Madame d'Aulnoy

Petit conte agréable à lire mais sans plus.

Plaisant mais ça manque d'une morale et d'un intérêt particulier pour un conte de fées. Quelques passages difficiles à lire, mais on s'en sort bien finalement

Madame d'Aulnoy est une des figures importantes pour les contes du XVII-XVIIIe siècle. C'était donc une première pour moi surtout que je ne connaissais pas ce conte. Or, je l'ai lu dans le cadre de mon mémoire afin d'étudier les influences, chercher d'autres pistes pour les recherches.

Je suis agréablement surprise car ce conte est intéressant, il est rondement bien menée avec toutes les caractéristiques du conte habituel. Cependant, l'auteure a rajouté sa touche avec son ironie et n'hésite pas à montrer clairement une certaine réécriture du mythe de Psyché.

Pour conclure, j'ai adoré ce conte bourré de références avec un humour mordant et des thèmes intéressants.

J'avais découvert madame d'Aulnoy avec Le Serpentin vert, j'ai direct enchaîné avec Gracieuse et Percinet dans le cadre de mon mémoire. Il s'agit de son premier conte, je le trouve extrêmement intéressant car on sent qu'elle s'est inspirée de Perrault. De plus, elle met en scène la figure de la méchante belle-mère que nous retrouverons dans d'autres contes. J'ai beaucoup aimé car on s'éloigne des contes de fées que nous avons habituellement avec une princesse imparfaite voire ingrate face à Percinet, un mélange de prince des fées fou amoureux de Gracieuse.

Leur relation est complexe puisque Gracieuse préfère obéir à son père et être malheureuse au lieu de jouir un bonheur total et heureux avec un homme prêt à tout pour elle.

Pour conclure, je suis séduite par ce conte qui est assez mature et différent des autres contes.

Un style très abordable et dense pour ce texte reconnu comme le tout premier conte de fées écrite en français de 1690.

Bien sûr, tout y est beau, merveilleux, magnifique, spirituel et bien mis. J'adore la redondance de ces expressions ! :)

Pourtant, j'ai bien attendu le revers de tant de magnificence, comme tout bon conte joli et heureux d'abord se doit.

La chute est bien plus simple et terre à terre que ça, toute imparable aussi.

La vie n'est pas un conte de fées.

Jolie découverte, toujours !

Un bien grand conte par rapport à tous ceux que je lis ces derniers jours.

Le style y est toujours soutenu mais va aussi au plus simple, avance toujours passe sur des périodes de temps sans se contraindre.

Une belle histoire, développée, et amenée bien plus consciencieusement que toutes mes lectures précédentes, je trouve. Cela doit être dû au genre.

L'auteure que je découvre ici va me ravir, je le sens.

Cool.

Bien loin d'être mon favori.

Mais j'adore le roi qui "vend" sa fille unique à sa seconde femme acariâtre et névrosée, obsédée de sa belle-fille...

Le vieux n'a aucune jugeote, une ouïe du malheur de sa fille.

Il s'en fout.

Parce que sa seconde femme est plus riche que lui ?

Juste riche ?

Chaud

J'ai eu du mal à apprécier tous les perso, trop caricaturaux, ou juste parce que ce n'était pas mon jour.

C'est ce conte qui m'a appris le mot avenant. Je le trouvais terriblement joli, mais vieux, moyen-âgeux je veux dire.

Sauf qu'à la relecture, je n'avais aucun souvenir de cette histoire que j'ai pourtant écoutée pendant des années en disque.

Cette Madame de l'Aulnoy joue beaucoup avec les hommes et les femmes qui n'ont qu'un sens très défini dans leur personnalité, sans aucune nuance, sans aucun changement d'avis en cours de route.

Tout est bien

Tout est mal.

Pas de nuance.

Du moment que l'amour triomphe à la fin.

J'y ai trouvé la grenouille bienfaisante

Un nouveau conte construit tel tous les autres, pour pouvoir entre dans la catégorie dite ; des personnages positifs ou négatifs, pleurnichards et dénués de toute décision au moindre pépier amoureux venu, au point de s'en remettre illico presto à une grenouille qui parle gentiment.

J'ai beau me dire de lire entre les lignes, trouver les sous entendus, la seconde lecture qu'il doit bien y avoir quelque part...

sans y parvenir.

Reste la plus ou moins bonne morale...

J'y ai trouvé le nain jaune

Toujours avec cet apprêt obligatoire de bonté, de magnificence sur la princesse et son prince, la méchanceté naturelle dirais je car non expliquée, du ou des méchants ; ici, peut être pour la première fois sur les quelques contes que je découvre, l'histoire ne se termine pas par le sempiternel "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

non.

Et tant mieux pour eux.