François Ravard

Une vague d’amour à laisser traîner sur sa table de salon simplement pour voir le sourire aux lèvres de ceux qui parcourent ces dessins légendés. Que du bonheur !

Quelle détente ! BD jubilatoire, drôle, cocasse, sans prise de tête. le ton fait remémorer, avec beaucoup de plaisir, Les tontons flingueurs. Deux couples (seulement une femme à sacré caractère), après le braquage d'une banque vont se mettre au vert dans une ferme chez l'oncle et cousin de l'un d'entre eux. Histoire de famille qui refait surface, la vache folle, les flics, les commères. Beaucoup d'interférences pour une planque. Dessin simple et généreux en noir et blanc. Et surtout des dialogues à la Audiard. Critique tapée en écoutant ‘Mort aux vaches' interprété par Sanseverino.

♫ Mort aux vaches, mort aux condés

Vive les enfants d'cayenne à bat ceux d'la sureté ♫

Une nouvelle série intéressante, qui mêle une enquête policière et des événements historiques, avec des dessins et des couleurs qui nous mettent bien dans l ambiance de l époque ( l enquête débute à la fin des années 50).

Un excellent volume, qui propose une enquête criminelle passionnante dans un contexte historique difficile, bien expliqué et documenté. C'est instructif, très bien écrit, et ce livre nous renseigne aussi sur les façons de penser et de voir les choses de l'époque. J'ai hâte de lire le volume suivant.

J'ai apprécié ce tome qui touche de près le commissaire Verne. L' histoire est intéressante et riche en émotions. Le livre se lit rapidement et la fin laisse présager de nouveaux rebondissements. Et je trouve que le contexte historique ajoute un plus à cette série, que je recommande.

Je trouve cette série, qui mélange enquêtes criminelles et éléments historiques, tout à fait passionnante, tant par les histoires que par le réalisme des situations et des personnages. J ai particulièrement apprécié ce tome, très bien construit, où Verne enquête sur le meurtre de son père. J ai hâte de lire le dernier tome de cette série pour savoir comment elle se termine .

Une excellente conclusion pour cette série, à la fois passionnante et instructive. De plus, on termine sur une enquête bien menée et un livre riche en émotions.

Une BD qui, au vu du résumé ne semble pas très gaie, pourtant elle est remplie d'humour. Beaucoup de quiproquos et de situations cocasses qui m'ont fait passer un bon moment. J'ai également apprécié les illustrations et la couleur bleue choisie pour tout l'album.

Très beau autant dans l'illustration que le texte. Un plaisir, facile à lire et court.

Lorsque son médecin annonce à Martin Henri qu’il est condamné et qu’il ne lui reste plus que trois mois à vivre, il décide de laisser derrière lui sa vie morne et monotone pour réaliser un rêve qu’il a toujours repoussé : voir des baleines au Canada. Ce qui aurait pu être le départ d’un beau voyage salutaire est en réalité fondé sur un incroyable quiproquo : le praticien lui ayant annoncé les résultats l’a confondu avec Henry Martin, avec les conséquences que l’on peut imaginer…

Je ne dirais pas que j’ai été déçue de cette lecture car je ne savais pas trop à quoi m’attendre, si ce n’est que je trouvais la gamme de couleurs choisie très belle et mélancolique et que j’avais apprécié les dessins, ronds et doux. Mais force est de constater qu’un bel emballage ne fait pas tout et ne permet pas de cacher le manque de profondeur d’une histoire. A partir de la couverture et du pitch (que feront-on s’il ne nous restait que trois mois à vivre ?), je m’étais imaginé quelque chose de poétique et onirique, mais c’est vrai que le résumé nous orientait davantage vers un côté décalé et humoristique que je n’avais pas pris en compte. Malgré tout, même si cette BD part d’un quiproquo éprouvé mais qui fonctionne (à savoir une confusion de noms fait annoncer par erreur sa mort prochaine au protagoniste qui décide de tout plaquer pour vivre son rêve dans ses derniers instants) cela n’est pas assez poussé à mon sens, comme si le graphique ne savait pas sur quel pied danser, hésitant entre un récit totalement humoristique et une certaine gravité dans le sujet.

Je trouve dommage que le rêve de Martin de rencontrer des baleines soit si peu exploité finalement alors qu’il s’agit de la couverture de la bande dessinée. Le titre me paraissait également prometteur, avec une portée philosophique alors qu’au final il ne reflète rien d’autre que le sujet de la copie de philosophie de la femme du protagoniste. En revanche j’ai beaucoup apprécié que celui-ci ne se la joue pas égoïste en laissant sa femme en plan pour chercher un sens à sa vie, mais qu’au contraire il l’implique dans son rêve.

Bref il s’agit d’une bande dessinée relatant le voyage d’un homme qui se pense condamné et part avec sa femme pour vivre l’un de ses rêves à travers un voyage parsemé de péripéties et d’infortunes. Et il ne faut pas chercher plus loin. Un brin frustrant pour moi.