Luca Blengino

Pendant les jeux olympiques, en 432 avant JC, nous croisons plusieurs personnages: un esclave à la recherche de son père qu'il pense trouver parmi les athlètes ainsi que plusieurs lutteurs aux desseins bien différents.

Une BD aux dessins efficaces avec une bonne reconstitution historique autour de la statue de Zeus de Phidias

Les histoires de ces 7 tomes étaient vraiment sympas, malgré leur fin souvent tragique. Je ne les classe pas en diamant car les dessins n'étaient pas à mon gout

Une enquête perpétrée par deux entité rivales pour garder le pouvoir sur la maffia tokyoïte. Bien fait ,dessin propre mais il manque un rien pour passer du bien au bon.

Je n'ai pas rainette apprécier..les dessin sont pas mal mais c'est une histoire fort adulte...je n'ai pas accrocher perso...

J'ai adoré pouvoir découvrir la pionnière Anita Conti au travers d'une bande dessinée retraçant des éléments majeurs de sa vie et complété par les pages documentaires à la fin de l'ouvrage. Cette femme est très inspirante par sa détermination et toutes les contributions qu'elle a apportées. Par le biais de sa vie, découvrir les débuts de l'océanographie et son évolution m'a beaucoup intéresser d'autant que c'est très bien vulgarisé.

Comme toutes celles de la collection, ce numéro sur Mussolini est instructif et révèle son aspiration à la grandeur, un peu sous-estimé en France. Le tout reste un poil saccadé, avec des sauts dans le temps qui rendent l'ensemble un peu inégal et pas forcément évident à suivre pour une BD de vulgarisation. Les dessins sont réussis et nous plongent dans l'ambiance de Rome au début du XXe siècle, un bon moment de lecture.

Avant de lire cet album, je n'avais jamais entendu parler de l'empereur Héliogabale ni des circonstances qui lui avaient permis d'accéder au trône de Rome. Comme quoi, on en apprend toujours avec cette série si instructive ! J'avoue que je suis un peu moins emballée par ce cycle des Trois Julia : le récit, centré sur les manigances, traîne un peu en longueur. C'est souvent lourd et un peu trop cru, mais j'ai quand même apprécié cette description de l'empire romain, où un empereur pouvait si facilement être assassiné et remplacé par un autre. Il est encore plus intéressant de voir que derrière Héliogabale, ce sont en vérité des femmes qui ont tiré les ficelles, et plus particulièrement sa grand-mère, Julia Maesa, un personnage qui ne recule devant rien pour s'accaparer le pouvoir. Une véritable reine de sang.

Nouveau tome, nouveau complot (quoi de plus normal dans l'empire romain ?). Héliogabale, fraîchement couronné empereur, entame un règne sous le signe de la débauche la plus effrénée, et ce n'est sûrement pas sa mère, l'insatiable Julia Soemias, qui va l'en dissuader, au contraire. Face à la folie qui s'empare de ces deux-là, les conspirateurs organisent le prochain coup d'état, et parmi eux, les propres membres de la famille royale.

Même si je regrette cette surenchère de sexe présente dans ce second tome, j'ai été entraînée par ce récit qui mêle histoire, luttes de pouvoir, conspirations et trahisons familiales.

Une conclusion sanglante et logique qui s'inscrit bien dans la lignée des tomes précédents. Héliogabale a été évincé du trône de la même manière qu'il y est monté : à grand renfort de rumeurs, de conspirations et d'assassinats. L'épilogue suit le même schéma en présentant le sort des empereurs romains qui ont succédé à Héliogabale, et dont le règne aura souvent été très bref. Difficile de ne pas faire le parallèle avec Game of Thrones, tant la violence qui entoure le trône de Rome s'apparente à celle qui est liée au trône de fer.

L'histoire relatée en images du tyran italien, fondateur du fascisme originel, depuis sa nomination comme chef du gouvernement jusqu'à la guerre. L'histoire d'un homme rendu amer par l'Histoire, convaincu de son éloquence et de la grandeur de son projet, arrogant dans ses heures de gloire mais aveugle à la réalité du monde jusqu'à être rattrapé par son implacable réalité.