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Livres - Bibliographie

Jack London


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Toutes les séries de Jack London

48 livres
237 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

100 livres
99 lecteurs

Magazine mensuel édité par Bayard Presse combinant romanillustré et bédés.

18 livres
14 lecteurs
12 livres
10 lecteurs

Tous les livres de Jack London

Fils d'une louve et d'un chien de traîneau, Croc-Blanc connaît bien la loi du Grand Nord : manger ou être mangé.

Sa rencontre avec les hommes, ces dieux faiseurs de feu sera décisive. Sous l'autorité de son premier maître, il devient chien de traîneau. Mais un autre maître, sanguinaire et brutal, l'engage dans de cruels combats et réveille sa sauvagerie. De l'instinct du loup ou de celui du chien, lequel l'emportera ?

L’homme est jeune, de bonne famille, et ne connaît rien de la vie. Un jour de brume, dans une baie paisible, son navire est éventré par un ferry et lui-même, quasi noyé, se réveille sur un phoquier en route vers le Japon. Un monde de mutineries, de tempêtes et de chasse s’ouvre à lui. Le capitaine, colosse entouré de marins embarqués de force, est un homme au pouvoir absolu qui insulte le cadavre de son second, mort de trop d’alcool. Immense et cynique, Larsen est bien le « Loup des mers » ; celui qui, entre deux horreurs, sera pour le novice un maître sans pareil…

Pourquoi une jeune femme et un adolescent entrainent-ils le sage indien sitka charley dans une course folle et meurtrière sur la piste des soleils?

The Law of Life, La loi de la vie ; Love of Life, La rage de vivre. To build a Fire, Construire un feu. La série bilingue propose : une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ; une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d'auteurs étrangers.

Dans les plaines glacées du Grand Nord, aventuriers intrépides et chercheurs d'or mènent une existence rude, contraints de lutter en permanence contre le froid, la faim et la solitude. Face à une nature impérieuse et primitive, les hommes n'ont d'autre choix que de compter sur l'entraide et la solidarité de leurs compagnons d'infortune. C'est avec un plaisir mêlé de crainte et de curiosité que l'on suit les tribulations du trappeur Malemute Kid. Récits de jeunesse, Le silence blanc, En pays lointain et Une odyssée du Grand Nord nous invitent à découvrir l'univers de Jack London dans une nouvelle traduction de Pascale Haas.

Depuis plus de vingt ans, Scruff Mackenzie parcourt le Grand Nord canadien, chassant le renne et cherchant l'or.

Un jour, las de sa solitude, il décide de prendre femme et se rend chez les Sticks, de farouches Indiens. La méfiance des jeunes de la tribu se transforme en jalousie féroce lorsqu'ils comprennent que l'étranger a l'intention de demander la belle Zarinska, la fille du chef...

Six nouvelles de Jack London : Le Fils du loup, Le Grand Silence blanc, Les Gens de Forty Mile, A la santé de l'homme sur la piste, Le Privilège du prêtre, Unga.

Tout à la fois histoire d’amour, récit d’aventures apocalyptiques et roman d’anticipation politique, salué par Trotski, apprécié de Lénine et célébré par Anatole France, « Le Talon de fer » annonçait dès 1908 une dictature d’un genre nouveau. La narratrice en fuite, fille de bonne famille que rien ne prédisposait à la colère, raconte sa rencontre avec l’homme qui devait devenir son mari, sa disparition, et ce qu’il advint dans un monde « civilisé » de leurs formidables rêves à vouloir changer l’ordre des choses…

Dans ces treize nouvelles, on passe sans cesse de la satire au drame et du sourire à l'émotion. Longtemps restées inconnues en France, elles ont toutes pour cadre Hawaii, où l'auteur a plusieurs fois séjourné. On est pourtant loin de l'univers de rêve que certains imaginent... Les Blancs, qui ont imposé leur loi, méprisent ou exploitent les autres habitants, notamment les métis. Responsables du fléau de la lèpre, ils s'en retrouvent parfois eux-mêmes victimes. London, fasciné par les croyances ancestrales de l'archipel, fait ici œuvre d'ethnologue presque autant que de romancier. Et, si la lumière et la sensualité des îles le fascinent, le militant humaniste qu'il a toujours été n'oublie jamais que, pour beaucoup de gens, elles sont tout sauf un paradis. Avec cet ouvrage, la collection "Libretto" poursuit la publication - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.

L'amour de la vie:

Seul, sans vivees ni munitions, un homme marche dans le Grand Nord canadien. Sa seule chance, s’il veut sauver sa vie, est de marcher, toujours marcher en espérant atteindre l’océan Arctique où, peut-être, il sera accueilli par un baleinier. Un matin, un loup encore plus affamé que lui se met à le suivre, guettant le moindre signe de faiblesse pour bondir sur sa proie.

Un recueil de huit nouvelles du célèbre auteur de « Croc-Blanc » et de « Martin Eden ». Engagé politiquement (très à gauche, tendance anarcho-syndicaliste) il exalte dans « Les temps maudits » le courage et la volonté révolutionnaire du peuple, en particulier de la classe ouvrière. Qu’il s’agisse du travail des enfants (« Le renégat »), de la révolution et de l’action syndicale (« Le rêve de Debs », « Pour la révolution mexicaine », « Au Sud de la Fente », « Les Favoris de Midas »), du colonialisme (« Le chinago »), de la naissance des modèles économiques (« La force de forts ») ou tout simplement du sport (« Une tranche de bifteck »), le message est clair : Jack London se fait le défenseur des oubliés, des opprimés, des perdants, et exalte leur lutte pour sortir de leur condition.

Abandonné par son compagnon dans l'immensité gelée du Klondike, un homme blessé s'obstine pourtant à avancer. Bientôt, sur ses traces, rôde une nouvelle menace. Un loup malade, squelettique, tout aussi affamé que lui... Ce recueil contient : Le fils du loup, Bâtir un feu, Chris Farrington, un vrai marin, Les terribles îles Salomon, Repousser un abordage. Des neiges du Yukon aux vastes océans, London relate, à travers trois nouvelles du Grand Nord et trois nouvelles maritimes, les aventures d'hommes aux prises avec une nature sauvage et souvent cruelle.

Un planteur anglais, miné par la maladie et menacé de mort par les indigènes, se désespère sur une île des mers du Sud quand surgit des flots une jeune Américaine poussée par la tempête. Vénus moderne, elle n’a pas froid aux yeux et prend la situation en main. Mais pour cette jeune femme indépendante, pas question de recevoir de leçons d’un homme et encore moins de se faire demander en mariage !

Avec les aventures de Kit Belliou, dit la Fumée, Jack London nous donne une vision souriante de la ruée vers l'or dans le Grand Nord.

Malgré les épreuves, Belliou ne connaît jamais ni l'amertume ni le découragement. Au contraire son intelligence, sa générosité et son sens de l'humour le sortent des situations les plus désespérées.

L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort. " C'est son portrait, son destin que Jack London trace ainsi dans les confessions alcooliques traduites par Louis Postif sous un titre mac-orlanien : Le cabaret de la dernière chance. Ce récit des étapes d'une déchéance qui conduisit l'auteur au suicide a largement contribué à l'introduction de la prohibition aux Etats-Unis en 1919.

Source : 10-18

Nous retrouvons ici l'univers du Grand Nord et de la ruée vers l'or, celui des Enfants du froid ou d'Une fille des neiges. L'humour, parfois grinçant ou franchement noir, est omniprésent, ce qui n'exclut pas des situations souvent dramatiques.

La nouvelle qui donne son titre au recueil - apprécié de Lénine et de Che Guevara ! - est à coup sûr l'une des plus célèbres de son auteur. Cette histoire d'un homme seul confronté à une situation désespérée et luttant pour sa survie dans des conditions climatiques insupportables lui tenait tellement à coeur qu'il en a même donné deux versions, dont on pourra apprécier les différences. Qu'elle se termine mal ou bien, elle constitue une magnifique leçon d'énergie et de courage.

Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d'un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises... Publié en 1917, ce roman qui n'a sûrement pas été écrit " pour la jeunesse " est sans doute l'un des plus terribles de London. Où l'on découvre que si l'homme est un loup pour l'homme, pour l'animal il n'est rien d'autre qu'un monstre. On raconte que l'Amérique en fut tellement secouée qu'en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout... ce qui n'empêcha sûrement pas l'âme humaine de se défouler par d'autres moyens - mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.

Voici le premier roman de Jack London, publié quand il avait vingt-six ans. Roman d'apprentissage, en somme : on y voit un jeune bourgeois lassé par le lycée s'enfuir du cocon familial et partir à l'aventure en s'engageant comme mousse sur le navire le Dazzler. Seulement voilà, il ignore qu'il s'agit d'un bateau pirate dont le patron se livre au pillage d'huîtres dans la baie de San Francisco (on retrouve ici les expériences du jeune London, racontées plus tard dans Patrouille de pêche), et à d'autres activités encore plus répréhensibles, La Croisière du Dazzler exalte l'aventure, le goût du risque, l'amitié virile. Sa redécouverte enchantera un large lectorat.

40 années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause du socialisme. Une vie brève et dense à laquelle il mit fin lui-même comme l'avait déjà fait le héros de son roman autobiographique, Martin Eden. Jack London est mort dans son ranch de Glen Ellen, à quelques heures de cheval de sa ville natale, San Francisco.

Ce californien n'a cessé de parcourir le monde, la société, la vie dans tous les sens possibles : marin et chasseur de phoques, chômeur et vagabond du rail à travers les États-Unis et le Canada, clochard dans les bas fond de Londres, boxeur, chauffeur dans une centrale thermique, repasseur dans une teinturerie pour payer ses inscriptions à l'université, mineur au Klondike pendant la ruée vers l'or de 1898, correspondant de guerre en Corée et au Mexique.

Ce volume contient L'Appel de la forêt, Le fils du loup, Croc-Blanc, Construire un feu, Histoires du pays de l'or, Les enfants du froid, La fin de Morganson, Souvenirs et aventures du pays de l'or, Radieuse aurore, tous romans, récits ou nouvelles du Grand Nord. La critique verra en ce grand écrivain le Kippling du froid.

Romans maritimes et exotiques:

volume 2

"On ne devient pas marin, on naît marin. Et par "marin" j'entends non pas ces individus quelconques et sans ressort qui composent aujourd'hui les équipages des grands paquebots, mais l'homme capable de manœuvrer ce complexe de bois, de fer, de cordages et de toile que représente un navire, et l'obliger à obéir à sa volonté sur la surface des flots."

Cette rude déclaration de principe cent fois réaffirmée par Jack London sous-tend le versant de l'oeuvre toute entière consacrée à la mer. La brève période pendant laquelle il navigua comme mousse pour la chasse au phoque, la longue croisière qu'il effectua dans les mers du Sud à bord de son propre yack le Snark lui ont inspiré tantôt des histoires sombres, violentes et sanglantes, comme Le Loup des Mer ou Les Mutinés de l'Elseneur; ou bien des aventures parsemées de lagons,de coraux et de cocotiers : Histoires des Îles, Contes des Mers du Sud, Fils du Soleil. Mais que notre dépaysement naisse des embruns et des tempêtes ou qu'il soit bercé par le souffle chaud des alizés, le message ne varie pas. L'exotisme, la mer, les vagues, les fêtes indigènes, les léproseries, les trafiquants aventureux ou ironiques ne font que composer un environnement dans lequel s'inscrit l'implacable combat de la vie.

Guy Schoeller

Du possible à l'impossible:

volume 3

Après les solitudes glacées du pays de l'or (tome 1), après les lagons et alizés du Pacifique (tome 2), ce 3ème volume convie le lecteur de Jack London à l'exploration d'un exotisme encore plus étonnant. A un voyage palpitant à travers d'autres mondes et d'autres temps, de l'age des cavernes à l'an 2734. Une traversée à vous couper le souffle, sur un torrent d'événements : meurtres, amours, duels, rapts, naufrages, attaques d'Indiens, royaumes écroulés.

Par l'anticipation, la réincarnation, la mémoire raciale, l'hallucination ou le cauchemar nocturne, London nous fait assister à la mort du Christ et à celle de la terre, à la naissance de l'humanité - à la faveur des tentatives d'un prisonnier du pénitencier de San Quentin pour oublier les tortures de la camisole de force en revivant ses existences antérieures.

Après Le Vagabond des étoiles, testament lyrique de l'imagination de Jack London et bilan de la violence et de l'amour à travers les âges, après Le Bureau des assassinats, entreprise de meurtres destinés à réguler la vie sociale, l'odyssée de Michael, chien de cirque et les retournements fabuleux de Trois Cœurs ramènent le lecteur ébloui à une aventure presque tranquille mais tout aussi envoûtante.

Francis Lacassin

Romans et récits autobiographiques:

volume 4

Le plus beau des romans de Jack London, c'est sa vie. En romançant à peine ses aventures, ou en les racontant directement, il a puisé dans son existence l'inspiration d'une huitaine de livres réunis dans ce volume 4.

Ainsi son récit de La Croisière du Snark; deux romans pour la jeunesse, Les Pirates de San Francisco et La Croisière du Dazzler, qui transposent ses premières pécadilles de rat de quai, puis, après son passage du côté des gendarmes, ses exploits de patrouilleur (agé de 16 ans !) de la police maritime.

Trois ans plus tard, il est devenu l'un de ces clochards et Vagabonds du rail, parcourant toute l'Amérique du Nord pour un crouton de pain. Avec eux, il rejoindra "l'armée industrielle" : 100000 chômeurs allant à pied à Washington pour réclamer du travail au Président. Une expérience de la cloche que, devenu célèbre, il renouvellera dans les bas-fonds de Londres et décrira l'atroce existence du Peuple de l'Abîme. Reportage terrifiant qui rend presque paisibles ses descriptions de correspondant de guerre dans Le Mexique puni.

Au Cabaret de la Dernière Chance, panoramique brutal sur les grands épisodes de sa vie vus à travers les illusions de l'alcool, s'ajoute la confession transposée qui résume et sublime sa vie entière, son chef-d'œuvre, Martin Eden ou l'ascension d'un marin illettré qui, à force d'obstination et de labeur, et aussi de compromissions, devient un écrivain célèbre. Livre chaleureux et amer édifiant et brutal; il se termine comme la vie qui l'a inspiré : par le suicide du héros.

Francis Lacassin

Aventures des neiges et d'ailleurs:

volume 5

Deux grands espaces naturels et antagonistes - les déserts glacés du Nord et les mers du Sud - ont permis au talent de Jack London de s'épanouir et d'être consacré comme le Kipling du froid et le poète, parfois cruel, des mers chaudes.

On trouvera, dans ce cinquième volume, les oeuvres représentatives de ces deux courants d'inspiration qui n'avaient pu trouver place dans les deux premiers volumes de "Bouquins". Pour le Nord : L'Amour de la vie, que Lénine se faisait lire sur son lit de mort, Fille des neiges, dont Pierre Mac Orlan fit l'éloge dès 1922, l'intrépide et avantureux Belliou la Fumée, les histoires tragiques d'En pays lointains.

Pour le Sud : L'Aventureuse, Cherry ou les yeux de l'Asie, roman hawaiien sur lequel l'auteur travaillait encore quelques heures avant sa mort, et La Petite Dame de la grande maison, étonnant portrait d'une femme que l'auteur décrit dans son propre ranch à Glen Ellen, et qui se suicide, comme il le fera lui même un an plus tard.

Épisodes de la lutte quotidienne:

volume 6

Voici l'ensemble le plus singulier parmi toute l'œuvre romanesque de Jack London. Les accents magnifiques qu'il avait trouvé pour peindre les hommes du froid ou ceux des mers chaudes aux prises avec les dangers physiques se retrouvent au service de l'homme en lutte contre la condition sociale. Dans La Vallée de la lune, Les Temps maudits, Le Jeu du ring, La Brute des cavernes, il décrit l'horreur des villes, les tragédies des faubourgs, les méfaits de la misère à peine adoucis par la tendre complicité de l'amour ou par quelques scènes garguantuesques.

Ainsi dans La Vallée de la lune, le pique-nique annuel (et amical) des ouvriers maçons dégénère en la plus immense bagarre qu'ait connue la ville de San Francisco. Alors, pour conjurer les visions sinistres qui échappent à sa plume, Jack London rêve. Dans La Vallée de la lune, il rêve d'un retour à la nature à travers l'histoire d'un jeune charretier et d'une jeune blanchisseuse à la rencontre de la chance - ou qui sait - de la vraie vie. Ou encore il rêve, dans Le Talon de fer, d'une société urbaine et fraternelle régie par le principe "à chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Il imagine donc une guerre entre les États Unis et l'Allemagne, stoppée par une grève des travailleurs des deux continents qui proclament la République universelle. Un rêve que London ne désespérait pas de transformer en réalité comme en témoignent les textes et discours réunis dans Avec vous pour la révolution.

Francis Lacassin

A la fin du XIXe siècle, à un millier de miles de toute vie civilisée, deux hommes revenant chacun d'interminables mois de solitude se rencontrent. Autour du feu qui les rassemble, et dans la magie de la nuit boréale, l'un d'eux, Nemrod énigmatique, raconte sa dernière chasse celle au terme de laquelle, de sa hache, il acheva le dernier mammouth...

On retrouve ici le monde impitoyable du Grand Nord: dans ces terres de l’extrême, le christianisme n’a rien à apporter (« Le Dieu de ses pères ») et la mort est omniprésente; les hommes luttent constamment pour assurer leur survie. Dans le « Wild », la nature humaine se révèle mieux que partout ailleurs, avec sa noblesse et sa grandeur, mais aussi sa cruauté et sa mesquinerie (« L’Homme à la balafre »). Univers souvent absurde, à la fois violent et tendre, où le sens de la justice s’affirme (« Quand un homme se souvient »), où la passion parvient à conjurer l’ironie du destin (« Où bifurque la piste ») et peut même conduire, pour sauver l’autre, au sacrifice suprême: celui de sa propre vie (« L’Abnégation des femmes »). Les nouvelles qui composent ce recueil apportent un éclairage passionnant sur le « choc des civilisations » provoqué par la ruée vers l’or du Klondike. Deux univers se confrontent: celui des Blancs et celui des Indiens – et ce dernier vaut bien l’autre, prétendument plus « civilisé ».

Jack London, immense écrivain, voyageur, photographe étonnant, vécut mille expériences. Cet ardent polémiste, militant socialiste et théoricien révolutionnaire lecteur de Marx, s’engagea dans nombre de ses écrits. Sont ici réunis vingt et un essais politiques dans lesquels il critique parfois avec violence la loi du profit en faveur d’une société plus égalitaire. D’autres textes, plus personnels, expliquent le sens et l’origine de son engagement et permettent ainsi de relier sa vie à son oeuvre pour la découverte d’une nouvelle facette de cet homme hors normes.

Écrivain de chair et de sang, Jack London s’est emparé de l’univers de la boxe comme un crève-la-faim, avec force et fascination. La boxe : le seul sport qui ne se « joue » pas mais se « fait », où les corps s’affrontent dans une troublante intimité et qui permettra une nouvelle fois à London de dénoncer un système ramenant l’être humain à l’état de jouet dans les mains de ses congénères…

C'est le revers ou le négatif de l'inspiration de Jack London que révèlent les dix nouvelles réunies par F. Lacassin sous le titre Les condamnés à vivre. Célèbre pour avoir exalté l'héroïsme, l'abnégation, la réussite et l'effort, London ironise ici sur la lâcheté, la haine, l'échec et la résignation.

Soldats, clochards, ivrognes, épileptiques, parents indignes, cambrioleurs, amoureux déçus... Sinistrés de la vie, mis au rebut par la société, tous endurent l'existence comme une longue maladie dont la guérison s'appelle la mort.

Réédition (en traduction entièrement revue !) d'un des plus grands livres de London. Huit nouvelles pour évoquer les ravages et la violence importés par l'homme blanc dans le "paradis" des mers du sud. Impitoyable.

Un syndicat international fomente des crimes à la seule condition que le meurtre commandité soit justifié. Constitué de personnes de haute culture, ce syndicat étend son influence au plus haut niveau sur l’ensemble du globe.

Ivan Dragomiloff est le fondateur et grand manitou de ce très secret Bureau des Assassinats. Mais à la suite d’un quiproquo, il se retrouve lui-même sur la liste des personnes à faire disparaître…

Seul, sans vivres ni munitions, un homme marche dans le Grand Nord. Sa seule chance : atteindre l'océan Arctique où, peut-être, il sera recueilli par un baleinier. Parfois, la chance lui permet d'attraper quelque menu gibier ; le plus souvent, il doit se contenter de quelques gorgées d'eau chaude. Un matin, un loup malade se met à le suivre, guettant le moindre signe de faiblesse pour bondir sur lui...

Saxonne trime dans une usine où elle repasse des chemises à la chaîne et attend le grand amour. Billy, un autre enfant du siècle, à peine plus âgé qu’elle, ouvrier aux mains déjà calleuses, possède la nonchalance physique des forces de la nature. Ces deux-là vont se plaire. Ils ont la jeunesse et le courage avec eux. La crise à Oakland fera tout basculer et les contraindra à trouver de nouveaux territoires vers les vastes solitudes de la Valley of the Moon…

Entre pessimisme lucide et convictions révolutionnaires, London nous présente dans ce recueil de sept nouvelles, datant de 1914, des êtres en lutte contre la fatalité qui les domine.

Et, comme dans La Peste écarlate, il imagine des visions d’apocalypse, nous dévoilant l’avenir terrifiant qui pourrait être le nôtre si nous ne réagissons pas : un pays entier détruit, et même la survie humaine menacée par un génie malfaisant. Cependant, si les hommes surmontent leur individualisme et leur égoïsme, font les choix qui s’imposent et, collectivement, prennent en main leur destin, ils sont capables de vaincre l’oppression dont ils sont victimes et de faire triompher un mode d’existence radieux.

La ruée vers l'or à la fin du XIXe siècle, le Grand Nord et les paysages grandioses du Klondike, tels sont les éléments qui servent à Jack London pour composer son premier roman en 1902. Au sein d'un univers inhospitalier, où il faut être fort pour survivre, mais où entraide et solidarité ne sont pas de vains mots, il nous entraîne à la suite de son héroïne, Frona Welse, dans un tourbillon d'aventures dramatiques. Personnage étonnamment moderne, la jeune femme, qui, après avoir fait ses études, revient au pays partager l'existence rude des prospecteurs, se révèle dans ce grand roman d'amour et d'action.

Celui-ci annonce les chefs-d'œuvre à venir - notamment L'Appel sauvage (L'Appel de la forêt). Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication. - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.

Rassemblement de petites nouvelles : "En pays lointain", "Yan l'irréductible", "Quand un homme se souvient", "Ou bifurque la piste", "Siwash", "Un fille de l'aurore", "A l'homme sur la piste" et "L'abnégation des femmes".

Frère jumeau de Michaël, le fameux chien de cirque, Jerry est un terrier irlandais au poil fauve. Son propriétaire, qui vit sur l’île Santa Isabel dans l’archipel des îles Salomon, l’a élevé pour surveiller les Noirs qui travaillent sur sa plantation. Prêté par son maître à un navigateur des mers du Sud, Jerry tombe entre les mains de cannibales et devra faire appel à son intelligence et à son instinct pour conserver sa liberté.

A dix-huit ans, jack London quitte son emploi et part découvrir le monde. Passager clandestin à bord des trains, il parcourt des milliers de kilomètres à travers l'Amérique du Nord. Prenant tous les risques, il croise sur son chemin les "gosses de la routeg, ces vagabonds du rail qui bravent le froid, la faim et la loi, mais goûtent l'ivresse de l'aventure. Cette expérience extraordinaire marquera sa vie.

Ces courts récits composent un hymne sublime à la jeunesse, à l'audace, et à la liberté. chef-d’œuvre de la littérature américaine, ce texte bénéficie d'une nouvelle traduction.

Rumeurs de guerre et batailles : on ne parlait que de cela - et de rien d'autres - dans tout le pays que les nouvelles traversaient, en volant littéralement, depuis la côte Est jusqu'à celle de l'Ouest, en longeant la frontière du Sud.

Le monde préhistorique aura inspiré au tournant du siècle passé, deux romans que tous ceux qui les ont lus s'accordent à qualifier d'inoubliables : la guerre du feu de rosny aîné (1911). Et avant adam de jack london, publié quatre ans plus tôt. la simple idée de résumer une saison entière, de l'histoire de l'humanité (les 20 000 ans du paléolithique supérieur) sous la forme d'une fiction de moins de deux cents pages excitait london au plus haut point. a quoi répond, sans un temps mort, l'excitation du lecteur- embarqué dans cette aventure à la suite de l'inventif grande-dent et de sa douce compagne la véloce. Un défi qui a fasciné yves coppens, paléontologue et préhistorien, professeur au collège de france, lequel a préfacé cette nouvelle édition. et ne peut, pour finir, que tirer un respectueux coup de chapeau an romancier. avec cet ouvrage, la collection " libretto " poursuit la publication - pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées, parfois dans des traductions nouvelles - de l'essentiel de l'oeuvre de jack london : oú l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.

En 1907, Jack London, sa femme Charmian et un équipage d'amateurs embarquent à San Francisco à bord du Snark, un voilier de 17 mètres construit pour l'occasion. Sa destination : Sydney. Marin dans l'âme, le romancier parvient à Hawaii, visite la Polynésie avant de mettre le cap sur les îles les plus reculées de Mélanésie, puis rallie l'Australie. Entre rencontres, explorations et difficultés presque insurmontables, London écrit à un rythme effréné. Au fil de cette traversée du Pacifique naîtront L'Aventureuse ou les Contes des mers du Sud et, surtout, Martin Eden. Ainsi, par-delà les péripéties du voyage, La Croisière du Snark révèle l'écrivain dans l'intimité de sa création.

Déprimé et soucieux de se refaire une santé, un jeune Anglais s’embarque sur l’« Elseneur » avec pour équipage une bande d’éclopés et de repris de justice. Très vite pris dans une mutinerie déclenchée au passage du cap Horn, confronté à des assassins assoiffés du sang de leurs supérieurs, il se découvre soudain une férocité insoupçonnée. Quoi de plus précieux que la vie dès lors que l’on se doit de défendre celle de l’énigmatique fille du capitaine ?

Alcooliques, voleurs, tortionnaires, assassins, cannibales, les hommes sont capables de tout ! Le capitaine Cullen maquille cyniquement son journal de bord après un double assassinat. Cruchot s’émerveille en voyant fonctionner la guillotine qui va bientôt décapiter un innocent. Un docteur rafistole les corps broyés en sifflotant de plaisir… Jamais peut-être Jack London n’aura poussé la férocité et l’humour grinçant à un tel degré de noirceur que dans ces douze récits, parus dans les journaux entre 1900 et 1910, que l’on reçoit comme autant de balles dans la peau.

Titre :

Courtes nouvelles pour lire dans le metro,

Recueil de nouvelles d' Une dizaines d' auteurs de tous bords.

Nouvelle d'anticipation politique de Jack London. Mais ce court texte d'anticipation politique ne pourrait être écrit aujourd'hui sans être taxé de raciste.

Pourtant, Jack London est libre comme écrivain de science-fiction d'imaginer comme il l'entend l'avenir européen, comme une histoire résolument imaginaire dans laquelle les Chinois, devenus alors trop nombreux, finiraient par nous envahir.

"Mes aventures sont incroyables. J'ai vécu parmi les morts. J'ai failli périr au sein des eaux. J'ai traversé des montagnes et monté sur les sommets, j'ai mangé en la compagnie des âmes errantes et lu dans le miroir du monde"...Une faible partie des péripéties vécues par le jeune New-Yorkais Francis Morgan parti à la recherche du trésor de son ancêtre Henry Morgan, le célèbre pirate des Antilles, au Mexique et à Panama.

Victime d'une fatale ressemblance, il connaît tour à tour l'amour, la prison - pour un meurtre dont il est innocent - un duel au fusil les yeux bandés, le "brigand aveugle" qui exerce la justice cruelle, et la "dame des rêves".

Préservé du puits de l'enfer, il épouse une princesse indienne, engage à Wall-Street une terrible bataille boursière et la gagne grâce au trésor secret des mayas.

Un roman (feuilleton) d'aventures torrentielles et frénétiques que London avait conçu pour être un film en quinze épisodes, un genre qui exigeait un évènement spectaculaire, au moins, par épisode.

On connaît le Jack London (1876-1916) aventurier du grand Nord, marin des mers du Sud, chercheur d'or, vagabond du rail. On connaît aussi le London chantre de la nature sauvage, militant politique, défenseur des déshérités. Mais on ignore souvent le London polémiste qui, prenant ici prétexte de la condition de l'écrivain obligé de prostituer son talent pour vivre, fustige une société où l'argent est roi.

Cette brève " autobiographie ", parue en 1906, est l'un des textes politiques de Jack London les plus marquants. Dans ce récit personnel, il retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste. Crieur de journaux, pilleur d'huîtres, ouvrier dans une conserverie, employé d'une teinturerie, électricien, vagabond. il nous livre ici les voies qui firent de lui l'auteur engagé si longtemps méconnu. Une plongée au cour du destin d'un des écrivains américains les plus ambigus.

Loin d'avoir une "vie de chien", Buck coule une existence heureuse dans la famille du juge Miller. Grâce à son autorité naturelle, sa beauté, son intelligence et sa force, il règne en monarque absolu sur tous les autres animaux du domaine.

Mais tout bascule un jour où, victime de la traîtrise d'un homme, il se retrouve vendu à un conducteur de traîneau dans le Grand Nord américain. Finie la vie d'aristocrate blasé, Buck va devoir affronter son destin dans un univers glacial et sans pitié, où chaque faute, chaque erreur est sévèrement sanctionnée. Saura-t-il survivre dans ce monde cruel où règne la loi du plus fort ? Qu'adviendra-t-il de cet admirable chien le jour où il découvrira, d'abord avec amertume, puis avec un plaisir trouble et instinctif, le goût du sang ?

Oeuvre maîtresse de Jack London, ce roman a tout pour passionner les jeunes lecteurs. Il y a l'aventure dans le Grand Nord, en Alaska, parmi les aventuriers et les chercheurs d'or, à la découverte de l'univers mythique des pionniers américains. Et il y a évidemment l'étonnante aventure de Buck, attachant et courageux, au destin hors du commun.

Roman épistolaire, L’Amour et rien d’autre occupe une place à part dans l’oeuvre

de Jack London. D’abord parce qu’il s’agit de son seul ouvrage écrit en

collaboration – avec Anna Strunsky, étudiante en sociologie et militante

socialiste –, ensuite par son sujet: une méditation philosophique sur l’amour.

Ayant décidé à l’été 1900 de s’engager dans cette rédaction, chacun d’eux

adopta une personnalité: Jack London était Herbert Wace, jeune anglais étudiant

à Berkeley, et Anne Strunsky son père adoptif, le poète anglais Dane Kempton,

résidant à Londres. Les deux protagonistes échangèrent réellement vingt-neuf

lettres par la poste, sur une période de deux ans… Mais cette discussion sur

l’amour est également le prétexte à replacer l’homme et son avenir dans le contexte de ce tournant

du siècle. Rôle de la femme, valeurs bourgeoises, précarité de la culture, tous ces thèmes abordés

avec une étonnante maturité par ces jeunes «co-auteurs» sont, en gestation, tous ceux qui

habiteront l’oeuvre de London.

"Vous me rebattez les oreilles avec votre liberté de travailler. Tel est votre leitmotiv depuis des années. Les travailleurs ne commettent aucun crime en organisant cette grève générale. Ils ne violent aucune loi. Cessez de geindre, Hanover. Depuis trop longtemps, vous trompez le peuple. Vous avez opprimé la classe ouvrière en serrant la vis. Maintenant, c'est elle qui vous tient, elle serre à son tour, et vous poussez de grands cris [...]. Combien de grèves avez-vous gagnées en réduisant les ouvriers à la famine ? Eh bien, les ouvriers ont trouvé le moyen de vous soumettre à leur tour. Et s'ils ne peuvent y arriver qu'en vous affamant, vous crèverez de faim, voilà tout !" Dans ces deux nouvelles publiées en 1909, l'auteur du Talon de fer et de L'Appel de la forêt, alors au sommet de sa gloire, exprime en un style direct et incisif son dégoût des possédants et son adhésion au socialisme. Toute ressemblance avec le présent ne saurait être fortuite.

Lorsqu'elle explore les siècles futurs, l'imagination de Jack London n'aperçoit que du sang et des ruines. Témoin comme Jules Verne de l'aube de la civilisation industrielle, le romancier américain ne partage pas sa foi du bonheur par le progrès. Pour lui, la croissance n'aboutit qu'à une aggravation des inégalités.

Dans cinq récits, situés de la fin du XIXème siècle à l'an 2734, il néglige les merveilles de la science au profit de ce qu'elles sont destinées à faire oublier : la dégradation des rapports sociaux.

Lorsqu'ils retrouvent leur équilibre dans "la peste écarlate" (son dernier texte d'anticipation sociale), c'est au prix du dépeuplement de la terre et du retour de l'homme à l'âge de la pierre.

A l'heure où la société de consommation s'interroge sur son devenir, les "histoires des siècles futurs" écrites de 1908 à 1910, lui apportent une réponse prophétique...et désagréable.

« L’East End est un véritable cauchemar. Petit à petit, année après année, la Grande-Bretagne perd toute une population rurale – qui ne se renouvelle pas – au profit de ce vaste dépotoir qui tue ses habitants en deux ou trois générations. »

Au crépuscule de l’ère Victorienne, Jack LONDON nous décrit un quartier de Londres surpeuplé, paupérisé voire sinistre : l’East End. De son immersion dans ces bas-fonds il nous laisse un témoignage édifiant, consternant. Bienvenue en enfer !

Par Fabien Nury et Eric Henninot, une libre adaptation fiévreuse de deux nouvelles de Jack London, Fils du Soleil et Les Perles de Parlay.

David Grief est un entrepreneur français en exil qui a fait fortune dans l'exploitation de caoutchouc. À bord du Wonder, il voyage entre les îles Salomon où il a établi son commerce. On le dit l'homme le plus riche des mers du Pacifique. Grief est un homme d'affaire impitoyable mais honnête, il n'exige que ce qu'on lui doit, quitte à risquer sa vie lorsqu'il réclame une dette impayée ! Une mystérieuse vente de perles amène Grief et son équipage à faire route vers l'île de Hikihoho, où vit en reclus le vieux Parlay, auto-proclamé roi d'une communauté indigène...

Dans la lignée des grands récits de Jack London, un périple sauvage et fiévreux, d'une violence rare, où des hommes rendus fous par le soleil errent après des chimères, motivés par leur avidité sans borne, avant d'être balayés par un terrible ouragan.

Au moment de sa parution aux États-Unis, ce roman fit scandale. Avec ce roman, qui est avant tout une histoire d’amour, Jack London endosse la cape pour le moins inattendu du féminisme. Son histoire de triangle amoureux choque l’Amérique puritaine de l’époque où pendant très longtemps la société refusa le libre choix amoureux à la femme. Cette Petite Dame dans la grande maison vous touchera, vous bouleversera avec un Jack London au mieux de sa forme littéraire.

Lors d'une chasse au phoque, égarée dans le brouillard, une goélette s'aventure en zone interdite russe. Bob et Paul rêvent de vivre, sur leur voilier, une aventure extraordinaire. Soudain un bateau pirate surgit et c'est l'abordage... La dernière nouvelle nous entraîne chez les pilleurs d'huîtres aux Etats-Unis. Trois histoires de jeunesse de Jack London, trois odes à la mer captivantes.

Quatre nouvelles de J. London proposent une plongée dans les régions désertiques du Yukon et du Klondike, en pleine ruée vers l'or. Des voyageurs intrépides, des chasseurs d'or et des trappeurs y côtoient des chiens de traîneaux fidèles et des loups solitaires pour décrire un monde éloigné de la civilisation.

Radieuse Aurore (1910) est le plus désillusionné des romans de London. Soit l'aventure picaresque d'un chercheur d'or risque-tout et généreux qui ne craint pas de tenter le sort et devient, rentré au pays, un as de la finance ; puis un révolté ; puis une sorte de " Candide " résigné à cultiver son jardin...

Francis Lacassin, admirable connaisseur de London, n'hésite pas à voir dans ce roman injustement négligé le " chefs-d'œuvre inconnu " de l'écrivain - à ranger, selon lui, à la même altitude que Martin Eden.

" Je ne me croyais même plus capable de rencontrer un homme - un roman - comme celui-là. " Max Gallo. Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication-dans des traductions nouvelles ou entièrement revues-de l'essentiel de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.

Un homme en quête de fortune ou d'aventure, perdu en plein milieu du grand nord, tente de rejoindre ses compagnons... Dans ce désert de neige et de glace, rien d'autre que lui et un chien. Il lutte contre un froid effrayant de moins soixante degrés. Confronté aux forces de la nature, sa vie ne dépend que de quelques allumettes avec lesquelles il pourrait se faire un feu.

Malemute Kid, Mason et son épouse indienne Ruth épuisent leurs chiens de traîneau en quête d'or, de sensations fortes et d'avenir radieux. Mais la chute d'un arbre sur leur chemin ramènera les aventuriers à leur condition de simples et fragiles mortels. Le périple au long cours de Naass, dans la glace et le froid, est un mystère pour tous ceux qui, depuis des années, croisent sa route. Ils ignorent que le jeune chef indien est à la poursuite d'Unga, la femme qui lui a été ravie. Dans le «Silence Blanc» du Grand Nord, solitude et violence sont le quotidien des héros de ces deux nouvelles de Jack London.

Du trésor de l’abbé Farria qui fit d’Edmond Dantès le Comte de Monte-Cristo, à l’obsédant scarabée d’or né de l’imagination fertile de Poe, en passant par le trésor de Joe l’Indien qui faillit coûter la vie à Tom Sawyer, ou encore par l’incroyable histoire du cryptogramme du pirate La Buse... plongez au cœur des plus beaux romans d’aventure et découvrez les histoires qui transformèrent les trésors en légendes ! Véritable invitation au voyage et au rêve, cette surprenante anthologie entremêle des monuments de la littérature et des textes méconnus, choisis parmi les œuvres d’Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Maurice Leblanc, Jack London, Edgar Allan Poe, Charles de La Roncière, Robert-Louis Stevenson, Mark Twain, Robert Vergnes et Jules Verne.

Jack London (1876/1916)

Né John Griffith Chaney, il prend son nom de son père adoptif, John London. Il est dès lors prénommé Jack. Son enfance misérable exacerbe chez lui le sens de la débouillardise. Marin, garde-côte, chercheur d'or au Klondike, ouvrier, il partage le sort des vagabonds et fait l'expérience des bas-fonds de Londres. "Le peuple de l'abîme" (1902) se nourrit de ces expériences. Autodidacte, il lit Nietzsche, Darwin, Marx, et développe sur ces bases hétéroclites un idéal socialiste généreux qui le décide à suivre la marche des chômeurs sur Washington. Il quitte néanmoins le parti socialiste qu'il considère trop "tiède" et soutient les révolutionnaires russes; il publie alors "La guerre des classes". Fasciné par le monde animal et s'appuyant sur sa connaissance de l'Alaska, il écrit "l'appel de la forêt" (1903) et "Croc-Blanc" (1906). En 1909 sort "Martin Eden", l'oeuvre la plus autobiographique de Jack London avec "John Barleycorn". Alcoolique et atteint de multiples affections, il meurt à 40 ans. Il laisse une oeuvre abondante constituée tant de romans d'aventures que de récits politiques.

L'appel de la forêt

Buck, un croisé saint-bernard et colley, mène une vie paisible et confortable. Tout bouscule le jour où il est enlevé à son maitre et vendu à des chercheurs d'or du Grand Nord américain. Devenu chien de traineau,il se confronte à un monde glacial et sans pitié. Bientôt, l'animal domestique s'efface pour laisser place à la bête sauvage... L'appel de la forêt ou L'appel sauvage parait en 1903 et connait immédiatement un immense succès. Il se vend à plus de six millions d'exemplaires. Ce roman, dont le personnage principal est un animal, est considéré comme un ouvrage destiné à la jeunesse. Il se révèle pourtant comme une allégorie de la loi du plus fort, véritable illustration des théories de Darwin.

Bande dessiné d'après le célèbre roman de Jack London, Croc-Blanc.

Adaptation : Jean Ollivier

Dessin : Sonk

Couleurs : Anne Bosser

Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu'il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d'eux, il connaît la chaleur du feu de camp mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauvera de cet enfer et Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.

Début du XXe siècle. Martin Eden est un jeune marin d'Oakland né dans les bas-fonds. Un soir, il défend un jeune homme lors d'une rixe. Celui-ci, issu de la classe aisée, l'invite chez lui à dîner pour le remercier.

À cette occasion, Martin rencontre sa sœur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe amoureux. Il décide de s'instruire pour la conquérir. Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, puis par goût réel de l'étude, il se forge une culture encyclopédique et s'efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Mais malgré le talent qu'il pense avoir, il n'arrive pas à vivre de sa plume.

De son aventure au Klondike à l’époque de la Ruée vers l’or, London rapportera quelques grammes de métal jaune et le scorbut. Mais aussi, mais surtout, une brassée d’histoires violentes qui immortaliseront ce coin déshérité du monde... bientôt abandonné à sa solitude de toujours. Dans Les Enfants du froid (1902), l’écrivain décide de raconter cette chronique de l’humaine folie ’du point de vue indien, comme à travers les yeux des Indiens’. Lui-même dira un jour de l’un des textes ici rassemblés (’La ligne des vieux’) : ’C’est la meilleure nouvelle que j’aie jamais écrite.’ L’une des plus terribles assurément.

En 1897-98, l'annonce de la découverte d'or au Klondike, près du cercle polaire, provoqua l'un des plus grands déplacements d'hommes, depuis les Croisades. Jack London y participa. Il ne découvrit pas, mais sa vocation d'écrivain.

Le présent livre n'existe qu'en langue française. Il regroupe, en première mondiale, neuf articles et neuf nouvelles que Jack London avait oublié de recueillir de son vivant.

L'existence de certains d'entre eux n'a été découverte qu'à une date récente.

Écrits avant que L'appel de la forêt ne le rende célèbre en 1903, tous inspirés par la ruée vers l'or du Klondike, ces textes représentent plus que les arpèges d'un débutant : London avant London. Ils révèlent de façon précise ce que les chefs-d'oeuvre ultérieurs doivent à l'expérience vécue.

Les trusts et les grandes firmes commerciales (dont la vôtre) nous interdisent d'accéder aux situations pour lesquelles notre intelligence nous qualifie. Pourquoi ? Parce que nous sommes dépourvus de capital. Nous appartenons à la plèbe, mais avec cette différence : nos cerveaux comptent parmi les meilleurs de ce temps et nous ne nourrissons aucun scrupule imbécile, qu'il soit moral ou social [...J. Nous entrons en lice et lançons un défi au capital mondial. Qu'il k veuille ou non, il lui faudra combattre. " Dans ce bref et singulier récit, Jack London (1876-1916) se fait fabuliste pour critiquer l'avidité capitaliste et la manière dont elle rabougrit le sens moral du corps social tout entier.

"Science fiction is the characteristic literary genre of the century. It is the genre that stands in opposition to literary modernism." So says David G. Hartwell in his introduction to The Science Fiction Century, an anthology spanning a hundred years of science fiction, from its birth in the 1890s to the future it predicted.

David G. Hartwell is a World Fantasy Award-winning editor and anthologist who has twice before redefined a genre--first the horror field with The Dark Descent, then the subgenre of hard science fiction with The Ascent of Wonder, coedited with Kathryn Cramer. Now, Hartwell has compiled the mother of all definitive anthologies, guaranteed to change not only the way the science fiction field views itself but also the way the rest of literature views the field.

Contents

17 • Introduction (The Science Fiction Century) • (1997) • essay by David G. Hartwell

21 • Beam Us Home • (1969) • shortstory by James Tiptree, Jr.

31 • Ministering Angels • (1955) • shortstory by C. S. Lewis

39 • The Music Master of Babylon • (1954) • novelette by Edgar Pangborn

57 • A Story of the Days to Come • (1899) • novella by H. G. Wells

112 • Hot Planet • (1963) • shortstory by Hal Clement

127 • A Work of Art • (1956) • novelette by James Blish

139 • The Machine Stops • (1909) • novelette by E. M. Forster

161 • Brightness Falls from the Air • (1951) • shortstory by Margaret St. Clair

166 • 2066: Election Day • (1956) • shortstory by Michael Shaara

177 • The Rose • (1953) • novella by Charles L. Harness [as by Charles Harness ]

232 • The Hounds of Tindalos • (1929) • shortstory by Frank Belknap Long

242 • The Angel of Violence • (1978) • shortstory by Adam Wisniewski-Snerg

252 • Nobody Bothers Gus • [Gus] • (1955) • shortstory by Algis Budrys

261 • The Time Machine • (1954) • shortstory by Dino Buzzati

265 • Mother • (1953) • novelette by Philip José Farmer

285 • As Easy as A.B.C. • (1912) • novelette by Rudyard Kipling

304 • Ginungagap • (1980) • novelette by Michael Swanwick

327 • Minister Without Portfolio • (1952) • shortstory by Mildred Clingerman

333 • Time in Advance • (1956) • novelette by William Tenn

352 • Good Night, Sophie • (1973) • novelette by Lino Aldani (aka Buonanotte Sofia 1963 )

369 • Veritas • (1987) • novelette by James Morrow

382 • Enchanted Village • (1950) • shortstory by A. E. van Vogt

393 • The King and the Dollmaker • (1970) • novella by Wolfgang Jeschke (aka Der König und der Puppenmacher 1961 )

435 • Fire Watch • [Time Travel] • (1982) • novelette by Connie Willis

462 • Goat Song • (1972) • novelette by Poul Anderson

486 • The Scarlet Plague • (1912) • novella by Jack London

518 • Drunkboat • [The Instrumentality of Mankind] • (1963) • novelette by Cordwainer Smith

539 • Another World • (1962) • novelette by J. H. Rosny aîné (aka Un Autre Monde 1895 )

558 • If the Stars Are Gods • [Bradley Reynolds] • (1974) • novelette by Gordon Eklund and Gregory Benford

585 • I Still Call Australia Home • (1990) • shortstory by George Turner

598 • Liquid Sunshine • (1982) • novelette by Alexander Kuprin (aka Zhidkoe solntse 1913 )

632 • Great Work of Time • (1989) • novella by John Crowley

683 • Sundance • (1969) • shortstory by Robert Silverberg

694 • Greenslaves • (1965) • novelette by Frank Herbert

716 • Rumfuddle • (1973) • novella by Jack Vance

754 • The Dimple in Draco • (1967) • shortstory by R. S. Richardson [as by Philip Latham ]

765 • Consider Her Ways • (1956) • novella by John Wyndham

805 • Something Ending • (1973) • shortstory by Eddy C. Bertin

812 • He Who Shapes • (1965) • novella by Roger Zelazny

869 • Swarm • [Shaper/Mechanist] • (1982) • novelette by Bruce Sterling

886 • Beggars in Spain • [Sleepless] • (1991) • novella by Nancy Kress

939 • Johnny Mnemonic • (1981) • shortstory by William Gibson

952 • "Repent, Harlequin!" Said the Ticktockman • (1965) • shortstory by Harlan Ellison

961 • Blood's a Rover • (1952) • novella by Chad Oliver

993 • Sail the Tide of Mourning • [Bentfin Boomers] • (1975) • shortstory by Richard A. Lupoff

The story The Angel of Violence by Adam_Wiśniewski-Snerg was translated from Polish to English by Thomasz Mirkowicz for this anthology.

The story Good Night, Sophie by Lino Aldani was translated from Italian to English by L. K. Conrad.

The story Liquid Sunshine by Alexander Kuprin was translated from Russian to English by Leland Fetzer.

Écrit en 1900 et inspiré par la ruée vers l’or du Klondike où Jack London manqua de laisser sa peau, Le Fils du Loup est le premier livre du grand écrivain américain qui lui valut le surnom de « Kipling du Froid ». Ce recueil de nouvelles, inspirées par la violente poésie des grands espaces du Nord, est une introduction idéale à l’imaginaire d’un auteur qui toujours proclama que la civilisation moderne périrait d’avoir oublié la grandeur de ses origines « sauvages ».

Ce recueil contient : Le Silence blanc, Le Fils du loup, Les hommes de Forty-Mile, En pays lointain, A l'homme sur la piste, Le Prérogative du prêtre, La sagesse de la piste, La femme d'un roi, Une odyssée dans le Grand Nord (et Un fils prodigue par Jeanne Campbell Reesman et Noël Mauberret).

La folle cupidité des hommes des grandes cités, la rouerie des trafiquants du Klondike, les aspirations bourgeoises des indigènes d un atoll du Pacifique...

Les décors des trois nouvelles de ce recueil sont aussi différents que chers à London ; il y met en scène des personnages aux prises avec leurs passions, nobles ou mesquines, et confrontés à la violence éternelle du monde qui les entoure.

Ce volume contient : Les Morts concentriques, La Face perdue et La Maison de Mapuhi. Ces nouvelles avaient été choisies en leur temps par Jorge Luis Borges pour donner la pleine mesure de la diversité du talent de London, dans le cadre de la Bibliothèque de Babel dont il était l éditeur.

Il est des lieux inhospitaliers où survivre implique la confiance en l’autre, ami, frère ou compagnon de route, et où la parole donnée, si elle est tenue, peut être ce qu’il y a de plus précieux pour rester en vie. Qu’en sera-t-il de ce chercheur d’or qui confie à son associé le soin de ramener pour lui sa fiancée de San Francisco ? Que deviendra ce prospecteur du Grand Nord qui regagne le monde et « oublie » la famille qu’il a fondée avec une belle Indienne ?

Et que penser de ce père au regret d’avoir vendu sa fille… pour en avoir mal négocié le prix ?

Parce qu’il n’a pas osé accepter l’amour d’une femme vivant chez les Indiens dans les solitudes glacées du Grand Nord, un homme revenu à la civilisation se morfond devant cette chance perdue. Un autre se venge avec ses poings d’un capitaine de voilier, tandis qu’ailleurs un jeune Mexicain boxe comme un damné pour offrir des fusils à des causes fragiles.

Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d’hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo.

La rencontre d’êtres « différents », tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble. De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d’amour ou de sacrifice toujours possible.

Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l’humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire, enfin publié tel qu’il l’avait souhaité.

La route du jeune Jack London est celle qu'il partagea en 1893-1894, a dix-huit ans, avec les vagabonds du rail en parcourant 20 000 kilometres d'un pays ravage par la crise ! C'est cette route libre qui va pour une bonne part le reveler a lui-meme et permettre le formidable ecrivain qu'il devint ; un homme fascinant de force et de faiblesses qui devait ensuite, sa vie durant, « bruler le dur » et voyager. Cette route, c'est egalement le premier temoignage d'importance sur le vagabondage aux Etats-Unis, veritable document ethnographique et sociologique autant que recit d'aventures. Kerouac ne s'y trompa pas en intitulant son propre chef-d'oeuvre Sur la route en hommage a un homme etonnant de paradoxes et qui fut a la source de notre modernite.

De retour de sa croisière à travers le Pacifique Sud, Jack London, qui vient de publier Martin Eden (1909) et Radieuse Aurore (1910), compose, sous la forme de huit nouvelles, ce véritable « roman » des mers du Sud - soit le récit haut en couleur des aventures de David Grief, dandy de la bourlingue et capitaine du Wonder (La Merveille), qui mène un commerce houleux avec ses contemporains plus ou moins civilisés : un gaillard policé mais rude - il sait très bien rendre la monnaie d’une pièce - qui va se trouver aux prises avec tous les malfrats, escrocs, toqués, alcooliques et trafiquants du Tropique...

Où London adresse un filial hommage à Stevenson (celui de L’Ile au Trésor et du Trafiquant d’épaves), mais aussi au Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Et où Michel Tournier, préfacier, retrouve les traces de son Vendredi...

Dans les plaines glacées du Grand Nord, aventuriers intrépides et chercheurs d'or mènent une existence rude. La nature, primitive, est impérieuse, et les hommes n'ont d'autre choix que de compter sur l'entraide et la solidarité de leurs compagnons. Les aventures du Grand Nord sont celles du trappeur Malemute Kid, endurci par la pratique de ces terres gelées.

"Le Silence blanc", "En pays lointain" et "Une odyssée du Grand Nord" sont trois nouvelles de jeunesse de Jack London.

These advanced-level Readers contain a variety of original, unsimplified short stories written by famous classic and modern writers. They are perfect for those who are ready to make the transition from graded readers to unabridged English literature texts.

Each collection provides substantial language support includind vocabulary, comprehension questions and language-study exercices. There is also a literary analysis section to help students examine themes, characterisation and plot - thus increasing their understanding and appreciation of each story.

Durant l’été 1902, Jack London descend au cœur des ténèbres de l’empire le plus puissant de la planète pour y vivre le quotidien des pauvres de l’East End de Londres. Le récit qu’il en rapporte est effrayant. Faim, alcoolisme, violence, maladie et survie sont le quotidien de ces prolétaires que le mécanisme même de charité maintient dans la misère. Une famille, dans une pièce, déplace le cadavre d’un nouveau-né afin de faire de la place aux vivants. Ailleurs, une mère vend des bonbons triés par son fils tuberculeux.

Dans cette expérience digne de Dante, London fait ce que Stevenson rêvait de faire, non pas un témoignage, mais une immersion dans un monde où les hommes ont perdu jusqu’à l’idée de révolte…

2073...

Dans une Amérique revenue à l'état de nature, un vieillard raconte à ses petits-enfants, des sauvageons illettrés, comment, soixante ans plus tôt, une pandémie a dépeuplé la Terre et ruiné toute civilisation. Un texte d'une étonnante puissance prémonitoire, écrit par London peu avant sa propre mort et juste avant la Grande Guerre - comme s'il prévoyait le chaos dans lequel le monde allait sombrer, Mais aussi un récit d'anticipation apocalyptique qui éveille d'étranges résonances dans les temps troublés que nous vivons...

L'an 2013 est proche, qui sait ce qu'il peut nous réserver ? Quatre autres nouvelles nous permettent d'approfondir cet autre versant, méconnu mais essentiel, de l'œuvre du grand Jack : celui du fantastique, dans lequel il se révèle le digne héritier d'Edgar Poe. Avec cet ouvrage, la collection " Libretto " poursuit la publication - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.

Enrolé à seize ans à bord d'un patrouilleur chargé de donner la chasse aux nombreux «pirates» gui écument la haie de San Francisco. Jack met profil sa science d’ ancien braconnier — et rêve bientôt à d autres horizons...

Quelques années plus tard (1905). il imagine. à partir de cet épisode mouvementé de son adolescence. une sorte de roman » éclat où la réalité joue à cache-cache avec la fiction.

Patrouille de pêcheurs — à quoi l'on a joint ici quelques récits maritimes évoquants eux aussi la jeunesse de I écrivain — est sans doute le. meilleur portique pont accéder aux rands livres marins qui suivront — et qu’ aucun amoureux de la mer ne peut se dispenser d avoir lus.

"La femme à laquelle je faisais allusion s'appelait Passuk. Je l'ai achetée en bonne et due forme à sa tribu, qui était de la côte et dont le totem chilkat était dressé à l'extrémité d'un bras de mer. Mon coeur n'a rien eu à voir là-dedans et je n'ai même pas examiné si elle était belle ou pas. Car ses yeux n'ont guère quitté le sol, et elle était timide et craintive, comme le sont les filles lorsqu'elles sont jetées dans les bras d'un inconnu".

Dans un grand Nord impitoyable où la nature et les lois ancestrales régissent l'existence des habitants, Jack London dépeint les destins mêlés d'hommes et de femmes téméraires, dignes, mais aussi vulnérables. Et quand la mort entre en jeu, le courage ne se manifeste pas toujours là ou on l'attend.

L'histoire de Jess Uck nous conte le destin courageux et sûr d'une belle métisse indienne. Comme Martin Éden, elle découvrira les possibilités émancipatrices de l'intelligence et du savoir. Mais, alors que Martin Éden sera conduit au désespoir, Jess Uck trouvera, après les épreuves traversées et son amour malheureux, la force nécessaire pour remporter la victoire sur sa condition d'origine.

Ce recueil de 10 nouvelles de Jack London est une incursion littéraire vers le fantastique et la survivance dans l'au delà par un auteur qui est pourtant un matérialiste convaincu.

Des sommets d'un volcan italien à ceux du périlleux mont Blanc, des dangers d'une tempête en mer aux vertiges de la stratosphère, l'aventure guette à chaque instant le voyageur en quête de sensations. Dramatiques, haletantes ou ironiques, les nouvelles de ce recueil explorent de multiples facettes du récit d'aventures et redonnent à celui-ci un souffle mythique.

Cette anthologie rassemble "Un drame dans les airs" de Jules Verne, "Une aventure dans les airs" et "Construire un feu" de Jack London, "L'Excursion aux Îles Lipari" d'Antoine de La Sale, "Le Cratère" de James Fenimore Cooper, "Quarantième ascension française du mont Blanc" de Paul Verne et "Voyages et aventures de M. Biff" d'Albert Robida.

A cette époque, Jack London n'a que seize ans, mais il appartient déjà à la fameuse patrouille de pêche qui, dans la baie de San Francisco, surveille les pêcheurs-pirates et les rappelle au respect de la loi. A la barre de son sloop, il traque inlassablement les destructeurs de la faune marine.

Avec son coéquipier Charley, il rivalise de courage et d'imagination. C'est à celui qui inventera les meilleurs pièges pour capturer les fraudeurs tels que le colosse Big Alec ou Mouchoir-Jaune. Il y en a bien d'autres encore, tous dangereux et d'une ruse diabolique...

Ces aventures intenses, souvent ponctuées d'éclats de rire, Jack London les raconte avec brio dans La Patrouille de Pêche, le seul de ses romans qu'il ait spécialement écrit à l'intention de la jeunesse.

Dans L’Apostat, Jack London (1876-1916) dénonce le travail des enfants. Il conte l’histoire de Johnny, qui s’échine à l’usine depuis son plus jeune âge pour faire vivre sa famille. Mais un matin, son corps ne répond plus. Prématurément usé, il décide de déserter l’armée du travail.

Une révolte rimbaldienne teintée de naturalisme ; une nouvelle saisissante, insuffisamment connue, mêlée d’éléments autobiographiques.

1910, les paysans crèvent de faim, le Mexique est en ébullition. La dictature de Porfirio Díaz, s’appuyant sur les grands propriétaires et les militaires, étouffe toute contestation par le fer et par le feu. Mais le règne de plus de trente ans touche à sa fin. Depuis la Californie, les révolutionnaires en exil préparent la conquête du pouvoir. Un matin, Felipe Rivera, jeune Mexicain chétif, surgit dans les locaux de l’organisation. Nul ne sait d’où il vient. On ne lui connaît aucune activité, pourtant il remplit les caisses. Il fascine, il fait peur. Cet être est un mystère…

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :

- Vie littéraire : Jack London et le Grand Nord

- L'écrivain à sa table de travail : La nouvelle selon London

- Groupement de textes thématique : Le chien, meilleur ami de l'homme ?

- Groupement de textes stylistique : Nouvelles à chute

- Chronologie : Jack London et son temps

- Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture

"Tu ne pourras jamais remonter, dit Belliou. Coupe la corde, Carson, et laisse-moi ici !

- Non ! Crie Carson. Nous nous en sortirons tous les deux !"

Accrochés à une pente neigeuse presque verticale, surplombant un canyon insondable, les deux hommes luttent pour leur vie.

Belliou passe en revue ses aventures avec le Courtaud. Il pense à ce filon qui devait faire de lui l'homme le plus riche de la terre. Tout cela va s'achever... au fond d'un précipice.

Encore une glissade et, deux mètres plus bas, il y a la gueule béante du canyon. Carson, s'il était seul, pourrait s'en tirer mais Belliou l'entraîne. Alors il prend son couteau et commence à cisailler la corde...

Un extraordinaire récit d'anticipation post-apocalyptique.

[Source : MaitresDuFantastique.fr]

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TABLE DES MATIÈRES

• La Peste écarlate

• Un curieux fragment

• Goliath

• L'Ennemi du monde entier

• Mille fois mort

• La Seconde Jeunesse du Major Rathbone

• L'Ombre et la Chair

• Un survivant de la préhistoire

• Quand le monde était jeune

• L'Invasion sans pareille

• Un petit soldat

• La Force des forts

• Le Dieu rouge

Résumé : Jack London est né en 1876. Bien qu’il ait grandi dans la misère, en exerçant divers petits boulots, les livres ne l’ont jamais quitté. Il fut un auteur prolifique, de nouvelles, romans, essais et même photographe durant ses nombreux voyages… (Re)découvrez ses textes les plus connus, et d’autres plus confidentiels qui vous surprendront et sauront vous émouvoir. Un très riche recueil.

L'inoubliable roman fantastique résumant le Paléolithique supérieur.

[Source : MaitresDuFantastique.fr]

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TABLE DES MATIÈRES

• Avant Adam

• Qui croit encore aux fantômes ?

• Les Morts ne reviennent jamais

• Et jusqu'à ce que la mort nous sépare

• Les Favoris de Midas

Dans la prison d'État de Californie, à San Quentin, Darrell Standing s'apprête à être pendu. Il y a huit ans, alors professeur d'agronomie à l'école d'agriculture de Berkeley, il a été condamné à perpétuité pour crime passionnel. Sur les huit années d'incarcération, il a passé cinq ans dans les ténèbres d'un cachot, surnommé la "mort vivante". Victime d'une dénonciation calomnieuse, il est maintenant condamné à mort. En attendant l'heure fatale, il s'évade au gré de son imagination dans le passé. Il se voit ainsi au coeur du Paris de Louis XIII sous les traits du comte Guillaume de Sainte-Maure ; comme enfant rescapé d'une caravane de pionniers massacrés par les Indiens ; en marin anglais marié à une princesse coréenne du XVIe siècle ; comme matelot viking bientôt reconverti en centurion de Ponce Pilate au moment du procès de Jésus ; en homme des cavernes à l'aube de l'humanité. Passant du réalisme au fantastique, de l'univers monotone et exigu d'une geôle aux rebondissements émaillés de prodiges, Le Vagabond des étoiles est à la fois un procès contre l'univers carcéral et un hommage à l'imaginaire. Considéré comme son dernier acte de militant socialiste, comme son testament littéraire et philosophique (Jack London meurt un an après la parution de son livre), c'est aussi l'un des chefs-d'oeuvre de l'auteur.

Qui aurait pensé que le très réaliste Jack London puisse un jour se passionner pour les phénomènes surnaturels ?

C'est pourtant ce que l'on découvre dans " Planchette ", l'un des textes emblématiques de ce recueil inédit. Cupidité, jalousie, haine, soif de vengeance sont également les moteurs de cet ensemble où chaque récit, ou presque, se conclut par un crime des plus atroces.

London, d'un sadisme parfois grinçant, révèle ici une face autrement plus noire, et non moins intéressante, d'un travail qui reste indémodable.

« Il rit avec le plus de conviction possible tandis qu'elle se serrait plus fort contre lui. Par-dessus ses épaules, il regarda la pièce vide. C'était tout ce qu'il possédait au monde, avec un loyer de retard, plus elle et les gosses. Et il quittait tout cela pour aller chercher dans la nuit la nourriture pour sa compagne et ses petits - pas comme le travailleur moderne rejoignant sa corvée machinale mais à la manière animale ancienne, primitive, royale : en se battant pour l'avoir. "Si c'est gagné, c'est trente billets et je peux payer tout ce qu'on doit avec un peu d'argent en plus. Si c'est perdu, j'aurai rien, même pas un penny pour rentrer à la maison en tram". »

Un steak est la plus réussie des quatre nouvelles de Jack London évoquant le « noble art » : le texte dépouillé au ton clinique et à la précision millimétrique donne au lecteur le sentiment de pénétrer au cour même de l'agir pugilistique. Cet effet de réel doit beaucoup à la longue expérience de praticien et d'observateur de la boxe de l'auteur de Martin Eden.

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'œuvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même ? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.

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