Marie Laurent

Déjà, la couverture. Je l'aime, elle est magnifique, c'est très rare quand une couverture m'attire à ce point. Rien que pour ça, le roman mérite un cinq étoiles.

Ensuite, j'ai adoré le décor, découvrir Québec, j'avais l'impression d'y être. Les personnages sont aussi très intéressants et j'étais partagée entre l'agacement et l'admiration pour Caroline. Par contre, c'est frustrant, c'est bien trop court, j'en voulais plus ! Mais pour la qualité du décor, du style d'écriture, des personnages, je ne vais pas trop chipoter.

Une fois encore, un excellent roman. Bien écrit, je me suis laissée porter par les aventures de Becky et Augustus, puis Grace et Dale. Je suis très curieuse de lire la suite avec Frances !

Marie Laurent est une excellente plume, que j'adore lire.

C'est le premier roman de Marie Laurent que j'ai lu, et j'ai beaucoup apprécié les péripéties au sein de la Russie. J'apprécie le mélange entre histoire et romance, le tout dans une plume à la fois riche et fluide. J'ai aussi beaucoup aimé le héros masculin, qui était différent des personnages que j'ai l'habitude de rencontrer dans les romans.

En général, je n’aime pas vraiment les parodies. Mais étonnamment, j’ai bien apprécié celle-ci. Sans être un chef-d’œuvre, je l’ai lu assez facilement. J’ai trouvé cette parodie de Cinquante Nuances de Grey tout en subtilité.

Amalia Faust, une fille mal dans sa peau, fait un jour la rencontre d’Edouard Green, beau gosse mystérieux. Très rapidement, nos deux protagonistes vont développer une relation pour le moins étrange.

Nous reconnaissons en Amalia Faust l’Anastasia Steel des Cinquante Nuances. Mais la différence est ici notable : Amalia n’est pas une pseudo-laide dans une taille 36 qui attend que sa beauté physique soit révélée. Non, pas du tout ! Si elle n’a pas de style, c’est parce qu’elle est quasiment sans le sou. Travailler en tant que caissière chez Brico, ça ne rapporte pas tant que ça ! Alors elle s’habille comme elle peut, surtout qu’elle ne se sent pas à l’aise avec sa taille 44. Bref, elle n’a rien des canons standards ! Et c’est pour cette raison qu’elle ne comprend pas la soudaine attirance pour elle de ce playboy milliardaire dont la couleur favorite est… Mais non pas le gris, (ce n’est pas Christian Grey) le vert bien sûr ! Tout est vert chez lui sauf ses cheveux (question de style) et sa peau (sinon ça aurait donné une romance avec un extraterrestre). Outre une attirance pour la couleur, cet homme affectionne tout particulièrement les légumes (bio de préférence) qu’il aime déguster à toutes les sauces (je dis bien toutes). D’ailleurs, il a des recettes pour le moins originales qui associent sexe, soumission et brocolis ! Cet amour pour le sexe légumier (SL pour les intimes) lui a été transmis par Doris, une amie de sa mère, de vingt-cinq ans son aînée.

Tout en parodiant Cinquante Nuances de Grey, l’auteure réussit tout de même à nous faire oublier l’original en créant une histoire qui prend sensiblement une autre direction. Au fur et à mesure de la lecture, les ressemblances avec l’univers d’E. L. James sont visibles tout en étant poussées quasiment à l’extrême. Si la relation d’Anastasia et Christian est rapide, que dire de celle d’Amalia et Edouard ? Au bout de deux jours, elle se déclare déjà folle amoureuse de lui et emménage dans son appartement. Au bout de trois mois, elle quitte même son boulot pour lequel, pourtant, elle avait si vaillamment lutté contre son amoureux afin de le conserver. Soumise et nunuche à souhait, Amalia est un personnage attachant dont les remarques m’ont souvent fait sourire.

N’étant pas une adepte des parodies, j’ai quand même apprécié ce livre qui tourne en dérision le sadomasochisme de Christian Grey et sa relation avec Anastasia Steele. Cela tient surtout, je pense, à sa brièveté (seulement 120 pages). Sans être une œuvre exceptionnelle, c’était une lecture agréable et drôle.

L’héritage des Davis a une écriture fluide et agréable à lire .Entre haine et jalousie dans une famille sous l’emprise du patriarche .On voit grandir Walter dans un milieu qui n’est pas le sien lui l’enfant illégitime .

Les personnages secondaires sont remplis de rancœur envers Walter qui n’a rien demandé à personne, fort heureusement il trouve du réconfort auprès d’Alice sa tante .

J’ai aimé voir l’évolution de tous les protagonistes malgré quelques passages un peu longs .

Le prologue nous laisse entrevoir un bel avenir pour Walter après une vie semée d’embûches.

Une romance à laquelle je n'ai pas accroché.

Une agréable romance, qui se lit vite et bien, avec un style fourni et de qualité.

Le contexte historique est travaillé sans être lourd, c'est une bonne lecture.

Je n’ai même pas les mots pour décrire mon ressenti…

Bouleversant !

Emouvant !

Tellement romanesque !

Une épopée grandiose qui devrait satisfaire l’appétit de tous les voraces de romances historiques !

“L’héritage des Davis” appartient à ce genre de récits “romanesco-historiques” où nous suivons le héros sur des années de sa vie.

Cette épopée romantique se déploie, vit et vibre sans une once de difficultés. Riche de détails pétillants, de fines descriptions de lieux et d’époque, elle nous transporte avec grâce dans la Belle Epoque et ces grands bouleversements.

Je n’ai pas vu les heures passer, avide de connaître le destin de ce jeune Walter.

Sa lucidité, sa fragilité, son courage et sa résilience m’ont emplie d’empathie à son égard. On ne pouvait que s’émouvoir de sa vie et surtout (fleur bleue oblige) de sa course à l’Amour.

Les autres personnages, d’ailleurs, sont loin d’être de simples figurants. Ils se révèlent (tous !) forts, aussi bien construits et animés que Walter, prenant une solide place au carrefour de toutes les intrigues.

Chacun d’eux brosse, sans le vouloir, le portrait d’une partie de cette société en évolution que les mœurs et la morale prennent un malin plaisir à éventrer : L’Amour de Walt pour cette tante par alliance, le féminisme désavoué pour un mariage arrangé, l’homosexualité inavouable, l’amour de jeunesse que l’on doit oublier au profit de la société…

Et que dire de la plume de Marie Laurent qui ficèle le tout ? Intrépide, fondante, exquise et franche avec un ton neutre et sans jugement. Comme si elle laissait Walter vivre sa vie et qu’elle n’était qu’une simple “scribe” de ses dires et de ses pensées. Un portrait soigné, drôlement réel, avec des mots d’époque judicieusement choisis, traduisant tous les aspects du récit avec sensibilité.

Malgré deux, trois "petits points noirs" relevés, “L’héritage des Davis” est un gros coup de cœur ! Une romance divine, soignée, un voyage dans le temps brillamment réussi et porté par des personnages au charisme aveuglant.

https://colorandbook.blogspot.com/2022/09/brocelia-de-jean-marc-dhainaut.html?m=1

« Brocélia » a été une excellente lecture. C'est un très bon thriller fantastique. Une histoire de fantômes déroutante et passionnante à l'ambiance glaciale et oppressante. Encore une fois, Jean Marc Dhainaut m'a offert un moment de lecture dépaysant, addictif et plaisant. J'avais envie sans cesse de découvrir avec Meghan ce qui s'était réellement passé dans ce manoir.

Les + :

* L'histoire en elle-même était passionnante. J'ai aimé suivre Meghan dans cette chasse aux fantômes. Découvrir petit à petit ce qu'avaient vécu les différentes entités.  Les personnages sont terriblement attachants. Ils sont  complexes, forts, tenaces, combatifs, percutants et bien travaillés. Mais aussi découvrir l'impact que cette aventure a sur la vie de Meghan. Le tout dans une ambiance angoissante et glaciale qui fait frissonner et donne envie de dévorer les pages.

* Les personnages sont très attachants. Ils sont  complexes, percutants et bien travaillés. J'ai aimé découvrir Meghan et tous les fantômes qui hantent Brocelia.

* La plume de l’auteur est excellente, c'est fluide, visuel, bien écrit, rythmé et percutant. Il a réussi à me faire vivre un ascenseur émotionnel et à me faire imaginer toutes les scènes qui se sont déroulées dans ce lugubre manoir.

Les – : 

* Quelques petites longueurs.

* Mais, paradoxalement, j'aurais aimé que cela dure encore un peu pour approfondir quelques détails

Une préférence pour les histoires plus contemporaines. J'ai notamment retrouvé avec grand plaisir la plume de Sully Holt.