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Joyce Carol Oates

Auteur

1 349 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2009-11-23T18:35:05+01:00

Biographie

Poétesse et écrivain américaine

[Poésie]

Née à Lockport, New York le 16 juin 1938

Ecrivain prolifique, Joyce Carol Oates est auteur de romans, de nouvelles et de poèmes. Issue d'un milieu rural et modeste, isolée auprès d'une soeur autiste et d'un père absent, la jeune femme trouve refuge dans la littérature et découvre très jeune les écrits de Faulkner, Dostoïevski ou encore les soeurs Brontë. Tensions sociales, pouvoir, féminité, sexualité sont autant de thèmes que l'auteur aborde et développe avec pessimisme et lucidité. Avec des romans comme 'Eux', 'La Fille du fossoyeur', ou 'Délicieuses pourritures', Oates dépeint un visage sans concession de l'Amérique, celui des années 1960 et 1970 principalement. C'est grâce à un portrait de Marilyn Monroe, 'Blonde', qu'elle connaît son plus grand succès en 2000. Au-delà de l'exploration d'un mythe américain, c'est la question de l'identité que l'écrivain cherche à percer, elle qui entrevoit dans l'icône d'Hollywood le portrait en filigrane de sa propre mère décédée très tôt, une figure également présente dans le roman 'Mère disparue'. Professeur à l'université de Princeton, auteur d'essais sur l'art de l'écriture, Joyce Carol Oates s'impose comme une grande dame de la littérature américaine contemporaine.

Evene.fr

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Livres de Joyce Carol Oates

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Quelques chiffres

Note moyenne : 6.93/10
Nombre d'évaluations : 579

2 Citations 379 Commentaires sur ses livres

Alias et noms de plume

  • Rosamond Smith

Dernier livre
de Joyce Carol Oates

Sortie France/Français : 2023-02-09

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Fallgirl 2023-10-11T14:11:46+02:00
Dans le bleu

Lorsque j’ai commencé à lire " Dans le bleu " de Joyce Carol Oates, je n’ai pas tellement croché. J’ai tout de même continué la lecture et finalement j’ai commencé à y prendre goût. En effet, ce roman aborde des choses importantes et qui malheureusement arrive, tel que les accidents de voiture, le deuil, les amitiés toxiques, l’addiction et tant d’autres choses… Et je trouve que ici, Joyce Carol Oates aborde merveilleusement bien toutes ces causes. C’est un récit très bien construit. J’ai même versé ma petite larme à la fin. Cette fin qui montre que malgré tout ce que le personnage a pu traversé et que, malgré toutes les blessures quelles soient physique ou mental, et bien on fini malgré tout par s’en remettre petit à petit et à vivre de nouveau ✨

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2023-11-01T11:06:41+01:00
Ma vie de cafard

Je n'ai lu qu'un seul livre de Joyce Carol Oates, un livre qui m'avait projetée dans l'intimité d'un grand malade psychopathe et qui m'avait grandement perturbée, mais dont j'avais aimé la plume. Il était donc logique que je revienne vers elle, sans trop savoir vers lequel de ses nombreux romans je me tournerai (d'autant que je m'en étais noté pas mal). C'est un peu par hasard que j'ai choisi "Ma vie de cafard", le titre et les thèmes associés étant attirants.

Un cafard, outre l'insecte, désigne également une personne qui moucharde ou dénonce. Dans ce roman, il s'agit de Violet Rue, gamine de 12 ans, témoin d'un événement accusant directement deux de ses frères du meurtre d'un jeune afro-américain. Comme le titre et le résumé de la quatrième de couverture l'indiquent, elle va cafarder, entraînant l'arrestation et la condamnation de ces derniers.

L'histoire se déroule en premier lieu à South Niagara, dans l'état de New York. Violet revient sur son enfance et sa vie de famille d'avant le drame, prend le temps de nous présenter chacun des membres : son père, que tout le monde craint et adore ; sa mère, dévouée à son mari et ses enfants mais malheureuse ; ses quatre frères et ses deux sœurs, tous plus âgés qu'elle. Une vie de famille tout ce qu'il y a de plus normale (ou presque), jusqu'à ce fameux jour où Hadrian Johnson se fait agresser et meurt quelques jours après de ses blessures.

Reniée par sa famille pour avoir dénoncé ses frères lors d'un moment de panique et de forte fièvre, Violet est recueillie par une tante et continue à nous raconter son histoire, désormais sa vie de cafard.

Rejet familial, violence, racisme, sexisme, abus sexuels, culpabilité, honte, vont bercer les vingt années qui vont suivre, toujours dans la peur de représailles et toujours avec l'espoir qu'on lui pardonne et qu'on lui demande de revenir...

Joyce Carol Oates nous entraîne dans une histoire sombrement initiatique, dans laquelle on aimerait prendre sous son aile cette gamine complètement perdue et rejetée, qui tente d'avancer et briller pour se faire pardonner, pour rentrer, pour retrouver sa vie d'avant, son insouciance, son enfance. J'ai souffert avec elle et perçu ses moindres ressentis, elle m'a beaucoup touchée.

Et la plume de l'autrice y est pour beaucoup, puisqu'elle sait nous raconter des choses moches de belle manière. Une plume qui a une âme, s'adressant directement au lecteur, lui permettant de s'impliquer dès les premières pages. Une plume sachant décortiquer la complexité des liens familiaux autant que les sentiments et la psychologie des personnages. Une plume qui dégage une certaine aura, rendant l'atmosphère ambiante pas toujours très confortable et pourtant captivante.

Joyce Carol Oates prend le temps de tout installer, les personnages, les lieux, le contexte socio-familial. Son histoire, tragique, ne nous laisse pas indifférents, tout comme ses personnages, fouillés et bien campés, qui nous touchent ou qu'on déteste profondément.

Roman noir, roman iniatique, roman psychologique, "Ma vie de cafard" est tout ça à la fois. Bouleversant, incandescent et intense, tels sont les premiers mots qui me sont venus à l'esprit en le fermant. J'ai beaucoup aimé, vraiment beaucoup aimé.

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Confessions d'un gang de filles

Once upon a time, non une princesse (encore que) mais une gentille babeliote nommée Sandrinette qui eut l'idée de lancer une lecture commune ayant pour thème un livre au choix de Joyce Carol Oates.

Forcément, moi je vois de la lumière, j'entre. J'avais déjà entendu le nom de l'écrivain, mais ne m'étais jamais penchée sur aucun de ses romans.

La LC étant prévue depuis plusieurs mois, j'ai lu d'autres ouvrages entretemps pour me faire une idée. Je les ai tous adorés.

Bref, novembre arriva et je me préparais à lire Les chutes avec les copines et Berni-Chou, quand je vis qu'un thriller était sorti tout récemment.

Donc, mon coeur s'est mis à pencher vers ce dernier, mais c'était compter sans ma Yaya qui m'a chopée au vol pour que nous lisions Confessions d'un gang de filles.

J'ai lu le livre, allant d'émotions en émotions, je l'ai adoré et ai déclaré que je n'écrirais pas de retour.

C'est donc un non-retour que vous avez sous les yeux.

En effet, quand j'ai entre les mains un livre aussi riche, aussi finement ciselé, aussi passionnant, les mots pour en parler m'échappent.

Je pourrais dire qu'il parle d'un gang de filles, qui a pris pour nom FOXFIRE.

La narratrice du livre est Maddy, meilleure amie de Legs, la leadeuse incontestable du groupe.

Maddy avait juré, comme tous les autres membres, de ne jamais parler des actes du gang, mais elle tapait le récit de leurs aventures au jour le jour, page après page, sur une vieille Underwood... (lisez le livre pour savoir comment elles ont pu l'obtenir) et elle a éprouvé le désir ou la nécessité de partager ces récits.

Nous sommes dans les années 50 et les filles ont décidé de venger toutes les vilenies infligées à leurs consoeurs comme à elles-mêmes.

Legs et Maddie viennent de foyers dysfonctionnels, familles mono-parentales, dans lesquels la misère cotoie l'alcoolisme et les addictions.

Mais elles ont décidé de survivre, quitte à frayer un chouia avec l'illégalité.

J'avais dit que je ne dirai rien, voici qui est fait.

Si le coeur vous en dit, rejoignez Legs, Goldie, Lana, Rita et Maddy, fondatrices de FOXFIRE.

Elles sont attachantes, touchantes, très inventives, et je suis passée par une tonne d'émotions en lisant ce roman.

.La magnifique plume de Joyce Carol Oates ne peut laisser indifférent, même si cette fois on la reconnaît à peine, l'autrice s'étant adaptée à l'époque et à la situation. Et le résultat est tip top.

L'écrivain aux mille facettes a encore frappé fort et j'espère vite trouver le temps de lire un autre de ses forfaits.

Je vous ai servi l'amuse-bouche, en attendant la "vraie" critique de ma Yaya qui ne saurait tarder.

.

.

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Commentaire ajouté par Johannalem 2023-12-17T16:58:46+01:00
Viol, une histoire d'amour

Un bijoux à lire absolument !

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Commentaire ajouté par NicolaK 2023-12-21T13:38:17+01:00
Poursuite

Abby, diminutif de Gabriella. C'est ainsi qu'elle a dit qu'elle s'appelait à Willem quand ils se sont rencontrés.

Son acte de naissance indique Myriam Frances Hayman. Même qu'avant on l'appelait Mir-mie.!

Les voix dans ses cauchemars l'appellent comme ça.

Ces horribles cauchemars où elle voit des os éparpillés, des squelettes. Même qu'il y a des crânes. Un grand et un plus petit, dans les hautes herbes qui bordent le petit ruisseau.

Depuis son enfance, ces rêves la hantent. Puis, ils se sont effacés, pour revenir en force la nuit dernière, veille de son mariage, alors qu'elle a 20 ans.

Quand elle avait 8 ans, ses parents, Nicola, et Lew qui revenait d'Irak, ont disparu.

La famille l'a recueillie, un peu par-ci, un peu par-là, avec son sempiternel sac de nuit, comme on l'appelait.

Et puis elle a vécu avec sa tante Traci...

Maintenant, il y a Willem, qui l'aime à la folie. Existe-t-il seulement ? Sont-ils mariés ? Elle le sait, elle ne mérite pas qu'on l'aime.

Tout est flou, tout se bouscule.

Il faut dire qu'elle se réveille à peine, à l'hôpital, parce que le lendemain de la cérémonie, elle a pris le bus et puis est descendue à la mauvaise station... a voulu traverser la rue, juste devant le même bus qui l'a renversée...

Joyce Carol Oates nous fait habilement naviguer entre passé et présent.

D'Abby, de Willem, de leur entourage.

Le récit semble se disperser dans tous les sens au départ, mais on connaît l'autrice, on sait que tout va se rejoindre très rapidement.

Ce roman est court pour l'autrice, qui nous a plutôt habitués aux pavés conséquents.

Court mais intense. On ne présente plus Joyce Carol Oates et sa plume efficace, incisive, en un mot : magnifique.

Si j'ai aimé ? Oui, j'ai aimé. J'ai adoré, même.

Et je remercie ma Cricri pour son récent retour qui m'a incitée à sortir ce roman de mon pense-nouille, où il attendait sagement.

Un récit bien sombre, comme je les aime. Parfait pour cette période de l'année. Je le conseille vivement.

.

Spoiler(cliquez pour révéler)*******

Ne le demande pas. Ne m’oblige pas à la voir.

Elle n’est plus là, elle a disparu depuis quinze ans. Presque toute ma vie.

J’ai appris à vivre sans elle…

Quand on s’est mariés, je savais que c’était mal – je savais que je ne méritais pas d’être heureuse avec toi.

Je ne crois pas que le paradis existe, comme toi.

Mais l’enfer existe.

*******

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Commentaire ajouté par NicolaK 2023-12-24T13:20:15+01:00
Valet de pique

Harbourton, village mi-banlieusard, mi-rural, autrement dit en pleine cambrousse.

Andrew J. Rush, 53 ans, y vit depuis 17 ans avec Irina, sa tendre épouse bien-aimée.

Les trois enfants, deux garçons et une fille, sont adultes et indépendants, après avoir fait de longues études coûteuses.

Mais l'argent n'est pas un problème pour Andrew, qui vit très bien de sa plume.

Il est même surnommé le Stephen King Gentleman... quoi que ça veuille dire. En tout cas, l'appellation a bien fait rire S.K. himself.

Notre auteur écrit des polars bien carrés, qui lui demandent beaucoup de boulot. Toujours une happy end.

Ses romans sont même traduits en plusieurs langues.

Mais pour se défouler, la nuit, Andrew couche sur le papier des récits bien plus noirs, violents, misogynes, vulgaires., etc.

Et là, l'encre coule à flots. Bouquins écrits d'une traite.

Ils sortent sous le pseudo Valet de Pique et nul ne sait qui en est l'auteur.

Ils ont aussi leur petit succès, puisque Andrew les fait publier par une autre maison d'édition que sa traditionnelle.

Tout baigne pour la petite famille, jusqu'au jour oú une assignation à comparaître se glisse dans la boîte aux lettres, entre deux prospectus.

Il s'avère qu'Andrew est accusé de vol et de plagiat par une personne qu'il ne connaît pas.

Il est bouleversé et le choc provoque une confusion de personnalités entre Andrew et Valet de Pique.

J'ai aimé, mais j'ai pris peu de risques en optant pour un roman de Joyce Carol Oates.

Gobage ultra rapide de ce roman, écrit dans un style qui m'a rappelé celui de Confessions d'un gang de filles.

Pas d'envolées, pas de phrases complexes, l'autrice nous entraîne dans l'efficace, le concis, le sarcasme, l'ironie.

Tout tourne autour du personnage principal, fort peu sympathique, imbu de lui-même, en un mot détestable.

Et ça marche. On perçoit à peine les autres, qui ne servent qu'à mettre Andrew en pleine lumière.

Encore un excellent roman, premier véritable thriller / polar que je lis de Joyce Carol Oates.

.

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Commentaire ajouté par bloodymarie 2024-02-01T16:35:06+01:00
Babysitter

Une pointe de déception. J'apprécie habituellement cette auteure, mais là je referme ce livre en ayant l'impression qu'elle est passée à coté de son sujet. L'écriture et la construction sont dignes d'intérêt , mais les personnages, tous plus antipathiques les uns que les autres sont stéréotypés. Il y a matière à traiter l'intrigue autour de ses thèmes principaux : l'élite blanche déconnectée de la réalité, la pédophilie, le racisme , les prédateurs sexuels ...mais le personnage central d'Hannah est insupportable et repousse presque le lecteur à qui elle n'inspire aucune empathie. Les scènes de sexe plus ou moins consenties sont récurrentes , avec des détails qui n'apportent finalement rien au récit Spoiler(cliquez pour révéler)Est-il vraiment obligatoire de parler de l'évacuation du sang , du sperme à chacun des rapports violents de Hannah et Y.K. ? J'ai eu du mal à cerner le but de ce livre, qui m'a mise mal à l'aise du fait que j'ai eu souvent l'impression d'une espèce de voyeurisme malsain plutôt qu'une réelle dénonciation d'une société complaisante envers ses propres perversions.

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Commentaire ajouté par NicolaK 2024-02-09T14:50:31+01:00
Blonde

Et Joyce Carol Oates créa Blonde... un roman, une fiction.

L'auteur écrit en préambule ce qui différencie son livre d'une biographie de Marilyn Monroe.

Alors qu'enfant, Norma Jeane a été placée dans de nombreux foyers, l'auteur a choisi de ne parler que d'un seul (fictif de surcroît)

Ses amants, problèmes médicaux, avortements, tentatives de suicide et rôles, sont réduits aux essentiels.

Vous l'aurez compris, Blonde n'est pas un récit historique, même s'il retrace les grandes lignes de la vie de Marilyn et que la plongée dans son esprit nous semble très réelle.

Je me suis lancée dans ce pavé de 1115 pages en lecture commune avec quelques amies, sans lesquelles je n'aurais probablement jamais ouvert ce livre.

D'une part à cause du nombre de pages, et d'autre part parce que je ne me suis jamais intéressée à Marilyn. Je dirais même plus, je saturais un chouia.

Donc, merci à ma Pépette, Anna-Choute et ma Caro,

Au début, Norma Jeane a 6 ans, et sa mère Gladys vient la chercher chez ses grands-parents, qui l'avaient élevée jusque là.

Quel déchirement de voir cette pauvre gamine sous le joug de cette mère déséquilibrée, qui vit dans un taudis à Hollywood.

Et puis l'orphelinat, le placement dans une famille d'accueil...

Mon coeur a saigné, et mon désintérêt pour la femme s'est envolé au fur et à meusre que je m'attachais à l'enfant.

Norma Jeane grandit. Elle est très belle, attachante, sexy... bon, vous la connaissez tous, au moins de nom et de vue.

Personne ne peut à échapper à Marilyn Monroe.

Norma Jeane en fera des choses pour devenir célèbre. Et dans un premier temps, tenir la tête hors de l'eau, parce qu'on ne peut pas dire qu'elle ait de quoi subvenir à ses besoins.

Une femme intelligente, gentille, charmante et charmeuse, qui "devra" se servir de ses atouts physiques et cacher sa culture, parce que ça ferait désordre.

Elle ne doit être qu'une ravissante idiote.

Et la façon dont les hommes l'ont traitée est juste innommable.

Mais elle a réussi à s'élever... Malheureusement plus on est haut plus on peut tomber très bas et la chute est douloureuse, voire dévastatrice.

Joyce Carol Oates a réussi à percer ma carapace, ce qui ne lui fut pas facile, en supposant qu'elle ait écrit ce livre pour moi.

Que vous aimiez Marilyn ou pas, ou qu'elle vous soit indifférente, je ne peux que vous conseiller ce roman magnifiquement écrit, la plume de JCO n'est plus à vanter, et très réaliste.

Elle m'a marquée, cette enfant-femme qui ne voulait qu'être aimée.

L'absence de son père et son manque de lui l'a amenée à le rechercher dans chaque rencontre qu'elle faisait.

Une plaie à vif qui ne s'est jamais refermée, jusqu'à sa mort.

En fait, elle voulait que le monde entier l'aime. Et elle a presque réussi ce pari. Ne lui manquait que son papa... et un bébé.

Un roman touchant et inoubliable.

.

.

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Commentaire ajouté par Rubevita 2024-02-10T17:07:37+01:00
Le musée du Dr Moses

Rien d'exaltant dans ce recueil de nouvelles, si ce n'est le mystère des jumeaux qui m'a bien plu. Pour le reste, une déception.

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Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-02-22T09:25:57+01:00
Poursuite

Joyce Carol Oates est une autrice qui force l'admiration par son impressionnante bibliographie, généralement des pavés. Ces romans ne laissent pas indifférents, soit par la force de leur style, souvent glauque et dérangeant, soit par la qualité des intrigues ou par le choix et l'étendue des thèmes, portrait d'une société américaine divisée.

Ici, le format est inhabituellement court, l'autrice se concentre ainsi sur l'ambiance particulièrement pesante, frappant de ses mots pour parler de sujets qui lui sont chers : les thèmes de l'enfance ravagée et du sentiment de culpabilité chez l'enfantDévoiler le texte masqué.

*

Depuis la disparition de ses parents dans des circonstances inconnues alors qu'elle avait seulement cinq ans, Abby se réveille chaque nuit terrorisée par les mêmes cauchemars, où elle se voit enfant, seule, errant dans un champ verdoyant jonché de crânes et de squelettes humains semblant danser au milieu des hautes herbes. Les cauchemars sont si vifs et si précis qu'ils semblent davantage des souvenirs refoulés.

« Dans le rêve il n'y a que le moi enfant, son moi le plus authentique, sans défense, tout comme un chevreuil nouveau-né est sans défense, même dépourvu d'odeur.

Sans défense comme une enfant abandonnée par sa mère.

Sans défense comme une enfant qu'une tante a prise chez elle par pitié après que ses parents l'ont abandonnée. »

Devenue adulte, ses problèmes semblent résolus, mais la veille de son mariage, Abby est à nouveau aux prises de ces affreux cauchemars. Au lendemain de sa nuit de noce, l'esprit distrait par les rêves de la nuit, elle se fait renverser par le bus qu'elle venait à peine de quitter.

Alors qu'Abby est allongée sur son lit d'hôpital, son mari, Willem, se demande s'il s'agit d'un accident ou d'une tentative de suicide. En effet, il ne sait que peu de choses sur la femme qu'il vient d'épouser. Il n'a jamais rencontré aucun membre de sa famille. Son passé lui est inconnu et toute question s'y rapportant est source de malaise et de silence. Même son prénom ne semble pas être le sien.

« Tout ce qui m'arrive de mal, je le mérite.

Je ne mérite rien de ce qui m'arrive de bien. »

Abby se remet lentement de ses blessures. Souvent endormie, ses rêves en toile de fond nous font remonter le cours du temps : les fils temporels s'entrelacent, le présent et le passé s'imbriquent. D'autres voix se font entendre se mêlant à la sienne, permettant de lever le voile sur les terribles secrets qui entourent la disparition de ses parents. On comprend mieux les fêlures cachées de la jeune femme qui a construit son histoire sur des non-dits, l'absence de mots et d'explication des adultes.

*

Ce titre est très révélateur de l'atmosphère de ce roman, l'autrice nous manipule, brouille les pistes jusqu'aux dernières lignes. Car qui poursuit qui ?

Poursuite, ce sont ces terribles cauchemars qui l'assaillent et la tourmentent.

Poursuite, ce sont les blessures psychologiques d'une enfant trop jeune pour comprendre Dévoiler le texte masqué.

Poursuite, c'est le sentiment de responsabilité et de culpabilité de cette fillette.

Mais Poursuite, c'est aussi un « jeu » pervers, celui du chat et de la sourisDévoiler le texte masqué.

*

Entre tragédie de l'enfance et drame social, roman d'amour et thriller psychologique, Joyce Carol Oates réussit le tour de force d'imprimer à son roman une atmosphère voilée et obscure où se diffuse un sentiment d'étrangeté, d'incertitude et de menace. Elle nous emprisonne dans cette tragédie familiale où dominent le silence et la fureur.

Le récit se construit lentement, laissant le suspense monter graduellement. On pénètre dans le quotidien de la fillette et l'intimité de ses parents. le mystère se découvre peu à peu, révélant les raisons de ses cauchemars, de son manque d'assurance, de ses peurs, de ses silences.

Sans jamais tomber dans le mélodrame, la narration est soigneusement maîtrisée, entretenant le sentiment que le temps et l'espace s'unissent autour de ces cauchemars inquiétants qui isolent et fragilisent la jeune femme. L'écriture de l'autrice est précise, efficace, tendue, sombre, percutante, entièrement vouée à l'analyse psychologique de ses personnages, à leurs émotions, à leurs sentiments, à leur errance. On a l'impression d'entrer dans la tête des personnages.

Le rythme s'accélère jusqu'à la dernière ligne droite qui a fini de me déstabiliser.

*

Récit d'une enfance volée, d'un traumatisme et d'une culpabilisation, ce roman psychologique d'une profonde noirceur sociale se concentre sur moins de 300 pages.

Il m'a plu par son écriture impudique, son format serré, son histoire touchante mais aussi troublante, la psychologie fouillée de ses personnages. Mais la lecture a été aussi pour moi, par moments, inconfortable par son atmosphère anxiogène et tragique, par son écriture implacable sans aucune trace d'humour permettant de reprendre son souffle, par la force de la narration qui creuse les liens familiaux, décortique et dissèque la complexité des émotions et des sentiments.

Une sorte de « Je t'aime, moi non plus ».

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On parle de Joyce Carol Oates ici :

Dédicaces de Joyce Carol Oates
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Aucun évènement prévu

Editeurs

Philippe Rey : 44 livres

Stock : 28 livres

Points : 23 livres

LGF - Le Livre de Poche : 14 livres

Seuil : 10 livres

L'Archipel : 6 livres

Open Road Media Sci-Fi & Fantasy : 6 livres

Wildside Press : 6 livres

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