Caroline Lamarche
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Note moyenne : 6.5/10Nombre d'évaluations : 8
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Je ne suis pas bégueule, mais les livres érotiques ne sont pas ma tasse de thé. Il n'en reste pas moins vrai que dans le genre Catherine LAMARCHE mériterait de figuer en liste d'argent.
Afficher en entierUn petit livre de 139 pages qui se lit d’une traite. Mira ou l’histoire d’une jeune femme qui dans un monde imaginaire traverse la vie en expérimentant tout ce qui vient à elle et ce, à travers trois périodes marquantes de son existence. Certaines critiques nommaient ce livre comme étant un conte pour adultes, c’est une bonne définition de cette petite lecture. Ici Caroline Lamarche nous présente son héroïne comme une jeune femme libérée qui se sert de son corps pour exorciser sa peine dû a la disparition de son frère parti à la guerre. Un frère qu’elle aimait d’un amour presque incestueux. Une guerre dont ne sait presque rien, dans un monde étrange et gouverné par un être « Le grand Ob» qui réclame des yeux comme l’on réclamerait un impôt. Mira travaille chez la Barbière, la femme qui pratique l’énucléation avec adresse, c’est la meilleure parait-il ! Et les hommes se pressent dans son salon pour avoir le privilège de se faire énucléer par ses soins. Étrange me direz-vous… plus que ça même… Mira, elle, récolte ces yeux qui roulent jusque sous les meubles et les enferment dans une boite qu’elle livre elle-même au « Grand Ob », consentant par la même occasion de se donner corps et larmes à cet être sans visage.
Ce roman que l’on traverse du point de vue de Mira, nous fait part de ces états d’âmes mais aussi de sa poésie car pour s’exprimer elle écrit ou chante des vers qui lui permettent de coucher sur le papier ses pensées les plus folles. À travers trois histoires qui se suivent chronologiquement Mira se sert de son corps pour assouvir, ses désirs, sa vengeance, pour faire taire sa tristesse…
Caroline Lamarche est sans conteste une auteure de talent. Son style poétique et sa maîtrise d’écriture est très appréciable. Cependant Mira ne m’a pas transcendé, je pense également que ce livre est vraiment destiné à un public averti et habitué à ce genre de littérature. Pour ma part je n’ai probablement pas su l’apprécier à sa juste valeur. Avec des termes plus péjoratifs (mais ce sont les seuls qui me sont venus à l’esprit lorsque j’ai refermé ce livre) C’est trop « barré » pour moi !
En bref : Mira est probablement un roman que d’autre sauront beaucoup mieux apprécier que moi. J’ai aimé l’écriture, la poésie, mais l’histoire ne m’a pas tenu en haleine, les personnages ne m’ont pas touché, l’univers est trop peu développé… Et même si je salue le talent d’écriture de l’auteure, je n’ai pas su m’immerger totalement dans cette histoire à caractère érotique, aussi un peu étrange voir, (à mon sens) malsain quelque fois.
http://www.a-lu-cine.fr/mira-caroline-larmarche/
Afficher en entierC'est en recherchant un nouveau livre à lire que je suis tombée sur celui de Caroline Lamarche. Placé en tête de gondole chez un grand libraire, il a attiré mon attention de même que la quatrième de couverture.
Difficile de le résumer sans trop le dévoiler, il est court, d'assez petit format : cent pages qui décrivent une atmosphère particulière pour un sujet délicat et grave.
C'est une narration à la première personne, une sorte de rétrospective, comme une mise au point, le bilan d'une tranche de vie douloureuse.
Je vous livre une phrase coup de poing qui conclut le récit, une phrase qui donne un aperçu de l'atmosphère :
"On dit que le corps soumis à une très grande douleur produit sa propre morphine, l'esprit aussi je crois"...
C'est un soliloque à la lecture duquel on sort perturbé, dérouté. J'ai parfois eu du mal à poursuivre ma lecture car le style est particulier, mais le récit est bien écrit et surtout il traite d'un sujet douloureux et cruel.
Afficher en entierJ'ai eu du mal à entre dans l'histoire au tout début, la violence et le rapport ambiguë nous sont envoyé sans vraiment d'introduction/préparation. Mais dès qu'on dépasse les premiers chapitres, le livre nous prend et ne nous lâche plus. Rien n'est jamais expliqué, et l'auteure elle même explique son intention comme étant de la suggestion. C'est le premier livre que je lis de C. Lamarche et j'en lirai certainement d'autres.
Afficher en entierUn livre intriguant et envoutant
Afficher en entierAvec un titre pareil je ne pouvais pas ne pas l'acheter. En plus je connais C. Lamarche. Toujours un peu tristounet ces romans sont présentés dans une écriture fluide, agréable à lire. Un livre intimiste le souvenir du père, la rupture d'un amour, des sujets de tous les jours traités avec beaucoup de sensibilité.
Afficher en entierLivre qui m'a un peu dégoûtée par le thème abordé, et je n'ai absolument pas accroché au style d'écriture, ni au scénario.
Afficher en entierUne surprenante découverte, un peu dérangeante et déroutante mais qui est surprenante !
Afficher en entierC'est toujours un grand bonheur de lire un livre de caroline LAMARCHE. Ces nouvelles apportent un grand moment de délassement, surtout le soir juste avant de s'endormir.
Afficher en entierJe suis ravie d'avoir découvert ce recueil de nouvelles. D'une part car l'écriture est très poétique et littéraire à la fois, c'est juste une plume magnifique. D'autre part parce qu'elle me rappelle le style de Judith Hermann, une autre autrice de nouvelles que j'aime beaucoup. C'est dans l'instantané, à la surface de l'âme, à la lisière... que les émotions transparaissent. Une superbe découverte, j'ai su dès la première nouvelle que j'allais adorer !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Caroline Lamarche
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 7 livres
les impressions nouvelles : 2 livres
La Renaissance du livre : 1 livre
Ker éditions : 1 livre
Cambourakis : 1 livre
Biographie
Écrivaine de langue française née à Liège le 3 mars 1955, Caroline Lamarche a passé sa petite enfance en Espagne et son enfance en région parisienne. Licenciée en philologie romane, elle a enseigné à Liège et au Nigeria et vit actuellement à la périphérie de Bruxelles. Remarquée dès ses premiers textes (Prix Radio France Internationale et Prix de la Fureur de Lire pour ses premières nouvelles), elle a obtenu le Prix Rossel pour son roman, Le jour du chien (Minuit, 1996).
Elle est l'auteur de six romans parus chez Spengler, Minuit et Gallimard, de poèmes (Entre-deux / Twee vrouwen van twee kanten, avec Hilde Keteleer, éd. Fram), de nouvelles (J'ai cent ans, Le Serpent à Plumes), de pièces radiophoniques pour France-Culture et en Belgique (Prix SACD au Festival Phonurgia Nova, Arles 2003 pour L'autre langue), et de textes pour la scène (Théâtre du Festin, Montluçon, Paris).
Derniers titres parus : Carnets d'une soumise de province (Folio Gallimard, 2004), Voies Libres, avec le photographe Christian Carez (éditions du MET), le roman Karl et Lola (Gallimard, 2007) et le récit illustré La Barbière (Les Impressions Nouvelles, 2007) et un livre pour la jeunesse "Le Phoque" (éd. du Rouergue, 2008).
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