Derf Backderf

Une belle bd encore une fois de BlackDerf !

Otto Pizcok, dit "Le Baron" est un personnage déjanté, sortant royalement de l'ordinaire, emmenant quelques personnes au passage dans ses diverses (més)aventures. Suite à un concert, de nouvelles opportunités s'offrent à lui ; opportunités qu'il accepte, ravi chaque fois.

À travers Punk Rock et mobiles home on découvre un personnage qui touche l'univers punk rock, fait la rencontre de divers artistes.

Derf Backderf nous évoque son vécu tout en apportant des connaissances sur ces genres, nous partage d'ailleurs une playlist qu'il nous conseille d'écouter lors de la lecture, de façon réussie. De même, le style de graphisme abordé, en noir et blanc, est bien pensé pour cet univers.

Un récit glaçant sur la naissance d'un tueur en série. C'est effrayant de savoir que l'auteur a côtoyé de près celui qu'on a surnommé "le cannibale de Miwlaukee", et que la folie peut être plus proche de nous qu'on pourrait le croire. Le contraste entre les existences respectives de Backderf et Dahmer est saisissant et permet de prendre conscience de la solitude abominable vécue par ce dernier.

Aucun voyeurisme dans ce récit, seulement la volonté de comprendre l'ensemble des facteurs qui ont contribué à cette descente aux enfers.

Les confidences d’un copain de lycée de Dahmer, un tueur en série des années 90. Derf nous retrace le quotidien de Dahmer à travers un recueil de témoignage et de ses propres souvenirs et croquis de l’époque.

Une photographie d’une époque, d’un cadre et d’une société bien différentes de celle d’aujourd’hui et de la prise en charge de la difficulté des jeunes.

Un témoignage plein de recul et de regret.

Écrit et dessiné par l'un des "amis" d'enfance du tristement célèbre Jeffrey Dahmer, ce comics nous montre l'adolescent qu'était ce tueur en série connu.

On en tombe jamais dans le vulgaire ou dans le sanglant mais les traits du jeune Dahmer vous glacent quand même le sang.

Un récit bien mené avec des personnages qui ont traversé sa vie et qui l'ont oublié jusqu'à la révélation de son arrestation.

Un très bon comics qu'il faut absolument lire.

Bande dessinée. Histoire vraie aux Etats Unis, dans l'Ohio, à Kent State, le 04/05/1970 : des étudiants au campus de Kent State manifestent contre la guerre au Vietnam. La garde nationale tire sur les manifestants, pacifistes. Il y a 4 morts.

Tout d’abord, je tiens à préciser que je n’avais jamais entendu parler de ce serial-killer, c’est un ami qui m’a offert ce livre.

Ce que j’ai aimé dans ce récit, c’est avant tout le fait qu’il nous offre un point de vue de Jeffrey Dahmer par un ancien camarade de classe donc l’auteur lui-même. Il précise bien que ce roman graphique n’a pas été écrit dans le but de ressentir de la compassion pour Dahmer mais, que durant l’adolescence de ce dernier, il y avait déjà certains signes avant-coureur qui auraient pu alarmer les adultes sur ce qu’il allait devenir.

Jeffrey Dahmer grandit dans un milieu familial compliqué : ses parents divorcent au moment où il commence à ressentir un besoin obsessionnel de tuer. Avant de franchir ce pas, il plonge dans l’alcool aux abords du lycée pour « faire taire » ses pulsions. Beaucoup d’élèves s’en aperçoivent et donc l’auteur aussi mais, Dahmer est un garçon solitaire, étrange certes, mais qui ne cause pas d’ennuis à cette période. D’ailleurs, c’est ce que disent plus tard les professeurs qui l’ont eu pour élève et c’est pour cela qui n’ont pas réagit.

« Mon ami Dahmer » est un roman graphique très intéressant qui en plus de nous conter la jeunesse de ce tueur, nous fait prendre conscience que l’on devrait intervenir quand on ressent un certain mal-être chez un individu, même si ça ne change pas son devenir.

Trash du même auteur m’a marqué. Celui-là je ne l’ai pas lu au bon moment. Je venais de finir un livre de 600 pages sur le tueur Gary Gilmore raconté par son frère quand mon collègue m’a prêté ce roman graphique. C’est le camarade de classe qui tente de comprendre comment Jeffrey Dahmer en est venu à assassiner 17 jeunes hommes. Condamné à 957 ans de prison. Il y avait pourtant des signes avant-coureur...

Heureusement que les livres ne dégagent pas les odeurs décrites, parce que dans celui-là, mes aïeux, c'est pire que tout ! Bon on s'y attend un peu puisque c'est l'expérience d'une année de l'auteur comme éboueur. J.B. 21 ans, habitant dans l'Ohio, arrêt de la Fac, pression de la mère. Une BD qui oscille entre le documentaire qui explique le traitement des déchets, le stockage, ce qu'ils ramassent, leurs relations avec les citadins. J'aurai aimé connaître un peu plus le héros principal. Dessins appuyés en noir, blanc et bleu.

C'était une lecture drôle. Les dessins ne sont pas vraiment dans un style que j'aime mais cela ne m'a pas trop dérangé pendant ma lecture. C'était décalé et drôle, un très bon moment.

On y retrouve certains clichés de la communauté punk qui sont à la fois loué, moqué et valorisé. Ce qui était assez drôle, c'était de partager cette lecture avec un véritable punk et de voir ses réactions au fur et à mesure de sa lecture.