Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 848
Membres
1 008 566

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Jules Romains

4 livres
3 lecteurs

Conçus par Jules Romains comme la synthèse ambitieuse et multiforme de vingt-cinq années de vie française entre 1908 et 1933, Les Hommes de bonne volonté constituent l'un des ensembles romanesques majeurs de notre temps. De très nombreuses destinées, entrecroisées ou parallèles, animent, au cours d'aventures tragiques ou légères, sentimentales ou comiques, ce tableau panoramique d'une époque confrontée à une page capitale de son histoire : Louis Bastide, l'enfant de Montmartre au cerceau enchanté ; le délicieux chien Macaire, découvrant à ras de terre un Paris insolite ; Quinette, le relieur criminel plongé dans la fatalité de ses entreprises ; le parlementaire idéaliste Gurau, qui affronte les financiers sans scrupules du Cartel pétrolier et les coquetteries de la jolie Germaine Baader ; Haverkamp, l'affairiste, à qui la création d'une station thermale prépare un destin hors du commun ; les deux normaliens : Jallez, dont le récit des amours enfantines avec la jeune Hélène trace une poétique description de Paris ; Jerphanion, que le rêve d'une société débarrassée de ses féodalités n'empêche pas de conquérir le cœur d'une petite modiste, Jeanne. D'autres encore : Laulerque et Clanricard, les instituteurs, qui partagent avec Sampeyre, leur maître en " bonne volonté ", l'espoir d'un monde pacifié... Par son tournoiement maîtrisé de personnages aussi divers qu'attachants, le vaste roman de la maturité de Jules Romains demeure un témoignage inégalé sur les songes, les tourments et les aspirations d'une génération.

3 livres
4 lecteurs

Quand elle arrive dans la petite ville de D*** pour y donner des leçons de piano, Lucienne est une jeune musicienne éprise de solitude et qu'inquiète peu l'amour. Elle paraît représenter, aux yeux de l'auteur, un type idéal de jeune fille : intelligente sans pédantisme, artiste, sincère, raisonnable sans raideur, féminine sans frivolité.

Le hasard amène Lucienne dans la famille Barbelenet pour y donner des leçons; elle ne désire pas entrer dans l'intimité de ce milieu ennuyeux qui, lui, fait tout son possible pour l'attirer. La mère est solennelle et ridicule, les deux filles ont l'air de se haïr, le père reste en pointillé.

Survient chez les Barbelenet un séduisant cousin, commissaire de bord en congé : Pierre Febvre. Mme Barbelenet cherche à l'attraper dans le filet des belles-mères, mais c'est Lucienne qu'il va aimer et épouser, non sans avoir provoqué de sérieux remous dans la famille.

Source : Le Livre de Poche

Tous les livres de Jules Romains

« Approche-toi. Tire un peu sur les manches, et sur le col. Ça va. Je te fais officier de la Légion d'honneur. Ne me remercie pas ! Tout le monde en ferait autant à ma place... Comme tu es assez grand, assez maigre, et que tu as le nez rouge, que ton faciès présente quelque chose à la fois de bilieux et d'alcoolique, tu seras mon attaché militaire. Quel grade veux-tu ? Colonel ? Tu es un peu jeune ! Commandant ! Je t'appellerai "Commandant !" Tu m'appelleras : "Monsieur le Ministre !" Entendu ? Rompez !... »

Conçus par Jules Romains comme la synthèse ambitieuse et multiforme de vingt-cinq années de vie française entre 1908 et 1933, Les Hommes de bonne volonté constituent l'un des ensembles romanesques majeurs de notre temps. De très nombreuses destinées, entrecroisées ou parallèles, animent, au cours d'aventures tragiques ou légères, sentimentales ou comiques, ce tableau panoramique d'une époque confrontée à une page capitale de son histoire : Louis Bastide, l'enfant de Montmartre au cerceau enchanté ; le délicieux chien Macaire, découvrant à ras de terre un Paris insolite ; Quinette, le relieur criminel plongé dans la fatalité de ses entreprises ; le parlementaire idéaliste Gurau, qui affronte les financiers sans scrupules du Cartel pétrolier et les coquetteries de la jolie Germaine Baader ; Haverkamp, l'affairiste, à qui la création d'une station thermale prépare un destin hors du commun ; les deux normaliens : Jallez, dont le récit des amours enfantines avec la jeune Hélène trace une poétique description de Paris ; Jerphanion, que le rêve d'une société débarrassée de ses féodalités n'empêche pas de conquérir le cœur d'une petite modiste, Jeanne. D'autres encore : Laulerque et Clanricard, les instituteurs, qui partagent avec Sampeyre, leur maître en " bonne volonté ", l'espoir d'un monde pacifié... Par son tournoiement maîtrisé de personnages aussi divers qu'attachants, le vaste roman de la maturité de Jules Romains demeure un témoignage inégalé sur les songes, les tourments et les aspirations d'une génération. Olivier Rony.

"La Vie unanime se présente comme un poème unique, et non comme un recueil. A l'image de la cellule dans l'organisme, de l'individu dans l'unanime auquel il est incorporé, chaque poème est indépendant et partie d'un tout. Tantôt un titre marque son autonomie ; tantôt quelques mots d'un poème précédent sont mis en exergue, établissant comme un lien organique de l'un à l'autre ; tantôt aussi titre et exergue coexistent.

Expériences de l'unanime se juxtaposant, s'emboîtant les unes aux autres, rapports dialectiques de l'individu aux unanimes s'ordonnent dans une unité-discontinuité où se résument toutes les options de Jules Romains. L'individu cherche, se cherche. Il sent vaguement quelque chose qui l'investit. La caserne, le théâtre, l'église, le café, la ville entière représentent successivement la vie des unanimes.

Des dynamismes s'affirment. L'individu d'abord s'abandonne à l'unanime, se fond en lui avec ivresse. Mais surgit la tentation de la révolte au nom de la liberté, le refus d'être absorbé. L'individu surmonte ce désir de réalisation de soi dans la solitude, sa conscience devient conscience de l'unanime, besoin d'amour ; il peut dire à nouveau : "Unanime, je t'aime". Il est un double nous : nous des cellules qui le composent, nous des autres qui, avec lui, se perdent dans le moi de la ville" Michel Décaudin.

JERPHANION se rend à la brasserie du boulevard Sébastopol, où il a donné rendez-vous à Clanricard. Ils échangent leurs idées sur leur génération et la précédente, la différence des besoins et des aspirations de l'une à l'autre : Eglise et antiéglise; franc-maçonnerie; Sampeyre; Troisième République. Clanricard fait allusion aux idées de Laulerque et propose à Jerphanion de le rencontrer.

Ce qui a lieu le soir même dans un café de la place Clichy, après que Jerphanion est repassé par l'Ecole, où il a dîné et causé brièvement avec Jallez. Mathilde Cazalis est là. Lauler ue expose ses idées sur le socialisme, sur l'imminence 2'une guerre générale, sur l'énergie individuelle dans l'histoire. Il développe la vision étrange d'un monde mené par les sociétés secrètes. Faut-il actuellement entrer dans la Maçonnerie ?

En raccompagnant Jerphanion, Laulerque lui raconte très confidentiellement sa rencontre avec un mystérieux employé de librairie qui se donne comme agent d'une société secrète internationale. Jerphanion achève seul le chemin du retour et hésite à réveiller Jallez pour lui faire part de sa soirée.

Un souper dans le salon d'un restaurant du Boulevard réunit, outre Germaine Baader, Sammécaud, Treilhard, Marquis et Avoyer, l'auteur dramatique Henry Mareil, sa maîtresse Suzanne Vignal, et le journaliste Bérénine. Ils échangent des potins (Chantecler, les Rostand, etc.).

Bérénine fait des mots. Le but de la soirée est d'obtenir de Mareil qu'il donne le rôle de sa prochaine pièce à Germaine. Passé et psychologie de Mareil. Sammécaud reconduit Germaine en auto jusqu'à sa porte et se permet quelques privautés qu'elle accueille distraitement.

Jallez et Jerphanion entreprennent au départ de la porte de Clignancourt une longue promenade en banlieue. Leur allégresse. Ils causent de maints sujets : du chien Macaire, de Tellière et Gentilcoeur et des vies inimitables, de Jeanne la modiste et de la morale du peuple parisien, de l'amour physique et du tourment de l'infini. Ils traversent Saint-Denis en considèrent les monuments, évoquent le corps féminin.

Nous les retrouvons dans une auberge sur a grand-route, occupés à dresser leur double liste de préférences. Le même soir, Jerphanion rédige une note où il essaye de mettre au net ses hypothèses sur les amours de Jallez. Promenades dans les cimetières.

Jerphanion et Clanricard font une visite à Rothweil en vue de leur affiliation possible à la franc-maçonnerie. Avant de les recevoir, Rothweil accueille une dame qu'il semble bien connaître. Il approuve les intentions des deux jeunes gens. Après leur départ, il va à un rendez-vous à travers Paris inondé. ?

Publiés de 1932 à 1946, Les Hommes de bonne volonté constituent, avec 27 tomes, 779 chapitres et une multitude de personnages, la plus vaste somme romanesque de la littérature française du xxe siècle. Mais l'ambition de Jules Romains (1885-1972) est surtout d'élaborer une manière nouvelle d'appréhender le réel et toute sa complexité au travers de la fiction.

On sait l'importance de la ville et, en premier lieu, de Paris dans l'œuvre poétique et romanesque de Jules Romains, depuis La vie unanime jusqu'aux Hommes de bonne volonté.Paru pour la première fois en 1911, ce recueil de «radioscopies» unanimistes tentait de fixer l'âme d'une grande métropole, d'en saisir les lois physiques, mentales, d'ausculter ses rythmes et ses pulsations, comme d'un être aux multiples visages, à la fois changeants, insaisissables et mystérieux.Les «puissances de Paris», c'étaient les forces, les pouvoirs qui émanaient de ses rues, de ses squares, de ses places, de ses passages et de ses rassemblements plus ou moins éphémères que Jules Romains, inlassable arpenteur de «sa» ville, prétendait détecter pour nous en restituer la singulière poésie, conçue comme une traversée des apparences.

« Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ? »

Avec les nouvelles méthodes de cet étrange médecin, en trois mois, rares sont les habitants du village de Saint-Maurice qui ne sont pas tombés malades ! Entre farce bouffonne et comédie grinçante, Jules Romains nous livre une implacable satire des médecins et d'une société terrorisée par la maladie.

Jacques Godard vit à Ménilmontant, dans un deux-pièces d'un modeste immeuble de quatre étages. Retraité des Chemins de fer, il est veuf depuis cinq ans, sans enfants, sans amis. Il n'a pour l'aimer que de très vieux parents qui habitent encore une petite maison couverte de lauzes dans son village natal du Velay. Un après-midi, par ennui, Jacques Godard s'attarde sur la haute plate-forme du Panthéon. Il prend froid et meurt dix jours plus tard, tel qu'il a vécu ses dernières années : seul. C'est alors qu'un groupe se forme autour de lui, groupe unanime. Comme s'il avait aimanté les pensées de ceux qui l'ont connu et pour qui, vivant, il semblait ne pas exister, les voisins, plus ou moins proches, d'anciens compagnons de travail, des membres de l'association des amis du Velay et quelques anonymes, en plus des parents, sortent momentanément de leur torpeur, bousculés par cette mort.

La Douceur de la vie est un roman de Jules Romains paru en 1939. En 1950, ce roman fut inclus dans la liste du Grand Prix des meilleurs romans du demi-siècle.

Le train de vie que l'on mène chez les Chauverel laisse rêveur Henri, le fils de la maison. Comment sa mère, veuve depuis plusieurs années, se débrouille-t-elle pour payer réceptions, toilettes, voyages, appartement et tutti quanti alors que, de son propre aveu, le professeur Chauverel lui a laissé une fortune des plus médiocres ? D'où vient l'argent nécessaire à ces folies ?

Henri, le fils qui adhère à un groupe idéaliste dont la devise est Tout ou rien) s'inquiète à l'idée que la source du pactole indispensable puisse être boueuse. Cette question pratique lui a été inspirée autant par son dégoût des mondanités coûteuses où se complaît Mme Chauverel que par l'imminence de son mariage avec une camarade de faculté, Geneviève.

Se reprochant l'ingénuité qui l'a maintenu dans l'ignorance jusqu'à ce jour, il se lance dans une enquête dont les premiers résultats le laissent pantois... et libre de continuer ses recherches jusqu'à ce que soit soulevé le voile brillant qui recouvre la personnalité de Mme Chauverel, cette femme ô combien singulière.

Dans « Les Hommes de bonne volonté », Jules Romains a tout naturellement fait sa place à l'enfance. Et nul n'a mieux conquis cette place que le petit Louis Bastide, enfant du Montmartre populaire de 1908, que l'on verra ici courant derrière son cerceau enchanté ou, le malheur étant survenu chez lui, en proie aux plus sombres pensées, avant d'imaginer une généreuse façon de gagner sa vie.

Louis Bastide ? Une figure inoubliable de la « bonne volonté ». Le camarade d'autrefois qui serait le copain des enfants d'aujourd'hui.

Je ne sais ce qu’ont pensé de cette pièce, au fond d’eux-mêmes, les gens qui l’ont vue. Sans doute, pour la plupart, ils s’y sont peu amusés. Elle est d’un caractère certes rare au théâtre. Le ton est dur, rigoureux, l’aspect âpre et sauvage, le sujet sérieux, profond, presque religieux, et, il faut le dire aussi, d’expression un peu difficile. Au reste, plutôt poème dialogué que vrai théâtre. Un problème philosophique à la place d’une intrigue. Moi-même, esprit frivole, qui veux partout rire aux dépens d’autrui, par la peinture des ridicules humains, qui n’aime que le théâtre comique et le tiens comme le seul vrai théâtre, mes goûts littéraires y sont peu satisfaits. Je suis même de cet avis je pense surtout, il est vrai, aux poèmes de M. Jules Romains — que c’est là une littérature exceptionnelle et qui ne peut que le rester, avis qui peut être pris pour un éloge ou pour le contraire. Mais il y a dans Cromedeyre-le-Vieil une beauté, une émotion, une poésie si réelles qu’on ne peut pas ne pas les sentir, si éloigné qu’on soit de cet art, ou si peu d’habitude qu’on en ait. Lecteurs qui n’avez pas vu cette œuvre, Cromedeyre-le-Vieil n’est pas le nom d’un personnage. C’est celui d’un village, qu’on peut situer au centre de la France, en pleine nature, accroché au flanc d’une montagne. Ce village était autrefois puissant, étendu. Il dominait toute la contrée, lui imposait ses lois et ses usages. Rongé, diminué peu à peu par les empiètements de ses voisins, il s’est refermé sur lui-même, vit sur lui-même et par lui-même, farouche, hautain, égoïste, ayant ses coutumes, ses règles, jusqu’à son culte, l’orgueil de son ancienne puissance encore grandi d’être ainsi limité et concentré. La race de Cromedeyre, haïe et redoutée par les gens de la plaine et considérée par eux comme une race à part, qui ne s’est adaptée en rien aux choses du dehors, est personnifiée dans un de ses fils, le jeune Emmanuel. Cromedeyre ayant construit son église et voulant un prêtre, Emmanuel est allé à la Chartreuse voisine étudier chez les religieux. Il en revient déçu, plein de pitié. Il n’a vu là que de grands enfants, occupés de puérilités, attachés à des mystères fragiles, qui se sont devant lui sentis petits et ignorants. Les anciens de Cromedeyre, au récit qu’il leur fait de son expérience, reconnaissent une fois de plus en lui la fleur vivace de leur race. Le vieux village ne célébrera dans son église achevée qu’un culte, le culte de Cromedeyre, et Emmanuel en sera le servant. Cette race de Cromedeyre est si forte aussi, qu’elle ne produit que des mâles. Elle en périrait si elle n’usait d’un moyen pour se perpétuer. Ce moyen, elle le trouve dans la notion qu’elle a de sa force et de son caractère de race élue. Quand les jeunes gens de Cromedeyre sont arrivés à l’âge de l’amour, ils s’en vont enlever par force chacun une fiancée parmi les jeunes filles des villages de la plaine. Les familles ainsi dépouillées usent à leur tour de violence et de menace pour reprendre leurs enfants. Mais tels sont le charme et la puissance de Cromedeyre que, passé le moment de la surprise et de la brutalité, chacune des jeunes filles, obéissant à cette influence mystérieuse, se sent devenir une femme de la vieille race et refuse d’elle-même de retourner à la plaine d’où on l’a ravie...

Maurice Boissard, Mercure de France, 1er décembre 1920, après une représentation au Théâtre du Vieux-Colombier

"Amédée et les messieurs en rang" est un "mystère" en un acte qui, dans la collection "Nrf" se rattache à "Cromedeyre-le-vieil", troisième volume de la réédition intégrale du Théâtre de Jules Romains par la prestigieuse maison "Gallimard".

Dans la capitale européenne d'un grand état moderne, imaginaire. Denis est député.

Il défend, à la chambre, les travailleurs et le pauvre monde.

Féréol, son ami d'enfance, a refusé d'entrer au Parlement.

Il n'en est, pour les conservateurs, que plus à craindre.

Ils sont tous deux révolutionnaires.

Les révolutionnaires sont nombreux, organisés, presque à la mode chez les snobs.

Satire sociale écrite par Jules Romains, présentée pour la première fois le 1er décembre 1926, sur la scène du théâtre des Arts. L'œuvre a été profondément modifiée par son auteur pour son adaptation à la télévision. Jean Le Maufranc est un personnage équilibré, intelligent, honnête, logique. Avec des qualités aussi rares et essentielles, il nous plairait de croire que sa vie devrait être simple, droite et sans complications. Eh bien non... Jules Romain nous prouve qu'il n'en est pas ainsi, la ligne droite n'est pas le plus court chemin d'un point à un autre. L'auteur est hanté par le problème de l'homme aux prises avec la société moderne et veut montrer les dangers contre lesquels l'homme doit lutter.

Prévue, redoutée, honnie, la guerre s'installe en Europe et ravage bientôt le monde. L'" usine d'usure ", le " mur " de fer et de feu se dressent entre les pays du vieux continent. Jerphanion, Clanricard, pour ne parler que d'eux, subiront de plein fouet cet " impensable événement " et en porteront des traces toute leur vie. Placés ainsi au sommet de l'œuvre, Prélude à Verdun et Verdun donnent sa signification aux Hommes de bonne volonté et permettent à Jules Romains de dresser un réquisitoire sans appel contre la " mauvaise volonté "... Mais, la tragédie finie, les personnages poursuivent leur passage sur cette planète. Troublé, Quinette assiste à l'arrestation de son double Landru, sous l'œil un rien diabolique du poète Vorge, recherchant le nouvel " ange noir " et persuadé de l'avoir découvert sous ce relieur bourgeoisement criminel... Jallez, niçois d'adoption, retrouve un peu de la " douceur de la vie " d'autrefois, avant de se plonger dans l'immensité russe dévorée par la famine. Il y sera rejoint par Jerphanion qui tente de démêler les saveurs d'un monde nouveau, tandis que le brasseur d'affaires Haverkamp poursuit son irrésistible ascension dans l'univers de l'argent. Jules Romains, en abordant la guerre de 1914-1918, puis les dix années suivantes, continue de recréer l'image complexe de son époque et les nouvelles lignes de force idéologiques qui trouveront leur épanouissement dans les derniers tomes.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode