Christian Signol
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Note moyenne : 7.71/10Nombre d'évaluations : 663
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Les derniers commentaires sur ses livres
Une belle histoire de Étienne et Melina qui apprennent à se connaître et on les voit évoluer dans leur vie dans les années 30
Afficher en entierun livre tendre et émouvant. Ce livre exprime la nostalgie du temps passé. C'est très bien écrit juste dans la sobriété
Afficher en entierNicolas, jeune instituteur est affecté à une école du village de Saint-Julien. Il y débarque suite à un faux pas, et appréhende un peu sa nouvelle vie dans un monde rural assez reculé. Il va pourtant y vivre ses meilleures années de Maître d'école (de la République, avec ses hauts et ses bas et ses conséquences souvent considérables).
Il fait la connaissance de Rose, la Maire du village qui se bat pour maintenir en vie son école mais aussi les enfants dont il aura la charge.
Ce qui m'a beaucoup touchée dans ce roman c'est la situation douloureuse dans laquelle Rose se débat mais aussi les souffrances et les difficultés que rencontrent les Instituteurs face aux enfants, grâce à l'écriture fluide de Christian Signol, on mesure sans peine, l'attachement que lie les enseignants aux élèves mais aussi toutes les astuces trouvées pour combler les lacunes d'apprentissage, le confort des enfants. C'est un roman très beau et très humain qui se dévore d'une traite. Même si une partie de la fin est un peu triste, l'autre apporte un peu d'espoir, ce qui fait que l'on referme ce livre avec un sentiment positif.
Afficher en entier❇️ Charles et Albine vivent reclus du monde, ensemble ils ont décidé de vivre dans leur petit coin de paradis, quelque part en Dordogne face à la grande île.
Il est pêcheur fils de pêcheur il n'a jamais envisagé un autre endroit pour vivre.
Même si elle aurait bien aimé voir d'autres horizons c'est dans leur petit coin de paradis qu'ils vivent au rythme de la pêche de la rivière et des saisons.
Avec leurs enfants Bastien Baptiste et Paule la vie coule au rythme des saisons,le temps n'a pas d'emprise sur eux sauf le jour où l'équilibre fragile de cette famille se voit bouleversée.
💫 cet en roman très poétique lent sans action ou très peu,un peu trop lent pour moi je l'avoue et surtout la plume de l'auteur est très nostalgique.
L'auteur décrit avec brio le décor nous sentons la nature,les saisons,la lenteur et la nostalgie.
Même si je me suis laissée portée par l'histoire de cette famille je ressors un peu dubitative.
J'aurai aimé plus d'actions évidemment c'est un choix de l'auteur afin de marquer profondément la façon de vivre de cette famille,une famille reclue du monde, vivant seule avec ce que la nature lui apporte.
Ce n'est pas une déception mais juste une belle lecture beaucoup trop nostalgique pour ma part ou à ce moment précis de ma lecture.
Afficher en entierUne famille Française - Un Livre de Christian Signol (Né en France en 47) - 385 pages - Albin Michel (27/09/2023).
Antoine, Fils de Marie, paysan, poursuis ses études aux Lycées, alors que pour son père, cela est inutile pour prendre sa suite à la tête de la ferme.
« Le père Bastide ne considérait pas ces lectures d’un bon œil : ce n’était pour lui que du temps perdu. Aussi Antoine lisait-il en cachette, protégé par sa mère qui comprenait ce que l’enfant cherchait dans les pages du Grand Meaulnes, de Premier de cordée, ou de L’Île au trésor. »
Léon est amoureux de ses Terres agricoles, et Antoine aussi, et il préfère pourtant le travail intellectuel pour lequel il est doué (bourses, etc…) le père reporte ses attentes sur le Frère de 8 ans, François.
« Il se demandait si elle n’avait pas peur, elle aussi parfois, du père que ses colères emportaient vers des rivages noirs, pleins d’orages (…) »
(Une petit côté « c’est comme ça il faut faire avec la violence de l’homme » assez dégeu).
Quelques petites pépites de style. Léon tient quand même à ce qu’Antoine connaisse les rudiments de la ferme.
« Et Léon s’en voulait d’avoir choisi la vengeance contre les nazis plutôt que d’avoir porté le secours qu’ils méritaient à ses parents. »
(Petit passage explicatif).
On nous parle beaucoup des ordres, de la guerre, du monde paysan et universitaire. C’est ça, la France ? (CF la Titre « Une famille Française »).
La conception de la jeunesse diffère un peu d’avec la mienne car l’auteur et moi nous avons 45 ans d’écart …
Phoenix
++
Afficher en entierJe suis entrain de continuer de lire les œuvres de Christian Signol. Dommage, ilon reste sur le thème la vie du terroir, mais les livres ne se suivent pas
Afficher en entierLISTE des livres que je l m'approprie de plus en plus de Christian Signol
Afficher en entierChristian Signol est de ces auteurs que j'ai beaucoup lus à un moment et que je lis beaucoup moins aujourd'hui. Pourtant, je ressors à chaque fois enchantée de ses livres régionaux. On m'a prêté récemment "Les cailloux bleus", premier tome de la duologie "Le pays bleu", et il ne m'a pas fallu longtemps pour m'apercevoir que je l'avais sans doute déjà lu (il y a certainement très longtemps). Les personnages et le contexte me disaient vaguement quelque chose, mais sans pour autant me rappeler de l'histoire et de son dénouement. Ce fut une très belle (re)découverte.
C'est à Queyrac, un petit village du Lot, dans le Sud-Ouest de la France, de la fin du XIXᵉ siècle jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, que nous sommes amenés à suivre la famille Laborie, famille de métayers. Il y a d'abord le père, Guillaume, et la mère, Marie, tous deux fidèles et reconnaissants envers leur "maître" Delaval, propriétaire de leur métairie et maire du village. Il y a le fils aîné, Étienne, dont les idées socio-politiques l'obligent à s'engager dans l'armée pour éviter à ses parents de perdre leur place et l'estime de leur maître. Puis vient le second fils, Abel, qui refuse comme son frère de suivre les sentiers tout tracés, et qui veut être sabotier et non pas suivre la voie de son père. Philomène a 10 ans au commencement de l'histoire, elle s'apprête à rentrer à l'école, pour son plus grand bonheur, et sera bientôt le premier membre de la famille à savoir lire. Et pour finir, il y a la petite dernière, Mélanie, prédestinée à suivre le même chemin que sa sœur.
"Les cailloux bleus", c'est l'histoire de la famille Laborie, racontée du point de vue d'Abel et de Philomène (le plus souvent). Mais c'est aussi l'histoire d'un petit village français du début du XXᵉ siècle, avec ses traditions, le travail de la terre, dans une région aux paysages attachants, bien que pas toujours cléments. C'est une histoire dans l'Histoire, les deux ne font plus qu'une. C'est l'histoire d'une époque où les mœurs évoluent. Les jeunes s'émancipent. Les premières automobiles et machines agricoles révolutionnent la vie quotidienne. C'est la séparation de l'Église et de l'État. L'école devient laïque. Les socialistes s'imposent dans la vie politique du pays. C'est l'époque de l'affaire Dreyfus, de l'assassinat de Jean Jaurès, d'une guerre mondiale qui aurait dû durer à peine 3 mois...
Le début est un peu longuet. L'auteur nous laisse le temps de nous approprier les personnages, la vie au village, les paysages. On suit l'histoire au fil des saisons qui reviennent inévitablement, au fil des événements et drames qui touchent la famille Laborie, au fil des changements et scandales socio-politiques du pays. L'ensemble se veut toujours bien construit, bien décrit, bien écrit.
J'ai tout de suite aimé le personnage d'Abel. Il m'a fallu un peu plus de temps pour Philomène qui, au fil de l'histoire, s'impose de plus en plus, devient amoureuse, femme et mère.
La famille est au cœur de l'intrigue, l'on y voit les relations évoluer, au même titre que les idées et croyances de chacun. Il y est aussi question d'amour (un peu), d'amitié et d'entraide, de filiation cachée, de drame et de deuil, de politique, des horreurs de la guerre et de différences d'opinion.
Le dénouement est palpitant et terriblement beau et poignant.
"Les cailloux bleus" est le premier roman de Christian Signol, publié en 1984. Il n'a pas pris une ride. J'ai beaucoup aimé et m'en vais sur le champ entamer "Les menthes sauvages", faisant suite à ce roman. Je n'ai qu'une envie : retrouver tous ces personnages que j'ai aimé suivre, Philomène et Adrien tout particulièrement.
Afficher en entierC'est avec énormément de plaisir que je me suis à nouveau incrustée à Queyrac, petit village quercynois, chez Philomène et son mari. Seize ans ont passé depuis la fin du premier tome ("Les cailloux bleus"), Philomène et Adrien n'ont pas chômé. Ils travaillent désormais à leur compte, ils ont quatre enfants et mènent une vie harassante mais heureuse. Malheureusement, les temps changent, le monde évolue, et il leur faut s'adapter continuellement...
Nous traverserons les années et les saisons, de la veille de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années 1950, tout en accompagnant Philomène et les siens dans leur vie quotidienne, souvent mouvementée ou au contraire d'un calme plat. Ils doivent vivre avec leur temps, ce qui n'est pas toujours facile à accepter. Ils doivent composer avec les guerres, la Seconde Guerre mondiale d'abord, celle d'Indochine ensuite et celle d'Algérie pour finir.
Ainsi, nous ne nous ennuyons pas, d'autant que l'auteur a su, comme à son habitude, bien implanter ses personnages dans l'Histoire et les décors quercynois. La famille et les relations familiales sont les thèmes premiers de son intrigue, mais bien d'autres nous emportent : l'amitié et l'entraide, le deuil, la crise économique, la Résistance quercynoise durant l'Occupation allemande, les difficultés à gérer une petite exploitation agricole quand la mécanisation des plus grandes vous empêche de suivre le mouvement, l'exode rural et les petits villages qui déclinent, l'essor du tourisme grâce aux premiers congés payés, la vie politique du pays (Front populaire, régime de Vichy, De Gaulle, etc). Le tout dépeint dans des paysages et décors que l'on se représente facilement grâce à la jolie plume minutieuse et doucereuse de l'auteur.
Parfois, l'ambiance est tendue, puis plus sereine et revigorante à d'autres. Les personnages sont plus qu'attirants, et j'ai vraiment beaucoup aimé les suivre tout au long de ma lecture. Ils sont de plus en plus nombreux (la famille s'agrandit au fil des années), mais aucun d'eux n'est oubliable (et au pire, il y a un arbre généalogique en fin d'ouvrage). C'est par le biais de Philomène que nous découvrons l'intrigue, cette femme que nous connaissons depuis petiote et que l'on voit grandir, s'épanouir et vieillir au fil des pages, traverser nombre de drames et de deuils mais qui choisit de ne souvenir que du meilleur, toujours. Elle est extrêmement touchante, quand elle aime son mari, quand elle s'inquiète constamment pour ses enfants, quand elle chérit ses brebis, quand elle puise dans ses souvenirs les meilleurs pour ne pas flancher, quand elle refuse de quitter sa terre natale, quand elle voit la mer pour la première fois... Les émotions montent et descendent d'un chapitre à un autre, au gré des saisons qui reviennent l'une après l'autre, inévitablement.
Je ressors enchantée de cette lecture, pas toujours facile au vu des sujets abordés, mais merveilleuse tout de même. Je suis tombée sous le charme de cette belle région caillouteuse. J'ai vécu toute l'histoire comme si j'y étais moi-même. J'ai été séduite par nombre de personnages finement construits. Je suis et reste indéniablement amoureuse de la plume délicate de l'auteur.
J'avais beaucoup aimé "Les cailloux bleus". "Les menthes sauvages" est encore mieux réussi à mon sens. Cette duologie m'a offert de merveilleux moments de lecture. Il va vraiment me falloir revenir vers Christian Signol un peu plus souvent...
Afficher en entierJe suis restée un peu sur ma fin, comprenant pas trop cet arrêt brutal de la fin. Il faut entendre qu'il finit par succomber par noyade, pour rejoindre les siens.
Je n'ai lu que le premier ouvrage " Les chemins d'étoiles" Ce livre délivre bien la vie des paysans , dans leur terroir, avec de l'humanité, de la sensibilité qu'il faut pouvoir percevoir. Mais aussi, de la vengeance entrainé par des traits de méchanceté. On raconte dans un langage paysan la vie de la terre avec ses hauts et ses bas. Livre intéressant à découvrir, mais un peu platonique.
Afficher en entierOn parle de Christian Signol ici :
2011-10-30T00:41:30+02:00
2010-09-09T21:30:30+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Christian Signol
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Editeurs
Albin Michel : 34 livres
LGF - Le Livre de Poche : 24 livres
Pocket : 19 livres
Robert Laffont : 15 livres
France Loisirs : 12 livres
Seghers : 5 livres
Audiolib : 4 livres
Le Livre de Poche : 3 livres
Biographie
1947
Naissance de Christian Signol dans le Quercy, aux " Quatre routes ", un petit village au cœur des causses de Martel et de Gramat, qui resteront ses paysages favoris et inspireront plus tard toute sa littérature. Il vit une enfance heureuse dominée par la présence féminine de sa mère et de sa grand-mère, bercée par la lumière des collines, les parfums de la campagne et les mystères sauvages de la nature.
1965-1970
Christian fait des études de Droit et de Lettres Modernes à la faculté de Limoges et devient Capitaine et n°10 du Club de football " L’étoile sportive briviste ".
1970
Christian se marie, donne naissance à son premier enfant et s'installe avec sa famille à Brive-la-Gaillarde.
1972-1990
D'abord rédacteur administratif à la mairie de Brive-la-Gaillarde, il sera ensuite directeur d’un service de Contentieux et Marchés publics.
1975-1980
Christian entraîne une petite équipe de football à Brive-la-Gaillarde.
1984
Christian entre à L’Ecole de Brive et publie son premier roman : Les cailloux bleus, Tome 1 qui remporte un grand succès.
1985
Les menthes sauvages, Tome 2 (roman, Prix Eugène-Le-Roy 1985)
1986
Antonin, paysan du Causse (roman)
1987
Les chemins d’étoiles (roman)
1988
Les amandiers fleurissaient rouge (roman)
1989
Marie des brebis (roman-témoignage, Prix de l’Aventure décerné dans le cadre de la 7ème Fête du livre " Lire à Limoges " en 1989.)
1990
*Christian commence ses chroniques littéraires dans "Le Populaire du Centre", qu’il poursuit aujourd’hui à raison d’un livre par semaine
*La Rivière Espérance, Tome 1 (roman, Prix La Vie-Terre de France 1990).
*Soleil d’Automne, scénario original réalisé par Jacques Ertaud avec Catherine Allégret, diffusé à plusieurs reprises sur France 2
1991
Le Royaume du fleuve : La Rivière Espérance Tome 2 (roman, Prix littéraire du Rotary International 1991)
1992
Adeline en Périgord (roman)
1993
L’Âme de la vallée : La Rivière Espérance Tome 3 (roman). Ce triptyque romanesque assoit la notoriété de l'écrivain qui devient l'un des auteurs français les plus lus !
1994
L’enfant des terres blondes (roman)
Le Lot que j’aime (Beau livre, photos de Sylvain Marchou commentées par C. Signol)
1995
Dordogne, voir couler ensemble et les eaux et les jours (Beau livre, photos de Sylvain Marchou commentées par C. Signol)
Adaptation de La Rivière Espérance pour le petit écran, diffusée sur France 2 en neuf épisodes de 1h40 et dans vingt pays étrangers.. Une adaptation de Gaumont télévision et une réalisation de José Dayan pour la plus grande fiction de télévision jamais réalisée ! Le succès est immense et incontestable.
Un enfant de trop, scénario original en collaboration avec Jean-Louis Magnon (Aude), réalisé par Jacob Berger (Suisse) et diffusé sur France 3
1996
Bonheur d’enfance (roman)
Les vignes de Sainte-Colombe, Tome 1 (roman)
1997
La lumière des collines : Les vignes de Sainte-Colombe Tome 2 (roman, Prix des maisons de la Presse 1997)1998
La promesse des sources (roman). À été traduit en allemand.
Adaptation par Brigitte Peskine (scénario et dialogues) de La promesse des sources, tournée par Charles Nemes et diffusée sur France 2 sous le titre La Clé des champs, avec Christine Boisson.
Adaptation par Béatrice Rubinstein et Édouard Niermans, sur les dialogues d’Alain le Henry, de L’enfant des Terres blondes, diffusée sur France 3, avec Jean Yanne.
1999
Bleus sont les étés (roman). À été traduit en chinois.
Les chênes d’or (roman). À été traduit en chinois.
2000
Les Noëls blancs (roman)
Prix littéraires
*Prix Eugène-Le-Roy 1985 pour son roman Les menthes sauvages, ( 2ème tome de la fresque romanesque Les cailloux bleus)
*Prix de l’Aventure 1989 pour son roman-témoignage Marie des brebis, décerné dans le cadre de la 7ème Fête du livre " Lire à Limoges "
*Prix La Vie-Terre de France 1990 pour son roman La Rivière Espérance (1er tome de la trilogie romanesque La Rivière Espérance)
*Prix littéraire du Rotary International 1991 pour son roman Le Royaume du fleuve (2ème tome de la trilogie romanesque La Rivière Espérance)
*Prix des maisons de la Presse 1997 pour son roman La lumière des collines (2ème tome de la fresque romanesque Les vignes de Sainte-Colombe)
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