Elsa Triolet

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début, mais une fois le début passé l'histoire devient vraiment passionnante. Elsa Triolet, à travers différents personnages, nous montre ce qu'était le quotidien durant l'occupation. Un pays paralysé, qui vit dans l'attente que tout cesse... Cependant, on y découvre aussi des personnages courageux qui décident de lutter et de résister.

C'est un roman que j'ai dû lire dans le cadre de mes études, j'ai commencée la lecture par obligation car je ne le trouvé pas passionnant pour moi. Au fil des chapitre, on comprend beaucoup de chose mais il y a aussi des non dit intéressant et intriguant. Bien que la fin soit tragique, je l'ai apprécié et je le conseil car il traite des sujets importants qui sont d'actualité dans une écriture fine et pas du tout ennuyeuse.

J'avais quelques appréhensions au début mais je dois dire que c'est un très bon roman que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Ce roman traite de la société de consommation, de son diabolisme, du cercle vicieux dans lequel elle nous pousse, mais d'une manière réaliste. Je veux dire que, de tous les textes sur la société de consommation que j'ai pu lire à présent, je trouvais cela toujours un peu poussé, très peu réaliste, mais pour le coup, le comportement de Martine a ses raisons : elle a été traumatisée par son enfance, les dures conditions de vie qu'elle devait encaisser, et quelque part on la comprend.

Martine est une femme honnête et respectable, on va suivre son histoire du début à la fin et elle va subir beaucoup de chose. Son évolution est plutôt tragique : elle va être "déchue", et malgré cela je ressens toujours une sorte de compassion envers elle, je pense qu'elle ne mérite pas tout ce qui lui arrive.

Ce livre est raconté comme une sorte de conte de fées moderne, mais réellement tragique comme vous l'aurez compris. N'hésitez pas à vous lancer, l'écriture est vraiment fine et agréable et puis bon, on ne pouvait pas s'attendre à un mauvais roman de la part de la Muse d'Aragon...

J'avais quelques appréhensions au début mais je dois dire que c'est un très bon roman que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Ce roman traite de la société de consommation, de son diabolisme, du cercle vicieux dans lequel elle nous pousse, mais d'une manière réaliste. Je veux dire que, de tous les textes sur la société de consommation que j'ai pu lire à présent, je trouvais cela toujours un peu poussé, très peu réaliste, mais pour le coup, le comportement de Martine a ses raisons : elle a été traumatisée par son enfance, les dures conditions de vie qu'elle devait encaisser, et quelque part on la comprend.

Martine est une femme honnête et respectable, on va suivre son histoire du début à la fin et elle va subir beaucoup de chose. Son évolution est plutôt tragique : elle va être "déchue", et malgré cela je ressens toujours une sorte de compassion envers elle, je pense qu'elle ne mérite pas tout ce qui lui arrive.

Ce livre est raconté comme une sorte de conte de fées moderne, mais réellement tragique comme vous l'aurez compris. N'hésitez pas à vous lancer, l'écriture est vraiment fine et agréable et puis bon, on ne pouvait pas s'attendre à un mauvais roman de la part de la Muse d'Aragon...

La nature a beaucoup donné à Martine, les hommes peu. Elle est belle, elle a le rare don d'aimer. Mais à notre âge de nylon elle est venue au monde dans des conditions de l'âge de pierre. Aussi le confort moderne, le cosy-corner, seront-ils son premier idéal et le métier de manucure parmi les miroirs et les parfums d'un salon de coiffure suffit à ses rêves de beauté. Elle est en cela semblable à des millions d'êtres. Daniel Donelle, l'amour de Martine, est déjà au-delà de cet idéal d'électroménager. Rosiériste, touché par l'aile de la science, il rêve à une rose nouvelle qui aurait la forme de la rose moderne, et le parfum inégalable de la rose ancienne. Un jour Daniel créera la rose parfumée Martine Donelle, mais elle ne sera plus un hommage qu'à la souffrance.

Ce livre a longtemps traîné dans ma pile à lire mais j'ai fini par me lancer. Si j'ai eu un peu de mal pendant les cent premières pages, j'ai vite accroché avec le personnage principal, le fameux Michel Vignaud. Son esprit vagabond m'a beaucoup plu avec le fait qu'il ne veuille pas d'attaches, ne rien devoir à la société. J'ai également aimé que malgré ses nombreuses aventures, sa vision des femmes n'en n'est pas altérée ; il a un profond respect pour toutes personnes qu'il rencontre. L'atmosphère d'avant-guerre est aussi très intéressante, découvrir comment la France a appréhendé la guerre ou si elle la voyait venir la catastrophe. C'est donc une très bonne lecture, à la fois historique et féministe, qui parle aussi de notre société actuelle.

Honnêtement j'ai trouvé ce livre très dur, l'un des plus dur que j'ai lu peut-être. Je vous laisse le découvrir, mais plus on avance dans la lecture plus on a l'impression de s'enfoncer avec le personnage sans pouvoir remonter la tête hors de l'eau.

Je ne peux donc pas dire que je n'ai pas aimé, car c'est un très bon livre, qui ne peux pas vous laisser indifférent mais en même temps vous n'allez pas forcément passer un bon moment.

J'ai lu ce livre il y pas mal de temps. Et tout le temps elle fait des achats, et tout le temps j'ai espéré qu'une bonne fée viendrait la sortir de là. Mais la bonne fée ne peux rien face à la société de consommation. Bonne réflexion sur le posséder pour exister.

Pas mon livre préféré du cycle "l'âge du nylon" mais un roman très correct, facile à lire et déconcertant à la fois. On retrouve ce regard à la fois charmé et critique sur le monde moderne, cette ambiance flottante propre à Elsa Triolet. L'action manque toutefois un peu, et même si la fin est légitime (celle qu'il fallait faire), quelques éléments de réponse supplémentaires n'auraient pas été superflus