Laurent Bonneau
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.09/10Nombre d'évaluations : 68
0 Citations 30 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
magnifique graphisme de Jim, quel dessinateur, j'adore
Afficher en entierUn sculpteur prend par hasard en photo une inconnue sur une plage. La posture de cette femme au visage caché l’intrigue et le fascine. Ce qui interpelle sa compagne qui conduit quand soudain c’est l’accident. Un roman graphique qui donne la sensation de nous envelopper vers une multitude d’émotions : douceur, sensualité, nostalgie, choses de la vie, beauté, questionnement, poésie et originalité quant à la construction expliquée en postface.
Afficher en entierDommage. Pourtant c'est une thématique qui me touche mais je n'ai pas apprécié les graphismes. La succession des retours dans le passé est aussi faite bizarrement.
Afficher en entierToute une oeuvre! Dessins, scénario, thèmes abordés et suspense... tout y est!
Afficher en entierCe roman graphique est très percutant. Tout se mélange, comme les souvenirs de Florent atteint d'Alzheimer
Les dessins et la coloration aident. Ils deviennent brumeux quand les souvenirs s'emmêlent, s'eclaircissent quand son esprit retrouve le fil. Les teintes sont pastel, seule Lilie est jaune fluo et cela accentue la recherche de Florent qui ne la voit pas (malgré le fluo), ne la trouve plus a travers sa maladie. Tout s'enchaîne très vite, pas beaucoup de texte, les pages défilent et ... la fin. C'est beau et déchirant. Je pense que c'est très dure de vieillir comme ça en ayant conscience qu'on perd et mélange tout ces souvenirs. Mais aussi pour la famille de voir l'être cher disparaître. On n'apprendd que ce n'est pas le premier drame de cette famille. Le deuil c'est compliqué. Le pardon aussi. C'est quand même très bienveillant. Belle lecture...
Afficher en entierTrès Déroutant. Très glauque. J'ai aimé et j'ai pas aimé. Difficile de ne pas être atteinte par cette lecture. J'ai entrevu un espoir ... puis il y a eut la fin. Brute. Et pourtant ça parle de rêves, de changements pour une meilleure vie...
Nous suivons Fabien qui enchaîne les heures dans un abattoir de cochons et qui le supporte de moins en moins. Sa femme travaille dans un hôpital et n'a pas non plus un quotidien facile. Et au milieu de tout ça, leur petite puce Elisa de 5 ans insouciante aime dessiner et inventer des histoires. On ressent l'échappatoire pour ce papa d'être avec sa petite fille, et cela se ressent même dans la colorisation avec des teintes beaucoup plus chaude. A plusieurs reprises sa fille reste sa bouée de sauvetage, son ancre pour ne pas céder a la lassitude.
Je ne préfère pas trop en dire, mais grâce à l'histoire de sa fille il va se confronter à des coïncidences desquelles découlera certains choix discutables.
L'auteur nous emmène dans plusieurs réflexions tout au long du récit : l'élevage intensif, l'abattoir, les sans abris, la précocité et c'est très déconcertant de réalisme.
J'avais déjà lu Ceux qui me restent de ce duo et ce roman graphique est tout aussi bouleversant. J'ai quand même été déroutée par celui ci qui est plus sombre, plus dur que le précédent ou j'avais trouvé de la justesse et de l'espoir en fin de tome.
Les graphismes sont toujours très prenants, ils donnent une ambiance particulière. Le côté brouillon un peu gribouillé aide beaucoup, cela donne envie de tourner les pages encore et encore.
Encore une belle réussite même si j'ai une préférence pour le précédent (sans doute dû au thème principal qui m'a plus touchée) ^^
Afficher en entierAujourd'hui, on se retrouve pour une nouvelle Masse Critique, pour un roman graphique cette fois-ci ! Signé Damien Marie au scénario et Laurent Bonneau aux dessins, cette histoire contemporaine saura vous transporter et vous émouvoir !
Je tiens à remercier Babelio et les éditions Grand Angle pour leur confiance et l’envoi de ce Service Presse.
Grâce à des dessins entre aquarelle et noir profond, nous faisons la connaissance de Fabien et de sa famille, composée de sa fille, Élisa, et de sa compagne, Aude. Une famille moderne, une famille qui nous ressemble, avec ses galères et ses joies. Même ses jolies petites histoires du soir pour endormir la petite Élisa. Avec son père, ils coconstruisent un mode rempli de licornes, de zombis, de cochons, de chatons et de princesses en détresse. Jusqu’au jour où ce qui se passe dans l’histoire se déroule aussi dans le quotidien morne de Fabien. Avide d’une autre vie, il prend cela comme une invitation au changement… mais tout changement est-il bon à faire ?
Ce livre est une ode à rompre la monotonie, à sortir de sa zone de confort, à retrouver la part d’enfance et d’imaginaire qu’il y a en nous. Cette part manquante à la vie de Fabien, devenue un enfer à cause de choix subis et non voulus. Ex-artiste, il se sent revivre dans ses nouveaux projets, même si ce n’est pas au goût de tous. Eh oui, le changement fait peur. Sortir des habitudes que l’on a toujours connues effraie. Celui qui ose inspire la méfiance et le mépris… jusqu’à ce qu’il réussisse !
J’ai beaucoup aimé ma lecture et me plonger dans cet univers où les chapitres se différencient en fonction de la couleur associée au noir. Tantôt jaune pour le quotidien familial, vert pour l’immonde monde professionnel, rose pour la vie côté plaisirs artistiques, l’histoire se déroule avec fluidité.
Les dessins sont magnifiques, simples, mais très expressifs. Parfois, il n’y a même pas besoin de mots pour comprendre ce qu’il se passe le temps d’un silence. Un très beau coup de crayon !
Pour conclure, je vous recommande vivement cette histoire qui saura, sans nul doute, vous toucher et vous faire réfléchir. Des dessins vivants, une touche d’imaginaire, une intrigue émouvante, des personnages aux valeurs fortes… Cela m’a donné envie de connaître les autres œuvres de ces deux artistes qui, à en croire le dépliant informatif, n’en sont pas à leur première collaboration. À suivre !
Afficher en entierJ'avais découvert ces auteurs grâce à une Masse Critique, avec leur dernière sortie, "Ceux qui me touchent". J'ai donc souhaité poursuivre l'expérience avec ce roman graphique qui aborde des thématiques auxquelles je suis particulièrement sensible.
Tout en douceur, ils abordent la maladie d'Alzheimer du point de vue de celui qui en souffre : Florent. Tantôt au début de sa parentalité, tantôt à la fin de sa vie, il évoque la perte de sa femme et l'éloignement de sa fille à cause de ses choix de vie. Les époques s'entremêlent, tout comme les souvenirs, pour former une tranche de vie touchante et aborder cette pathologie neurodégénérative avec une certaines forme de poésie.
Les dessins, agrémentés de subtiles touches de couleurs, retransmettent beaucoup d'émotions.
Afficher en entierEt comment se dire adieu?
Retrouvez ma chronique complète et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant :
https://www.aikadeliredelire.com/2023/09/lu-approuve-letreinte-de-jim-laurent.html?m=1
Romy et Benjamin, l'une institutrice et l'autre sculpteur, sont un couple uni qui a pour habitude de ne se faire aucune cachotterie. Ce jour-là, ils rentrent de leurs vacances à Cadaqués, où visiblement ils ont pris du bon temps. La preuve en image : Benjamin est subjugué et pas peu fier de l'un de ses clichés en particulier, celui d'une jeune femme en maillot de bain noir entrain de lire sur la plage. À peine le temps d'en parler à sa complice que l'irrémédiable se produit.
Maintenant que Romy se trouve entre deux mondes, Benjamin est seul. Face à l'avenir qui s'annonce de plus en plus sombre. Face à ses incertitudes et au poids de sa culpabilité. Et surtout face à cette obsession nouvelle pour la femme qu'il a photographié à Cadaqués, que vous découvrirez en lisant l'album.
Le scénario est réalisé de main de maître : c'est à travers des flash-backs que nous découvrons progressivement le passé des personnages, leur complexité et leurs motivations.
En tout cas, l'album est d'une esthétique rare : de dessins réalistes et expressifs esquissés à la pointe ou à la mine noire réhaussés de belles couleurs aux tons pastels et contrastés.
Comme traversé par la grâce d'une mélodie d'adieux.
J’ai adoré lire cet album captivant, qui m’a émue et bouleversée en me faisant voyager dans un univers poétique et mélancolique entre Paris et Cadaqués.
Je recommande chaleureusement.
+ À lire : Un récit intimiste sur le désir, le regret et la douleur à travers des pages sublimes aux dessins réalistes d'une rare beauté.
-S'abstenir si et seulement si vous n'êtes pas d'humeur car malgré la grâce, l'histoire est sombre et serre le cœur.
Afficher en entierQue c'est beau.. voilà ma pensée qui me vient en tête tout d'abord puis.. et moi ?
L'introspection de l'auteur sur la relation avec sa famille nous amène à nous questionner sur notre propre condition.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Laurent Bonneau
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Dargaud : 4 livres
Bamboo Édition : 4 livres
Des Ronds dans l'o : 3 livres
Grand Angle : 1 livre
Futuropolis : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 05/10/1988
Laurent Bonneau est dessinateur, coloriste, auteur, scénariste de BD.Il suit un cursus artistique dès le lycée à Bordeaux. Il rencontre en parallèle Marc Moreno à l'âge de 13 ou 14 ans. Ce dernier lui apprend beaucoup sur la bande dessinée et l'histoire de l'art.
Il monte sur Paris à l'âge de 17 ans et demi pour suivre un cursus de cinéma d'animation pendant deux ans puis signe chez Dargaud pour la trilogie "Metropolitan" un an plus tard, lorsqu'il commence sa deuxième année en Animation.
Il entre en 2008 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en section Photo-vidéo, où il continue de réaliser actuellement des courts métrages en prise de vues réelles avec une obsession pour la représentation du corps humain.
Il donne également des cours de dessin à l'École Nationale Supérieure Estienne à Paris.
En 2013, il sort deux albums: "Douce pincée de lèvres en ce matin d'été", ouvrage intimiste sur une journée de la vie de Max, puis "Rêves Syncopés" avec Mathilde Ramadier au scénario, album retraçant l'histoire des musiques électros via la vie du DJ Laurent Garnier.
En 2014, il sort le très remarqué "Ceux qui me restent".
En 2017, il travaille de nouveau avec Mathilde Ramadier sur l'album "Et il foula la terre avec légèreté".
Il est le frère du scénariste Julien Bonneau.
Afficher en entier