Antonio Sarchione
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Note moyenne : 7.43/10Nombre d'évaluations : 28
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Voilà une bédé qui rend hommage aux grands noms et aux films western par le biais de sept pistoleros qui ressemblent un peu, de par leur légende, aux 7 mercenaires.
Nous sommes au tournant du changement de siècle, le monde des cow-boys et des légendes vivantes du tir recule pendant que la civilisation avance. Et si quand toi tu avances, moi je recule, comment veux-tu… comment veux-tu… que tu capitules !
Comme dans « le tireur » de Glendon Swarthout, ces légendes du six-coups ont vu leur terrain de jeu s'amenuiser à petit feu. On dirait même qu'ils ont tous disparus…
Tous ? Non, un petit groupe résiste encore et toujours… non pas à l'envahisseur, mais à l'avancée du progrès puisqu'ils vivent retranchés et retirés du monde dans une messa, en bordure d'une réserve indienne.
Hors, je ne vous apprendrai rien, mais quand des riches industriels se regroupent pour éradiquer un problème, ça éradique sa race ! Et là, Wilton, le petit journaliste auquel ils ont fait appel a un plan diabolique.
Oui, cette bédé est un hommage aux westerns spaghetti, avec une touche de parmesan et beaucoup de sauce bolo.
Dans les pistoleros, il y en a un qui a le regard terrible du truand Lee van Cleef, j'ai aperçu le pancho du Blondin, puis un dessin qui avait tout de la scène d'ouverture dans « Once Upon A Time In The West » (celle du quai de gare) et le révolutionnaire européen à tout de James Coburn, celui de « A Fistful of Dynamite ».
Tiens, on a même un chef de guerre mexicain qui nous parle à la Raoul Volfoni avec une réplique des « Tontons flingueurs » mis à la sauce fajita.
— Mais je vais leur montrer qui c'est, le Diable Rouge !! Aux quatre coins du Texas qu'on va les retrouver !! Éclatés en petits morceaux façon tortilla !! Moi, quand on m'en fait trop, je ne me contente plus de tuer, je massacre, j'étripe… À la mexicaine !!
Les dessins sont précis, réalistes, et j'ai apprécié la couleur sépia lors des flash-back nous présentant les 7 pistoleros ainsi que le retour vers le futur, avec le jeune Wilton, vieux, sur son lit de mort.
C'est violent – la fin ayant justifié les moyens – mais c'est jubilatoire parce c'est du bon western que les auteurs nous ont présenté là.
Lorsqu'on referme l'album, on a les tripes serrées parce que même si ces 7 pistoleros n'étaient pas des enfants de coeur, ils étaient tous retirés du circuit et vivaient paisiblement.
Mais rien ni personne ne doit arrêter le progrès et les industriels… Même pas des vies humaines.
Nous sommes si peu de choses…
Afficher en entierJe dois avoir un faible pour le Klondike, moi, ces derniers temps, parce que je viens encore de passer la terrible Chilkoot Pass et de faire le voyage épuisant et frigorifiant jusque Cripple's Junction, ville minière perdue dans le trou de cul glacé du monde !
Aujourd'hui je vais vous parler du vol du Youkounkoun ! Ah pardon, on me signale en régie qu'il a déjà été volé… et qu'en plus, c'était un diamant.
Or ici, on va tenter de voler le plus grosse pépite d'or jamais trouvée dans le Yukon : « The Stone », 50kg d'or le plus pur et certains aimeraient bien faire d'elle une Rolling Stone, c'est à dire la chouraver pour devenir riche, rouler le terrible Zondrik pour se venger de lui, et accessoirement, inscrire leurs noms dans l'Histoire.
Pour ça, faut réussir le casse du siècle et ne pas la jouer comme le cambrioleur Dortmunder dans « Pierre qui roule », justement.
Ce qui m'a attiré dans cette bédé, c'est avant tout sa couverture, le fait que cela se déroule aux États-Unis, les dessins, que j'ai trouvé très réalistes, les couleurs sépia de certaines cases.
Emballé c'est pesé et j'ai été embarquée dans une aventure folle, folle, folle, une sorte de casse à la Ocean Eleven, avec moins de monde, mais tout aussi bien détaillée, aussi extravagante.
Les personnages des voleurs sont sympathiques, trainent derrière eux un passé trouble, mais j'ai éprouvé de l'affection pour eux.
Zondrik, le proprio de la plus grosse pépite d'or, est – contrairement à Zorglub – un véritable salopard de la pire espèce et l'ombre de son Z plane, telle celle d'un sadique psychopathe lâchée dans la nature. Lui, les voleurs ou toute personne qui ne lui revient pas, il lui tranche la tête avec une véritable guillotine !
Beaucoup de violence et d'adrénaline dans cette bédé, de l'action, de l'intelligence, des tours de magie et d'illusion, car, même si la magie n'existe pas en tant que telle, le but du jeu consiste seulement à faire voir aux gens ce que vous voulez qu'ils voient.
Et le coup était parfaitement réussi !
Afficher en entierEncore une fois, j'apprends plein de choses avec cette collection de BD.
L'histoire m'a moins plu que les autres, mais j'ai appris l'existence de cette famille pour le moins spéciale.
Afficher en entierQue dire de plus, si ce n'est comme d'habitude que les graphismes sont excellents et que l'ambiance — à défaut de l'exactitude historique : je n'ai aucune idée de la rigueur avec laquelle elle a été rendue — permet une réelle immersion dans l'univers de l'Egypte pharaonique.
L'aspect narratif reste agréable, avec de jolis retournements, sans pour autant être haletant ni révolutionnaire.
Une lecture sympathique et rafraîchissante — quoique, Gizeh n'est pas réputé pour son climat frais — entre deux livres plus conséquents.
Afficher en entierDe la saga les Reines de sang, celui ci m'a le moins marqué, bien que la période historique est intéressante et le dessin est bon. Je le trouve moins prenant que les autre mais c'est une bonne lecture tout de même.
Afficher en entierDéjà-vu niveau scénario mais c'est une bonne BD de western !
Afficher en entierUn peu moins conquise par cette famille par rapport aux autres séries de la collection des Reines de sang. Par curiosité, je vais tout de même continuer la série afin de connaître la suite
Afficher en entierJe ne connaissais pas ce pan de l'histoire et je n'ai pas été très emballée par les dessins ou la narration, je ne sais pas si je continuerai cette série.
Afficher en entierAvant de lire cet album, je n'avais jamais entendu parler de l'empereur Héliogabale ni des circonstances qui lui avaient permis d'accéder au trône de Rome. Comme quoi, on en apprend toujours avec cette série si instructive ! J'avoue que je suis un peu moins emballée par ce cycle des Trois Julia : le récit, centré sur les manigances, traîne un peu en longueur. C'est souvent lourd et un peu trop cru, mais j'ai quand même apprécié cette description de l'empire romain, où un empereur pouvait si facilement être assassiné et remplacé par un autre. Il est encore plus intéressant de voir que derrière Héliogabale, ce sont en vérité des femmes qui ont tiré les ficelles, et plus particulièrement sa grand-mère, Julia Maesa, un personnage qui ne recule devant rien pour s'accaparer le pouvoir. Une véritable reine de sang.
Afficher en entierNouveau tome, nouveau complot (quoi de plus normal dans l'empire romain ?). Héliogabale, fraîchement couronné empereur, entame un règne sous le signe de la débauche la plus effrénée, et ce n'est sûrement pas sa mère, l'insatiable Julia Soemias, qui va l'en dissuader, au contraire. Face à la folie qui s'empare de ces deux-là, les conspirateurs organisent le prochain coup d'état, et parmi eux, les propres membres de la famille royale.
Même si je regrette cette surenchère de sexe présente dans ce second tome, j'ai été entraînée par ce récit qui mêle histoire, luttes de pouvoir, conspirations et trahisons familiales.
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