, Marie-Anne Houde, et de son père, Télesphore Gagnon, dans un village situé dans le Centre-du-Québec. Elle est décédée d'un empoisonnement du sang à l'âge de dix ans dû aux sévices répétés de la part de ces derniers.

Son histoire est devenue, aux dires de l'un de ses biographes, le romancier André Mathieu, « le drame le plus pathétique[1] » du passé collectif des Québécois. Remis en mémoire par des pièces de théâtre, des romans et des films, elle a laissé une marque profonde dans l’imaginaire collectif des Québécois. Son village natal, Fortierville, fut popularisé par son destin tragique.

Comme un bouquet de fleurs, une belle histoire d'amitié fournit d'impérissables ornements pour l'album à souvenirs des cœurs jeunes.

Marilou et Stéphanie, deux adolescentes que tout oppose, trouvent l'une dans l'autre la sœur manquante et s'aident mutuellement à traverser les orages.

Autour d'elle gravitent Sandra la tourmentée, Danny, coqueluche de son école, Jonathan le beau gars, Ti-Jé le timoré, Fred, un jeune homme secret, Éric le travailleur...

Une femme en quête de son identité, perd ses enfants. Son mari la trompe avec une belle-soeur "sympathique"...

Mais Hélène est de celles qui ne baissent ni les bras ni la tête...

Pour réaliser un vieux rêve "interdit", elle part en Russie, pays qui depuis l'enfance exerce sur elle une étrange fascination. Trouvera-t-elle la liberté dans cet univers bizarre, celui de 1980, bien avant la "libération" de l'Europe de l'Est. Là-bas, elle cherche à se retrouver, mais tout y est noir, impossible, englué dans une toile d'araignée géante qui contrôle gestes, regards, pensées même des individus.

Tout arrive pour compliquer sa vie embrouillée... Crise cardiaque. Hospitalisation. Chaînes, haine et... amour...

Les combats du coeur et de la raison la conduiront jusqu'aux eaux sombres de la Moskova où un muret établit la ligne de démarcation entre l'amour et la liberté, la vie et la mort...

"L'été d'Hélène" est un dangereux voyage dans un pays douloureux et dans l'âme d'une femme que l'orage tourmente... Mais c'est aussi un roman d'amour où l'impossible devient réalité à la surprise de bien des personnages dont surtout le mari "déconfit"...

Comment une jeune femme en l'an 2000 peut-elle s'engager dans l'errance, traverser un monde hostile sans y prendre part, emprunter les anciennes voies ferrées pour se rendre d'un endroit à un autre, sans argent, sans travail, sans papiers, sans cartes de crédit? Une arrière-grand-mère mendiante a-t-elle transmis ses gènes à sa descendante? Hippie attardée ou mystique moderne? Qui est cette vagabonde? Qui sont ceux qu'elle rencontre sur son chemin? Chemin de fer ou chemin de croix ? Femme libre ou déséquilibrée?.

16-17 ans, une nouvelle jeunesse dont « Poly » fait le tour : ses désirs, ses espoirs, ses pleurs et ses rires…

« Poly » relate le quotidien de ceux qui donnent couleur et chaleur à la vie en polyvalente.

Nathalie y découvre ses sens.

Caroline (Caboche) cherche à tout comprendre. Chantal collectionne les gars comme des papillons. Stéphane (Mouton) rêve d'un futur en musique rock. Daniel, sans bruit, attire l'attention. Charlotte, l'irréfléchie, nourrit un certain sentiment envers l'aumônier… qui le partage.

Linda (Punchy), la dure au coeur généreux, est malmenée par la vie.

Les entourent, des dizaines d'autres, typiques de cet âge complexe et troublant.

Mais « Polu » furète aussi du côté des profs : les préférés comme Richard Paquette, ce jeune adulte timide qui fait vibrer des coeurs d'adolescentes ou Jacques Mercier, un prêtre populaire et… utile; mais d'autres, tuables, comme le vantard et venimeux prof de bio ou Martha Maranda « fatigante comme des bas qui baissent ».

Sous la direction d'un homme d'affaires, pédagogue occasionnel et de sa belle adjointe, tout ce monde bouillonne dans un roman vivant, parfois douloureux mais qui, le plus souvent, tourne à l'éclat de rire.

Situations étonnantes, drames, fêtés, drôleries, mystères, mais aussi regards scrutateurs sur le milieu familial et social des étudiants : « Poly » est signé par l'auteur de « Nathalie » qui l'adresse aux jeunes d'abord puis à tous ceux que la jeunesse actuelle intéresse.

Ce roman retrace la vie émotionnelle d'une jeune adolescente à partir de son journal, de ses poèmes et de lettres qu'elle écrivit à ses amies et à un professeur qu'elle aimait. Cet ouvrage est basé sur un cas vécu, l'histoire d'une jeune fille américaine qui, sans raison apparente, sans drogue ni autre forme d'excès dans sa vie, se donna la mort dans le sous-sol de la demeure familiale quelques jours avant Noël il y a quelques années.

« Nathalie » braque l'objectif sur une terrifiante épidémie qui frappe le monde : le suicide chez les jeunes.

Au tout début du 20e siècle, Catherine entrevoit son avenir en Beauce avec espoir. Entourée d’une famille aimante et d’un mari vaillant, elle occupe ses journées paisiblement entre les tâches domestiques, le travail de la terre et la vie paroissiale. Malgré le fardeau d’un lourd passé qu’elle porte, sa tranquille existence lui permet de garder foi en sa destinée.

Alors que sa vie semble être sur la bonne voie, le malheur s’abat pourtant sur Catherine. Entre les maladies, les deuils et les douloureuses épreuves auxquelles elle doit faire face, tout son univers s’écroule. Contre vents et marées, elle fera dès lors tout pour survivre, protéger sa famille et préserver ses terres. Déterminée et acharnée, cette femme tentera de garder la tête hors de l’eau, un orage après l’autre.

Donald et Marion, une histoire d'amour et de liberté

Le plus fameux hors-la-loi de l'histoire judiciaire du pays repose depuis un siècle à Gisla, petit cimetière près de Lac-Mégantic. L'homme n'a pourtant jamais volé ni tué délibérément. C'est à la chasse à l'homme dont il fit l'objet que Donald Morrison doit sa notoriété. Pendant des mois, il fut pourchassé par des centaines de miliciens, policiers et chasseurs de prime. L'affaire tint la province en haleine et fit tant de bruit à travers l'Amérique que le gouvernement du Québec dirigé par Honoré Mercier en fut ébranlé sur ses bases.

Malgré une forte récompense à qui le livrerait mort ou vif, le jeune fugitif put compter sur d'innombrables amis, autant des Canadiens français que des Écossais, pour le cacher, le protéger, l'aider pendant les deux années (1888-1889) où il dut trouver refuge dans les cabanes à sucre, les granges, les greniers des maisons, les grands bois des hautes terres, les montagnes des cantons. C'est en ces lieux qu'il donnait rendez-vous à Marion, sa fiancée, qui partageait avec lui une passion décuplée par le danger et la nécessité de vivre en secret leur amour de plus en plus profond et douloureux.

À deux pas de la réalité, Donald et Marion est un roman au coeur duquel se croisent tous les sentiments humains pour tisser le récit d'une histoire belle dans la tragédie, et que son authenticité même rend encore plus incroyable.

Donald et Marion est la refonte du roman Le Bien-Aimé publié par l'auteur il y a dix ans. Cent pages additionnelles, sujet approfondi, style raffiné, plus d'émotions et d'humanité, revoilà cette histoire d'amour et de liberté, l'une des plus bouleversantes à jamais avoir été vécues au Québec. Donald et Marion raconte la vie du hors-la-loi de Mégantic et de sa fiancée, une histoire qui dépasse, et de loin, tout le légendaire western américain. Et ça c'est déroulé chez nous, dans les Cantons de l'Est, il y a un siècle.

En l'an 1950, le village beauceron de Saint-Honoré-de-Shenley mène une vie tranquille dans un monde évoluant lentement sous la domination de l'Église. Esther, maîtresse d'école dévouée, vit heureuse au presbytère où sa mère travaille comme servante du curé Ennis, un homme bonet paternaliste. L'arrivée d'un nouveau vicaire bouleversera toutefois le quotidien de la jeune fille et chamboulera son coeur. En chacun d'eux naîtra un sentiment dangereux pour leur salut qui les amènera à confronter la mort tout comme la fougue de leur jeunesse. Avec une année sainte comme toile de fond, leur histoire d'amour impossible sera le reflet d'une époque marquée par la religion, mais où naissent les prémisses de grands changements à venir. Un véritable retour dans le temps où les événements de tous les jours prennent une saveur historique.

« Demain tu verras », c'est le roman du couple adulte. C'est un récit audacieux, bouleversant de réalisme, qui pose avec une justesse inégalée le problème de la survie du couple romantique tout replié sur lui-même.

Avec une remarquable franchise et sans indulgence, l'auteur nous y entraîne au rythme des prises de conscience et des drames qui jalonnent le cheminement intime d'Alain Martel, dans une sage du quotidien, dans une authentique passion de vivre qui s'échelonne sur une période de 20 ans.

« Demain tu verras » est un récit piquant, sensuel, choquant, qui va au coeur des tiraillements intérieurs d'un homme et d'une femme dans la trentaine, les prévoit, les provoque, les analyse. À travers l'adolescent (1958) bourré de principes, le jeune homme (1960) aux passions éphémères, l'amant déçut (1973), on découvre dans le personnage central un être attachant de sincérité, émouvant dans sa recherche fébrile à sa mesure.

Dans ce roman-choc, l'homme a la beau rôle… pour un temps seulement. Sa femme lui rendra la monnaie de sa pièce. À son tour, il connaîtra le doute oppressant, la jalousie, la tromperie, la souffrance. À bout de déchirements et d'expériences douloureuses, le couple se verra contraint de sombrer ou… de se redéfinir face à des réalités nouvelles.

Ce livre, c'est la découverte d'un auteur puissant et passionné, au style provocant et savoureux.

Voici la vie d'une femme dans la quarantaine à qui on a fait subir de la violence physique et psychologique depuis toujours... Ses victoires, ses défaites, ses passions, ses deuils, ses ravissements et surtout ses peurs... Fait du pire d'abord, du meilleur ensuite, son destin lui prépare les couleurs de l'automne...

Elle n'a jamais compris que certains hommes manipulent sans précaution les coeurs trop vulnérables, les laissent tomber et se briser, et marchent dessus... Ne sait pas non plus que dotée d'une faible estime de soi, elle cherche inconsciemment ces individus... pour les sauver peut-être... Et sait encore moins que le mot amour n'a pas la même résonance pour les deux sexes... Mais tant qu'il y a de la vie..

À l'automne 1775, à la demande de George Washington, le colonel américain Benedict Arnold prend la tête d'une armée de 1100 hommes et de quelques femmes. Il est chargé de s'emparer de la ville de Québec en suivant le trajet méconnu des vallées de la rivière Kénébec, dans le Maine, et de la rivière Chaudière, au Canada.

Cette expédition, bien que difficile, se révélera être la plus grande aventure que le fougueux colonel aura connue. Le chemin est parsemé d'embûches, d'autant plus qu'Arnold se voir forcer de dissimuler un fabuleux trésor par la même occasion. Heureusement, l'amour croisera aussi sa route...

Inspiré par la légende du trésor d'Arnold, ce récit relate les exploits de celui considéré comme un traître par certains, ou comme un héros déchu par d'autres. Guidés par la plume chevronnée d'André Mathieu, vous serez emportés par les héroïsmes militaires et les histoires romantiques de ce personnage stupéfiant, mais aussi par ses malversations et ses dissimulations, dans ce roman où se mêlent sentiments, humour, guerre et jeux de pouvoir.