Catherine Cusset

Cette biographie de David Hockney est vraiment super intéressante, on se rend compte qu'outre la peinture et les toiles, la vie d'un artiste international tel que lui est réellement exaltante et intrigante !

(Et maintenant, je connais tout ce qui se cachait derrière ses fameuses piscines ! ;)

Très bon petit livre.

Le personnage est tout de même parfois détestable de par son comportement mais c'est une radine.

Ce roman, qui se lit facilement oppose deux conceptions du bonheur : Eve, la femme fidèle et heureuse en ménage t Clarisse l'aventurière qui brûle la vie par les deux bouts. Mais il coche toutes les poncifs à la mode : sans papiers, viol, avortement ,etc.. et cela m'a pas mal agacée.

J'ai trouvé ce livre distrayant mais je ne me suis absolument pas attaché au personnage, ses confessions sont un peu mélangées dans le temps et il n'y avait donc pas vraiment de fil conducteur, j'étais un peu perdue par moment.

Livre intéressant je le suis beaucoup attachée au personnage principale. Et ce livre m’a appris plusieurs leçons de la vie

L'écriture est certes fluide, facile à lire mais je n'ai eu aucun plaisir. Peut-être est parce que je sors de 2 romans absolument magnifiques et que faite celui me parait sans puissance sans matière malgré des thèmes lourds. J'avoue avoir abonné ce livre au bout de 150 pages ...

C'est l'histoire de deux femmes: Clarisse, grande amoureuse et passionnée par l'Asie porte en elle des failles qui annoncent le désastre. Eve balance entre raison et passion, tout en étant dans une relation profonde et stable avec son mari. Ce roman fresque d'une époque (des années 80 à nos jours) interroge sur le rapport au désir. dans un style fluide . Les personnages bien décrits ont chacun leur propre univers et personnalité. Néanmoins bien que tout les oppose, ils finissent par se rencontrer. Mon seul regret est que récit verse un peu dans la facilité, en intégrant dans l'histoire de ces héroïnes des problématiques très médiatisées actuellement.

Roman sur la jeunesse de Marie, de son "éducation catholique" en passant par ses amitiés et ses amours. Récit d'autofiction très court sur l'identité et la recherche de soi. Le livre et plutôt bien écrit et se lit vite, la narratrice peut paraître agaçante au premier abord, mais les questionnements qui l'animent est légitime vue l'âge de la celle-ci. Un petit roman plutôt satisfaisant qui n'est certes pas le meilleur de sa catégorie, mais qui est appréciable par certains aspects nommés plus haut.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, Catherine Cusset nous livre ici, l'histoire de plusieurs vies à travers Elena et Jacob, Marie et Alexandru, ainsi que les parents et amis qui gravitent autour d'eux. De la Roumanie en pleine mutation, en passant par Israël et terminant leur "chemin" pour habiter dans le pays "de tous les possibles" nommé, les États-Unis. Ces personnages vont tout simplement vivre aux travers les pages de ce roman, l'écriture de l'auteure et la construction du livre nous immerge parfaitement dans le récit, les personnages sont attachants par leur personnalité imparfaite et rendent tout cela très agréable à lire.

Tel un peintre inspiré, Catherine Cusset a réalisé un portait personnel de son modèle qu'elle n'a jamais rencontré : à partir de faits connus et avérés, elle a imaginé les sentiments, les pensées, les conversations, de David Hockney. Elle entre en empathie totale avec lui, vivant et nous faisant vivre les déchirures et les plaisirs du grand artiste.

"J'ai commencé à lire énormément de choses sur David Hockney. Je suis rentrée dans la peau, dans la tête, dans le personnage. Et ce qui s'est écrit c'est quelque chose de l'ordre de la biographie et du roman en même temps. Je réinventais le personnage à partir de ce que j'avais lu de lui."

Grâce à sa ténacité et sa cohérence, « je fais ce que je veux, où je veux, comme je veux », David Hockney, portraitiste, paysagiste, dessinateur, décorateur, photographe, théoricien de l'art, est le peintre vivant anglais le plus connu au monde :

Catherine Cusset souligne l'influence de sa vie sentimentale-homosexuelle sur son travail. Ses amants, ses proches deviennent ses modèles ; ses appartements, ses maisons sont ses paysages, le soleil de la Californie est sa lumière. Malgré une infatigable bougeotte, Hockney adopte l'art de vivre californien épris de liberté et de piscines. L'énergie toute américaine, l'ouverture d'esprit du peintre anglais séduisent Catherine Cusset. Plus encore, elle devient dévote devant la capacité de David Hockney de se remettre en question, de ne pas flancher devant les deuils à répétition, de rebondir par le travail, de rester malgré tout toujours jeune, espiègle et séduisant. Cet exercice d'admiration défend alors une noble cause : la totale liberté de l'artiste.

Cusset fait avec son écriture l'écriture ferme, incisive, fluide, sans bavures, mais tendre et émouvante ce que fait Hockney dans sa peinture. Elle ponctue son roman avec de nombreuses descriptions de toiles (intéressantes à rechercher sur le net) ce qui donne l’impression au lecteur de parcourir un musée.

Au passage Catherine Cusset réfléchie à l'ontologie de l'art et de l'artiste : Le mystère et le désir de la création.

#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay