Daisuke Igarashi
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Note moyenne : 7.37/10Nombre d'évaluations : 73
0 Citations 31 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'aime beaucoup. C'est très bien dessiné, l'histoire est construite et très philosophique ! On meurt d'envie de se jeter dans la mer avec masque et tuba et de se laisser porter par le courant...
J'aime beaucoup le personnage de Sora, et espère que nous en apprendrons plus sur lui par la suite.
Afficher en entierCe manga a atterri dans ma Pile à Lire par hasard, sa couverture ayant attiré mon attention et j'aime les gros pavés (la VF est une intégrale des 2 tomes japonais), c'est ensuite que j'ai réalisé que c'était par l'auteur Daisuke Igarashi, connu pour son manga "les enfants de la mer" que je connais uniquement de nom et de réputation. C'était donc un achat à l'instinct que je ne regrette pas !
On se retrouve avec une histoire mêlant ésotérisme et divinités du monde entier avec une grande menace surnaturelle qui va peut-être conduire à l'éradication de l'humanité mais divers individus, allant d'une gamine possédée à un exorciste en passant par un moine et une étudiante, vont tout faire pour éviter cette catastrophe et lutter contre cette menace.
Ce fut une très bonne lecture, il y a de l'action, du suspence, une fin un peu abrupte mais satisfaisante. Je recommande cette découverte.
Afficher en entierhttps://littcentcinquante.wordpress.com/2020/05/12/sorcieres-integrale/
Les 2 tomes de "Sorcières" forment un recueil de nouvelles, plus ou moins liées, très disparates et pourtant centrées autour de l'image de "sorcière". On fait le tour du monde (Moyen-Orient, Asie, Europe, Amérique) pour découvrir les façons dont les cultures se sont appropriées le terme, ce qu'il connote pour elles et la façon dont les êtres qui y sont liés interagissent entre eux.
Je dois avouer avoir beaucoup aimé "Le fuseau" et "Petra Genitalix", la première pour ses personnages je pense, la deuxième pour ses enjeux et son ambiance. Mais toutes m'ont plu, j'ai apprécié les thématiques récurrentes (écologie, mystère, technologie, recherche de soi…) et la dose de suspens distillée à bon escient. "La voleuse de chant" était franchement déstabilisante pour la mise en avant des émotions et j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur explique nos interactions avec notre environnement et les gens. C'était pertinent et l'héroïne est facilement identifiable, on se sent donc concernés par les questionnements soulevés.
J'ai moins accroché à "Kuarupu", qui se déroule en Amazonie (je suppose ??), en raison don côté contemplatif et horreur-fantastique. D'un autre côté, c'est aussi celle qui interroge et remet le plus en question.
Et l'image de la sorcière, dans tout ça ? J'ai apprécié qu'on s'éloigne de l'aspect fantasmé des femmes mystérieuses et solitaires qui pratiquent la magie noire pour emmerder leur voisin qui empiète sur leur jardin. Ici, on met face-à-face des sorcières égoïstement ambitieuses et d'autres humbles avec le sens du devoir, des enfants en apprentissage ou des êtres à peine humains. Le côté fantastique n'est pas glamour : quand il est accessible à la compréhension du lecteur, on a affaire à des "pouvoirs" étonnants, parfois indépendants de la volonté de la sorcière, ou juste carrément glauques.
Côté dessin, je découvre Igarashi et je me suis étonnée de son trait, voulu j'imagine, brouillon. Une fois passées quelques pages pour se faire au style, j'ai tout de suite bien accroché. J'aime les paysages denses et divers, sa capacité à plonger aisément dans une culture, les expressions et mouvements des personnages. Puis le style m'a fait penser à celui de Kenji Tsuruta (dessinateur des one-shot sur Emanon, de Forget Me Not…), notamment sur la façon de dessiner les femmes.
Maintenant, il y a encore tout plein d'œuvres d'Igarashi dans lesquelles je peux me plonger !
Afficher en entierUn premier tome sympathique où notre héroïne Ruka, une collégienne en vacances, va rencontrer Umi et Sora, deux garçons qui auraient été élevé dans la mer. Bien des mystères semblent entourer leur existence, et cela a-t-il un lien avec les disparitions de poissons observées un peu partout dans le monde ?
Afficher en entierAyant eu la chance de les trouver en bibliothèque, j'ai souhaité découvrir cette œuvre de D. Igarashi que je connaissais déjà par le biais du film. Les deux présentent des qualités et des défauts : l'animation sublime le trait et l'imagination d'Igarashi, mais le film ne pousse pas autant que le titre originel papier.
Le manga nous emmène pendant cinq tomes aux côtés d'adolescents et d'adultes qui tentent de percer les mystères de l'océan, de l'origine de la vie, voire de la galaxie. Une histoire où les sciences se mêlent aux mythes, aux croyances et à la rêverie. Il faut clairement se préparer à lire un titre original dont sa façon d'aborder l'étude de la mer. Ne pas hésiter à laisser de côté son esprit scientifique (malgré l'apport de thèses scientifiques au cours du récit !) pour apprécier les non-dits et les mystères aussi envoûtants qu'effrayants de ce titre. La fin m'a semblé un peu trop mystérieuse d'ailleurs, un peu trop dans le démonstratif et pas suffisamment dans l'explicatif, ce qui m'a laissé sur ma faim par rapport à certaines clés scénaristiques. Pour avoir regardé quelques reviews, j'ai l'impression que pas mal de personnes ont eu ce ressenti. Ça n'enlève rien à la magie des quatre tomes précédents et notamment à l'ambiance particulière qu'y dresse Igarashi : une ambiance un peu intimiste, parfois calme, parfois nerveuse, parfois en suspend. Une belle métaphore de l'océan à travers les pages, les personnages.
Concernant les personnages, chose étonnante : j'étais plus attachée au trio de tête (Ruka, Umi et Sora) au début de la série qu'à la fin. C'est assez logique vus le scénario et l'évolution de ces personnages, mais c'est assez frustrant. Les adultes ne sont pas en reste, mais plus compliqué de s'attacher à eux tant ils ont du mal à s'ouvrir et à montrer leurs sentiments.
Un point final pour le graphisme et une certitude : on lit rarement un titre pareil. Le dessin est particulier (mais plus accessible que dans un titre comme Sorcières d'ailleurs), mais (je trouve) il a un charme fou. J'ai clairement passé plusieurs secondes sur pleeeein de pages juste pour apprécier les dessins. Des pages qui s'apprécient d'abord dans leur ensemble, ensuite dans le détails des cases, des petites ou grosses créatures, des jeux de lumière et d'ombre. Si vous êtes amateurs de double-pages, de dessins pointilleux et de créatures marines, c'est fait pour vous !
Afficher en entierJ'avais lu cette saga quand j'avais 12 ans, j'avais trouvé cela très étrange mais j'avais adoré. C'est un manga tellement beau et en finesse. Les dessins sont tellement beaux qu'ils bouleversent.
Afficher en entierDe très beaux graphismes pour des histoires de vengeance sombres mais intéressantes. Des sorcières puissantes de différentes cultures.
Afficher en entierUn beau manga, tant au niveau des graphismes que des histoires contées.
Afficher en entierJe parle des deux premiers tomes d'un coup, même s'ils sont très différents. Le T1 est une belle introduction à l'univers particulier des Humanized Animals, des créatures hybrides mêlant forme humaine et animale. On suit plus particulièrement une fille aux pattes de grenouille et deux sœurs à moitié panthère. Au centre de la scène se tiennent aussi les créateurs de ces hybrides, ainsi qu'un groupe d'antagonistes. Si le T1 est assez dense en informations et événements (les différents partis qui convoitent les Humanized Animals, le fait que la société ne soit pas au courant, la façon dont les Humanized Animals se perçoivent ainsi que leur environnement…), le tome 2 prend plus de temps pour poursuivre l'action et inviter à quelques pages d'introspection à la sauce Igarashi. De manière générale, c'est un titre très dans la veine de l'auteur, j'ai envie de dire. Un côté fantastique un peu mystérieux, des personnages assez inaccessibles, un monde fourmillant de vie, de nature. Le T2 se lit assez vite comme les événements s'enchaînent.
A présent, il me tarde de mieux comprendre l'origine, les tenants et les aboutissants des Humanized Animals. Ainsi que la façon dont l'histoire va tourner au niveau des conflits d'intérêt à leur sujet. Et, bien sûr, un développement des personnages ou, du moins, nous permettre de mieux les connaître.
Afficher en entierJ’ai toujours aimé ce manga, notamment quand je l’ai découvert en étant enfant. Ça se lit rapidement, on en apprend plus sur la mer et ses habitants. Et le mystère autour des garçons restent entier même si on en apprend davantage sur eux et sur ce qu’ils peuvent ressentir. Sora est prêt à tout pour que Umi survive et c’est pour ça qui accepte d’être utiliser son corps et lui.
J’aime toujours autant, les dessins sont d’une beauté. Tellement agréable à lire !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Daisuke Igarashi
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Shogakukan : 10 livres
Casterman : 7 livres
Sarbacane : 7 livres
Delcourt / Tonkam : 5 livres
Kodansha : 3 livres
Kawade Shobo Shinsha : 2 livres
Takeshobo : 1 livre
East Press : 1 livre
Biographie
Jeune scénariste et illustrateur de manga prometteur, Daisuké Igarashi est révélé en 1993. Là, il entame une carrière professionnelle dans le mensuel Afternoon, où la série 'Patati Patata' fait un tabac. Publiées dans un recueil en 2004, les histoires de Daisuké Igarashi mettent en scène l'intrusion du fantastique dans le quotidien et sont également inspirées par le folklore japonais. Souvent comparés à Miyazaki, son maître, ses dessins et son univers ont conqui des millions de japonais et commence à se faire connaître en Europe avec la publication des séries 'Hanashippanashi' et 'Sorcière' en 2006. En 2007, alors qu'il travaille sur une nouvelle série intitulée 'The Sea's Monsters Children', le jeune prodige quitte un temps le pays du Soleil Levant pour se rendre au festival d'Angoulême.
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