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Carol Rifka Brunt

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Note moyenne : 8.36/10
Nombre d'évaluations : 14

0 Citations 11 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Carol Rifka Brunt

Sortie France/Français : 2015-05-13

Les derniers commentaires sur ses livres

Dites aux loups que je suis chez moi

Tell the wolves I'm home est une histoire très poétique, avec une fin qui a réussi à me faire pleurer. Elle est très touchante et traite d'un sujet tabou et peu évoqué dans les livres : le sida. Ce livre raconte l'histoire de June, une adolescente renfermée et secrète qui a du mal à se remettre de la mort de son oncle Finn, peintre, son parrain et meilleur ami de toujours Spoiler(cliquez pour révéler)jusqu'à premier amour.Elle rencontre un homme, Toby, qui se présente comme l'ami de Finn mais qui est en réalité Spoiler(cliquez pour révéler)le compagnon de Finn, qui lui a transmis le sida, maladie qui l'a tué.

Tout d'abord, j'adore, que dire j'adule le couple Spoiler(cliquez pour révéler)Toby-Finn, ils sont parfaits : gentils, humbles et adorables. De plus, il traite d'amours non traditionnels, ce qui fait très plaisir :Spoiler(cliquez pour révéler) l'amour pour un membre de famille ou même l'amour gay. Il parle également très bien de la culpabilité que l'on peut ressentir après certaines actions.

La seule reproche que je pourrai faire à ce livre, c'est qu'il est un peu long au milieu.

Au niveau de l'anglais, je dirai A2 à B1 (moyen).

En conclusion, une très belle lecture mais pas un coup de coeur.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Voilà un livre dont je n’ai entendu que du bien depuis sa sortie. J’ai pourtant attendu sa sortie en poche pour me le procurer.

Nous sommes donc plongés au cœur de la vie de June qui est dévasté par la mort de son oncle Finn. Elle se raccroche à tout ce qui reste de lui y compris à son petit ami Toby.

Grâce à ce roman nous pouvons être plongés dans les Etats-Unis des années 80. C’est surtout la vision que la population a du SIDA à cette époque qui est mis en avant. On ne sait que peu de choses et les préjugés sont déjà nombreux.

La relation qui a existé entre Finn et June était bien particulière et émouvante. Mais la relation la plus belle de ce roman est sans doute celle qui s’établit entre June et Toby dont cette dernière ignorait l’existence jusqu’au décès de son oncle.

Au contact de son oncle, on voit le personnage principal évolué au fils de ses découvertes. Elle découvre des choses qu’on lui a cachées, des choses qu’elle ne savait pas sur son oncle mais aussi elle ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure.

L’auteur arrive à faire vivre Finn, l’oncle disparu en nous parlant de ses peintures magnifiques mais surtout de sa dernière œuvre qui est le fil rouge de toute cette histoire.

En bref, c’est un très beau roman qui nous parle avec sensibilité de pas mal de sujet : SIDA, art, amour, amitié, passage de l’enfance à l’âge adulte. Un roman à découvrir si ce n’est pas déjà fait.

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Dites aux loups que je suis chez moi

"Dites aux loups que je suis chez moi" traite de sujets forts et surtout du Sida peu souvent abordé dans les romans. Un premier roman très bien écrit, d'une grande sensibilité, une héroïne touchante, ce roman fera parti de ceux que je conseillerai autour de moi. Je suis passée très prés du coup de coeur.

Si vous ne l'avez pas encore lu, n'attendez pas...foncez

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Dites aux loups que je suis chez moi

Je.. Je sors toute changée et perturbée de ma lecture. J'ai fini ce livre hier soir, et j'y pense encore, même si je suis dans la lecture d'un autre roman. Les personnages sont très attachants et ne m'ont pas encore quittée, je me suis totalement retrouvée dans leur univers : Des gens originaux, différents, avec une façon particulière de voir la vie, une sensibilité spéciale. Ce livre ne traite pas seulement du Sida, mais des relations familiales, des relations humaines en général, de l'art, de l'histoire, de la beauté des choses simples de la vie, des sentiments. En fait, il est très important que vous lisiez ce livre.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Je ne pensais pas que j’aurais mon premier coup de cœur aussi tôt dans l’année et pourtant si le voici.

On se retrouve dans les années 80 avec l’apparition du Sida, on voit tout de suite que les gens ne connaissent pas encore cette maladie, et qu’avec cette méconnaissance les préjugés sont là. On va suivre dans cette histoire June et sa famille. June vient de perdre son oncle qui était également son parrain, celui-ci est mort du Sida. Cette perte est très dure pour June qui était proche de son oncle et petit à petit on va la voir évoluer.

C’est un livre touchant, plein de justesse dans les sentiments des personnages. En parlant des personnages ils sont très bon dans ce livre, on y a vraiment une justesse dans les caractères qui les rendent très humains. June, notre jeune héroïne qui a du mal depuis la mort de son oncle mais qui va se rendre compte petit à petit que tout n’était pas comme elle le pensait. Elle va découvrir la vérité des adultes et leur hypocrisie, mais elle va également pour avoir avancé dans sa vie avec l’aide de Toby qui d’une certaine manière va l’aider à évoluer et à avancer dans son deuil. On a également Greta la grande sœur parfaite mais qui cache bien des secrets, ainsi que la leurs mère qui se fait des fausses idées sur la vie que menait Finn son frère et sur sa mort.

Pour les personnages j’ai beaucoup aimé June et Toby ce dernier est très touchants, maladroit dans ses relations, ses gestes, on voit qu’il veut bien faire mais qu’il ne sait pas forcément comment bien agir Spoiler(cliquez pour révéler)le moment ou June se rend bien compte que Toby aussi ne va plus vivre très longtemps et qu’elle n’a plus beaucoup de temps à passé avec lui est vraiment plein d’émotions. L’évolution de leur relation se fait progressivement avec des bouleversements avec ce que June découvre petit à petit et les différences qu’elle découvrent entre ce qu’elle pensait vrai et ce qui l’est vraiment.

L’écriture est fluide ce qui permet une lecture facile et rapide. On rentre facilement dans l’histoire dès les premières pages. Il n’y a aucun temps mort, tout est juste dans l’histoire, on ne ressent pas d’exagération dans les sentiments, les relations entre les personnages. La peur qu’apporte l’apparition du virus du Sida est bien retransmis pour cette époque qui découvre cette maladie qui leur était inconnue jusqu’à présent Spoiler(cliquez pour révéler) ceci est bien représenté avec le policier que June appel quand Toby est arrêté, le fait qu’ils ne voulaient pas le garder et que la plupart des hôpitaux acceptent mal les patients ayant le sida.

Bref, je ne m’attendais pas à grand-chose quand j’ai ouvert les premières pages de ce livre, en tout cas je ne pensais pas que j’aurais autant de mal à le lâcher. C’est sans aucune hésitation que je conseil ce livre. Un vrai coup de cœur et mon année 2017 en lecture commence très bien avec ce livre.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Ma note : 18/20

L'histoire se déroule à New York et dans sa banlieue, en 1980. L'intrigue paraît simple mais aborde beaucoup de thèmes intéressants et forts : le sida pour commencer, qui est tabou et encore très mal connu à cette époque, le passage à l'âge adulte, au travers des différents personnages qui nous racontent chacun leur parcours, la fraternité, l'amitié et l'adolescence.

Ce sont tous ces thèmes, et la façon plus que brillante dont ils sont abordés, qui rendent ce roman si fort et exceptionnel.

Je vais procéder un peu différemment pour cette critique, je vais d'abord parler des personnages et de l'écriture puis des différents thèmes de façon plus approfondie.

« Cette nuit-là, j’étais dans mon lit à imaginer le baiser de Finn. J’étais dans mon lit à penser à tout ce que j’avais sur le cœur, que ce soit possible ou impossible, bien ou mal, dicible ou indicible, et, quand toutes ses pensées se sont envolées, il ne restait plus qu’une certitude : à quel point mon oncle Finn allait me manquer. »

Les personnages sont tous très forts, ils nous inspirent des émotions intenses, que ce soit de l'attachement, de la peine, de la pitié, de la joie ou même de la colère, on passe par un panel d'émotions fortes et on finit par s'attacher même au plus égoïste des personnages.

J'ai particulièrement adoré June, à qui je me suis identifiée, elle est seule, perdue dans l'adolescence, elle se sent bizarre, un peu hors des normes, elle n'arrive pas à se faire d'amis et n'en ressent en fait, pas vraiment le besoin, elle veut vivre hors du temps, hors de son temps. Mais en même temps, elle est déjà terriblement mature pour son âge (14 ans) elle a des pensées arrois très enfantines et parfois étonnement adultes.

Puis il y a sa sœur, Greta, un condensé de méchanceté, qui va se révéler n'être que le fruit d'un mal être très profond.

Ses parents aussi, surtout sa mère, sont forts, pleins de rêves brisés, ils représentent l'adulte qui est devenu ce qu'il a dû et non ce qu'il a voulu l'adulte qui fait vivre sa famille et qui s'oublie.

Puis il y a Finn qui, bien que mort, traverse toute l’histoire d'un bout à l'autre, il est le début, la fin et le fil conducteur, il est le lien entre tous nos héros, le liens entre chaque phrase, il est plus vivant que tous les autres et en même temps, chaque personnage le recouvre du voile de la perfection qu'on n'accorde qu'aux défunts.

Et enfin il y a Toby, le pauvre Toby qui inspire tant de compassion, d’amour et de peine. Toby qui finit par devenir Finn, Toby qu'on finit par aimer si fort, peut-être même plus fort que Finn.

Finalement, on a beaucoup de mal à quitter ces personnages, on a envie de rester avec eux encore des jours et des jours parce qu'ils sont forts, parce qu'ils sont beaux, parce qu'ils ont besoin de nous et parce qu'on a besoin d'eux.

Mais les personnages ne sont pas la seule perle de ce livre, il y a aussi la plume de l'auteur (j'ai du mal à croire que ce ne soit que son premier roman, amis elle ira loin)

Elle a une plume très belle, douce, légère et en même temps terrible. Elle nous fait comprendre le deuil, la douleur, la souffrance, la solitude mais aussi l'amour, l'amour fraternel, l'amour d'un oncle, l'amour interdit, l'amour secret, l'amour si fort et si terrible qu'on a le cœur qui explose.

Elle parvient à se mettre dans la tête de June et à nous y glisser aussi, avec des phrases d'une innocence et d'une naïveté puérile mais très attachante et d’autres peuplées de réflexions fortes et matures.

« C'est ça le secret. Si l'on s'assure d'être toujours exactement celui qu'on veut être, si l'on fait en sorte de ne connaître que les personnes les plus formidables, alors on peut mourir demain. Ce sont les gens les plus malheureux qui veulent vivre éternellement parce qu'ils considèrent qu'ils n'ont pas fait tout ce qu'ils voulaient. Ils pensent qu'ils n'ont pas eu assez de temps. Ils ont l'impresssion d'avoir été arnaqués. »

Puis il y a les thèmes abordés, qui sont intéressants, parfois banals, parfois presque inédits, mais tous très bien traités.

J'aimerai commencer avec le premier, le plus important mais aussi le plus évident : le sida.

A cette époque, c'est encore une maladie très peu connue, on ne sait pas comment on l’attrape, elle est vue comme une maladie d'homosexuels, une maladie dégoûtante, elle est tabou et les gens qui en souffrent sont mis à l'écart, rejetés.

June nous apprend, bien plus que les autres, la tolérance et l'acceptation des autres, elle nous apprend à ne pas avoir peur du sida ni de ceux qui en souffrent, elle nous apprend à les aimer et à les aider. Et elle est la seule à en être capable car, même si elle est très adulte, elle voit ces choses-là comme une enfant, de son regard innocent qui apprend à découvrir le monde.

On en apprend un peu plus sur le regard porté sur le sida à cette époque, les tabous, l'intolérance, la peur et le dégoût....

C'est un livre fort qui plus que le sida, parle aussi de la mort.

De la mort et du deuil, de l'acceptation de la perte de quelqu'un. Et j'ai trouvé toutes ces remarques sur la mort, le deuil et la solitude qui s'ensuit très justes et très belles.

On est face à la mort d'un oncle, d'un être cher, d'un frère, d'un amour, et chaque personnage vit son deuil différemment, vit son deuil et essaie de se relever à sa manière.

Mais ce n'est pas une simple mort, c'est une mort du sida, il y a donc la culpabilité, celle qu'on fait peser sur l'amant, celui qu'on rend responsable, celle qu'on ressent aussi au plus profond de nous.

Ce livre restera l'un des plus beaux et des plus forts que j'ai pu lire sur la mort et le deuil.

« J'ai réfléchi à toutes les sortes d'amour qui existent. J'en ai trouvé dix sans effort. La façon dont un parent aime son enfant, la façon dont on aime un chiot, la glace au chocolat, sa maison, son livre préféré ou sa soeur. Ou son oncle. Il y a ces sortes d'amour et puis il y a l'autre sorte. Quand on tombe amoureux. »

Au travers de la mort de Finn sont abordées d'autres thématiques, notamment celles de l'amour et de l'amitié.

En effet, June ressentait un amour fort et fusionnel pour son oncle Finn et à travers cet amour elle découvre l'adolescence et le passage à l'âge adulte.

Puis elle apprendra à aimer un autre homme d'un amour presque aussi fort et complice que celui qu'elle éprouvait pour Finn. Elle va alors apprendre l’amour, le besoin, la peur, l'amour interdit, l'amour secret.

Et puis il y a l’amour que porte Toby à Finn, un amour rédempteur, un amour qui sauve, qui consume.

C'est terriblement émouvant et tellement réel. On est plongé dans leur cœur. Ca en devient presque gênant de ressentir leurs émotions, leur amour.

« Je n’étais pas seulement triste parce que je ne faisais pas partie du monde de Toby et de Finn, mais parce qu’il y avait aussi des choses que j’aimais de Finn qui ne venait pas du tout de lui. »

Mais l'amour peut aussi s'exprimer entre un frère et une sœur, un amour pleins de regrets, de peine et de temps perdu, un amour fraternel qui unit, éternellement, un frère et une sœur qui se sont perdus de vue.

Ou l’amour d’une sœur envers une sœur, lorsqu'on est la seule personne à comprendre l'autre, sans mots,, à remarquer son trouble, son mal être. Une fraternité difficile, emplie de peur, de séparation, de secrets mais qui nous unit à vie à cette personne qui nous aimera toujours, peu importe nos choix.

La deuxième relation prenant exemple sur la première pour ne pas faire les mêmes erreurs et la première essayant tant bien que mal de réparer les dégâts causés par des années de séparation et de jalousie.

« Parfois les mots de Greta étaient si tranchants que je les sentais me couper les entrailles, réduisant mes organes, mon coeur, en petits morceaux. Je savais qu'elle me regardait, essayant de lire mon visage, alors j'ai tenté de le fermer aussi vite que possible. Mais c'était trop tard, elle avait eu le temps de voir ma réaction. »

Et puis il y a l'amitié qui vient s'ajouter à l'amour. June est face à la difficulté de se faire des amis, à la solitude qu'elle semble aussi un peu chérir. A ce mal du siècle que je comprends très bien.

June a peur des autres parce qu'elle n'est pas sûre d'elle, elle a peur de passer pour une fille bizarre, nulle, sans intérêt alors que lorsqu'elle ne cherche pas à faire semblant, lorsqu'elle est elle-même, elle est très intéressante.

Elle représente les jeunes laissés de côté, ceux qui se définissent autrement que le reste du monde. Les solitaires, les rêveurs, ceux qui se satisfont d'un seul vrai et très bon ami, ceux qui sont hors des normes, qui semblent bizarres mais qui sont juste eux-mêmes.

Et c'est ça aussi qui m'a fait tant aimé ce livre, car June est typiquement le genre de personnages que j'aime et auxquels je m'identifie. Car je pense comme elle, je me sens comme elle.

Et enfin, le dernier thème que j'aimerai aborder et qui me semble le plus important après la maladie, c'est le passage à l'âge adulte.

On le constate, selon moi, à travers trois personnages : la mère, Greta et June.

La mère représente l'adulte qui a des regrets et qui tente maladroitement d'apprendre la vie, le pardon et savoir saisir les chances à ses deux filles. Elle représente cet enfant qui a grandi et a dû devenir une mère et une épouse, qui a laissé ses rêves de côté pour grandir. Et bien souvent c'est ce qu'on croit, qu'il faut abandonner ses rêves, les laisser de côté pour grandir et devenir adulte.

Puis il y a Greta, qui a l'impression d'avoir grandi trop vite, poussée par une mère qui pense avoir abandonné à jamais ses rêves. Elle se sent mal dans cette adolescence trop rapide, trop brusque, dure et froide, elle a peur d'être seule, elle n'a personne pour l'accompagner et ça l’effraie. Elle voudrait encore courir et être enfant. Elle représente le temps qui passe, l'adolescence qui se transforme en âge adulte et qui nous prend par surprise.

Puis il y a June. Elle est encore une enfant mais elle bascule dans le monde des grands, à cause de la mort de son oncle, de cette maladie qui défraie al chronique, de Toby avec qui elle av partager son deuil. De l’amour qu'elle apprend à reconnaître.

Elle bascule lors dans ce monde de grands qu'elle ne comprends pas très bien, un monde de rêves brisés, de peurs et d'hypocrisie. Elle va apprendre à comprendre les grands et leurs façons d'agir ou de penser. Et grâce à son regard encore assez enfantin pour être innocent elle va apporter avec elle la tolérance et l’amour, le pardon et la solidarité.

« Peut-être que je suis la personne la plus jalouse de la terre. Peut-être que j'avais envie que Toby entende les loups qui vivaient dans l'obscure forêt de mon cœur. Et peut-être que c'est ce que ça voulait dire. Dites aux loups que je suis chez moi. Peut-être que c'était ça. Peut-être que Finn avait tout compris, comme d'habitude. Autant leur dire où on habite, parce qu'ils nous trouveront de toute façon. Ils nous trouvent toujours. »

Nous sommes donc face à un roman qui nous plonge dans les années « sida » sous le regard d'une jeune fille qu'on va voir grandir. J'ai aimé tous ses aspects du roman, les personnages qui ont tous quelque chose ) offrir, quelque chose à nous faire découvrir. La plume impressionnante, juste et terrible à la fois et enfin tous ces thèmes, la maladie, l'amour, l'amitié, la relation entre deux sœurs ou un frère et une sœur, le deuil et la souffrance, l'amitié et la solitude, la peur de grandir, de mourir, de partir.

Tout ce qui fait qu'on se sent vivant.

C'est donc un gros coup de cœur pour ce roman. Mais attention, ne le prenez pas pour un roman ou tout est bien qui finit bien, c'est un roman fort et puissant qui va vous faire ressentir énormément d’émotions différentes, qui va vous faire comprendre et découvrir des choses, qui va vous bouleverser, vous faire pleurer, paniquer, rire, un roman humain plus que tout. Un roman qui va vous marquer.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Magique... Dès les premières pages, j'ai été happée! Mes balades dans les bois ne seront plus jamais les même grâce à June! Il est question de rivalité fraternelle, de jalousie et de secrets familiaux, mais surtout d'amour! Ne passez pas à côté de ce petit bijou!

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Magnifique.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Tell the Wolves I'm Home est le meilleur roman que j'aie lu depuis A Little Life, d'Hanya Yanagihara. Ce qui n'est pas peu dire, puisque ce dernier a été mon énorme coup de coeur de 2017 (je vous en parle très bientôt).

Dans ce roman jeunesse, nous suivons l'histoire de June Elbus, une jeune ado de 14 ans dont l'oncle Finn vient de mourir du SIDA. L'intrigue se déroule dans l'Amérique du milieu des années 80, et la maladie en question (tout comme l'homosexualité, d'ailleurs) est encore un tabou que l'on n'évoque qu'à demi-mot, voire pas du tout.

La vie de June est donc pleine de non-dits : on ne parle presque pas de la maladie de son oncle, et surtout pas de son compagnon, Toby, accusé par toute la famille Elbus d'avoir refilé le SIDA à Finn. Or, on sent tout de suite que June a besoin de parler et de savoir exactement ce qu'il se passe dans sa famille.

En fait, on peut dire que la famille Elbus est assez dysfonctionnelle. Les parents, tous deux comptables, se consacrent entièrement à leur travail et sont rarement à la maison. Et Greta, la soeur aînée de June, est une véritable peste : jalouse et ne supportant pas la pression que sa mère lui inflige (Greta doit réussir pour que maman Danni soit fière d'elle --> vous voyez le tableau), elle se venge sur sa petite soeur.

De ce fait, lorsque Toby décide de prendre contact avec June, cette dernière décide de braver tous les interdits et de le rencontrer. Avec Toby, June a l'impression de retrouver un peu de Finn et, même si la relation avec le compagnon de son oncle n'est pas toujours facile (là aussi il y a des tensions et de la jalousie qui s'immiscent), on voit se développer une belle histoire d'amitié.

Auprès de Toby, June va en apprendre plus sur son oncle, mais aussi sur sa famille et sur elle-même : tout ce qu'elle croyait savoir au sujet d'elle-même ou de ses parents va se retrouver mis en pièces et elle va devoir s'adapter à ces nouvelles informations, ce qui n'est pas simple pour une fille de son âge. Au final, certaines vérités, cachées depuis des années, vont refaire surface, non sans mal. Et tout cela va faire grandir June, qui évolue sous nos yeux.

J'ai adoré la plupart des personnages de ce roman (sauf Greta et sa mère, qui étaient insupportables), mais mes deux préférés sont les héros de l'histoire : June et Toby. Ce dernier est totalement loufoque mais, finalement, on se rend compte qu'il y a une certaine logique dans sa folie.

June, quant à elle, semble d'abord très jeune pour son âge : elle se déguise et fait semblant d'être une jeune fille du Moyen âge (période de l'histoire qu'elle affectionne tout particulièrement) perdue dans les années 80. Mais, bien vite, les difficultés et les responsabilités vont la faire grandir et évoluer, jusqu'à finalement lui faire adopter certains comportements d'adulte (puisque June finit par prendre Toby en charge).

L'histoire d'amitié (presque d'amour) qui se met lentement en place sous nos yeux est vraiment bien écrite par l'auteure et on y croit de bout en bout. June ne se jette pas immédiatement au cou de Toby parce qu'il était le compagnon de son oncle adoré : elle se méfie, ne lui fait pas tout de suite confiance et ne se livre pas. Toby, de son côté, semble mal à l'aise. C'est seulement petit à petit que ces deux-là vont s'apprivoiser mutuellement, à travers les souvenirs qu'ils gardent de Finn.

En bref : Tell the Wolves I'm Home est un roman triste et mélancolique, mais aussi optimiste. Il nous apprend que tout est possible et que l'on peut toujours évoluer si on en a le courage. Et il nous parle d'amitié, d'amour et d'art.

P.S. : n'hésitez pas à le lire en V.O. le niveau de langue n'est pas insurmontable et l'original est bien plus fluide que sa traduction.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Un roman comme aucun autre! Il se savoure petit à petit et laisse un souvenir indélébile. La vision du sida dans les années 80 est tellement différente de la notre et ce récit est tellement poignant! A découvrir absolument si vous n'avez pas de mal avec les romans "lents".

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