Brian Wood

C’est beau livre.

Composé de 18 histoires, il y a forcément celles qu’on préfère, celles qu’on aime moins, celle qu’on ne comprend pas, celle qui nous emballe… Mais il y a forcément du bon pour chacun et du pas mal dans chaque histoire.

Il y a de la qualité dans les textes. Si j’ai trouvé que certains s’étiraient un peu, ils ont tous une richesse, une sorte de poésie noire et pesante, un bel intérêt.

Les dessins sont plutôt réussis – j’adore tout ce qui est architectural, extérieur, intérieur, avec un beau travail sur les noirs. J’accroche globalement un peu moins sur les visages…

L’ensemble est rarement gai – voire jamais. On frôle avec la mort, la solitude, le désespoir. Mais l’ensemble reste un bel ouvrage réussi.

Bémol du quatrième de couverture : je m’attendais à ce que, dans chaque histoire, il y ait un pouvoir ; ce n’est pas le cas. Mais ça reste un beau moment, à se plonger dedans à corps perdu ou par petites touches…

DEMO Livre un

New York City - 2,5/5

L’histoire se tient mais reste simpliste et le scénario tient sur un timbre : une fille veut maîtriser ses pouvoirs. Voilà tout. Alors c’est bien mené mais il n’y a pas de rebondissements, de chute étonnante. Cela reste assez banal.

Emmy - 4/5

Plus réussi que le premier, plus poignant, intéressant… On dirait cependant les bases d’une histoire, l’intro, ça va commencer, on a eu la présentation… et puis non, c’est fini.

Mauvais Sang - 3/5

Pour le coup, la chute est sympa, bien vue, inattendue… Mais pour y arriver, c’est long et un poil bavard avec des scènes très statiques et des textes pas toujours passionnant…

Sois fort – 2,5/5

On se dit qu’il va se passer quelque chose, que ça va aller plus loin et puis non. C’est assez mou, avec une conclusion qui n’est pas à la hauteur de l’attente.

La fille que tu veux – 3/5

Encore une fois, prometteur pour l’idée de base, le ton est bon, dosé justement entre profondeur, mélancolie et mystère… Et puis la fin tourne en eau de boudin sans qu’on saisisse le but… Dommage.

La ligne rouge - 2,5/5

Intéressant sans être démesurément marquant (d’autant qu’on retrouve un peu des histoires précédentes, New York City pour le pouvoir, La fille que tu veux pour la solitude…), il y au moins un vague fond « psychologique ».

Un fusil dans les mains – 2/5

Bon, là, j’avoue, je trouvais l’idée pas mauvaise, le don pour tirer, les réflexions et angoisses de John qui ne veut pas, je me demandais où ça devait mener… Et la dernière image m’a laissé dans une grande perplexité : soit je n’ai pas compris, soit ça ne mène nulle part…

Compilation – 3/5

Une histoire triste, une histoire simple. Pas super palpitante mais bien tournée.

Séparation – 2,5/5

Une séparation, tout est dit dans le titre… Si celle-ci est bien menée, avant, après, le pouvoir est inutile et ce n’est pas très intéressant… Banal.

Fiasco - 2,5/5

Encore une histoire bizarre : ça part bien, c’est prenant, sympa à suivre… et ça ne mène pas réellement quelque part.

De minuit à 6 heures – 3/5

Gentillet… L’histoire est classique mais se boucle plutôt bien, sans casser trois pattes à un canard… Je m’attendais toutefois à un pouvoir, comme pour les autres, mais non, rien…

My last night with you - 3/5

Ok, bien traité, très joliment écrit et mis en images. Belle histoire, si on peut dire. Un peu perdu, toutefois, puisque le résumé du bouquin parle « de jeunes gens aux capacités extraordinaires » et que là… Pas de capacité particulière. Alors ok, bien, mais hors sujet d’où une légère déception…

DEMO Livre deux

Les anges éveillés – 4/5

Les deux trois dernières cases n’étaient pas utiles et, à mon sens, rendent l’histoire moins pertinente mais globalement, si elle est méga prévisible, elle reste très bonne.

Crampes – 4/5

Plutôt glauque et dérangeante par le sujet, pas d’hésitation, il est traité à fond, avec cohérence, très bien vu.

Histoire d’amour, volume un – 1,5/5

Mouais, non, quoi… Il n’y a pas de pouvoir, d’une part. D’autre part, c’est aussi banal qu’inexpliqué. Avec une fin pas ouverte mais frustrante quand même qui n’apporte rien… Je n’ai pas marché du tout.

Respirer les flots – 3,5/5

L’histoire, le pouvoir, le traitement, tout est sympa. La fin est un peu bizarre, moyennement logique mais globalement, ça passe bien.

Tiraillée – 4,5/5

C’est mignon… Pas forcément super logique au plan temporalité, peut-être pas totalement travaillé (pour le père qui, finalement, ne sert quasi à rien qu’à meubler) mais sympa.

Un monde triste et beau – 4,5/5

Elle est belle, celle-là ; presque une tragédie mais sobre et bien traité. De la profondeur dans le texte, de la tension, belle, de l’émotion. Bien.

Brian Wood nous propose un comics historique très intéressant sur la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Les différentes histoires sont bien écrites, avec des dessinateurs talentueux pour donner vie aux personnages imaginés par l'auteur.

Attirée par l'univers des Vikings, j'ai tout de suite sauté sur cette BD qui regroupe plusieurs histoires. On découvre ainsi des facettes différentes du peuple germanique (parfois loin de l'image simple de barbares sanguinaires) qui s'installent dans l'Angleterre anglo-saxonne. Je suis peu habituée à un volume aussi gros pour une BD, qui fait quand même 480 pages, mais ça se lit assez vite, les dessins sont pas mal. J'aime beaucoup la préface de Patrice Weber qui donne un petit plus à ce livre, nous offrant un point de vue plus historique sur le peuple viking.

Un deuxième tome aussi passionnant que le premier qui se déroule sur les terres d'Islande. On continue de suivre les aventures de personnages vu dans le précédent tome, on en découvre de nouveaux. La préface abat tous les clichés qu'on peut avoir sur ce peuple islandais, adieu casques à cornes et haches qui volent dans tous les sens ^^ Parfois violent, parfois touchant, le monde viking ne laisse pas indifférent.

Dernier tome de cette saga qui se passe cette fois-ci en Europe. Les histoires nous enseignent plus sur la conquête du christianisme contre les traditions païennes, l'opinion que peut avoir un viking face à cette invasion mais aussi elles montrent la dureté de vivre au quotidien dans un monde aussi violent (batailles, épidémies, rivalités, abandon des dieux nordiques...). J'ai moins adhéré au style de dessins que j'ai trouvé assez grossiers par rapport aux précédents tomes.

Un très beau roman graphique aux histoires poignantes, pleines de caractère et de poésie.

Un comics qui m'a été recommandé par l'Homme. Et j'ai accroché dès la première histoire.

Ce n'est pas forcément d'une franche gaité et il faut dire que parfois cela m'a même chamboulé. Mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir les 18 histoires de cette intégrale.

Riche en émotion et avec un style graphique varié, il s'agit là d'une très belle découverte.

J'ai vraiment beaucoup aimé et si vous n'avez pas peur d'ouvrir ce roman et de vous plonger dans les univers décalés de ces personnages aux capacités extraordinaire, allez y !

Un recueil d'histoires courtes, qui se lit vite malgré sa taille imposante et dont on se laisse surprendre par le charme.

Certains des personnages ont des pouvoirs spécifiques, d'autres non, mais chacun est habité par des réflexions sur sa vie et comment la vivre.

Le style du dessin est très beau, réaliste mais pas trop, un bon juste milieu entre une image réelle et la plume du dessinateur.

C'est un livre émouvant, sans tomber dans le pathétique très agréable à regarder ou à lire.

Une entrée en matière très réussie, avec une compilation géographique cohérente. C'est un plaisir de lire Brian Wood dans une reconstitution historique réalisée avec autant de bonne volonté.

Comme pour le précédent, cette compilation retrace plaisamment l'histoire viking dans une édition très bien réalisée. Le choix de regrouper les histoires géographiquement permet de mieux voir l'évolution au fil des époques, approche que j'apprécie.