Anne-Marie Sicotte
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Note moyenne : 7.89/10Nombre d'évaluations : 76
0 Citations 42 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Quel belle saga !
6 jours de lecture intense et l'histoire toujours aussi prenante.
Impossible de lâcher le livre, tant on se prend d'affection pour Flavie et son envie d'aventures de médecine.
Les problème des femmes de son siècle me font bondir de mon canapé, je suis horrifiée du comportement de ses hommes envers les femmes, juste bonne à faire des enfants des "soit belle et tais- toi"...
Le nouveau monde arrive, le féminisme arrive à grand pas et c'est avec joie que je vais commencer le 3ème Tome de cette saga.
Afficher en entier- Chronique entière: https://lapetitebibliothequeviolette.blogspot.com/2018/03/les-accoucheuses-tome-1-anne-marie.html
Ce livre a été un véritable coup de foudre ! Étrangement, la couverture a réussi à me séduire alors que ma fascination pour les bébés est aussi élevée que le nombre de calories dans un verre d’eau et que le peu d’instinct maternel que je possède est uniquement tourné vers mon chat. Malgré tout, je l’ai trouvée très belle, et avec le titre, on comprend tout de suite ce que cette lecture est centré sur les bébés, les sage-femmes et la maternité.
La narration laisse entièrement place aux deux protagonistes. Rapidement, le lecteur ne peut que constater que ce livre se centre sur deux femmes ouvertes aux idées modernes et qui souhaitent un nette amélioration de leur statut. On voit tout au long du roman, grâce à des situations ou des réflexions de la part des personnages, que le statut des femmes est infériorisé par la religion catholique et face aux hommes qui font loi sur le monde, ce qui révolte doublement les deux protagonistes car en tant qu’accoucheuses, elles voient régulièrement ce que les femmes donnent et sacrifient pour leur(s) enfant(s), et en rencontrent qui se sont faites manipulés par des spécimens masculins promettant « de l’amour sans scandale et du plaisir sans peur » (quelques minutes chèrement payées pour elle contre du plaisir avec une fausse promesse de mariage de lui). Il y a donc une certaine part féministe dans ce roman qui clame haut et fort l’indépendance de la gent féminine et l’égalité entre les sexes.
De pair avec la défense des femmes, ce livre est une véritable ode à la maternité. Plus que jamais, la femme nous est montrée forte et doté du merveilleux pouvoir de créer la vie. Les femmes possèdent le pouvoir de donner la vie en allant jusqu’à mettre la leur en péril et dans certains cas malheureux, pour voir à terme mourir le bébé qu’elles ont porté pendant des mois et pour lequel elles ont souvent donné beaucoup.
Une autre dimension très intéressante du roman : l’aspect biographique. Anne-Marie Sicotte est avant tout une biographe, et pour décrire ce Montréal des années 1840, on sent qu’il y a eu de sa part une grande documentation, bien que la famille Montreuil, la Société compatissante et l’École des Sage-femmes aient été inventés. Il s’agissait de reconstruire un univers, une monde qui a réellement existé pour servir une fiction avec ses personnages et ses actions, une chose que l’auteure a également réussi. La vie quotidienne de la famille Montreuil nous montre la vie d’une famille à cette époque et à cet endroit, et les événements et tournants historiques témoignent de la connaissance de l’auteure pour le contexte utilisé. Cependant, c’est parfois l’aspect biographique, où le contexte politique et historique est bien expliqué, qui provoque les quelques longueurs qui peut y avoir dans le roman.
J’ai beaucoup aimé ce livre en partie parce qu’il parvient à nous faire ressentir plusieurs émotions et c’est toujours bon signe, ce genre de phénomène durant une lecture ! Avec Léonie et Flavie, on s’indigne contre cette société prise par la religion catholique qui condamne les filles d’Eve à la moindre occasion et ne leur laisse que futilités au lieu de libertés. On est touché par leurs déboires et leurs peines, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. On éprouve leurs joies et leurs moments de bonheur, mais aussi leurs peurs, leurs tristesse et les moments où elles sont les plus démunies.
Là où le roman est bon aussi, c’est dans le fait qu’il nous montre deux personnages très proches mais qui ont chacun leur parcours. Alors que Léonie se bat, envers et contre tous, pour faire ouvrir son école de Sage-femmes et qu’elle puisse perdurer et être prise au sérieux, Flavie suit sa mère dans ses entreprises tout en commençant à s’éveiller au désir, à la sexualité et à l’amour. Les histoires de cœur de Flavie donne un réel souffle à l’intrigue générale et les amateurs de romance (comme moi) auront de quoi se mettre sous la dent. Il y a d’ailleurs des passages assez crus autour du désir et du sexe, mais même si cela peut déconcerter au début, on s’y habitue très vite car finalement, ce sont des choses qui font partie de la vie (comme ne cesse de le dire Léonie et même Flavie) et nous ne sommes pas devant un livre qui cherche à sublimer la réalité, mais qui veut nous montrer celle de l’époque.
Finalement, ce roman a été pour moi une excellente lecture. Les personnages principaux et leur famille sont attachants et nous entraînent dans leur univers, dans une réalité fictionnée. On vit avec eux au fil des mois et des événements, on partage leurs émotions et leurs sentiments. C’est un livre magnifique sur les femmes, la maternité, l’amour et le désir.
- Résultat : 19/20. Je le recommande à tous, et plus particulièrement à ceux qui s’intéressent à l’histoire du Québec ou qui veulent lire un roman biographique, mais aussi à ceux qui s’intéressent à la maternité et au féminisme. Après celui-ci, il y a deux autres tomes, et je pense les acquérir bientôt pour poursuivre mon aventure avec la famille Montreuil !
Afficher en entierje vais pas aller par quatre chemins, j'ai apprecié ce livre tout simplement il est frais a chaque lecture on respire la beattitude certe c'est original je vais commencer par la chose que j'ai pas aimé dans le roman on voit bien l'idée qu'anne marie sicotte l'auteur bien evidemment veut nous faire comprendre: que la femme doit se liberer de l'emprise de la religion et de la societé, moi personnellement je desaprouve cette pensée dans le pretexte d'etre libre la femme par cette pensée va precipiter sa decheance par cette liberté sans borgnes la femme se suicide morallement et sociallement. ya aussi l'idée que l'auteur defend a travers le personnage de leonie c'est le fait que l'enfant une fois né il est libre et que il a le droit de faire des fautes et d'assumer la responsabilité, moi je dis que c'est des foutaises l'enfant doit etre epaulé par sa famille ses parents doivent lui montrer le droit chemin ne pas le laisser errer.. les enfants ne sont pas tous fort un enfant faible de caracterer peu tomber dans une grave erreur et ne pas se remettre "sombrer pour toujours" certe y'a des enfant fort de caractere et d'esprit mais faut pas tomber dans l'idée innocente que l'enfant peut tomber et se remettre tout seul.
bien evidemment y'a des points positives dans ce roman c'est que on montre bien la position de la femme dans la societé canadienne et on dresse plutot un portrait des medecins arrogants qui a cette epoque ne veulent pas avouer la position indispensables des sages femmes et en general l'eglise qui abaisse la position de la femme a une simple femme en foyer qui doit seulement vivre pour etre uniqument l'esclave de son mari, cela ne peut etre acceptable par personne.
dans ce livre y'a un trait de personnalité particulier chez flavie que j'aime c'est le coté "je veut devorer les livres pour m'instruire " son coté intelligent.
en somme c'est un livre bien ecrit je ne me suis pas ennuyé dans 394 pages c'est une auteur talentueuse bien que je partage bien ses points de vue
Afficher en entierJ’ai vraiment adoré ce roman ! Je suis contente d’avoir découvert l’auteure québécoise Anne-Marie Sicotte, et c’est avec plaisir que je découvrirai d’autres de ces histoires. Les accoucheuses allie beaucoup de thèmes que j’apprécie : le XIXème siècle, la condition des femmes et la science en opposition à la religion. Hormis l’histoire et les personnages que j’ai beaucoup aimés, on peut voir à quel point l’auteure est informée sur le contexte historique, ce qui donne un réalisme très prenant à l’histoire. J’ai aimé découvrir la vie de Flavie et de sa famille et j’ai également beaucoup apprécié en apprendre plus sur le Québec de cette époque. Entre les conflits religion - science, l’immigration, les épidémies, le conflit des classes sociales ou encore les relations avec l’Europe, j’ai trouvé le récit très complet. Et bien sûr, le thème principal, les accoucheuses et leur combat quotidien pour pouvoir exercer leur profession et êtres reconnues à juste titre. Je suis impatiente d’attaquer le tome 2 !
Afficher en entierTrès bon premier tome de cette trilogie : on y fait la connaissance de Léonie et de sa fille Flavie qui sont toutes les deux accoucheuses au Canada au milieu du XIX éme siècle.
On parle beaucoup de la condition féminine, du poids de la religion, certains commencent à se poser des questions sur la transmission des maladies.
Un livre avec une histoire un peu simple de prime abord mais en fait, pas que ça.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé ce second tome : on touche encore plus du doigt les problèmes auxquels les femmes devaient se confronter pour peu qu'elles veuillent faire des choix personnels.
Afficher en entierVoilà un roman qui m'a donné du fil à retordre ! J'ai failli abandonner la lecture au bout de 150 pages mais les commentaires sur ce site m'ont poussé a aller plus loin. Le démarrage est long, il y a beaucoup de descriptions et de détails historiques, je me suis souvent perdue dans la politique du bas Canada des années 1840. Mais c'est très très bien écrit ! Et les personnages de Flavie et Léonie sont extrêmement attachants. À partir du chapitre 10 on entre plus facilement dans l'histoire.
Afficher en entierUn troisième tome à la hauteur des deux autres. Bastien est un personnage central de ce tome : il évolue, s'affirme. Il n'en devient que plus sympathique. Vraiment une très bonne trilogie, très instructive sur la société Montréaliste du milieu du XIX ème siècle
Afficher en entierContenu historique intéressant et complet. Utile et nouveau.
Personnages attachants, plein de convictions et de détermination
Intrigue à la fois réel et fictive donne envie de lire la suite
Cependant chapitre bcp trop long, trop de détails inutiles, trop d'informations d'un coup et difficile de tout comprendre et associé
Afficher en entier★★★★★
★★★★★
Finalement j'ai passé un très bon moment de lecture. Il y a eu cependant des moments de longueurs que l'on oublie vite. C'est un très Roman sur la condition féminine au Canada au milieu du XIXe siècle. Sages femmes, elles devront s'affirmer auprès des hommes médecins, de la religion et des mentalités. Hâte de lire le tome 2.
Léonie et Flavy, fille de cette dernière, sont des sages femmes. Elles devront se battre face aux hommes et aux mentalités afin de se faire respecter. En parallèle, Flavie va tomber amoureuse d'un médecin. Seulement ils ne sont pas de la même classe sociale.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Anne-Marie Sicotte
et autres évènements
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Editeurs
VLB éditeur : 8 livres
Fides : 4 livres
Pocket : 2 livres
PUBLICATIONS DU QUEBEC : 2 livres
Typo : 1 livre
XYZ : 1 livre
REMUE MENAGE : 1 livre
Biographie
Après avoir complété un baccalauréat spécialisé en histoire et en anthropologie à l'Université de Montréal en 1984, Anne-Marie Sicotte entame une carrière de journaliste. Elle devient rédactrice en chef de L'Éclusier, un mensuel s'intéressant à l'histoire du canal de Lachine, puis est journaliste-pigiste et rédactrice en chef pour divers journaux et revues (Magazine M, Vélo Mag, L'Express du Canal).
Son premier livre, un guide historique sur le canal de Lachine, paraît en août 1986. En 1992, elle remporte le premier prix au concours de nouvelles de l'hebdomadaire culturel.
Le comédien Gratien Gélinas, grand-père d'Anne-Marie Sicotte, vers 1938.Au début de la décennie 1990, elle entreprend des recherches pour l'écriture d'une biographie du comédien Gratien Gélinas, son grand-père maternel, biographie parue en 1995-1996 aux Éditions Québec Amérique sous le titre Gratien Gélinas : la ferveur et le doute. Elle publie aux éditions XYZ en 2001 une seconde biographie portant sur le même personnage dans la collection « Les grandes figures » consacrée aux vies de personnalités canadiennes. Elle publie en mars 2002 une seconde biographie dans la même collection, cette fois consacrée à la fondatrice de l'hôpital pour enfants Sainte-Justine, Justine Lacoste-Beaubien.
Son ouvrage suivant, son premier roman, Les Amours fragiles, paraît l'année suivante, suivi en 2004 d'un ouvrage illustré consacré aux quartiers ouvriers (2004) et d'un roman jeunesse (Le lutin dans la pomme). En 2005, elle publie une nouvelle biographie, consacrée à la sœur de Justine Lacoste-Beaubien, la militante féministe Marie Lacoste-Gérin-Lajoie.
Le premier tome d'un nouveau roman qui s'inspire de l'histoire des sages-femmes au Québec, Les Accoucheuses, a paru en 2006 chez VLB éditeur. L'année 2007 a vu la publication d'un album historique illustré consacré aux religieuses québécoises.
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