Frédéric Viguier

L'héroïne arrive en tant que stagiaire, sans compétences, dans un hypermarché. Jeune et ambitieuse, elles est prête à tout sans aucun sentiment pour réussir et monter les échelons : coucher avec son responsable, balancer des collègues, entre autres méthodes pas très propres. Elle va réussir, monter en grade et faire une belle carrière de 20 ans, puis le vent va tourner...

J’ai trouvé cette fille tellement détestable, qu’au moment ou cela tourne mal pour elle, je suis quelque peu satisfaite de ce qui lui arrive.

Je qualifierai ce livre de DÉRANGEANT, mais hélas RÉALISTE, et en le refermant, je me pose la question : jusqu'où certaines personnes sont capables d’aller pour se faire une place dans le monde du travail ?

J'ai moyennement aimé la premier partie qui est très longue et qui représente les débuts de "Elle" (on l'appel comme ça tout le long du livre) dans l'hypermarché. Elle monte en grade en piétinant toutes les concurrents(es) jusqu'à devenir l'un des personnes les plus importante de l'hypermarché. Dans la deuxième partie "elle" n'a plus 22 ans mais 42 et un nouveau stagiaire arrive qu'elle prend avec elle. Il arriva ensuite plein d'évènements qui feront qu'elle se protègera de "il" alors qu' "il" ne veut que son bien. A la fin du livre elle est à la retrait est elle se rend compte que tout ce qu'elle à fait c'est perdre son temps car "sur la cursive, il n'y a rien". Je pense que ce livre devrait être lu plutôt par des personnes concerner par le monde du travail. Je le conseille.

Yvan est manipulé toute sa vie, il n’existe qu’à travers le regard des autres. Les brimades des autres enfants, les maltraitances de son père, la pression psychologique de sa mère sous couvert de protection ... Alors coupable ou pas ? Ce roman très bien écrit m’a perturbé et c’est tant mieux. A lire absolument.

Bonjour les lecteurs …..

WAOUH !!!!!!… scotchée!

Voici un livre qui commence " plan-plan", tout juste si on ne se demande pas pourquoi on l'a mis un beau jour dans sa Pal et puis, le ton change et au fur et à mesure que les pages se tournent, il se révèle glaçant !

Yvan est un jeune garçon au physique ingrat et mal dans sa peau et qui est la risée de ses " camarades".

Il ne se sent bien qu'en présence de sa mère( une originale qui sculpte des animaux dans des mottes de beurre).

Un jour, enfant du quartier est retrouvé mort.

Ivan fait une cible idéale.

Voilà .. vous n'en saurez pas plus !

Très vite, nous ressentons de l'empathie pour ce jeune mal aimé, ce jeune bousculé.

On n'a qu'une seule envie, avancer dans le livre pour prouver son innocence.

Tout n'est pas si simple...

L'auteur avec une plume sombre retrace la misère des petites villes moribondes.

Misère sociale et culturelle qui s'abat sur les plus faible du cheptel qui deviennent vite les boucs émissaires d'une population qui ne réfléchit plus, qui agit d'une seule masse à la faveur d'un leader, d'un plus fort en gueule, et ce sans se remettre en question.

L'ambiance y est sinistre, plombée, pas l'ombre d'un ciel bleu à l'horizon pour alléger le récit.

Livre bouleversant, angoissant, captivant au rythme soutenu.

Impossible à lâcher.

Une histoire dont on se souvient.

Ce livre m’a beaucoup fait penser à Stupeur et tremblement, parce que dans les deux romans, on assiste à la décadence du personnage principal, on le voit subir l’humiliation et l’injustice.. et ce sont donc pour les meme raisons que je n’ai pas aimé ces livres. Je n’ai vraiment trouvé aucun plaisir à lire ce qui leur arrivait.

Mais comme points positifs, le roman se lit vite même si c’est sur une longue période et on ne s’ennuie pas. Tous les éléments, le caractère de chacun des personnages, leur situation, le contexte, mènent à ce dénouement absolument inattendu qui a surpris certainement tous les lecteurs. Moi oui en tout cas ! L’auteur a vraiment réussi à tromper tout le monde. Lisez d’autres commentaires et vous verrez ce qui a plu aux lecteurs!

•

Si vous aimez le policier (et si vous avez aimé Stupeur et tremblements) vous aimerez sûrement ce livre

Quel coup de maître ! Merci M. Viguier d'avoir fait de ce roman, un roman vraiment pas comme les autres!

Ici, nous allons suivre Yvan de très près. Yvan a 16 ans, il est laid, il le sait. La description de son univers est tellement triste. Il vit avec ses parents dans un petit village du Nord, il subit les moqueries permanentes de ses camarades de classe. Il est très proche de sa mère, qui elle, passe le plus clair de son temps à sculpter des mottes de beurre & à collectionner les étiquettes de boîtes de fromage. Son père, quant à lui est aux abonnés absents préférant lui rabâcher qu'il mange trop de beurre et qu'il est trop gros, quand il n'est pas au bar du coin plutôt qu'à la maison...

Les usines, centrales également dans cette histoire, déversent toutes leurs "saloperies" dans la rivière du village.

Voilà, le décor est planté ! Un village triste, industrialisé, des personnages limités, la cruauté de l'humanité. C'est la misère sociale et culturelle.

Et puis le drame. Un camarade de classe d'Yvan est assassiné.

Commence alors l'enquête policière.

Et là c'est aussi triste, tout aussi limité, tout aussi cruel et misérable.

La machination policière m'a révolté ! J'ai voulu parlé à la place d'Yvan, le défendre (mieux que son avocat!).

Et puis... Et puis... le twist final! Ce twist, ces derniers mots ! Mais quel fin!

Un roman court, prenant, glaçant et tellement fort!

Si vous aimez les romans policiers, jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçu !

Ce roman se passe dans un hypermarché au rayon textile. "Elle" commence comme stagiaire et grimpe les échelons très, très rapidement sans se soucier des autres... Tout fonctionne bien jusqu'à l'arrivée de "lui".

J'ai bien aimé ce roman qui décrit bien les rivalités entre employés et l'ambiance délétère qui peut régner dans un rayon de la grande distribution.

Le roman est composé de 2 grandes parties : première partie quand "elle" est stagiaire. Deuxième partie 20 ans plus tard à l'arrivée de "lui".

Les relations avec "lui" sont ambiguës : ils sont amoureux... "Lui" semble ne vouloir que son bien à "elle" mais "elle" pense au bout d'un moment qu'"il" la manipule...

Pour finir, "elle" tombe malade et "elle" est mutée dans un autre rayon.

J'ai apprécié cette lecture même si j'ai trouvé la fin un peu précipitée.

La littérature au service de toute vérité?

Retrouvez ma chronique complète sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant:

https://www.aikadeliredelire.com/2023/08/netgalley-lu-et-approuve-la-verite.html

Pour ma part,

Captivant de A à Z.

Le narrateur, un écrivain, accepte contre rémunération d'écrire l'histoire de Gisèle Chabaud, une mère en colère dont le fils Sylvain s'est suicidé à 45ans au lendemain de son passage au commissariat, après avoir été soupçonné de pédophilie.

Sachant que ces soupçons n'ont jamais été confirmés et que le père de famille s'est donné la mort avant qu'une enquête officielle ne soit ouverte, tandis que Gisèle revendique l'atteinte à la présomption d'innocence de son fils, même à titre posthume, l'écrivain s'engage à lui produire un livre hommage digne de ce nom.

Par souci de vraisemblance romanesque et à l'insu du plein gré de Gisèle, le narrateur va tout de même enquêter sur les circonstances du drame, rassembler tous les éléments, pièces à conviction de l'affaire et interroger en personne les proches du défunt...

Au fil de son investigation, il se heurte à ses propres doutes et surtout à son éthique: inévitable lorsqu'on entend plusieurs sons de cloche surtout si l'une d'entre elles sonne faux... Là dessus je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez en lisant le livre.

Grâce à une plume sobre, efficace et tellement proche de notre intuition, le récit explore les limites de la vérité et des non-dits ainsi que la distinction entre les ressorts aliénants de la manipulation et les pressentiments libres de la fiction.

Même si les sujets abordés ne font pas l'unanimité et moi qui rarement lis des histoires d'enquêtes, j'ai aimé ce récit qui mêle savamment le réel et le fictif, ce don de nous faire douter de ce que nous croyons savoir.

Ce roman est aussi un hommage à la grande littérature.

Quand la grande littérature représente le dernier espoir.

Pour la mère qui a perdu un fils, un exutoire digne de son deuil.

Pour l'écrivain sans le sou, je cite "le scribouillard", un gagne-pain opportun et la perspective d'un nouveau succès littéraire.

Pour eux deux et pour nous lecteurs, que la lumière soit faite sur cette sombre affaire.

+ À lire sans hésitation : dans son style bien à lui, l'auteur se met en scène à travers cette enquête pour questionner le processus de création littéraire et explorer les zones d'ombre de l'âme humaine avec réalisme non sans une touche subtile d'ironie.

- S'abstenir si et seulement si vous n'aimez pas les romans qui abordent des sujets ultra graves comme le suicide, la pédophilie, la manipulation ou la culpabilité.