Commentaires sur ses livres

Je sors bigrement déçu de ce « Victoria » : le style n’est guère alambiqué, le vocabulaire finalement très pauvre, les quelques descriptions ou tableaux par trop ordinaires et l’intrigue dévoilée d’avance. « Victoria », n’est pas à mon gout un roman historique car il ne s’intéresse qu’à 4 ou 5 ans de la vie de Victoria et cet ouvrage laissera sur leur faim les lecteurs qui voulaient approfondir leurs connaissances sur l’époque victorienne. Le seul avantage que j’y vois c’est d’avoir désormais bien intégré l’arbre généalogique de la reine Victoria !
Excusez-moi du terme mais on reste un peu au ras des pâquerettes. Quant à la supposée relation amoureuse entre Victoria et Melbourne, son premier Premier Ministre, c’est une très grande liberté prise avec la vérité historique. Une révélation qui ressemble bigrement aux annonces sensationnelles toujours recherchées, encore de nos jours, par les tabloïdes anglais et qui n’ont d’autre motif que la cause publicitaire.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2021/01/13/victoria-daisy-goodwin/

Daisy Goodwin retrace les premières années de règne de la reine Victoria dans ce roman éponyme. La jeune femme accède au trône à l’âge de dix-huit ans alors qu’elle ne connaît rien du monde et n’entend rien à la politique, en raison de l’isolement dans lequel elle a grandi. Elle s’attache rapidement à Lord Melbourne, le Premier Ministre qui deviendra aussi son conseiller, et même plus encore…

J’ai beaucoup réfléchi à la façon dont j’allais rédiger cette chronique, pourtant même encore, je ne sais pas comment la débuter. Je dirais que j’ai été gênée par certains partis pris de l’auteur. Que Victoria ait eu des sentiments amoureux pour Lord Melbourne, pourquoi pas, après tout, même s’il n’y a pas de preuves concrètes à ce sujet, mais c’est surtout le traitement d’Albert qui m’a dérangée.

De ce que je me souviens avoir lu à l’époque où j’avais fait quelques recherches personnelles sur la reine Victoria, et encore aujourd’hui en me référant à sa page Wikipédia (même si j’ai conscience que ce n’est pas une source forcément fiable), il me semble qu’elle a toujours témoignée une certaine préférence et inclination pour Albert, or dans ce roman, elle oscille d’abord entre indifférence et mépris à son égard.

C’est donc la romance platonique entre Victoria et son cher « Lord M » qui prédomine pendant la majeure partie du livre. Une romance que j’aurais pu adorer (et que j’ai adoré, au fond de moi) si elle n’avait pas été basée sur des faits réels. Je ne pouvais pas feindre de ne pas savoir comment aller s’achever leur idylle, et surtout, je me suis inquiétée de ne pas voir Albert pointer le bout de son nez avant la dernière centaine de pages du roman.

Craintes qui se sont hélas révélées fondées. En l’espace de cinq jours, la Victoria de Daisy Goodwin nous offre un retournement de jupon magistral. Il suffit de deux frôlements de peau, d’une valse et de quelques œillades échangées entre les piques désagréables qu’ils se lancent pour que Victoria et Albert se pâment d’amour l’un pour l’autre. Oublié Lord M ! Tellement oublié que je crois même avoir laissé échapper une insulte à l’intention de Victoria lors d’une certaine scène…

Quant au personnage d’Albert en lui-même, il ne rend pas davantage crédible ce brusque revirement. La description « d’homme mécanique » qu’en fait Lord M ne pourrait lui convenir davantage. Il est antipathique, moralisateur, et surtout, il ne fait pas le poids comparé à la plupart des autres personnages masculins, qu’il s’agisse de Lord M, de son propre frère Ernst, du grand-duc Alexandre ou encore de l’attentionné Lord Paget. Même le chien Dash aurait été un meilleur prétendant, à mon goût…

Pire, j’ai trouvé que l’auteur forçait sur le pathos avec l’histoire de la mère d’Albert. Non, plus exactement, tout est forcé dans cet amour naissant, parce qu’après plus de trois cent pages passées à succomber au charme de Lord Melbourne, il fallait bien rectifier le tir pour recoller à la réalité historique.

D’ailleurs, quoique j’aie moi-même cédé à l’inclination pour ce séduisant Lord M au fil de ma lecture, j’ai aussi regretté que la romancière ait décidé d’en faire un personnage foncièrement bon, dévoué à sa reine et à son pays, et droit dans ses bottes. Là encore, je me trompe peut-être, mais de ce que j’en ai lu auparavant, je n’ai pas l’impression qu’il ait été blanc comme neige, mais plutôt qu’il n’hésitait pas à manœuvrer lui aussi Victoria dans le sens de ses propres intérêts, ce qui n’est pas le cas ici. Ici, il est vraiment parfait… contrairement à Albert.

Au final, le seul aspect de ce roman auquel j’aurai totalement adhéré, c’est la relation ambiguë entre Victoria et sa mère, qui oscille entre affection et rancune. On ne peut qu’être agacé par la confiance aveugle que la duchesse de Kent accorde à sir Conroy, et en même temps touché par sa volonté de protéger sa fille envers et contre tout. Elles sont l’une comme l’autre très maladroites, et l’auteur réussit à nous montrer combien elles auraient pu être proches sans cet homme pour semer la discorde entre elle.

Victoria est donc un livre qui se lit vite et agréablement, mais voilà, j’ai vraiment eu du mal à accrocher à la plupart des choix de Daisy Goodwin. Pour cette raison, je ne suis pas tentée de regarder la série, et je vais plutôt revisionner pour la énième fois l’adaptation cinématographique avec Emily Blunt.

J'ai tout simplement adoré ce roman !
Cela change des romances historiques où l'on connaît déjà la fin.

"i am referred to as Alexandrina Victoria. But i do not like the name Alexandrina. From now on i wish to be called Victoria"

J'avais de grandes attentes pour ce roman. Bien trop pour être honnête.....
Je ne peut donc qu'être déçu.
La jeune Victoria est insuportable. Une véritable girouette qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut et pas mal capricieuse.
J'avais hâte de découvrir la reine en tant que personnage principal d'une histoire et l'image que je me faisais d'elle ne correspond pas du tout à celle que j'ai découverte.
Certain point de vu la décrive comme une vraie reine, j'ai trouvé qu'elle se comportait comme un enfant gaté.
L'aspect politique de l'histoire est assez superficiel à mon gout. Je m'attendais à ce que Victoria prène d'avantage part aux affaires de son pays mais en vérité elle prefère les beaux yeux de son premier ministre.......
Quant aux histoires de coeurs, elles sont grandement influençées par les proches de la reine.
Victoria croit n'etre gouvernée par personne mais cest un peu une marionnette......
Il n'y a rien de mal à être jeune et peu expérimenté mais là le personnage de Victoria ne m'a clairement pas plu, affectant alors toute ma lecture.......
De plus j'avais toujours entendu que l'histoire d'amour entre Victoria et Albert était digne d'un conte de fée mais pour le début du moins on la clairement poussé dans ses bras en lui faisant croire que c'était son idée........

Certaine prise de position de la reine étaient plaisante. Elle essaie de rentrer dans sa fonction et de faire une bonne reine. L'aspect historique m'a plu. Il est agréable de lire un roman sur la royauté sous forme de fiction.
La société est brillament représentée avec ses codes, les apparences à préserver et les mentalités.
J'ai tout de même trouvé que ce roman était long pour ce que c'était......

Lecture très agréable sur un fond historique romancé. L'auteure a su ne pas tomber dans les longueurs des descriptions ce qui m'a fortement plu car à la place elle nous retrace de façon intéressante la vie de la reine au tout début de son règne.

J'ai aimé, a çse lit vite sans prise de tête. On connait l'Histoire et j'ai aimé la redécouvrir.
J'ai adoré le personnage de Melbourne. Et j'ai aimé finalement comment le livre se finit. Je ne sais pas comment l'expliquer mais pour moi, les personnage pour beaucoup sont peu développer, il n'aide qu'à la narration. Même Victoria, j'aurais aimé la voir plus approfondi. Mais cela reste une lecture tranquille et j'ai quand même aimé.

Un roman sympathique mais sans plus.

Si j'ai bien aimé les personnages, j'ai trouvé l'intrigue bien pauvre. L'histoire d'amour est pas mal mais elle m'a semblé trop rapide, pas assez creusée. En fait, on ne sait presque rien du duc jusqu'aux dernières pages, donc difficile de voir là-dedans une belle histoire...

Bref, c'était une lecture agréable mais on a un peu trop l'impression d'une simple chronique de la vie en Angleterre à la fin du siècle plutôt qu'un roman.

J'ai lu ce roman historique sur les recommandations chaleureuses de la citrouille préférée et je dois rendre à César ce qui est à César, elle ne s'est pas trompée en affirmant qu'il me plairait !

C'est en VO que j'ai découvert ce récit romancé des premières années de règne de la reine Victoria; et dire que j'étais captivée est un peu faible. Même si j'ai mis un peu de temps à finir à cause de l'anglais que je lis toujours plus lentement que le français et juste de la vie assez fatigante ces derniers temps.

Victoria m'a énormément touchée, de par sa force et son courage mais aussi ses doutes et ses peurs. Bien entendu pour la romantique que je suis les passages de romance mais aussi cet univers fait partiellement de robes et de bals ont participé à l'attrait du livre.
J'aurais vraiment aimé qu'il fasse 600 pages de plus et aille jusqu'à la fin de la vie de Victoria ! Il va falloir que je trouve une biographie complète ou au moins la suite car ce roman ne parle vraiment que des toutes premières années.

Le contexte politique de l'époque était amené d'une manière intéressante même pour quelqu'un qui trouve ce sujet rapidement barbant et les personnages de l'entourage de notre jeune reine étaient également tous remarquables.

Bref un presque coup de cœur :)
Ah et maintenant j'aimerais bien voir la série aussi !

J'ai adoré, j'ai eu la sensation de revivre la série victoria

Qu'avons-nous ici ?

Une bien agréable plume qui, d'une base historique fort documentée, nous extrait une longue extrapolation romantique de la jeunesse de la Reine Victoria.^^

À un moment j'ai trouvé, toutefois, que cela commençait à être long...car cela plongeait (et prolongeait) beaucoup de mièvrerie.
Surtout que le final est fort expéditif après 571 pages !! (On a un Prologue détaillé...et pas d'Épilogue. XD)

Coupé en quatre parties dont trois dédiées l'attirance pour Lord Melbourne, pour consacrer ensuite le dernier quart à Albert le futur grand élu...ça ne fait pas un peu désordre ? ^^

Bref j'ai apprécié suivre la prise d'assurance de cette grande souveraine qui marqua son époque et dont l'aura rayonne encore aujourd'hui. :)

Une romance douce, tendre, avec une touche de sensualité et d’aventures. Un roman entraînant, doux, érotique, attendrissant. Il vous fera passer un bon moment, un parfait entre-deux.

Des personnages avec des caractères puissants, déstabilisants. Attachant. Cette histoire est d’un immense romantisme et pleine de rebondissements. Délicieuse. Chaleureuse.

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Bien que l'auteure prenne très certainement pas mal de liberté avec la réalité, j'ai aimé me plonger dans la vie de la jeune reine Victoria. Ce genre de roman, bien qu'historiquement inexacte, pousse au moins à s'intéresser à cette période de l'histoire. L'écriture de Daisy Goodwin est prenante et cette façon de raconter l'histoire de la reine Victoria nous embarque dans la vie de cette jeune reine.

https://my-bo0ks.over-blog.com/2020/07/victoria-daisy-goodwin.html

Après Victoria de 6 ans, voici Victoria de Daisy Goodwin. J'avoue ne pas avoir fait exprès d’enchaîner deux lectures dont les héroïnes portent le même nom. Avec Victoria, on change totalement de registre puisque l'on entre dans la catégorie Historique. Daisy Goodwin, l'auteure nous plonge dans la jeunesse de Victoria, future Reine de Grande-Bretagne et d'Irlande à partir de lettres et de journaux intimes. J'ai toujours été curieuse de découvrir les débuts de la Reine Victoria, tout juste âgée de dix-huit ans. Ce roman mêle réalité et fiction et je dois dire que je suis étonnamment surprise du résultat.

Lorsque j'ai débuté ma lecture de Victoria, j'ai eu quelques difficultés à apprécier notre personnage principal. Il faut dire que la jeune Victoria n'est pas encore tellement mature et pense avant tout à échapper au contrôle de sa mère et de Sir John Conroy. Elle voit bien qu'ils veulent la contrôler et fait tout pour les énerver. Heureusement, au fil des pages, elle s'assagie, ou du moins elle devient un peu plus mesuré et on l'apprécie enfin pleinement.

J'ai été ravie de découvrir ses débuts en tant que Reine. Au 19è siècle, il n'est pas si simple pour une femme et encore moins lorsque l'on a 18 ans de sa faire une place. Victoria va devoir redoubler d'efforts et surtout prouver à tous qu'elle peut être la Reine. Les responsabilités, les manigances, le contrôle des uns et des autres, tant d'obstacles sur son chemin qui vont l'endurcir.

J'ai aimé voir l'évolution de Victoria. De la jeune fille qui ne sortait jamais (non pas par choix), qui décide de changer de prénom à celle qui organise des bals, se plait aux festivités et prend des décisions cruciales. La jeune femme prend son indépendance et souhaite prendre elle-même des décisions. Même si, bien souvent, elle reste malgré tout assez naïve concernant les intentions de chacun, elle gagne en indépendance au fil des pages; Heureusement pour elle, elle pourra compter sur son fidèle premier ministre, Lord Melbourne. Et c'est sur ce point que le roman m'a quelque peu décontenancé.

On connait tous - dans les grandes lignes - l'histoire de la Reine Victoria et du Prince Albert, qui à mon sens, suffisait amplement pour un roman comme celui-ci. Là où Daisy Goodwin a fait fort c'est qu'elle exploite à fond le lien entre Victoria et Lord M en y créant une romance qui dure une bonne partie du roman. J'avoue que là, je suis assez sceptique et d'autant plus je ne sois pas sûre que cela soit "vrai". Alors certes, ce roman mêle réalité et fiction mais il me semblait que l'auteure voulait vraiment rester fidèle à l'histoire et cette romance sonnait plutôt faux. Je trouve important de souligné le lien fort entre les deux et notamment de montrer qu'il a été un pilier pour sa Reine mais delà à romancer le tout.. Pas convaincu.

En ce qui concerne l'arrivée du Prince Albert, je dois dire que j'ai bien apprécié son personnage et son franc-parlé. Il n'hésite pas à répondre à la Reine et dire ce qu'il pense. C'est assez rafraîchissant, car les compliments fusent pour se faire bien voir. J'ai aimé leur idylle naissance et j'avoue que j'aurais aimé que cela soit plus développé car cela n'arrive qu'au dernier quart du roman.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture. La jeune Victoria va beaucoup évoluer et nous embarquera avec elle dans son histoire. Je suis d'autant plus curieuse désormais de découvrir l'adaptation en série dont l'auteure est la créatrice.

Pas du tout une romance historique dans le sens traditionnel du genre. Par exemple, on ne sait rien des moments d’intimité du couple ;-)
Les héros ne sont pas parfaits, l’alternance avec le point de vue de leurs domestiques en dit long sur leur caractère. L’effet est d’autant plus réaliste, on est plongé dans l’époque au lieu de vivre un téléfilm américain en costume de fin 19e.
L’héroïne est certes arrogante, mais je trouve qu’elle a un bon fond et qu’elle se montre plus diplomate et bienséante qu’on ne s’y attendrait quand elle doit gérer sa vie amoureuse, sociale et mondaine.
En revanche le héros me laisse de marbre, trop fuyant, même sous la lumière rétroactive de sa confession finale qui ne me semble pas tout expliquer ni excuser ses attitudes manipulatrices alternant le chaud et le froid de sorte que l’héroïne ne sait jamais sur quel pied danser face à lui, ni le purgatoire cruel par lequel il va faire passer son épouse enceinte. Ces passages font penser à de la dark romance... Ça ne me fait pas rêver…

L'histoire est bien écrite malheureusement il y a eu trop de personnages que je n'ai pas apprécié et je n'ai pas aimé la fin.