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Livres - Bibliographie

Jean Teulé


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Toutes les séries de Jean Teulé

3 livres
27 lecteurs

Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les prostituées, les assassins, les poètes et les rois.

Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps et a disparu un matin sur la route d'Orléans.

Il a donné au monde des poèmes puissants et mystérieux, et ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté.

Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.

1 livres
3 lecteurs

D’après le roman de Jean Teulé

Fresque en 3 tomes, cette adaptation initiée par Jean Teulé fait la part belle à l’image et l’imaginaire. En trois volumes, elle s’attarde sur les grandes périodes de la vie de Baudelaire et enlumine de peintures expressionnistes les grands poèmes qui jalonnent le récit. Teulé montre un homme qui travaillait ses vers sans relâche, qui voulait réunir dans une même musique l’ignoble et le sublime, et qui a changé à jamais, avec les Fleurs du Mal, la poésie française.

À Namur, en sortant d’une église, Baudelaire fait une mauvaise chute qui lui fait lâcher ce juron : Crénom ! Il ne dira dès lors plus rien d’autre. Nous sommes en 1867. Il ne lui reste que peu de temps à vivre…

Enfant, il ne se sent heureux que dans les jupes de sa mère. À tel point que le décès de son père le réjouit car, désormais, la femme de sa vie ne sera que pour lui ! Son bonheur sera toutefois éphémère, car quelques mois plus tard elle épouse le chef de bataillon Jacques Aupick qui entend faire son éducation.

Après son renvoi du lycée Louis Le Grand, son beau-père l’envoie sur un navire partant vers les Indes pour une année qui doit en faire un homme. À bord, il évite les autres passagers pour se consacrer à la poésie dont il est persuadé qu’elle fera sa gloire. C’est à bord qu’il écrit les vers de L’albatros…

Tous les livres de Jean Teulé

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...

« Un tableau débridé, hallucinant, hilarant et émouvant de l'envers du Grand Siècle. » Joëlle Chevé (ELLE)

[Source : Éditions Pocket 2009]

Elle voulait qu'on l'appelle Darling.

Elle y tenait !

Pour oublier les coups reçus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsures des cauchemars qui la hantent.

Elle voulait que que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les darling du monde.

Elle a rencontré Jean Teulé.

Il l'a écoutée et lui a écrit ce roman.

Un livre unique.

Derrière l'impitoyable lucidité de son humour, Jean Teulé célèbre le flamboyant courage de celles qui refusent de continuer à subir en silence la cruauté imbécile de la vie et des autres.

Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Ides plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté. Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.

Dans trois heures, le lieutenant Pontoise ne sera plus de permanence et pourra, le temps d'un dimanche, oublier les turpitudes et les angoisses du difficile métier de policier. A cet instant précis, une femme entre dans le commissariat et s'accuse d'avoir assassiné son mari.

Quand et comment l'a-t-elle occis ?

En le poussant, il y a quelques années, par la fenêtre de leur appartement du onzième étage.

Pourquoi ?

Il buvait et il la battait, elle et ses enfants.

Comment se fait-il qu'on ne l'ait pas arrêtée à l'époque ?

Elle a dit qu'il s'agissait d'un suicide et tout le monde l'a crue.

Alors pourquoi se dénoncer des années après ?

Parce qu'elle a des remords.

Et pourquoi justement ce soir ?

Parce que ça s'est passé il y a dix ans jour pour jour, et que demain le crime sera prescrit.

Le lieutenant Pontoise n'en croit pas ses oreilles. Il refuse d'entendre de telles âneries. Jamais il n'arrêtera cette femme qui a commis le crime parfait en débarrassant la société d'un franc salaud, pense-t-il. Qu'elle aille cuver ses remords chez elle.

Mais ce n'est pas l'avis de la meurtrière...

Un jeune poète à la rencontre d’un grand poète.

Natif de Béziers, Henri-Albert Cornuty habitait la ferme de ses parents quand son oncle lui offrit pour son quinzième anniversaire les Poèmes saturniens de Paul Verlaine. Cette lecture le troubla si fort que, sans prévenir qui que ce soit, il partit pour Paris rencontrer son idole. Il fit la route à pied et rencontra Verlaine au premier jour de l’automne 1895. Il ne le quitta plus jusqu’à sa mort trois mois plus tard.

Les derniers mois de la vie de Verlaine : alcoolique grandiose, amant frénétique et désordonné (« J’ai toujours été amoureux d’un sexe ou deux… »), bigame maltraité par ses deux compagnes, il tituba jusqu’au tombeau entre l’ignominie et le sublime…

La vie de Verlaine fut extravagante mais les derniers mois de sa vie touchèrent au surréalisme. Il n’avait que cinquante et un ans, perclus de maux : syphilis, altération sanguine, diabète, souffle au cœur, cirrhose du foie, erysypèle infectieux, hydarthrose, pneumonie (il fallut ajouter une seconde pancarte au pied de son lit d’hôpital pour en dresser la liste complète). Et c’est au moment où il ne lui restait qu’une poignée d’admirateurs inconditionnels (dont le préfet Lépine qui interdit aux policiers du Quartier latin d’arrêter Verlaine quelles que soient ses frasques), au moment de la pire déchéance matérielle et morale, au moment où les gloires de l’époque l’accablaient de leur mépris, qu’une vague de sympathie naquit chez les étudiants qui, en quelques mois, en firent leur idole. Ils aimaient sa liberté de ton, la force de ses anathèmes, le désordre de sa vie, le génie de sa poésie. Ils se battaient pour l’écouter dans les cabarets, étripaient les mauvais esprits qui ne partageaient pas leur passion, encombraient sa chambre d’hôpital pour l’écouter déclamer et lui assurèrent à sa mort des funérailles grandioses. Ce jour-là, le Destin poussa la générosité jusqu’à faire tomber le bras de la Poésie après que le corbillard fut passé sous la statue de Carpeaux qui orne la façade de l’Opéra. Tous les faits sont exacts. Le reste est inventé. Fol amoureux de ce personnage magnifique et terrifiant, Jean Teulé raconte à travers les yeux de Cornuty ces derniers mois extravagants.

Enfermé entre quatre murs, qu'on soit prisonnier ou maton, la vie est presque la même. Pour tenir, il faut pouvoir s'évader, s'échapper de cet ennui poisseux. Certains abusent des humiliations, d'autres perdent pied, d'autres encore s'inventent des histoires d'amour. Dans cette maison d'arrêt, un petit monde se crée avec ses règles et ses rituels, en attendant le jour de la libération ou de la retraite. Des histoires de dingues, des histoires tendres, des histoires vraies.

Un atelier de peinture fut le théâtre de leur coup de foudre. Il n'y avait que l'art et leur ami Sainte-Rose pour réunir Marc et Léone ainsi, miraculeusement.

Or, Sainte-Rose ne hait rien tant que les belles histoires. Insidieusement, le bon maître offre à Marc, romancier de son état, un sujet en or : une histoire d'amour qui commencerait comme la leur. Et qui finirait mal, très mal. Voilà Marc et Léone engagés dans un dangereux jeu de rôles.

[Source : Éditions Pocket 2011]

À une année lumière, 19 500 milliards de km au dessus de Pégase, scintille la Galaxie d'Andromède comme une lueur pâle. Le Soleil n'est plus qu'une étoile moyenne.

L'image de la Terre que je vois maintenant date d'un an.

Elle est où maintenant, la Terre ? Elle n'a pas explosé au moins ?

Et Zazou ? Elle est où ? Elle va bien au moins ?

On n'est pas sérieux quand on a 36 ans, une queue-de-cheval rouge, une taille de géant et une armoire pour couche de prédilection. Robert vit à Charleville-Mézières, chez ses parents. Comme d'autres connaissent toutes les paroles de leur chanteur préféré, Robert sait tout Rimbaud. Par cœur. Isabelle, standardiste à la SNCF, ne sait encore rien de Rimbaud, rien de l'amour, ni rien du monde. Un doux colosse nominé Robert, échappé de Charleville, les lui révélera. Entre Le Caire, l'île Maurice, Dakar et Tarrafal, ces deux-là brûleront d'amour et de poésie. Vagabonds célestes, amants absolus, ils laissent à jamais sur le sable et sur les âmes la trace de leurs semelles de vent. Enfin, leur odyssée sublime confirmera le mot du poète, tatoué sous le nez même de Robert : je est un autre... Je est Rimbaud.

Le centre du monde est à Calais, entre les falaises de craie et le trou dans le Channel.

Le centre d'un monde où passent les orbites de six planètes bien humaines. Pâques, beauté métisse venue d'Inde, joue le rôle du soleil. Chacune lui tourne autour, attiré par sa chaleur. Depuis la nuit des temps, ces planètes sont appelées à se percuter, pour faire jaillir des gerbes de bonheur lilas. Et pour que ce miracle advienne, un crime doit être commis.

Nul n'est à l'abri de l'abominable. Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C'est un jeune homme plaisant, intelligent, aimable et bon. Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ?

C'est l'histoire d'un garçon surprenant, l'allure insolite. C'est l'histoire d'un garçon qui vit connue on rêve : sitôt disparu, on ne s'en souvient plus. Et puis, un jour, le voilà papa ! Enveloppant bébé dans un vieux journal, il quitte la maternité sans en aviser ni la mère ni personne. L'enfant sous le coude, il part en cavale à la rencontre des femmes de sa vie. Les femmes connues, les femmes aimées, les femmes croisées : Carla, l'anonyme du jardin des Tuileries, Denise, le professeur d'arts plastiques, Héloïse, la petite amoureuse... Toutes le racontent, l'une après l'autre, cruelles, tendres ou drôles. Mais nulle ne le reconnaît. Dans ce road- movie insolite, les femmes sont des ports, des gares : éternelles mais amnésiques. Il faudra tout le miracle et le paradoxe de la paternité pour qu'un enfant, enfin, reconnaisse son père...

Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.

A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.

Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.

Pourtant, il avait un bon fond.

Avez-vous raté votre vie ?

Avec nous, vous réussirez votre mort !

Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humer sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre…

Depuis dix générations, la célèbre maison Tuvache vend des kits suicide pour clients désespérés. La petite boutique familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable, la joie de vivre, en la personne d'Alan, fils cadet et éternel optimiste. Pas facile de trouver sa place en famille ! Et puis, c'est mauvais pour les affaires !

Une épouse et son mari voulaient une jolie petite fille à cajoler, ils ont eu un garçon tout vilain et cassé. L'enfant a grandi, cabossé, pour devenir Charlie Schlingo, improbable auteur de bandes dessinées décérébrées, de blagues foireuses et de chansons branques, mort à 49 ans en 2005. Florence Cestac et Jean Teulé, qui l'ont bien connu, ont décidé de réaliser sa bio : le portrait d'un poète déglingué, une vie incroyable entre tragédie et farce énorme, et surtout un époustouflant destin d'homme.

"Oh ! il sourit ! - Comment ça, mon fils sourit ? Mais non, il ne sourit pas. Ça doit être un pli de bouche. Pourquoi il sourirait ? - On dirait pourtant bien qu'il sourit. - Ça m'étonnerait, personne n'a jamais souri dans la famille Tuvache !" Même dans mes rêves les plus fous je ne pouvais pas imaginer que, un jour, je réaliserais un long-métrage d'animation. Imaginez une petite entreprise familiale qui prospère dans la tristesse et l'humeur sombre, en vendant aux désespérés tout ce qu'il faut pour se suicider.

Le commerce tourne rond depuis dix générations jusqu'au jour où survient une catastrophe : Alan, le cadet de la famille qui, c'est horrible, est la joie de vivre incarnée ! Bienvenue au Magasin des Suicides, une histoire aussi noire que joyeuse...

C'était au temps où l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jegado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée " Fleur de tonnerre ", elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jegado reste la plus grande " serial killer " de France et, sans doute, du monde entier.

On se souvient encore tous des fameux photos reportages de Jean Teulé : l’histoire de Jean-Claude et sa soucoupe volante, celle de Happy Mike au festival d’Angoulême, celle de la jambe de Rimbaud, celle de la momie de Cléopatre, celle d’un paquet bien connu dans la Vologne ou celle de la préfète peintre et nymphomane…

Jean Teulé est le passeur attentif des individus en marges et n’a pas son pareil pour dégoter en France, ou à l’autre bout du monde, de drôles d’allumés en proie à quelques drames, qu’il épingle sur sa toile avec la délicate attention d’un humaniste parfois cruel. C’est aussi une œuvre autobiographique formellement radicale et décalée où l’auteur toujours présent face à son sujet d’enquête, ne se dispense pas de commentaires narquois ou de pensées complices frôlant parfois la confession. Car si Jean Teulé explore sans tabou, l’âme de ses contemporains, il se met aussi souvent personnellement à découvert.

www.ego-comme-x.com

Charles IX fut de tous les rois de France l'un des plus calamiteux. À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous... Pourtant, il avait un bon fond.

Jean Teulé revisite avec gourmandise les amours tumultueuses d'Héloïse et Abélard dans une version d'une modernité ébouriffante.

En l'an 1118, le célèbre théologien Pierre Abélard est sollicité par un influent chanoine pour parfaire l'éducation de sa ravissante nièce, Héloïse. D'une réputation irréprochable, Abélard n'a qu'une seule et unique maîtresse : la dialectique. Mais les charmes irrésistibles d'Héloïse s'apprêtent à lui faire découvrir une dimension jusqu'alors inconnue : l'amour fou, quel que soit le prix à payer. Le plus grand logicien de son temps et sa jeune et brillante élève se laissent alors emporter par une passion au-delà de toute rationalité.

Partant du principe que l'essentiel de l'amour tient dans la rencontre entre deux corps − idée trop souvent occultée par la bienséance, y compris par Héloïse et Abélard, dont la célèbre correspondance n'évoque qu'entre les lignes l'aspect charnel de leur liaison −, Jean Teulé, plus rabelaisien que jamais, s'est donné pour but de combler certaines lacunes. Et qui mieux que ce trouvère d'aujourd'hui pour chanter la folie de ces deux amants éternels ? Qui mieux que lui pour oser s'emparer du couple le plus mythique de l'histoire médiévale et relater, avec la joyeuse obscénité de l'époque, leurs pratiques érotiques ?

Car il en fallait du courage, du talent, de la rage d'écrire pour faire naître un tel texte, transgressif, débridé, ambitieux et pétri de l'amour de ces deux amants légendaires, à jamais enlacés dans le même tombeau du Père-Lachaise. Grâce à cette version punk de la romance d'Héloïse et Abélard, Jean Teulé nous met en bouche un amour qui touche au divin, et nous fait, à nous, simples mortels, entrevoir l'absolu.

Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable.

Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Madame de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari.

C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et, insensible aux menaces ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme.

Un roman en images qui nous plonge dans l'envers du Grand Siècle.

[Source : Éditions Delcourt 2010]

« De l’air ! » Dans les trains, les métros, de Souillac à Dijon, de Paris à Besançon, c’est le même cri d’une même aspiration. Dans la vie qui va vite, Jean Teulé écoute le souffle de ses contemporains, le chant des oiseaux entre des murs bretons, le vent du large et les soupirs, les derniers râles et les premières exhalaisons. Celui qui sait trouver les cerises dans le plus sévère conifère sait qu’il suffit de l’attraper au vol, comme elle va et vient : l’inspiration…

Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement

Et s'est répandue dans Strasbourg

De telle sorte que, dans leur folie,

Beaucoup se mirent à danser

Et ne cessèrent jour et nuit, pendant deux mois

Sans interruption,

Jusqu'à tomber inconscients.

Beaucoup sont morts.

Chronique alsacienne, 1519

(Source : Julliard)

On ne se méfie jamais assez des gamines. Avec ses 12 ans, ses baskets bordeaux et ses incisives en avant, on donnerait à Lou le bon Dieu sans confession. Mais appelez-là "dents de lapin" pour voir. C'est un coup à chuter dans les escaliers. Voire à disparaître, en un clin d’œil, sous 140 kilos de bouse d'éléphant tombés du ciel... Car Lou a ce superpouvoir: ce qu'elle souhaite de mal aux gens leur arrive toujours. Du petit pépin à la grosse calamité. De là à titiller les ambitions guerrières du Président de la République... Au diable la bombe atomique: gare à Lou, tous aux abris!

Éditions Pocket

Strasbourg, juillet 1518. La ville est soumise depuis quatre ans aux pires calamités. La sécheresse, les grands froids, la famine, la maladie... C'est ce qui explique pourquoi Enneline est allée précipiter son enfant depuis le pont au Corbeau. Ça et la folie de la danse qui s'est saisie d'elle tout de suite après. Nombreux furent ceux à entrer dans la danse à sa suite... certains jusqu'à la mort.

Si l'oeuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française.

(Source : Mialet Barrault)

Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l'autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s'impose : grandiose !

Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.

Jean aimait rire de la mort. Il se moquait de l'embarras des survivants. "Je vous préviens : je n'irai pas à votre enterrement" , et il éclatait de ce rire énorme dont il avait le secret. Le 18 octobre 2022, une bactérie sournoise l'a foudroyé. Il laisse un vide, un silence, un manque insondable. Il laisse aussi la première partie du manuscrit qu'il était en train d'écrire. L'histoire de Louis XI, ce monarque singulier qui, tout en étant de ceux qui ont posé les fondations de la nation française, a commis les plus effroyables crimes qu'on puisse imaginer.

Ses amis nous ont convaincus de publier ce texte inachevé. Philippe Jaenada, Enki Bilal, Dominique Gelli, Florence Cestac, François Delebecque, Philippe Druillet et Benjamin Planchon ont improvisé des textes et des images sur la dernière création de Jean Teulé.

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