Andreï Kourkov

Une lecture mitigée car à première vue l’histoire est assez plate en soi. Il y a peu d’actions mais en même temps les événements s’enchaînent petit à petit ce qui permet de ne pas perdre le fil. Et pourtant l’œuvre est emplie d’une certaine tristesse et le pingouin en est la parfaite représentation. Une fin dure pour une œuvre qui traduit la solitude et la violence de l’ancienne union soviétique…

Bof. Le concept était intéressant mais le personnage principal n'était pas du tout attachant et plutôt pitoyable.

La fin donne l'impression d'être bâclée et je n'ai pas aimé cette fin ouverte.

Je me dope toujours chez le même fournisseur, ma dealeuse de livres, Bookycooky. Ah la coquine, elle savait d’avance que j’allais aimé ces abeilles grises !

Deux ennemis d’enfance sont obligés de mettre de côté leurs divergences puisqu’ils restent les deux seuls habitants de ce no man’s land dans cette zone dite grise entre la Russie et l’Ukraine. Arrive le printemps, l’apiculteur ne peut laisser butiner ses abeilles que le bruit des bombes va perturber. Il va prendre la route pour les emmener sous des cieux plus cléments. Une route de bonnes et mauvaises rencontres où la nature et la poésie y ont, malgré tout, la part belle. Quatrième roman que je lis de cet auteur dont j’aime le côté absurde sur fond de réalité. Ah j’ai appris une chose évidente. Comment faire rentrer des abeilles dans leurs ruches ? Elles détestent avoir les ailes mouillées, alors notre apiculteur a ouvert en pluie fine un jet d’eau au-dessus d’un arbre en fleurs qu’elles savouraient. Et là direct retour à l’abri à la maison. Ai-je été influencée ? Hier, j’ai acheté une guirlande solaire d’abeilles.

« Dans une autre vie

Les marguerites s'effeuillent au ralenti

Personne n'est vainqueur

Les proies les prédateurs

Savourent le nectar

D'une pomme d'api

Api apiculteur »

"Les abeilles grises" ce sont celles de Sergueïtch qui habite avec Pachka un village de la zone grise : no man's land entre le Donbass et le reste de l'Ukraine.

Sergueïtch est resté avec Pachka dans son village que tous les autres habitants ont déserté, en 2014, au début de la guerre entre les séparatistes du Donbass et les soldats ukrainiens.

Dans une solitude qui ne lui pèse pas, Sergueïtch mène une vie essentielle à sa survie et ne se plaint pas car il a mis ses abeilles à l'abri.Dans ces moments, on découvre le passé de cet homme, du temps de la paix et comment il s’approvisionne pour ne pas sombrer.On découvre également l'histoire des relations avec Pachka et son évolution, ainsi que les soldats d'un côté et de l'autre.

C'est pour que ses abeilles puissent vivre et produire du miel que Sergueïtch quitte son village jusqu'à l'automne prochain en voyageant à travers l'Ukraine en paix et en allant en Crimée , désormais russe.Il y fait des rencontres surprenantes et l'auteur montre les différentes facettes de la vie en Ukraine et à chaque fois l'incompréhension du peuple dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ainsi que la sourde hostilité vis à vis des russes qui empêchent aux ukrainiens d'exister, de vivre ou qui les ont empêchés.

Cette histoire est racontée comme une fable qui donne de la couleur même au gris de la zone "grise" et apporte une certaine légèreté au contentieux lourd de conséquences entre l'Ukraine et la Russie. C'est aussi une ode aux joies simples de la vie ; elle chante la nature, ses animaux tous plus utiles les uns que les autres et critique en creux le système des hommes qui met en péril l'Humanité. Les hommes ont voulu être communistes ; ils n'y sont pas arrivés contrairement aux abeilles. Les hommes ne pensent qu'à eux, se tuent entre eux et oublient la solidarité pour mieux vivre : enfin pas tous...le peuple et les animaux vivent dans ce sens commun du respect les uns vis à vis des autres, les services même si trop d’alcool imbibent les hommes et que le pouvoir reprend le dessus.Les abeilles elles c'est simple : chacun son rôle, chacun sa place et ce que aime Sergueïtch.

Un beau roman, encore plus d'actualité, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

C'est absurde, complètement décalé....c'est normal, ça vient de l'est.

Je n'ai trouvé que peu d'intérêt à cette lecture. Beaucoup trop de désinvolture à mon goût, trop déprimant et mélancolique.

Kiev sous la neige le soir de Noël, moins dix, moins quinze degrés, c'est exactement l'ambiance dans laquelle je voulais me mettre. Pour moi la neige devrait être obligatoire à Noël !

Ce recueil est un tout petit livre de 62 pages qui contient trois nouvelles de Noël.

J'ai trouvé très dépaysant ce petit périple en Ukraine. De plus on a affaire à des personnages hors-normes, un poil barrés, et des situations qui le sont tout autant dans des décors étonnants. J'ai notamment fait connaissance avec la Sniégourotchka, sorte d'assistante du Père Gel, qui visiblement est le Père Noël russe. Sauf que là, il s'agit d'une strip-teaseuse. Les trois histoires sont loufoques, amusantes et déjantées, comme celle de cet homme jeté en prison par erreur et qui se met à cultiver des champignons dans sa cellule très humide.

Pour moi c'était un premier contact avec Andreï Kourkov mais pas le dernier car j'ai plusieurs de ses romans dans mes étagères.

Un pingouin dépressif, un auteur raté et une enquête policière : des ingrédients étranges mais qui nous embarque dans un univers onirique et emprunt de mélancolie, où l'on bascule peu à peu dans un univers sombre et cauchemardesque.

littérature Ukrainienne. Adepte des défis, cette année un item me propose de lire un livre d'un(e) auteur(e) ukrainien(ne). En général, je choisis mes livres et s'ils rentrent dans les items tant mieux, si non tant pis ... C'est donc la première fois que je choisis un livre en fonction de ce que l'on me demande ... Et c'est une réussite ! J'ai passé un excellent moment avec victor et Micha, le pingouin. Leurs aventures rocambolesques font un peu froid dans le dos mais l'auteur en profite pour y faire une sorte de satire des peuples ukrainiens, russes et tchetchenes ... c'est très malin car du coup très accessible ! Bon, ce livre a été écrit en 2005, la Russie n'avait pas encore déclaré la guerre à l'Ukraine. Donc, depuis la situation a beaucoup évoluer ! Je serais curieuse de lire ce livre modernisé à la sauce 2023 ... Qu'est ce que l'auteur en ferait ... ?

Un texte bien construit.

Un humour intelligent dissimulé mais omniprésent.

Un brin d'absurde.

Un questionnement : "Mais où veut-il bien nous mener ?"

Une intrigue venue d'orient, dépaysante et pourtant familière.

Une écriture splendide et addictive.

Voilà... Truite à la slave est tout cela et bien plus encore que je n'ai su saisir car le texte a un défaut, un seul : il est bien trop court pour me laisser une impression qui va durer dans le temps.

Vite lu, vite oublié. Je m'en rappellerai lorsque je dégusterai une truite à la slave...

Mais dites-moi, comment fait-on déjà une sauce à la slave ?

J'ai eut beaucoup de mal à me plonger dans ce récit, mais au fur et à mesure que je découvrais cette Ukraine en proie à la division, je m'attachais aux personnages qui gravitaient autour de Sergueïtch. Arriver à la fin s'est même s'avérer surprenant.