Ayerdhal

La suite de l'Histrion tient ses promesses, la sexomorphie se trouve au cœur de ce tome. Passionnante cette particularité alimente les aventures d'Aymeline de bout en bout.

Un très très chouette livre ! j'ai été vraiment agréablement étonnée. J'ai en effet, pris ce livre en ebook parce qu'il était gratuit mais il m'avait l'air assez spéciale et je n'étais pas certaine d'aimer ce style. Et au final, j'ai vraiment apprécié. On se laisse entraîner avec la plume de l'auteur par les paysages de cette planète. Je trouve qu'il ne rentre pas des le clichés de l'anticipation, d'ailleurs il ne fait aucun parallèle avec la vie d'avant, il n'explique rien puisque les protagonistes n'ont pas besoin de réexpliquer les choses. D'ailleurs ce n'est jamais dit que l'humain vit jusque 200ans, on comprend juste par le dialogue, leur âge, leurs références qu'ils vivent beaucoup plus vieux que nous aujourd'hui. On comprend les choses à force de les voir dans leur contexte.

J'aurais vraiment aimé en découvrir plus sur le monde qu'il a imaginé, les différentes administrations dont il parle, découvrir quelles planètes sont colonisée, comment s'organise la vie quand on vit aussi vieux, etc.

Sur l'âge, je me suis posée beaucoup de question d'ailleurs parce que l'adolescence et l'enfance n'ont pas l'air d'avoir bouger (càd qu'elles se passent tjrs au même âge) mais alors c'est uniquement l'âge adulte qui a pris de l'importance ? Est-ce que les études ont encore augmenter de durée ? Puisqu'on aurait vraiment énormément de temps par la suite, un an de plus ou de moins serait encore moins important qu'aujourd'hui... Bref, mille et une question qui continue de me tarauder sur l'univers qu'il a crée. J'ai bien envie de me laisser tenter pas d'autres livres de lui !

Je ne connaissais pas Ayerdhal dans ce registre, où il tire son épingle du jeu avec un thriller mâtiné de fantastique.

Autant la réflexion sur les "transparences " m'a accrochée, autant la fin Spoiler(cliquez pour révéler) (le revirement de l'héroïne et l'espoir d'une vie nouvelle pour Michel) manque pour moi de "racines" psychologiques.

Très bon roman. Ardu, par moment, parce que l’écriture est très recherchée et les idées volent très haut : physique quantique, métaphysique, fantastique, littérature, mythologie. J’ai parfois dû lire plusieurs fois le même passage ! Très soutenu, un vrai roman d’aventure, d’espionnage et, de famille.

Sympa de faire intervenir d’autres écrivains connus : cela donne du réalisme au roman.

J’ai beaucoup apprécié ce roman, acheté par hasard dans une broquante, lors de vacances en France !

C’était génial une quête de liberté, de justice et de tolérance.

Un général à la retraite et un ancien membre de l’Onu organisent un putsch avec de bonnes intentions et une armée secrète particulière. Leurs recrues sont toutes des personnes LGBT qui se sont engagées sans savoir quel pays ils allaient libérer, avec uniquement la conviction qu’ils aideraient à plus d’égalité et à l’arrêt des persécutions envers leur communauté.

Il y a une sacrée galerie de personnages avec différentes orientations sexuelles, différents compétences, origines etc etc La plupart se sont engagés sans compétences préalables du point de vue militaire, avec juste l’espoir de faire gagner plus de tolérance et d’égalité. On suit toute la préparation, la mise en place et l’après prise de pouvoir. Il y a des réflexions bien piquantes, réalistes, qui selon les cas font rire tout court ou rire jaune. J’ai apprécié la justesse et les nuances que l’on trouve autour des relations humaines. Par exemple, il y a des tensions entre groupes lgbt, montrant que même au sein d’une même communauté discriminée, on ne se comprend pas tous.

Si la première impression est un roman centré autour de la présence de beaucoup d’idéalistes pensant réussir à aider tout en minimisant les pertes dans les deux camps. Mais si l’on creuse, on s’aperçoit qu’en parallèle, on suit l’influence des multinationales et états riches qui ont une main mise sur l’Afrique. On découvre à quel point les multinationales peuvent tirer des ficelles au quotidien et dans ce cas-ci peuvent pourrir la vie des rebelles en essayant de maintenir leurs privilèges et revenus.

Si l’on est avec un pays d’Afrique inventé, il est assez emblématique grâce à la variété des modes de vies qui cohabitent et la façon dont ils vont essayer de faire le maximum pour préserver la diversité pour que chacun puisse vivre comme il l’entend, sans rentrer à tout prix dans le carcan des modes de vie occidentaux.

En choisissant ce point de vue, ça permet de dénoncer les puissances qui veulent « faire le bien » mais utilise la caution « je fais le bien » pour garder leurs intérêts économiques.

C’était très chouette, rythmé et avec un double niveau de lecture : on peut le prendre comme une aventure seulement ou réfléchir aux tenants et aboutissants j’aime quand on me laisse le choix du niveau de lecture.

Je découvre Ayerdahl avec ce roman. Je découvre aussi qu’il est apprécié pour la justesse, la précision de son écriture. Ce que je peux maintenant confirmer…

Les humains vivent maintenant environ 200 ans. Et ils ont colonisés une planéte nommé Taheni. Une planéte sur laquelle vit déjà, entre autre, les Drilles, sorte de petits lémuriens. Mais ceux ci commencent à disparaitre, à se suicider. L’activité humaine en est-elle responsable ? C’est ce que va devoir découvrir Lodéve, une xénologue…

Alors forcément, le premier théme du roman est écologique. L’activité humaine influe t’elle sur les autres espéces ? Evidemment, oui, mais à quel point, et quel peut-être la réaction d’une espéce selon son niveau d’intelligence ? Avec ce roman, on va plonger dans un monde qu’on ne connait pas, forcément, mais qui réagit quasiment comme le notre, avec une part de science fiction en plus. Mais on y retrouvera tous les agissements politiques, sociales, les agitations et les recherches que l’on peut espérer trouver. Ce qui est impressionnant, c’est le monde qu’Ayerdahl a su créer, la façon dont il s’en est servi, et la précisiond es termes qu’il a inventé, et su parfaitement utiliser ensuite. Ce roman est une forme d’enquête parfaitement mené qui donne envie de découvrir ses autres oeuvres sans attendre !

Un livre aux antipodes de ce que j'ai l'habitude de lire.

A vrai dire, je ne suis vraiment pas sûre d'avoir réussi à tout suivre : il y a beaucoup de personnages et d'actions, mais j'ai quand même apprécié le contexte politique, qui bien que fictionnel, a une base assez ancrée dans la réalité.

J'ai également plutôt bien apprécié les personnages,mon coup de coeur restant Jean-No.

Je me souviens avoir été très marqué par cette lecture lorsque j'étais en terminale.

J'ai adoré le personnage principale dès son introduction. Et après ça, la curiosité m'a fait dévorer le reste du livre rapidement !

Avec ce recueil, j'ai navigué à travers des histoires et des styles très variés qui m'ont amené à prolonger mon quotidien au travers de concepts très actuels et pour la plupart assez effrayants, car ils viennent d'un futur qui ne semble pas si lointain.

Bien entendu, sur les 17 histoires que comptent ce recueil, toutes ne m'ont pas transportées, mais l'ensemble reste cohérent, qualitatif, et vaut clairement la peine d'être lu.

C’est parfois très difficile de parler de l’impression que vous laisse un livre, surtout celui-ci. Il navigue entre thriller et tombe carrément dans le fantastique dès que le héros, en l’occurrence un écrivain new-yorkais commence à assembler les pièces d’un étrange puzzle. Pourtant, très bien écrit et magistralement construit, Bastards mobilise de l’énergie dans la compréhension des interactions entre les personnages et les rouages du monde. Ayerdhal mélange, dans un grand chaudron bouillant, des agences de renseignement, des mythes ancestraux, de célèbres écrivains et les puissances économiques. Un trop plein de saveurs qui m’a malheureusement perdu.

A New-York, une mystérieuse vieille dame fait la Une des journaux, elle s’est débarrassée de trois agresseurs armée d’un outil de jardin et d’un chat. Les services de la police la surnomment Cat-Oldie mais, apparemment, elle n’est pas la priorité des enquêteurs. Par contre, pour l’écrivain Alexander Byrd, récompensé du Prix Pulitzer, elle devient un sujet intéressant alors qu’il est en sérieux manque d’inspiration pour son prochain ouvrage. Ses recherches le conduisent au cœur d’une guerre des services de sécurité mais aussi, et plus dangereusement, vers un étrange univers parallèle peuplé de chats.

Une des saveurs les plus appétissantes du roman, c’est qu’Ayerdhal introduit dans le récit des auteures et auteurs connus qui prennent part à l’histoire. On y croise Toni Morrison, Siri Hostvelt, Calum McCann, mais surtout Paul Auster, Norman Spinrad et Jerome Charyn. New-York est aussi une des pièces majeures du texte, une ville qui se rapproche de la vieille Europe par ses aspects parfois gothiques. Bastards reste un ouvrage hors du commun, extrêmement bien écrit.