Catherine Dousteyssier-Khoze
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Note moyenne : 6.33/10Nombre d'évaluations : 3
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La logique de l’amanite est le premier roman de la franco-britannique Catherine Dousteyssier-Khoze. Ce roman se présente comme un journal, celui de Nikonor, un ermite original, érudit et snob.
J’ai eu besoin de quelques dizaines de pages pour me faire au style de ce journal de bord et ses digressions et entrer dans l’histoire. Je suppose que si j’avais aimé aller en forêt ramasser des bolets ou des cèpes, j’aurais sans doute été plus séduite par les connaissances en mycologie de Nikonor. Et au début du récit, j’avais un peu peur d’être ensevelie sous un amas d’informations sur les champignons et de complètement décrocher.
Mais en tournant les pages, on en apprend plus sur Nikonor et sur ce qui l’a conduit à vivre en reclus dans le domaine familial. Et j’avoue avoir été happée par cette drôle histoire de famille et le caractère très particulier de Nikonor…
Ce livre m’a fait rire, certains passages sont vraiment savoureux et arrivent sans crier gare. C’est agréable de se laisser surprendre par un roman que l’on imaginait différent.
Afficher en entierC'est en compagnie d'un vieux monsieur que l'auteur nous propose de tourner les pages de son premier roman.
L'homme est âgé, il vit tout seul dans son château de la Charlanne en Haute-Corrèze. Il tient de son père sa passion pour la mycologie et a passé beaucoup de temps à apprécier les œuvres de Zola, Flaubert, Huysmans, Mirbeau, Allais, ses compagnons de lecture entre 1940 et la Libération...
Nikonor, un nom à coucher dehors certes, mais c'est ainsi qu'il se prénomme, est un bonhomme particulier, quelque peu misanthrope, imbu de sa personne, tu m'étonnes. Et c'est par le biais de son « journal intime » que le lecteur fera sa connaissance et celle de son entourage, proche ou moins proche.
Le roman est certes bien écrit, le rythme est posé, régulier, il convient bien au récit. Il souffre de quelques longueurs notamment dans ses deux premiers chapitres, mais malgré ce on s'habitue et on prend un certain plaisir à écouter les confidences d'un « petit vieux inoffensif ». Nikonor évoque ses parents, sa sœur à laquelle il voue une haine indomptée, jusqu'à l'arrière-arrière grand-père qui avait pour habitude de « liquider ses épouses successives ».
L'auteur, par l'intermédiaire de son protagoniste et avec beaucoup de réalisme et d'humour, voire de sarcasme, dresse une galerie de portraits hétéroclites, un arbre généalogique de spécimens.
Catherine Dousteyssier-khoze bâtit sa trame autour de la relation frère/soeur, parent/enfant, secrets de famille, morts suspectes, menaces à venir et... champignons. Car il est bien question de champignons ici, de champignons cueillis et servis à toutes les sauces : amanites tue-mouches, vesses -de-loup, amanites phalloïdes, amanites vireuses, coulemelles et bien sûr l'indétrônable, le préféré de Nikonor... le cèpe.
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