David B.
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Note moyenne : 7.48/10Nombre d'évaluations : 40
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L'ascension du haut mal de David B. En anglais Epileptic.
BD noir et blanc en 6 volumes compacts, saturés autant visuellement que psychologiquement. Ne pouvoir avancer qu'à pas comptés tant l'encre étourdit, mais poursuivre cette ascension ou cette descente, coûte que coûte. L'intensité est contenue dans chaque vignette, elle n'explose pas, elle se contient et se consume car on navigue entre la prise de conscience et sa perte totale. L'une ne va sans l'autre, si on ne le savait pas, on le comprend, l'inconscient de la lecture le comprend. Incontournable pour qui sait que la maladie de l'un ébranle tous les autres en les révélant.
Afficher en entierBD intéressante. J'ai bien appréciée les personnages et l'histoire en générale.
Afficher en entierSi je reconnais sans mal qu'il y a des choses très intéressantes dans cette BD, j'ai tout de même du mal à être séduite par l'ensemble. La représentation de la guerre, à travers les dessins, ne peux laisser indifférents. Et en même temps, on y amène une certaine... poésie, avec des éléments plus décalés et surprenants (les croyances folkloriques, la folie d'un personnage, l'absurdité d'un autre ouvertement raciste, le concept de la lecture dans les ruines, etc.). J'ai également apprécié l'angle d'attaque de l'histoire, au sein de services secrets plutôt que sur le front. Mais j'ai trouvé le fil rouge de tout cela un peu maigre et surtout confus. On ne comprends pas toujours trop ce qui se passe, et les réactions excessives et stéréotypés des personnages font parfois mauvais téléfilm français.
Afficher en entierÀ bord du « Hollandais volant », son équipage de morts-vivants est condamné à errer sans fin sur les mers, véritable lieu d’affrontement avec soi-même, à la recherche d’un récif qui le plongerait dans la vraie mort.
Durant leur chemin, les créatures rencontrent un bébé, un petit roi rose, à qui ils vont apprendre à vivre. Cette BD permet au lecteur de retrouver une symbolique chère à David B. : la difficulté de quitter le Monde de l’enfance et d’accepter la mort.
Afficher en entierQuel épisode étrange, mais quelle belle idée ! Hyacinthe et Alexandra reviennent sous forme de squelettes anonymes et amnésiques au milieu d'une foule d'autres squelettes réveillés par le Roi-Poussière et renouent difficilement leur ancien amour. Le tout dans le contexte d'un Crépuscule imminent, avec une bonne partie de ses principaux personnages en place. Je ne suis pas fan du dessin de David B. mais ici, il colle très bien à l'étrangeté du récit. Pas beaucoup de place pour l'humour ici, mais le souffle épique d'une grande bataille menés par des héros improbables plane sur les quarante-huit pages de l'album, enrichissant encore cet univers époustouflant.
Afficher en entierUn western déjanté et foutraque, avec des cowboys, des indiens et des objets. Les personnages principaux sont bien campés, le dessin de Blain est magnifique, c'est plaisant à lire, même si le surréalisme assumé ne permet pas d'aller plus loin qu'une caricature sympathique. Une curiosité.
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Dédicaces de David B.
et autres évènements
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Editeurs
L'Association : 9 livres
Dargaud : 4 livres
Cornélius : 3 livres
Futuropolis : 3 livres
Gallimard Jeunesse : 3 livres
Delcourt : 2 livres
Coconino Press : 2 livres
Dupuis : 2 livres
Biographie
Né à Nîmes le 9 février 1959, David Beauchard choisit de prendre pour pseudonyme son patronyme réduit à sa seule initiale pour faire plus court. Il choisit de suivre les cours de publicité de l'école des Arts appliqués Duperré à Paris, car Georges Pichard y enseignait. Sa technique du noir et blanc sera influencée par celle de son maître, ainsi que par ses auteurs favoris (Tardi, Pratt, Munoz). Ses premiers essais de bandes dessinées s'accomplissent comme scénariste d'Olivier Legan ("Pas de samba pour capitaine Tonnerre", Glénat, 1985) et dessinateur du "Timbre maudit" dans OKAPI, un récit de style animalier édité en album par Bayard en 1986. Parallèlement, il glisse de petites collaborations dans l'éphémère revue CHIC, ainsi que "Zèbre", une brève série en cinq épisodes dans A SUIVRE. En 1989, on le retrouve régulièrement dans l'éphémère TINTIN REPORTER où il livre maintes illustrations et récits complets didactiques ("Les premiers escaliers mécaniques", "Le P'tit Lu : un biscuit moderne", "Géronimo", "Duel pour le Pôle Nord", "L'invention de l'aérosol", etc.) Membre fondateur de L'Association en 1990, il va pouvoir s'y livrer à la pure recherche graphique dans sa revue LAPIN et les collections de formats insolites lancées par cette coopérative d'auteurs parisiens. Le mouvement fait tache d'huile et il trouve un terrain favorable chez les éditeurs indépendants. Sa bibliographie s'étoffe rapidement : "Les Leçons du nourrisson savant" (Le Seuil, 1990, suivi par "Le Nourrisson savant et ses parents"), "La Bombe familiale" (L'Association, 1991), "Le Cheval blême" (L'Association 1992, ouvrage dans lequel il commence à transposer en images ses cauchemars personnels), "Le Cercueil de course" (L'Association, 1993), "Le Nain jaune" (cinq fascicules trimestriels chez Cornélius en 1993-1994), "Le Livre somnanbule" (éditions Automne 67, 1994), "Le Messie discret" (récit publié dans l'ouvrage collectif "Le Retour de Dieu" aux éditions Autrement, en 1994), "Les 4 savants" ( une série de fascicules occasionnels chez Cornélius depuis 1996), "Les Incidents de la nuit" (L'Association, 1999), etc. La métaphysique, l'univers du rêve et un goût prononcé pour le fantastique animent son trait expressif traité dans un noir et blanc rigoureux. Cette quête vers l'évocation d'éléments oniriques très personnels ou biographiques trouve son aboutissement dans "L'Ascension du Haut-Mal", cycle de cinq albums proposés par L'Association à partir de1996 et où il évoque la vie de son frère atteint d'épilepsie. Sans être exhaustif, David B. signala en 1996 l'éventail des revues auxquelles il collabora : CIRCUS, CHIC, OKAPI, A SUIVRE, L'ECHO DES SAVANES, VIPER, RARE ET CHER, LABO, LAPIN, STRAPPAZIN (Suisse), KAISER (Allemagne), NOSOSTROS LAS MUERTAS (Espagne), EL BUILDING, BARAKA, FUSEE, REVOLUTION, LA VIE OUVRIERE, FRIPOUNET, PERLIN, INFO-JUNIOR. Un véritable inventaire de Prévert ! En 1997, la collection "Roman B.D." de Dargaud propose son "Tengû carré", tandis qu'il scénarise pour Christophe Blain les singulières aventures d'Hiram Lowatt et Placido pour ce même éditeur : "La Révolte de Hop-Frog", puis "Les Ogres". On découvre ensuite d'autres facettes de son talent dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis. Illustré par Emmanuel Guibert, il développe en avril 2000 l'univers de l'écrivain Marcel Schwob dans "Le capitaine écarlate", un récit fantastique dans la veine de Pierre Mac Orlan, puis il s'attaque à une allégorie personnelle sur la guerre et ses destructions dans "La Lecture des ruines" (2001). Pour cette dernière oeuvre d'une grande puissance graphique, les couleurs claires ou éclatantes de Tomasine viendront soutenir son incomparable maîtrise du noir et blanc sans la diluer.
Texte et photo © Dupuis
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