Inio Asano

Je n'ai pas accroché à l'histoire et aux dessins.

Ce dernier tome est assez étonnant, je ne comprends pas tout l'univers qui a été mis en place dans ce série. Il y a comme une boucle avec le début mais c'était très particulier.

Voici mon avis sur les tomes 7 à 9 de Bonne nuit Punpun.

Le moins que je puisse dire, c'est que ce manga est vraiment unique en son genre et qu'il marque les esprits ! C'est à la fois une histoire banale, dans le sens où l'on suit la vie de Punpun, confronté à l'adolescence, puis à la vie de jeune adulte avec tous les problèmes que ça amène, mais la façon dont le manga est fait avec ses dessins très particuliers font de cette histoire une œuvre originale.

C'est à la fois drôle, mais aussi extrêmement mélancolique, on est spectateur de la vie un peu compliquée de Punpun.

J'aime beaucoup ce manga !

Voilà un manga, et une histoire, qui m'auront fait passer par toutes les émotions imaginables !

Depuis le début, on suit l'histoire de Punpun, petit garçon qui se retrouve confronté à des difficultés le jour où son père envoie sa mère à l'hôpital suite à une dispute. À partir de là, on a l'impression que Punpun subit sa vie, qu'il la regarde défiler sans réellement en faire partie… c'est une sensation étrange qui s'est emparée de moi en avançant dans l'histoire. Car en effet, au début, pendant les premiers tomes, on se prend d'affection pour le petit Punpun qui a l'air vraiment malheureux et dépressif même.

Par contre, le temps passe, les tomes s'enchaînent… et là ! Punpun devient quelqu'un de vraiment abject et détestable… alors oui, on peut essayer de lui trouver des excuses, la vie n'a pas été tendre avec lui, mais n'est-ce pas le lot de chacun ? C'est un manga très intéressant, justement à cause du fait qu'il nous fait tout d'abord aimer Punpun, et le prendre en pitié, pour petit à petit nous faire douter de chacun de ses actes et de chacune de ses décisions.

Je pense me pencher sur d'autres œuvres de cet auteur, car il m'a franchement convaincue.

Un manga inoubliable !

Quand Asano fait de la tranche de vie en histoires courtes, c'est toujours un plaisir à lire.

Ici le recueil regroupe une série d'histoires, liées plus ou moins les unes aux autres, mettant en scènes des personnages ayant du mal à trouver leur place dans la société, leur école ou leur famille.

Un must have pour les fans de l'auteur, une porte d'entrée abordable pour les novices

J'ai passé un très bon moment avec ce livre!

Je ne m'y attendais absolument pas!

Connaissant la manière de pensée des japonais c'est très inattendu un sujet pareil! La femme va démissionner et l'homme va essayer de faire carrière grâce à son groupe.

Et on les suit tout tranquillement (ou presque).

C'est super prenant, j'ai adoré.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/12/23/errance/

Extrait :

Ayant déjà quelques titres de l’auteur, j’avais envie d’en tester d’autres. Ce livre est un assez gros rappel de la réalité, et qu’il faut parfois prendre du recul sur l’image que l’on a de certaines personnes. Comme on le dit souvent, on porte plusieurs casquettes, souvent une professionnelle, une pour les proches, et une pour les proches très intimes, voire uniquement pour nous-même. Pour l’Homme, la vision qu’on les autres de nous-mêmes est assez importante, mais cela engendre aussi ses problèmes. Il est difficile de s’en détacher complètement.

Le rapport au sexe des japonais m’étonnera toujours… D’ailleurs, il ne faut pas s’étonner de leur situation actuelle, assez préoccupante, mais largement prévisible. Ils sont éduqués de manière à ce qu’ils se consacrent qu’au travail, donc évidemment qu’ils n’ont pas le temps de faire des gosses ! Ils n’ont même pas le temps pour nouer des relations sincères, ce qui fait que certains se mettent en couples, sans même savoir comment et l’autre. C’est d’ailleurs le cas du couple présenté dans le One shot. Tellement absorbés par leurs travails, qu’ils ne se connaissent même pas, donc évidemment ça finit par craquer. On commence aussi à le remarquer en France (le covid ayant bien aidé de ce côté-là). D’un côté, ils n’arrivent pas à nouer des relations, et de l’autre ils ne pensent littéralement qu’au Q. Notamment avec les prostituées, et ils s’étonnent de ne trouver personne… Au final, c’est cette obsession pour le travail le problème, sans parler de la condition de la femme là-bas, qui doit choisir entre sa carrière et des enfants. Cette partie est bien présenté avec un ami du protagoniste, qui considère que les enfants, c’est le boulot de la femme (machiste pur souche, débile aussi).

Du coup, il faut vous attendre à plusieurs scènes de Q dans le tome. Sans oublier, la scène de tentative de viol que le protagoniste réalise (envers sa conjointe). La vision assez nombriliste du personnage, et selon moi, ce qui reflète le mieux l’humanité. Après tout, toutes nos découvertes et prouesses sont liées à notre égoïsme et notre flemme. La flemme de chasser devient l’élevage. Au final, on a inventé que des choses pour nous faciliter la vie, ou pour nous entretuer. Même si le protagoniste passe par une phase de dépression et que je ne souhaite ça à personne, cela n’excuse en rien son comportement. C’est la description même du gros ***. Il le dit lui-même aussi, et souligne un point intéressant le fait d’idolâtrer quelqu’un. Je dis toujours que ce mot est dangereux, car le fait de mettre quelqu’un sur un piédestal, nous fait presque oublier qu’il est humain, et donc imparfait. Ainsi, on n’en voit plus que le positif, ce qui nous rend vulnérable envers cette personne (on en parle souvent avec les youtubeurs qui profitent de fans mineures par exemple). Même si on aime un auteur, il faut donc toujours prendre un peu de recul, et se dire que l’image qu’il montre en public et sans doute différente en privée (même s’il n’est pas nécessairement un monstre non plus hein).

[...]

Un livre vraiment émouvant par la plume de l'auteur et l'histoire.

un manga superbe, les dessins sont d'une grande finesse, tout en étant très réalistes ( par exemple les visages), le sujet est à la fois mystérieux et fantastique, un peu confus aussi, mais sans que cela ne porte atteinte à l'histoire? Je pense que chaque lecteur y verra quelque chose de différent. Il émane de cette œuvre une grande poésie, et aussi un certain pessimisme. J'ai beaucoup aimé et je compte bien lire plus de manga de cet auteur

2.5-3/5

TW: scène explicite, viol, violence verbal, harcèlement moral

Une lecture très particulière, si je l'avais mis en pause comme je le voulais je ne sais pas si je pouvais le reprendre. Et puis d'un côté à la fin de chaque chapitre je me disais allé encore un chapitre. Sur une journée cela est passé tout seul.

Je n'arriverai pas à me faire un avis sur cette lecture d'un côté certains aspect du métier de l'édition du manga et la vie de mangaka est vraiment génial, très prenant et d'un autre coté on à un protagoniste détestable dans sa manière d'être et de vivre.