Maxime Chattam
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.12/10Nombre d'évaluations : 12 069
10 Citations 6 079 Commentaires sur ses livres
Interview
Les derniers commentaires sur ses livres
Voilà du Grand Maxime Chattam...
L’histoire se déroule toujours durant la Grande Exposition universelle de 1900 sur Paris !
Le récit fait suite à Léviatemps dont l'histoire se termine de façon horrible !!
Donc, on se retrouve quelques mois après avec Guy de Timée et son amie / amante Faustine dans la Grande demeure de leur ami chasseur dans le Vexin.
On est dans l'ambiance dès le départ... Une famille entière est décimée et la mise en scène est des plus horribles, Maxime Chattam détaille de façon très explicite le mode opératoire ainsi que le position des corps, le père a été mis dans la pose de l'homme de Vitruve !
De là découle une enquête de la part de Guy et Faustine... rien ne les arrête, tous les personnages passent de non coupable à coupable... sauf un qui passe entre les mailles du filet... Il faudra attendre la fin du livre pour que Guy puisse enfin mettre un nom sur le coupable après la disparition de Faustine !
Maxime est machiavélique dans ses descriptions, dans le fil de l'histoire... Les rebondissements nous arrivent en plein dessus à chaque page !
Maxime sait manier les mots, l'histoire est rythmée, angoissantes et supère bien documentée... On se croirait dans les rues du vieux Partis de 1900, on ressent les odeurs tellement les mots sont justes et amenés de façon appropriée !
Si vous êtes fan de Chattam et du genre, foncez !
Afficher en entierJ’ai eu peur de me lancer dans ce roman vu certaines critiques négatives mais quelle belle découverte ! Ce n’est pas du Chattam habituel certes mais quel plaisir qu’il se soit essayé à un nouveau genre. J’adore le côté futuriste tout en étant assez actuel et dans l’air du temps. J’ai adoré !
Afficher en entierTW 🟣, scènes gores, pour public averti et majeur ⚠️
Mahingan Falls petite ville près de Salem aux États-Unis 🇺🇸, terres anciennes des indiens et scène de la chasse aux sorcières 🧙🏻. C'est ici que la famille Spencer pose ses valises en provenance de N-Y après être tombés amoureux de la ferme et du calme. Ils emménagent avec Chad, leur fils de 13 ans, Zoey leur fille de 2 ans et Owen leur neveu qui a le même âge que Chad, qui est orphelin.
La mère, Olivia, est une star du morning show à la TV mais elle souhaite changer de vie dans cette nouvelle ville avec son mari Tom qui est auteur de pièces de théâtre déchu.
Quelle vie les attend dans cette petite ville, heureuse ? Pas sûre... pour nos deux ados l'été du renouveau se transforme en cauchemars, mais sont-ils les seuls à vivre tous ces événements étranges ?
En parallèle, Ethan Cobb, lieutenant de police exilé de Philadelphie fait face à une série d'accidents très sanglants ainsi que de disparitions inexpliquées.
Sans parler des problèmes sur les ondes radios des voix guturales inexplicables et incompréhensibles. Et si la petite ville de Mahingan Falls n'était pas si tranquille ?
Le Word bulding et les personnages que nous a proposé Maxime Chattam sont impressionnants.
Pour parler de l'environnement, les descriptions étaient telles que parfois ça a apporté des longueurs dans le récit (environ 300 pages pour poser les bases) mais ça nous permets de vraiment visualiser l'endroit où se déroule cette histoire immersive.
Au début j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup (trop) de personnages, mais j'ai tout de même réussi à m'attacher à eux. Les histoires de chacun étant différentes mais liées permets de se retrouver facilement dans l'histoire générale et de s'attacher à chacun d'eux selon ce qu'ils vivent. Mention spécial à notre petit Owen 🖤, si vous le lisez vous aussi il vous accrochera leur coeur ! Ils sont tous très bien construit, on avait réelllement l'impresion de faire partie de leur communauté et de la famille.
C'est ce qui m'a fait tenir pour finir le livre au début je voulais absolument avoir le fin mot de l'histoire sur ces phénomènes ! Et je n'ai vraiment pas été déçue de cette fin magistrale !
J'ai eu peur pour chacun d'eux lorsque les choses ce sont emballées, j'ai eu la larme à l'oeil quand ils étaient en danger et je n'avais qu'une envie les aider à échapper à toute cette horreur.
L'intrigue paranormale mélangée à l'histoire sombre des 🇺🇸 mais sans faire de clichés fantomatiques m'a complètement séduit. J'ai été totalement happé par la deuxième partie du livre que je ne pouvais plus le poser. Je n'avais qu'une hâte c'était de le reprendre. Je me suis vraiment vu dans un film tellement la plume est immersive ! Une fois plongé dans l'action on ne peut pas le nier Maxime Chattam est très fort pour décrire et vous emmenez dans son monde. Ça été 600 pages vraiment immersives et à couper le souffle !
Afficher en entierTrès bon roman, un suspens haletant qui nous tiens jusqu'à la toute fin du roman...très presser de découvrir les tomes suivants !
Afficher en entierJ'ai bien aimé le scénario dans son ensemble, Maxime Chattam étant mon auteur préféré.
On sent qu'il y a de la recherche par rapport au contexte du livre. On se retrouve dans un futur proche réaliste. Le contexte de base (en enlevant l'élément perturbateur) n'entre pas dans la science fiction.
L'histoire est bien donc bien ficelée et on peut s'identifier aux personnages de par leur caractère et leur histoire.
Cependant, j'aurais préféré plus de scène de catastrophe pour maintenir un côté haletant et rythmé.
De plus, je n'ai pas aimé les passages woke qui, à mon sens, apportent une certaine lourdeur. Je trouve ça dommage que Maxime Chattam ait fait de son roman un roman "engagé" car personnellement, je lis des romans pour le plaisir d'une bonne histoire et pas pour d'autres raisons.
Afficher en entierTrès bon livre de Maxime Chattam. On est vite prit dans l'intrigue et on frissonne pas mal. Le seul bémol est peut être cette grande présence du surnaturel qui n'est pas, d'après moi, très commun de Maxime Chattam. Mais un super livre quand même.
Afficher en entierBon livre. L'intrigue est intéressante, mais pas le meilleur Chattam pour moi.
Afficher en entierCe roman est peut être le premier de l'auteur, mais il comporte déjà toutes les qualités des titres qui ont fait le succès de l'auteur! L'intrigue est captivante et bien construite, et on y retrouve un bel hommage à "Ça" de Stephen King, si cher à l'auteur. C'est aussi un roman noir, à l'ambiance pesante, et qui n'épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs.
Afficher en entierQue de plaisir de continuer a lire cette série, énorme coup de cœur pour chaque livres de lus, plus j'avance dan la série plus j'ai envie de lire tout d'une traite tellement la plume de Maxime Chattam est si addictive.
Après les événements du tome précédent, les Pans doivent se défendre pour déjouer les plans maléfiques de Malronce en développant leurs pouvoirs, affronter les Cyniks, les gloutons, braver le mystérieux Raupéroden qui une fois avec la reine Malronce j'ai su qui c'était je ne m'y attendais pas du tout.
Pour Ambre, Matt et Tobias l'épreuve ultime approche.
Vous aimez le monde post-apocalyptique, l'action, l'aventure je ne peux que vous recommander cette série, vous ne serez pas déçus.
Afficher en entierJ’ai découvert cet auteur avec « Le Signal » et depuis, je peine à retrouver un livre qui me procure les mêmes émotions. J’ai enchaîné avec « Un(e)secte » et « L’illusion », que j’ai bien appréciés, mais qui ne m’ont pas autant captivée.
Mais, pour en revenir à nos moutons, j’ai fini ce livre le mois dernier et je suis encore imprégnée par son univers.
En refermant le livre, je me suis demandé : «Et maintenant ? »…
Eh bien, je n’ai pas vraiment de réponse.
L’intrigue était tellement prenante, les personnages si attachants à leur manière, que j’ai du mal à passer à autre chose.
J’avais l’impression d’être transportée dès l’instant où j’ouvrais le livre. Pendant ma lecture, j’étais là-bas, à Mahingan Falls, aux côtés des personnages, mais invisible; et c’est ce qui m’a permis d’être ici pour vous en parler…😈
J’ai ressenti les frissons, les doutes, les peurs de chacun d’eux. J’ai exploré cette forêt et ce maudit champ de maïs. J’ai vibré avec les réparties d’Olivia et j’ai pleuré lorsque mes personnages préférés nous ont quitté.
Ce livre a envahi mes pensées, m’a parfois accompagnée lors de mes repas, et a pris chaque minute de mon temps libre.
En résumé : j’ai adoré ce roman plus que je ne saurais l’exprimer !
Afficher en entierOn parle de Maxime Chattam ici :
2020-06-09T22:21:04+02:00
2020-05-01T13:10:18+02:00
2020-01-12T08:11:52+01:00
2019-11-26T17:35:07+01:00
2019-11-11T18:05:25+01:00
2019-10-31T22:07:34+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Maxime Chattam
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Pocket : 42 livres
Albin Michel : 28 livres
VDB : 10 livres
France Loisirs : 9 livres
LGF - Le Livre de Poche : 8 livres
Michel Lafon : 6 livres
Audiolib : 5 livres
Le Livre de Poche : 4 livres
Biographie
Tout a commencé pendant le printemps 1975, lorsque des sentiments unissant deux personnes naquit une créature unicellulaire qui neuf mois plus tard (et quelques jours de retard…) allait déboucher sur ma naissance. Le 19 février 1976 pour être exact, quelque part dans une chambre de clinique tout ce qu'il y a de plus anonyme.
C'est peut-être à cet instant que le désir d'écrire s'est manifesté, par besoin de soulager l'horrible sensation de n'être qu'un individu de plus parmi les milliards passés et présents ; pour soulager cette oppressante nudité...
Je grandis en région parisienne. Enfant discret, j'observe beaucoup, les paysages, les gens… sans les commenter.
On me considère comme un garçon solitaire. Je déménage plusieurs fois avec ma famille, je grandis parmi des adultes de tout horizon, et j'écoute leurs histoires…
Pour plus tard, certainement.
A partir de 10 ans, je me mets à l'Anglais avec ma " seconde " marraine, Ann. Cette nouvelle langue m'amuse, elle est chargée d'aventures à mes oreilles , de contrées lointaines, autant d'appels vers l'imaginaire. Mais un imaginaire palpable, quelque part au-delà des océans…
A l'école, je ne suis pas particulièrement brillant. Je fais ce qu'on m'impose, sans plus. Ma tête est ailleurs la plupart du temps, loin, très loin au travers de ces murs.
On me dit " songeur ". C'est tout naturellement que je découvre le cinéma et devient accro… Deux heures de rêves à chaque film, deux heures de folies enivrantes, comment résister ?
1987. Premier voyage aux Etats-Unis, à Portland dans l'Oregon (ça rappellera des souvenirs à certains…). Je découvre, fasciné, qu'il est possible de se sentir encore plus petit dans l'univers. Ici tout est gigantesque : les camions de pompier, les immeubles, les gens, et même les glaces !
Après deux mois sur place, je reviens totalement corrompu :
Cette terre est synonyme d'espoir. Tout y est faisable. Les rêves sont permis là-bas. A partir de là, je " m'américanise ", je souhaite y vivre plus tard. Aujourd'hui je suis en partie d'accord avec ces pensées d'enfants, cependant je vois la cruauté et le cynisme qui habitent également ce pays. Rien n'est parfait. Les rêves y sont possibles… mais tous n'y parviendront pas. Et il y a souvent un prix à payer… .
1988. Je passe Noël dans la jungle Thaïlandaise parmi la tribu Aka. Je me souviens encore de la pleine lune au-dessus des feuilles de palmier (en tout cas ça y ressemblait).
Avec ce périple, le monde devient encore plus vaste et du coup, moi, je deviens encore plus petit.
Je tente ma première expérience avec l'écriture : tenir un journal de bord.
Le résultat tient en 5 pages raturées qu'il faudrait pouvoir traduire en français, il semblerait que je ne maîtrisais pas vraiment l'orthographe et la grammaire.
1990. C'est à cette époque que je visionne le film " Stand by me " tiré d'une nouvelle de Stephen King. Cette histoire d'adolescent me subjugue, c'est exactement à ça que j'aspire, cette amitié fraternelle et ces aventures qui s'ensuivent.
Déçu par la placidité de mon existence, et lucide quant à la morosité du quotidien, je décide donc de me faire vivre des aventures d'une autre manière : l'imaginaire.
J'emprunte la machine à écrire de ma mère et je réécris le film à ma sauce, rajoutant toutes les péripéties qui me font envie. C'est ma première " vraie " expérience d'écriture et c'est ce qui marque un tournant.
Dorénavant, je peux écrire toutes les histoires que je voudrais vivre. On est encore bien loin des romans noirs que je commettrais plus tard, mais les bases sont posées.
A 14 ans, pas particulièrement en avance, je décide de fuir la réalité en tentant d'écouter pour une fois ma chère mère qui me conseille depuis 24 mois de lire ce bouquin énorme qui sent la poussière.
Je découvre la lecture avec "Le seigneur des anneaux". J'en suis tellement captivé que je décide de me lever tous les matins à 5 heures pour passer une heure dans le bain afin de lire avant l'école.
En quête d'une histoire aussi passionnante, je lis un maximum de récits de science fiction, découvrant par accident Lovecraft, Vance, King plus en profondeur, et bien d'autres.
S'ensuit le décorticage méthodique de tout ce que la terre compte de mauvaise littérature gore ces bouquins écrits en 3 jours aux titres aussi évocateurs que " Horreur déliquescente " qui m'amusent beaucoup car ils me foutent une pétoche de tous les diables.
La vie glisse autour de moi, et des autres semble t-il, pendant les années suivantes, ou j'ai la chance de pouvoir voyager et lire.
J'ai beau grandir, vieillir et me rapprocher de ce qui devrait être " l'âge de raison ", je me refuse à tirer un trait sur tous ces mondes imaginaires qui peuplent mes désirs, et je lis et écris toutes ces vies que j'aurai tant aimé vivre.
C'est alors que j'ai l'illumination : si ! c'est possible de vivre tout ça ! comme dans les films : il suffit d'être acteur.
Pendant plusieurs années, j'entretiens l'espoir de devenir comédien. Je suis le Cours Simon à Paris, tout en lorgnant vers l'Actor Studio de New-York, auquel je ne me rendrais finalement jamais.
Avec le recul, je pense que je devais beaucoup ressembler à Joey dans la série " Friends ".
Cette histoire m'aura valu quelques expériences extraordinaires néanmoins. Je me souviens encore de mes révisions du BAC dans les loges du palais des sports lors des préparations d'un spectacle de Robert Hossein sur lequel je faisais de la figuration.
C'est lors de ce spectacle que Pierre Hatet, un comédien dont la voix est célébrissime (" Doc " dans " retour vers le futur " par exemple…), lit les liasses de textes, poésies, nouvelles etc… que j'écris entre deux répétitions et me propose de me mettre à l'écriture d'une pièce de théâtre. Je trouve l'idée intéressante et m'attèle à l'élaboration d'une pièce intitulée " Le Mal ", qui, une fois achevée, sera enfermée à triple tour dans un tiroir par son auteur. En effet, " il manque quelque chose ", songeais-je à l'époque. Tout simplement de la maturité !
Depuis l'article paru dans " Le Monde " en 2002, beaucoup de personne m'ont demandé de lire cette pièce. Après réflexion, et plutôt que de laisser le texte moisir à l'ombre, j'ai décidé de la mettre en entier sur ce site, vous pouvez la télécharger depuis la partie appelée " Le labo ". Pauvres de vous.
"J'aurai ensuite la chance de faire quelques petits rôles pour la télé, dont certains téléfilms passent encore chaque année…
1998. Ma vie sentimentale est similaire à un livre de Dino Buzzati intitulé : " Le désert des Tartares ". En sortant de la projection de " Titanic ", je décide de prendre les choses en mains.
Puisque la vie ne veut pas me donner mes trois jours de bonheur amoureux et mon iceberg, je décide de me l'inventer : j'écris " Le coma des Mortels ", une fable humoristique sur la solitude dans laquelle mon personnage trouve le Grand Amour, celui qui n'existe que dans la littérature, dit-on.
Depuis, je repense souvent à cette période, à cet état d'esprit, à ce livre. J'y combinais ma passion de l'imaginaire avec la création plus " personnelle ", celle qui comble des manques, qui répond aux questions qu'on se pose. Maintenant, j'essaye de ne jamais perdre de vue cette notion lorsque je m'attelle à un nouveau roman. Combiner les deux. Travailler la forme, et le fond, ne jamais sous estimer l'implicite de son récit.
1999. pas mes plus belles années pour tout vous dire.
La comédie abandonnée, j'ère dans les petits boulots pendant plus de deux ans. Je me rappelle que même mauvais acteur je gagnais bien ma vie, et caissier dans un magasin ce n'est pas la panacée même si ça me laisse le temps de rêver à ce que je vais écrire en rentrant le soir.
Je tente de reprendre mes études de Lettres modernes à la fac, sans parvenir à trouver un consensus valable pour nous réconcilier durablement.
J'écris " Le 5éme Règne " à ce moment là (publié en 2003 sous le pseudo Maxime Williams aux éditions du Masque), c'est mon premier thriller, même s'il vire dans le fantastique, et c'est aussi le premier roman que je situe aux USA.
Automne 99 : je quitte mon boulot de veilleur de nuit que je pensais idéal pour écrire mais qui s'avère être un accélérateur de solitude plus qu'autre chose. Dans le même temps, je suppose que si je veux un jour être publié autant connaître un peu le milieu, je deviens donc libraire pour une enseigne connue…
Je n'ai encore jamais envoyé le moindre manuscrit à un éditeur, je ne m'estime pas assez content de leur qualité, je vis donc avec la candeur de ne pas savoir ce qu'est la lettre type de refus.
Fasciné par les romans policiers, l'idée d'un thriller germe en moi. Mais il me faut des bases solides, je voudrais confronter le dernier cri des technologies d'investigation avec le monde obscur d'un tueur en série, l'idée étant de tisser dans mon histoire un climat de roman fantastique sans en être un.
Je parviens à suivre une formation de criminologie pendant un an, ou j'étudie la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale. J'assiste à des autopsies et rencontre d'éminents spécialistes pour préparer mon roman. Pendant 8 mois je partage mon temps entre ces heures de documentation et mon métier de libraire qui me permet d'en savoir un peu plus sur le monde de l'édition.
Mai 2000 : je passe mes journées en librairie pour consacrer mes soirées et mes week-ends à ce projet de thriller, ma vie sociale devient celle d'une amibe.
Je me souviens que les premiers chapitres de " L'Ame du Mal " sont écrits pendant un violent orage à Thonon-les-Bains, durant ce qui devait être des vacances.
Octobre 2001 : avec une poignée d'irréductibles pour seuls amis, je ressors la tête de ma tanière puisque " L'Ame du Mal " est achevé.
Alors fauché, je ne trouve les moyens de photocopier et relier mon manuscrit qu'à trois exemplaires : reste à bien choisir les éditeurs qui se verront le plaisir de me renvoyer une lettre de refus…
Par un soir de novembre, mon téléphone sonne et le conte de fée commence, puisque Michel Lafon m'invite dans un superbe restaurant où le fondant chocolat me fait presque oublier qu'il vient de me proposer un contrat en or.
In Tenebris " sort en mars 2003 alors que je suis déjà en train d'écrire "Maléfices" tout en préparant le suivant… Une vie rêvée…
Aujourd'hui l'année 2003 s'achève sur le troisième opus de la trilogie : "Maléfices" (à paraître).
C'est en écrivant sa dernière page que je dis adieu à ses personnages. J'ouvre un cahier vierge sur de nouvelles vies tout en ayant un regard affectueux en arrière. Quatre romans, 2000 pages et tant d'existences encrées de maux pour les faire vivre.
Bientôt la magie de la lecture opérera à nouveau : la suite de la bio est en cours, et c'est vous et moi qui l'écrivons, là, en ce moment précis.
J'aurai prochainement la joie de vous présenter de nouveaux chapitres, livres après livres...
Afficher en entier