Feldrik Rivat

J'ai eu extrêmement de mal à entrer dans ce livre. Tout me dérangeait dans les 50 premières pages, au point que j'ai vraiment failli l'abandonner. Nous sommes propulsés dans un univers nouveau et complexe qu'on ne nous explique absolument pas. Qui plus est nous commençons par des scènes de combat dont on ne comprend pas les enjeux, faute de s'être vu expliqué le contexte géopolitique de l'univers.

Au premier abord, ce roman a eu un effet vraiment répulsif sur moi. Je me suis forcée à aller plus loin parce qu'il rentrait dans un challenge de lecture que j'entreprenais, et je n'en suis finalement pas mécontente. Le style d'écriture qui m'avait agacé au début a fini par me plaire (à moins que ce soit l'auteur qui le maitrise mieux au fil des pages ?). J'ai fini par m'habituer aux différents points de vue, mais sans véritablement m'attacher aux personnages. Ils servent bien l'histoire mais je suis restée observateur extérieur, sans réussir à vivre l'histoire avec eux. Arkan est assez caricatural, ce qui est dommageSpoiler(cliquez pour révéler) mais bon on ne le verra plus !

J'ai aussi fini par comprendre globalement l'univers et où voulait en venir l'auteur. Je dis globalement car il reste de très nombreux mystères lorsque l'on referme ce premier tome. L'intrigue est complexe, et les enjeux multiples, c'est donc assez normal qu'on ne nous dévoile pas tout mais j'ai un petit manque, l'impression qu'on ne m'en a pas assez donné pour que j'accroche vraiment. Mis à part les révélations faites dans les tout dernier chapitres, j'ai été un peu trimballée d'un bout à l'autre du roman sans jamais voir exactement en quoi les différents passages servaient l'intrigue. J'aurais aimé en apprendre un peu plus dans ce premier tome, mais je dois avouer que ma lecture a été très hachée, et que peut être est-ce donc de ma faute si je n'ai pas assez suivi l'histoire. Bref, je n'ai pas été passionnée, mais je lirai la suite. L'auteur a réussi à attiser suffisamment ma curiosité.

Je suis tombée amoureuse de la plume de l'auteur. Il faut un temps d'adaptation quand on est habitué à lire vite car c'est un language soutenu mais les phrases sont tellement bien construites, on en tombe amoureux.

Au delà de ça, l'intrigue est prenante même si on ne comprend pas tous les enjeux et qu'on s'écarte fort de l'enquête principale.

J'ai commencé ce tome deux presque tout de suite près avoir fini le premier tome donc je n'ai eu aucun mal à me remettre dans cet univers. Le fin du tome 1 nous donne vraiment envie de lire la suite et de retrouver le duo du jeune Bertillon et du glacial Khan.

Malheureusement, ce livre m'a déçue.

- On ne retrouve pas le côté enquête policière, les personnages se laissent juste balottés au rythme des complots du chrysanthème noir. Les actions sont décrites comme s'ils avaient le contrôle de la situation mais on a tellement peu de chapitres écrits de leur point de vue qu'on a l'impression qu'ils sont devenus secondaires à l'histoire.

- Certains personnages perdent de leur attrait : le Khan perd de sa superbe car il devient trop humain et vulnérable à mon goût ; on n'a pas le point de vue de Bertillon pendant plus de 200 pages sur 400 alors que c'est à travers ses yeux qu'on a découvert cet univers et que c'est le personnage le plus attachant ; Spoiler(cliquez pour révéler)On apprend que Clémence travaille pour le chrysanthème depuis le début et qu'elle n'a jamais aimé Bertillon. C'est intelligent de lui donner ce côté agent secret car ça lui donne beaucoup plus de profondeur. Par contre, elle devient antipathique dans sa façon de se servir de Bertillon sans scrupule et dans son caractère en général. Surtout à la toute fin où elle se marie avec lui seulement par intérêt. ; on a l'ajout d'une liasse de personnages secondaires qui sont bien introduits et intéressants mais qu'on perd de vue pour revenir à l'intrigue principale et qui finissent délaissés à la fin.

Seul monsieur Goron a bien été exploité dans ce tome.

En bref, j'ai trouvé ce tome trop éloigné de l'esprit du premier. On a toujours cette ambiance steampunk sur fond de société secrète mais la multiplication inutile des points de vue et des enjeux, couplée à la perte de l'essence des personnages, m'a déçue. Ca reste un bon livre mais pas à la hauteur du premier.

Ma rencontre avec ce livre partait au début vers une grande histoire d'amour. Direct, je suis complètement tombée sous le charme de cette couverture. Quant au résumé, il me donnait terriblement envie. Tout me faisait fondre ! Ainsi, en me lançant dans cette lecture, mon enthousiasme était tel que je me suis imaginée tout un dénouement dans ma tête. Et ... surprise !

Dès le premier chapitre, j'ai senti que le récit allait prendre une toute autre direction. Plongée dans une enquête à la Sherlock Holmes, mon attention n'a pas perduré longtemps. Le policier est vraiment un genre que j'appréhende difficilement tant l'intrigue a vite tendance à m'ennuyer. A titre personnel, le schéma narratif me paraît à chaque fois banal, sans once d'originalité. Pourtant, dans ce Paris XIXe siècle, il y avait une possibilité à me faire aimer le style. Au final, ce fut un gros flop.

Ce n'est pas faute d'avoir persévérer jusqu'à la dernière ligne. Vous allez me dire : "Mais cette fille est complètement maso". Oui, j'adore m'infliger des tortures pareilles. Ca me force à me repousser dans mes retranchements et puis, je ne me voyais pas vous publier une chronique à moitié argumentée. Alors, oui, je suis maso et bien, écoutez, c'est ma triste vie de lectrice (mdr !).

Bref, revenons sur le vif du sujet car je m'égare ! Qu'est-ce que je n'ai pas aimé ? Eh bien, tout ! Ça va être vraiment difficile pour trouver au livre un élément positif mais je vais essayer au cours de cette analyse.

Mais, bon. Sérieux, quoi. On en parle de cette plume ou de cette traduction vraiment ratée ! Je vous jure que mes yeux ont saigné. D'abord, il y a clairement un problème sur le vocabulaire. Les mêmes mots et expressions se répètent. Nous retrouvons également les mêmes structures de phrases à quasiment toutes les pages. Je n'en pouvais plus de voir le khan en train de lisser sa moustache et de remettre son chapeau ! Le texte devenait lourd et perdait tout son sens, toute sa saveur.

De fait, il m'était impossible de m'immerger dans cet univers qui semblait pourtant si prometteur. Cependant, je ne le contredis pas : l'ambiance est là. J'ai aimé ce Paris en voie de construction. Nous redécouvrons des lieux emblématiques dans lesquelles les personnages y font irruption. Dévalant les ruelles parisiennes, ils nous guident dans ce beau décor qui se déploit progressivement devant nos yeux.

Cela n'a malheureusement pas suffi à m'emporter dans l'histoire tant je trouvais le dénouement trop fade, beaucoup trop lisse. Les événements s'enchaînent dans un rythme très lent ce qui a fini par me lasser. Du coup, les révélations ne m'ont pas atteintes. D'un autre côté, les scènes d'actions sont trop brèves pour qu'on puisse réellement saisir les enjeux du récit, ne permettant pas l'imagination du lecteur de s'étendre. Le fil conducteur s'oubliant au fil des pages, m'a déboussolée. Je lisais donc sans rien ressentir et sans saisir réellement la portée de l'intrigue. C'est terrible de lire un roman dans lequel on ne se sent pas impliquer !

Je pense que le manque d'attachement envers les personnages s'explique également. Je ne me suis identifiée à aucun d'entre eux tant je les trouvais trop distants envers le lecteur. Tout ce mystère autour du passif de Lacassagne aurait pu me séduire mais sa froideur est telle qu'il m'a complètement laissée de marbre. Pourtant, j'ai bien vu que c'est un choix délibéré de l'auteur mais ce trait de personnalité est tellement pointé du doigt qu'il a fini par m'agacer. De même pour la maladresse et la candeur de Bertillon qui est sans cesse répétée. Leurs comportements incessants ne s'évoluant pas, la trame m'a complètement perdue.

Je lisais donc en ne comprenant pas tout ce qui arrivait aux personnages. Moi-même, je m'interroge maintenant de la patience dont j'ai fait preuve. Une patience que je peux remercier car la chute est totalement imprévisible. Du moins, je ne l'ai pas vue venir. Je suis donc ressortie de ma lecture, curieuse de connaître la suite de cette duologie. Se terminant sur une note très douteuse, la scène finale interroge et remet en cause tout ce que le lecteur a pu suivre. Un délicieux nœud au cerveau qui a, un chouilla, fait remonter le livre dans mon estime.

Mais, bon. Je suis désolée. La globalité du roman m'a déçue. Je n'ai ressenti aucun plaisir à le lire et je suis la première à en être triste. C'est le but du jeu et puis, ça m'arrivera encore et encore. Au moins, j'ai laissé la chance à l'auteur jusqu'au bout par respect pour son travail. En effet, je ne doute pas que certains lecteurs apprécieront cette saga à sa juste valeur. C'est pourquoi je vous invite à faire votre propre avis.

Un premier tome découvert tout à fait par hasard et que j'ai bien apprécié.

Les personnages sont intéressant mais il y'en peut-être un peu trop, on finit par se perdre parfois.

Un second tome que j'ai préféré au premier.

Une fin satisfaisante pour cette saga que j'avais dévoré.

Un premier tome que j'ai bien apprécié, qui nous fait découvrir un Paris Steampunk avec des personnages intéressants, en particulier Bertillon.

J'ai eu un peu plus de mal à me lancer dans cette lecture par rapport au premier tome qui remontait un peu. Finalement, on se remet facilement dedans, des réponses sont apportées, des découvertes intrigantes, et un final qui colle bien au genre steampunk.

J'ai peut-être moins bien apprécié ce tome par rapport aux deux premiers, mais la lecture est toujours passionnante.