Claudie Hunzinger
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Note moyenne : 6.49/10Nombre d'évaluations : 35
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Claudie Hunzinger a écrit ce livre à 82 ans, un livre plein de dynamisme et de vitalité ; Claudine Hunzinger dont la voix surprenante, entendue sur Youtube, est d’ailleurs encore celle d’une jeune adolescente. « Un chien à ma table » est pourtant un livre sur la vieillesse, oui mais celle du corps, pas celle de l’esprit. C’est aussi un livre sur la nature, sur l’angoisse de sa destruction mais aussi sur la fusion avec le monde animal dont Yes, ce chien recueilli, est un représentant. Avec une écriture pleine d’énergie, très novatrice, syncopée, presque télégraphique parce que naturelle et spontanée, les pensées, je l’imagine, étant jetées sur le papier telles quelles, avec cette écriture surprenante au début et nécessitant un temps d’adaptation, Claudine Hunzinger nous emmène, nous transporte et nous inculque sa philosophie de la vie. Baba cool peut-être, survivor pas encore, ermite sûrement, un peu perchée parfois, mais ô combien rafraichissante et apaisante !! Ce prix Fémina 2022 est, à mon sens, très au-dessus du Prix Goncourt de la même année parce que plus novateur, plus profond, moins policé peut-être, mais plus abouti.
Afficher en entierJe n'ai malheureusement pas été emballé par cette lecture. Au fil de ma lecture j'ai ressenti le besoin de voir des interaction entre des personnages, hors il s'agit ici majoritairement d'un échange avec la nature.
J'ai donc été un peu détaché de ce récit sur la nature et la vieillesse.
Afficher en entierEncore une fois et malheureusement, mon retour prendra une direction différente de celle des jolis retours des Babelpotes que j'ai vus défiler ces dernières semaines et qui m'ont fortement incitée à réserver "Un chien à ma table" à la bibliothèque. Non pas qu'il m'ait franchement déplu, mais quelque peu déçue, oui malheureusement.
Sophie et Grieg forment un vieux couple, installé depuis trois ans aux Bois-Bannis dans une vieille maison cachée et entourée de forêts. Pendant que Sophie, écrivaine de profession, ne fait plus qu'un avec la nature au gré de ses marches forestières, Grieg, quant à lui, a depuis longtemps quitté le monde réel en se réfugiant dans ses livres. Un soir, apparaît, sur le seuil de la maison, une chienne traînant une chaîne cassée et ayant visiblement subi des sévices. Sophie décide aussitôt de la garder, tout en appréhendant le fait que son maître maltraitant vienne la récupérer sous peu. Yes, la petite chienne, s'immisce donc dans la vie du vieux couple, dont le quotidien se résume à s'éloigner de plus en plus de ce monde actuel qui court à la dérive, à vieillir sereinement entre balades dans la nature le jour et lectures la nuit, tout en philosophant sur la société actuelle.
Tout était là pour me plaire : des personnages qui refusent d'entrer dans le moule et qui tiennent absolument à rester sur la marge (à 80 ans en plus, c'est beau !), l'amour et le respect de la nature et des animaux, la passion des livres, de grands espaces naturels qui changent au fil des saisons, le grand air, comme une sorte de ressourcement...
Comme tout n'est qu'introspection, la narration à la première personne nous invite à entrer dans la peau de Sophie, dans ses pensées et ses réflexions, dans son corps vieillissant. Sophie est une dame qui, malgré son âge et les signes de la vieillesse, reste vive d'esprit (et de corps malgré tout). Elle nous partage toutes ses idées, toutes ses réflexions sur notre société actuelle, sur nos modes de vie, sur les humains en général. C'est là que ça a un peu coincé pour moi, puisque ça part un peu dans tous les sens et que l'on se rend compte au fil de la lecture qu'il n'y a en fait guère d'intrigue : une chienne a fait irruption chez ce couple qui continue de vieillir et de mener son train-train comme auparavant, il ne se passe rien d'autre et on a tôt fait de le comprendre. Mais ce n'est pas dérangeant en soi puisque la nature environnante et surtout le cheminement intérieur de Sophie emplissent l'espace, mais de manière trop décousue. Vous allez me dire que c'est normal puisqu'on est dans ses pensées et que les pensées sont rarement ordonnées. Soit, je plussoie mais c'est davantage la façon dont elles sont couchées sur le papier qui m'a quelque peu gênée.
Et c'est là que j'en arrive au style d'écriture de l'autrice : je n'ai rien à lui reprocher dans le sens où elle use d'une plume riche, élaborée, travaillée, cultivée (et ponctuée !), et en cela c'est très agréable et appréciable. Mais les phrases, tantôt très courtes qui tiennent en un ou deux mots, tantôt très longues qui tiennent sur une bonne dizaine de lignes, m'ont souvent rendu la lecture un peu ardue. Le style de narration est en fait un peu lourd, peu fluide, soit trop haché, soit qui a fini par me faire perdre le sens de la phrase à cause des nombreux apartés.
En revanche, j'ai beaucoup aimé le cadre, les personnages, leur mode de vie et leurs points de vue. J'ai également beaucoup apprécié la façon dont sont traités les animaux, sur un pied d'égalité avec les humains, d'où le titre du livre d'ailleurs.
Un retour mitigé donc, mais comme vous pouvez le constater, c'est vraiment personnel. La trilogie romanesque de Jón Kalman Stefánsson ("Entre ciel et terre", "La tristesse des anges", "Le cœur de l'homme"), puis "On était des loups" de Sandrine Collette, et maintenant "Un chien à ma table" de Claudie Hunzinger... Je commence à me demander si je n'ai pas un problème avec l'introspection et le style de narration que cela implique...
Afficher en entierJ'ai adoré ce dernier livre de Claudie Hunzinger, ses descriptions de la nature sont incomparables. Il y a une telle sensualité dans ses promenades que l'on marche avec elle...Le chien devient son compagnon......beauté des mots, goût de la forêt...riche solitude...
Afficher en entierLa vie, son évolution, les choix guidés par la tête, le coeur...
Belle description, Emma et Thérèse, rencontre, destins.
La guerre 39-45, l'Alsace et la balance F-D-F et tous ces choix mauvais ou bons !
Très beau
Afficher en entierClaudie Hunzinger – Un chien à ma table – aux éditons « J’ai Lu » – 288 pages – 2023| Recommandé par @Fandol & @Cancie
Bonjour les Phoenix en Chocolat !! : -)… Comment ça va ?! J’espère vous trouver bien chez vous & en bonne Santé.
C’est l’histoire d’un vieux couple qui va peut-être pouvoir se renouveler... Alors qu’ils se trouvent en Voiture, Grieg et son épouse, Sophie, tombent sur un chien qui semble n’appartenir à personne, qu’ils adoptent et appellent "Yes". Parce qu’ils on entendu quelque chose à la radio ou un fait à consonance similaire… Ces personnes sont âgées, et le texte ne raconte vraiment pas grand-chose d’extraordinaire, dans le sens « qui sort de l’ordinaire » c’est l’amour fou de Sophie pour « Yes » Le Chien, d’ailleurs le Livre s’appelle bien « Un chien à ma table » donc le sujet du livre définit par le titre c’est « Un chien » (« Yes »). Qui plus est, un chien qui prend une place folle « Sur la table » Moi, je trouve ça un peu bizarre/disproportionné. A vous de voir si vous avez envie de vous taper presque 300 pages sur les aventures d’Un Chien et de sa vieille Maîtresse (moi je l’ai fait pour vous !! xd). Sauf si bien sûr, vous êtes une vieille maîtresse et que votre Chien est tout pour Vous… C’était déjà relou (Mais plus larmoyant ? Cela dépend des auteurs…) avec un chat, mais avec un chien… Le chat est un animal plus profond, il nous fait passer par tout un panel d’émotions. Après, le chien, voilà, il est gentil, plein d’énergie, affectueux et fidèle et voilà pour les trois quarts des chiens on a tout dit x-)… Cependant je conçois qu’on puisse trouver ça mignon, et ça « compense » un peu pour celles et ceux qui ne peuvent pas avoir d’animaux (propriétaire, allergie… Ou tout simplement pas d’argent !!)…
Bon Jeudi à tout.e.s !!
Phoenix
Afficher en entierJe ne sais malheureusement que dire......
Afficher en entierUn livre des plus ennuyants à lire, à croire que l'auteure ne sait pas de quoi elle parle... Ce livre m'a échappé des mains, tellement il est orienté politiquement... c'est ce que l'on peut appeler de la littérature poubelle. On s'ennuie du début à la fin, et il n'y a aucune beauté qui ressort réellement de ses écrits. Aucun des points de vue n'est défendable, par ailleurs, dans ce livre. Ce livre est... un non sujet.
Afficher en entierMalheureusement, je n'ai pas apprécié cette lecture.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.
J'ai trouvé que l'intrigue était longue. Elle n'a pas réussi à attiser ma curiosité.
J'ai eu la sensation que les chapitres se suivaient sans logique, ni récit. Il n'y avait pas de réel avancée dans l'histoire, ni peut-être même de réel histoire à ce roman.
Je n'ai vraiment pas réussi à trouver d'intérêt pour ce livre.
Afficher en entierd'une bergerie autonome, de tissages, de métiers de la terre réalisé par Pagel et Mélu. Et si ce rêve revenait aux idéaux des jeunes d'aujourd'hui ? On retrouve ces valeurs d'un retour à la terre dans un monde où la vie à la ville nous fait perdre notre identité, nos valeurs.
Si la forme nous perd parfois, le fond de ce récit chronologique de leur établissement à Bambois, nous fait rêver d'un ailleurs et d'un retour à soi. Un récit simple, mais beau, d'un bonheur pas si inatteignable que cela... A lire absolument !
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Biographie
Né(e) à : Colmar , le 9 avril 1940
Biographie :
Claudie Hunzinger (9 avril 1940 à Colmar dans le Haut-Rhin en France - ) est une artiste et un écrivain française.
Elle place l’écriture au centre de son travail, explorant le concept du livre, construisant des Bibliothèques en cendre, tout en publiant chroniques et récits. 1940, naissance en Alsace.
Études classiques à Colmar.
1960/63, études supérieures au Lycée Claude-Bernard à Paris, pour le professorat de dessin.
En 1964, Claudie rejoint Francis Hunzinger qui, après des études à la Bergerie nationale de Rambouillet, s’est installé dans une ferme des Vosges pour élever des brebis . Ils y vivent ensemble un rêve d’enfance.
Claudie, qui enseigne au Lycée Bartholdi à Colmar depuis 1964, donne sa démission à l’éducation nationale en 1972.
Vie de pionniers en montagne, près de tout . Ils ont deux enfants. Laines, couleurs, tapisseries, expositions, succès. Leur ânesse s’appelle Utopie 4.
En 1973 Claudie publie un récit, Bambois, la vie verte, dans la collection Stock , réédité en 1979 par André Bay, Bambois, dans la collection Stock nature.
Au début des années 1980, en collaboration avec Francis Hunzinger, elle s’oriente vers un itinéraire d’artiste plasticienne plus exigeant. Elle explore le concept du livre et de la violence faite au livre.
En 1983, elle participe, avec le photographe Pierre Berdoy, à l’exposition Images et création , où elle présente des rouleaux d’écritures calcinées face à de grands tirages en noir et blanc
.
En 1985, elle commence la série des Bibliothèques en cendre, et les expose à l’Hôtel Salomon de Rothschild de Paris7, à la Biennale de Lausanne 8, au musée Bellerive à Zurich, au Barbican Center à Londres.
Cette série des Bibliothèques en cendre est une réflexion noire sur l’Humanisme. « Pourtant ils illustrent en même temps que la violence faite aux livres, le souci de leur conservation, puisqu’ils témoignent autant de la destruction par le feu que du respect des fragments épargnés », écrit Anne Moeglin-Delcroix.
Elle participe la même année à l’exposition Livres d’artistes, BPI du Centre Pompidou.
François Mathey, venu visiter son atelier, l’invite à plusieurs expositions au Musée des arts décoratifs de Paris.
En 1989, Claudie Hunzinger publie Les enfants Grimm chez Bernard Barrault.
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