Marguerite De Navarre
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Note moyenne : 6.48/10Nombre d'évaluations : 21
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Les derniers commentaires sur ses livres
Oeuvre à la fois riche et lassante. J'ai du mal à me positionner par rapport à cette lecture. D'un côté, les thèmes et les schémas reviennent toujours plus ou moins, ce qui fait qu'on en a déjà marre avant le milieu du livre... Et d'un autre, je la trouve très intéressante en ce qui concerne les devisants, leurs prises de position et leur évolution au cours des journées.
Je conviens cependant que la lassitude peut provenir de la langue qui n'est pas facile. En somme, il faut s'accrocher pour le finir.
Afficher en entierSi l'on cherche à le lire d'une traite, l'Heptaméron est difficile est lassant. Cependant, chaque journée peut être lue séparément, et même chaque histoire (accompagnée évidemment de la discussion qui la suit et la commente) peut aussi être lue comme une oeuvre à part entière. Marguerite de Navarre profite de ce format pour parler d'énormément de thèmes sous une forme ludique très appréciée à son époque, avec des personnages-narrateurs que l'on suit facilement. Cependant, je pense que le texte mériterait qu'on en modernise la langue afin de faciliter la lecture.
Afficher en entierCertains contes sont plaisants, d'autres tragiques, et quelques uns encore scatologiques. Ouvrage intéressant à étudier. C'est une littérature différente de la nôtre, avec des attentes et des buts différents.
Afficher en entierLes questionnements autour du rapport homme et femme ne datent pas d'aujourd'hui. Ces nombreuses nouvelles donnent chacune un aperçu des mœurs du XVIème siècle. Des récits plus ou moins plaisant pour tout les goûts.
Afficher en entierUn recueil de nouvelles écrit par la soeur de François Ier, une femme particulièrement intéressante. Ce recueil est beaucoup plus digeste que ce à quoi je m'attendais, c'est parfois léger, parfois lourd, parfois drôle, parfois sordide, une mosaïque complète (autant que peut l'être une oeuvre inachevée) d'histoires inscrite dans un récit-cadre évolutif de façon intelligente, inspirée du Décaméron de Boccace. Je conseille cette lecture (dans une édition dont l'orthographe a été révisée, la lecture sera plus fluide qu'avec l'orthographe de l'ancien français !)
Afficher en entierAlors que le mauvais temps endommage le pont qui devait les conduire de l'autre côté de la rivière, un groupe de voyageurs se réfugie dans une abbaye. En attendant que le pont soit réparé, l'une d'entre eux propose qu'ils se réunissent chaque jour et raconte une histoire chacun à leur tour. Ainsi, ils occuperont leur temps jusqu'à la fin des travaux.
C'est donc un mise en abyme des histoire dans l'histoire qui se profile. Les voyageurs racontent leur conte et les autres expriment alors leur opinion dessus. Les nouvelles tournent souvent autour des vertus de la femme: est elle louable ou méprisable ? Aimable ou démoniaque ? Chaque nouvelle expose un cas (impliquant souvent tromperies et autres viols) dans lequel il s'agit de décider si la femme est bonne ou mauvaise. Bref, le dose de machisme est bien présente. Heureusement qu'il y a des femmes dans le groupe de conteurs pour essayer de redorer leur blason.
J'ai pourtant été étonnée de la modernité de certaines opinions. En effet, dans plusieurs nouvelles les femmes comme les hommes prennent des amants et parlent d'amour et de sexualité hors mariage qui ne sont finalement pas si condamnés que ça par Marguerite de Navarre. Elle laisse entrevoir un point de vue bien moins rigide que ce à quoi je m'attendais de la part d'une reine du XVIe siècle.
Hormis le fait que les nouvelles finissent par toutes se ressembler à force de tourner autour du même thème, le recueil, bien qu'inachevé, est agréable à lire. La langue est un peu difficile au début mais on finit par s'habituer à l'orthographe fluctuante et aux mots oubliés.
Un classique incontournable qu'il faut avoir lu.
Afficher en entierLargement inspiré du Décaméron de Boccace, Marguerite y va de son talent dans l'écriture de son chef d'œuvre : l'Heptaméron. Cela reste un roman qui n'est pas si simple à lire dû à l'utilisation du vieux français. Ce roman n'en ai pas moins inintéressant puisque notre lecture évolue au milieu de nouvelles ( parfois banales mais souvent centrées sur la question de fidélité, de la vertus ou de la vengeance ) écrites avec qualité par celle qui fut duchesse d'Alençon puis reine de Navarre. L'œuvre mérite d'ailleurs d'être modernisée au niveau de la langue afin de la rendre plus accessible.
Afficher en entierJ'ai lu ce livre dans le cadre de mes études.
Il est vrai que j'avais peur de m'ennuyer en lisant ce recueil de nouvelles datant du XVIe siècle en moyen français (vieux français). Cela était fastidieux mais ô combien intéressant. Il s'agit d'un recueil de nouvelles inachevé s'inspirant du Décaméron de Boccace avec pas moins de 72 nouvelles. Je suis agréablement surprise que ce soit Marguerite de Navarre, sœur de François Ier et reine de Navarre et défenseuse du rayonnement culturel, qui en soit l'auteure car elle aborde des thèmes scandaleux, des thèmes indignes de son rang d'en évoquer publiquement. Néanmoins, elle ose et j'ai eu l'impression que toutes ses nouvelles sont vraies. Le sont-elles vraiment ? Je pense pas avec les propos finaux comme un sous-entendu sur le projet qu'est L'Heptaméron.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure car elle arrive à adopter différents tons et nous plonger dans son histoire : un groupe de personnes réunies chaque jour pour raconter des anecdotes sur l'amour, la religion, les hommes et les femmes. Ce fil conducteur va entraîner les 72 nouvelles. J'apprécie car l'auteure se met en scène, s'implique indirectement et fait en sorte que tout ceci soit crédible et réel. Il est vrai qu'elle a sûrement pu entendre des anecdotes ou bien les ragots de la cour sans oublier son impressionnante culture. Je ne saurais définir les sources de ses nouvelles comme ça car tout est possible.
Concernant les thèmes abordés, je dois dire que Marguerite de Navarre peut être considérée comme une "féministe" de son temps puisqu'elle défend ardemment la condition de la femme et la vision même. Cependant, je ne dirais pas que c'est totalement une féministe puisqu'elle n'hésite pas à critiquer les femmes pour les mettre au même piédestal que les hommes et vice versa. L'homme est l'égal de la femme, il n'y en a des bons et des mauvais. C'est là que l'auteure nous montre la complexité humaine à travers de nombreuses situations allant d'un viol, à un meurtre ou bien à une farce digne du théâtre ou un véritable amour. Nous avons donc toutes les émotions sur les relations entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, l'objet central du recueil est l'amour car nous l'avons à toutes les sauces : l'amour véritable, l'amour pervers, l'amour forcé... Vous aurez donc d'autres thèmes en lien comme le harcèlement sexuel, la fausseté, l'infidélité, etc. En tout cas, nous avons une vision assez fidèle à la réalité.
Enfin, je voudrais m'attarder un peu sur le 3ème thème majeur du livre : les religieux. Effectivement, Marguerite de Navarre met en scène des religieux dans plusieurs de ses nouvelles. Il est clair qu'elle les critique par leur hypocrisie, le fait de profiter de leur position de prêtre, de leur vénalité, de leur malhonnêteté, etc. Très peu sont décrits comme de bonnes personnes avec une morale digne d'être un représentant de Dieu. Ce qui représente bien la vision de l'auteure sur eux et les problèmes religieux de la Renaissance puisque beaucoup vont trouver une alternative à la religion chrétienne : le protestantisme, entre autres.
En tout cas, ce livre est résolument moderne sur sa mentalité et il est surtout essentiel pour la littérature car c'est un petit OVNI qui est à la fois un recueil de nouvelles mais aussi une critique voire un essai à travers les débats entre les participants de ses journées "on raconte des anecdotes" ; sans oublier les discours moraux et religieux. Outre cela, il est essentiel pour connaître la société du XVIe siècle que ce soit leurs mœurs, les faux-semblants puisque cette société n'est fondée que sur les apparences et peut se révéler cruelle derrière, l'importance de la royauté...
Pour conclure, je ne regrette pas d'avoir lu cette petite pépite qui mériterait d'être plus connu car elle a son importance et je trouve que cela se lit assez vite (si vous lisez 5 nouvelles par jour) malgré un vieux français nécessitant quelques bases.
Afficher en entierDepuis le temps que je devais lire ce livre, il était temps. Mais évitons de dire à mes professeurs de fac que je ne l'avais pas lu!
J'ai bien aimé ce livre, les histoires sont drôles et émouvantes, et j'avais choisi une édition en ancien français donc c'était génial.
Afficher en entierJ'avais fait un exposé sur ce livre à la fac. Brûlot féministe avant l'heure, on y trouve un portrait peu reluisant des moines (tous les moines et la plupart des hommes sont des pervers) et des relations hommes-femmes. C'est parfois drôle, souvent ennuyeux.
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Dédicaces de Marguerite De Navarre
et autres évènements
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Editeurs
Editions Honoré Champion : 2 livres
Gallimard : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Dunod : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Folio : 1 livre
Editions de Cremille : 1 livre
Charleston : 1 livre
Biographie
Marguerite de Navarre est appelée également Marguerite d’Angoulême et parfois Marguerite d'Alençon. Elle est née le 11 avril 1492 à Angoulême et est morte le 21 décembre 1549 à Odos-en-Bigorre. Elle joue un rôle capital au cours de la première partie du XVIe siècle : elle exerce une influence profonde en diplomatie, elle manifeste un certain intérêt pour les idées nouvelles et encourage les artistes tant à la Cour de France qu'à Nérac. Sœur du roi François Ier, elle est la mère de Jeanne d'Albret (reine de Navarre et mère du futur Henri IV). Elle est aussi connue pour être, après Christine de Pisan et Marie de France, l'une des premières femmes de lettres françaises, surnommée la dixième des muses.
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