Glen Duncan

L'idée du roman de présenter l'histoire du point de vue de Lucifer est génial et dans l’ensemble c'est un très bon roman. Il est écrit avec beaucoup d'humour même si on trouve quelques fois quelque longueurs.

Cependant le récit est un peu chaotique, on voyage entre passé et présent de façon parfois très abrupt, on se perd vite.

Ça reste malgré tout un roman plaisant à lire.

J'ai vraiment eu du mal à me motiver pour finir ce livre. Le style n'était pas foncièrement déplaisant et Jake était intéressant (j'ai particulièrement aimé l'exploration de sa psychologie vis-à-vis du loup), mais... je n'ai pas accroché. Du moins pas la première moitié du livre. La seconde était mieux de ce point de vue là, mais restait tout de même loin de me captiver. Trop de sexe, trop de "je me cache"... J'ai eu un peu de mal avec le langage très cru, aussi, c'était omniprésent et je suis pas fan. Je ne m'attendais pas à avoir un gros coup de cœur, mais j'ai été déçu quand même.

J'ai franchement adoré l'humour noir de Lucifer dans ce livre! Oui, les allers-retours dans le passé sont nombreux, et il faut bien suivre. Mais cette lecture en vaut vraiment la peine! On change de point de vue, pour une fois, et j'aime bien ce personnage caustique de Lucifer.

Le scénario était prometteur mais alors la façon d'écrire m'a totalement rebutée, j'ai eu beaucoup de mal à finir le livre... Beaucoup trop cru et vulgaire à mon goût. Ca aurait pu être intéressant d'apprendre à connaître le personnage principal qui avait l'air différent des personnages classiques de livre, mais je n'ai pas réussi à passer outre la façon d'écrire.

beucoup de trop de longueur, je n'ai pas accrocher du tout

Alors que Lucifer se balade sur Terre en poussant les humains à satisfaire leurs vices, il est appelé pour sceller un nouveau pacte avec Dieu : s'il vit un mois dans la peau de Declan Gunn, un écrivain raté récemment suicidé, il aura la possibilité de se faire pardonner et de retourner au Paradis. Alors évidemment, Lucifer étant un fils particulièrement rebelle, il a surtout l'intention de profiter de son nouveau corps pour expérimenter la matérialité jusque dans ses recoins les plus sombres et ne cherche pas du tout à obtenir la rédemption. Il en profite donc pour boire, bouffer, baiser, fumer, s'enfiler de la coke, de l'ecsta et toute sorte de saloperies afin d'éprouver sa chair, mais comme c'est aussi un grand narcissique qui a besoin de régler ses comptes, il décide d'écrire un livre où il raconte sa vérité. C'est assez drôle, incisif, philosophique aussi, mais qu'est-ce que c'est dur à suivre! Autant j'ai aimé le rythme, le style tantôt suave tantôt vulgaire avec ces petits moments où le lyrisme fleurit au milieu de la fange, autant j'ai eu l'impression d'écouter le monologue égotique d’un quadra alcoolique accoudé au bar du coin. Les propos sont décousus, on passe du coq à l’âne sans pour autant faire le lien entre le paragraphe précédent et celui en cours, ce qui rend la lecture ardue. Alors, c’est plein de qualités, mais ça ne m’a pas empêché de décrocher à certains endroits. Lecture en demi-teinte donc, mais que je retenterais sûrement avec plaisir. L’auteur a également écrit une trilogie sur les loups-garous qui a l’air assez badass, donc à tester ! Bref, une découverte sympa et une envie d’aller plus loin avec l’auteur malgré le sentiment un peu mitigé sur ce roman !

Il est un peu bof, mais sympas quand on veut découvrir Duncan avec un ouvrage léger. Un petit clin d'oeil à l'auteur dans le nom du héro, très bonne descriptions de la ville qu'on retrouve dans d'autre de ses oeuvres, mais le scénario est léger et le livre se lit très vite.

Super surprise !

Connaissant déjà l'auteur je m'attendait à un petit livre bateau, mais sympathique et j'ai eut le droit à l'introduction de ce qui m'a l'air d'une super trilogie !

Des phrases un peu longue et une empathie que l'auteur nous donne vis à vis du personnage qui est un peu dure à supporté au début du livre (parce que le personnage est dépressif), qui sont vite balayer par une maitrise du "je" dans le style d'écriture, d'une manière de narration délectable et d'un univers maitriser, de superbe rebondissement.

Au début, on baisse les yeux, on lit, on prend 1h pour lire 30 pages. A la fin, on baisse les yeux, on lit, on prend 1h pour dévoré 100 pages. Bref ! Pour les amoureux de fantasy, grosse recommandation !

Connu en France essentiellement pour sa saga du Dernier Loup Garou, Glen Duncan livre, avec Moi, Lucifer, un portrait du diable particulièrement drôle et bien écrit !

Lucifer a décidé de se livrer. A travers ce livre, cet autoportrait, il va dire toute la vérité. Sur la création et toute son histoire. Comment le « préféré » de Dieu est devenu l'ange déchu, qu'est-ce que l'enfer ? qu'est-ce que le mal ? Et lorsqu'on lui propose de passer un mois en temps qu'être humain dans la peau de l'écrivain Declan Gunn s'il souhaite retrouver sa place auprés de Dieu, comment va t'il réagir ?

D'un côté, il s'agit donc d'une oeuvre de fiction pure, avec une histoire et une progression, et en paralléle, Lucifer se livre. N'attendait pas le moindre regret de sa part cependant. Avec un langage sec et cru, il nous dévoile toutes ses pensées et ses implications. Il aurait été facile pour Glen Duncan (tiens tiens, un rapport avec Declan Gunn ?) de tomber dans la facilité en en faisant un portrait affreux, ou de l'enjoliver, ce qui lui aurait surement valu quelques soucis aux US. Ici, il arrive à tenir sur une corde raide, parvenant parfois à nous faire plaindre le personnage, mais aussi parfois à le détester. le résultat fonctionne ainsi parfaitement du début à la fin sur 350 pages. Il arrive que l'on décroche un peu, notamment quand il commence à évoquer les anges et que leurs noms se confondent (pour peu que l'on ne soit pas un fervent croyant) mais dans l'ensemble, c'est un excellent livre que je vous conseille chaudement !

Une sacrée déception.

Le concept et le résumé étaient très prometteurs mais le contenu m'a rapidement fait déchanter : s'il n'est pas foncièrement mauvais, il est en tout cas aussi chaotique que l'histoire de Lucifer. J'ai eu la très désagréable impression de lire le blog d'un jeune adulte qui se pense cool et cherche à se construire une image de pseudo rebelle. L'idée aurait pu être sympathique mais en l'espèce, je l'ai trouvée assez indigeste. Je me perdais constamment dans les pensées du narrateur, mes yeux n'arrivaient plus à suivre les lignes et je finissais par porter mon attention sur tout ce qui m'entourait plutôt que sur l'écran de ma liseuse. C'était comme être assis à côté de ce pote chiant qui passe son temps à raconter sa vie sur un ton pompeux et qui n'a de cesse de se répéter tant il trouve ses réflexions géniales.

C'est un "non" pour moi et je le regrette. Le fond aurait pu être franchement intéressant mais la forme lui est fortement préjudiciable.