Jean-Baptiste De Panafieu

Une très bonne suite.

On multiplie les questions et apporte différentes types de réponses. On ne ressort ainsi pas avec une vérité mais avec plusieurs possibilités.

Cette série est décidément une très bonne série jeunesse sur la place des animaux et de l'Homme : quelles places / consommations / droits / appartenances dans le monde.

Je ne vais pas m’étaler plus que nécessaire, ce serait inutile. Je n’ai pas été spécialement touchée par ce premier "stade", et ai trouvé qu’il manquait cruellement d’impact… Même les personnages n’ont pas su retenir mon attention, ce qui me pousse à me dire que je ne lirai pas la suite avant un bon moment.

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Ce livre est super intéressant ! J'ai beaucoup appris en le lisant.

Par erreur, pensant aider la recherche sur la maladie d'Alzheimer, la biologiste Laura Goupil met au point un virus artificiel qui contamine, par accident, les animaux aux alentours du laboratoire Biokitech où elle travaille. Ce virus, qui n'affecte pas les humains, a pour effet d'« éveiller » les mammifères et les oiseaux en développant grandement leur intelligence, leur conscience.

Gabriel, le jeune frère de Laura, et ses amis Clément et Alya, perçoivent rapidement les changements sur leurs animaux de compagnie : Cabosse, la chienne de Clément, Chou-K, le chat de Gabriel et Laura, ainsi que Montaigne, un perroquet gris du Gabon qui se joint à eux, curieux et reconnaissant des découvertes de Laura. D'abord, celui-ci traduit les mots du chat et de la chienne, puis Alya parvient à mettre au point un boîtier « de traduction » qui permet à Chou-K et Cabosse de se faire comprendre sans l'aide de l'oiseau.

Les mois passent et la contamination s'étend aux animaux d'élevage puis aux animaux sauvages qui basculent doucement vers la rébellion. Leurs comportements et leur « nouvelle » intelligence soulèvent alors des questions d'ordre éthique et moral chez les êtres humains.

Bientôt, ce n'est plus seulement la France qui est touchée et la WOFF, une multinationale agroalimentaire, décide d'endiguer l'épidémie en ayant recours à des méthodes peu conventionnelles afin de forcer Laura à créer un anti-virus...

Biologiste et auteur, Jean-Baptiste de Panafieu nous livre ici un roman de science-fiction étonnant qui fait penser à Zoo de James Patterson.

Le roman est construit de façon habile, l'intrigue autour de Laura et de ses proches est entrecoupée de passages consacrés à l'éveil des animaux. Tous les protagonistes, humains comme animaux, réfléchissent aux conséquences de cet éveil, à sa propagation et aux moyens de communication à mettre en place entre espèces.

Le roman est crédible grâce, en partie, aux développements scientifiques. Les personnages sont attachants (humains et animaux) et ce premier tome permet d'observer « l'émergence intellectuelle » de ces animaux. La fin du récit laisse imaginer des événements plus sombres voire incontrôlables dans la suite de la trilogie.

Voilà une belle façon d'interroger notre société sur de nombreuses questions éthiques, en particulier au sujet de notre consommation et du traitement que la société réserve aux animaux.

Le lecteur retrouve le groupe d'adolescents composé d'Alya, Clément et Gabriel alors qu'ils font route vers les Etats-Unis pour sauver la biologiste et s?ur de Gabriel, Laura. Celle-ci a été prise en otage par la compagnie WOFF, une multinationale agroalimentaire, qui lui impose de créer un contre virus pour contrecarrer l'éveil des animaux (conséquence d'un virus créé par Laura dans le premier tome et qui permet aux animaux contaminés un éveil progressif de leur conscience).

Cet éveil a déjà touché l'Europe, en particulier les animaux domestiques, et s'étend à présent au monde entier et à la faune sauvage.

En parallèle, le lecteur découvre donc l'éveil de nombreux animaux sauvages : orignaux, ratons-laveur, loups, ours, orques et même un calmar géant... qui ont chacun leurs revendications propres et sont, pour la grande majorité, défavorables à une cohabitation avec les humains. La WOFF y voit rapidement une nouvelle source de profit...

Toujours accompagnés de "leurs" animaux de compagnie éveillés, Cabosse la chienne, Chou-K le chat et Montaigne le Gris du Gabon, les trois adolescents se lancent dans un périple à travers les États-Unis pour retrouver Laura.

Biologiste et auteur, Jean-Baptiste de Panafieu nous livre ici le deuxième tome d'une série de science-fiction faisant penser à Zoo de James Patterson.

Le roman est construit de façon habile, l'intrigue autour de Laura et de ses proches est entrecoupée, comme pour le premier tome, de passages consacrés à l'éveil des animaux. Le récit est plutôt crédible même si les développements scientifiques sont moins nombreux par rapport au premier opus. L'histoire souffre également de quelques longueurs qui cassent régulièrement le rythme...

Toutefois, les personnages sont toujours attachants (humains comme animaux) bien que les relations entre les adolescents soient moins exploitées, au profit de la mise en avant de l'éveil des animaux sauvages et de leurs communautés. On apprécie toutefois l'évolution du personnage de Gabriel qui semble prendre plus fortement partie pour le "camp" animal dans ce tome.

Voilà une belle façon d'interroger notre société sur de nombreuses questions éthiques, en particulier au sujet de notre consommation et du traitement que la société réserve aux animaux.

On espère que le troisième tome clôturera avec brio cette trilogie.

De retour en France, Laura, Clément, Alya et Gabriel découvrent l'ampleur qu'a prise la propagation du virus. En effet, la quasi-totalité des animaux est à présent éveillée et de nombreuses espèces ont trouvé des leaders désirant fonder une République Animale, où tous les animaux, sauvages comme domestiques, herbivores ou carnivores, seraient les bienvenus.

Des conflits éclatent entre humains et animaux mais également entre les différentes espèces animales. Cependant les bases d'une nouvelle civilisation émergent progressivement...

L'action de ce tome se concentre essentiellement sur les animaux : leurs pensées, leurs modes de vie et leurs revendications, ce qui est tout à fait prenant.

Malheureusement, le récit s'étire en longueur (des faits sont expliqués plusieurs fois, de différentes façons selon les locuteurs, par exemple) comme dans le deuxième volet et il est difficile d'être totalement convaincu par l'utopie qui s'installe à la fin du roman.

Avec cet ultime opus, Jean-Baptiste de Panafieu provoque chez son lectorat une réflexion éthique et éthologique sur la condition animale à notre époque, mettant en avant, en particulier, l'antispécisme.

Un dernier tome satisfaisant.

Un livre avec une thématique intéressante. La lecture est facile.Ce qui coince c'est qu'on ne comprend pas très bien à quel public ce roman s'adresse. L'écriture et la trame sont un peu trop enfantines pour une lecture young adult mais sans doute un peu trop poussées pour un enfant. Cela me laisse dubitative car il se retrouve dans un entre-deux.

Emma et Luis partent dans une île de l océan Arctique, afin d effectuer un reportage sur les extinctions qui menacent certaines espèces. C est l occasion de revenir sur les précédentes extinctions massives et ses causes. À l aide d une équipe de scientifiques, Emma et Luis vont en apprendre plus sur ces espèces.

Voilà un roman graphique très intéressant et ludique, où tout est très bien expliqué et remarquablement illustré. J en ai appris énormément grâce à cet ouvrage, que j ai trouvé très bien réalisé.

Grâce à l équipe de scientifiques qui accompagnent Emma et Luis, le lecteur en apprendra plus sur les cinq grandes extinctions qui ont déjà eu lieu et sur les causes possibles. Le tout est expliqué d une manière très concise et claire et c est vraiment intéressant à suivre.

Les planches sont épurées. Les dessins sont minimalistes afin de principalement centrer l intérêt sur les faits scientifiques. Malgré tout, c est très judicieux de pouvoir avoir un appui visuel afin de mieux illustrer tous ces faits, ainsi que les diverses espèces.

Un roman graphique qui permet d en apprendre beaucoup sur la faune et la flore et sur les causes de l extinction de certaines espèces. C est très intéressant à suivre.

En démarrant la lecture de ce roman graphique j’étais loin de me douter qu’il allait me faire flipper et me mettre mal à l’aise à ce point là. Si vous pensez que cela est péjoratif, vous vous trompez. Je pense que l’auteur a réussi son pari de nous ouvrir les yeux sur l’avenir de notre planète.

Grâce à deux journalistes quelque peu maladroits et une équipe scientifique, nous suivons leurs pérégrinations sur cette île de l’océan Arctique. Pas à pas, nous découvrons les traces du passé. Les différentes extinctions au nombre de cinq et les différentes évolutions des espèces vivantes. Bien évidemment le sujet dérive sur notre époque et les signes précurseurs de la sixième extinction qui nous ne leurrons pas à débuter depuis plusieurs décennies (l’anthropocène). Le plus ennuyeux est le fait que l’homme est à l’origine de cette sixième extinction. Et je vous assure que j’ai sacrément eu les boules. La surexploitation des terres , la surconsommation, la surpêche, l’augmentation de la température contribuent malheureusement à cela. L’auteur glisse tout de même de l’optimisme en suggérant que malgré la fin de la vie telle que nous la connaissons, elle saura s’adapter et évoluer. Les Hommes ne seront plus nous et les espèces vivantes aussi.

J’ai adoré ce roman graphique qui vulgarise la science. La science qui explique notre monde avec une telle simplicité est vraiment à mettre dans les mains de tous. J’ai beaucoup aimé les illustrations qui se veulent naturelles et singulières. Parfois des photographies ou des documents se glissent dans les planches. Le scénario accessible se veut parfois coquasse et l’ambiance conviviale.

Une lecture qui ouvre les yeux et jette un grand froid. Je me suis sentie démunie face à cette situation et étrangement apeurée face à cet avenir délicat. Tout cela est si inévitable ! Une lecture qui interroge le lecteur et soulèvera bon nombres de débats. En parler entre nous c’est déjà un premier pas et peut être que collectivement une solution s’imposera. Mais dans notre monde individualiste et capitaliste (de mon point de vue pas celui de l’auteur) il me semble ardu de mettre en œuvre une solution de préservation. Si le protocole de Kyoto est de bonne augure, le temps joue en notre défaveur. Nos enfants et nos petits enfants seront les témoins d’une nouvelle ère qui malheureusement ne s’annonce pas sous des meilleurs auspices.

A découvrir de toute urgence !

J'essaye de plus en plus de m'intéresser aux livres de vulgarisation scientifique. Je trouve que ce genre de livre à un réel intérêt et permet vraiment d'apprendre plein de nouvelles choses.

Comme tout le monde je connais les grandes lignes de la théorie de l'évolution de Darwin. Ce livre est l'occasion d'approfondir le sujet cat il est vraiment très complet. Il parle de la vie de Darwin, de son travail mais pas seulement. Le livre va plus loin et avec de nombreux exemples, parfois illustrés, il nous permet de comprendre comment toute cette théorie à été établie par Darwin et les autres chercheurs qui lui ont succédé.

La partie sur la manière dont a été reçu le travail de Darwin à l'époque est vraiment très intéressant. Ca donne une dimension historique et ça nous permet de bien comprendre l'importance de cette découverte.

C'est un livre accessible pour des lycéens, je le recommande vraiment.