Michael Chabon

Dès les premières pages, je me suis sentie transportée dans le monde des Valeureux et de Mangeclous d'Albert Cohen : un monde de personnages pittoresques, bavards, ceux qui pratiquent la religion et observent les rites, ceux qui y sont indifférents... Le cadavre et l'enquête policière qu'il suscite, ne sont là qu'en filigrane, pour servir de support à cette communauté juive installée sur l'inhospitalière île de Sitka, au large de l'Alaska.

Malheureusement une mauvaise traduction rend ce livre illisible : c'est plein de fautes de syntaxe, fautes de grammaire, mauvaises tournures de phrases...Ajouté à ça, le récit est émaillé de nombreux termes yiddish (plusieurs par page) dont il faut aller voir la traduction en fin de volume. Si bien qu'on passe son temps à relire plusieurs fois la même phrase avant de la comprendre. Alors au bout de 200 pages j'ai abandonné - avec regret certes. Jamais je n'ai autant regretté de ne pas savoir lire en VO. Peut-être le reprendrai-je un de ces jours.

Un livre dévastateur, qui ne nous laisse pas de marbre, clairement.

Je l'avais lu voilà deux ou trois ans, quand le nazisme a été abordé en cours d'histoire.

Je n'ai pas été déçu, mais vraiment ému.

le vocabulaire m'a empêche de rentrer dans l'histoire. je suis sur que c'est dommage mais je n'i pas réussi à apprécier ce livre.

L'idée était bonne et originale ... écrire une intrigue sur un perroquet volé qui détiendrait un secret ... et pourtant le résultat n'est pas là. Certes le récit suscite une certaine émotion et un attachement à ce jeune garçon mais il manque trop d'ingrédients pour en faire LE livre à retenir malheureusement ... en tous cas à mon goût bien entendu.

Il y a des romans dans lesquels on entre tout de suite. D'autres où on s'installe peu à peu. D'autres, enfin, dont on ne parvient jamais vraiment à pousser la porte et à franchir le seuil. Celui-ci fait malheureusement partie de cette dernière catégorie. J'avais pourtant été séduit par l'histoire telle qu'elle était résumée au dos du bouquin, j'ai même été intrigué par les premiers chapitres mais je n'ai finalement pas trouvé cette étincelle qui m'aurait amené à vouloir dévorer le roman en une seule fois. Je suis resté étranger aux personnages, je n'ai même pas réussi à les visualiser. Seul Arthur Lecomte, ami/amant du narrateur, m'a semblé sortir un peu du lot. Le reste m'a indifféré, que ce soit les histoires de famille d'Art, sa relation avec la jolie Phlox ou son amitié avec l'étrange Cleveland.

Un livre étrange et déconcertant qu'une mauvaise traduction dessert quelque peu ... Ajoutez des termes d'argots et yiddish , et là ça devient encore plus compliqué ! L'histoire est pourtant intéressante de même que le postulat de départ (les juifs après la Seconde Guerre se seraient réfugiés en Alaska...), les personnages pittoresques et picaresques ... Un moment exotique de lecture ...

J’ai découvert ici une plume qui m’a beaucoup plu, une narration fluide et régulière, sans chichis ni mélo mais qui réussit à véhiculer de fortes émotions. Avec des mots simples et des descriptions concises, l’auteur nous plonge complètement dans l’action et les sentiments qu’elles font naître chez les protagonistes impliqués.

Hélas, le développement du livre ne m’a pas autant charmée... En grande partie à cause des allers retours continuels passé-présent-passé encore plus ancien-passé un peu moins ancien qui ont fini par noyer mon attrait sous trop de confusion. Ce style colle parfaitement avec ce le sujet du livre: un enfant se souvient de la vie loufoque d’un personnage haut en couleurs qui n’est autre que son grand-père. Au départ j’ai d’ailleurs adoré ce manque de suivi, qui donnait l’impression d’être en train d’écouter l’auteur nous parler directement et nous raconter ses souvenirs pêle-mêle comme ils lui revenaient... Mais le nombre impressionnant de pages et de souvenirs, du plus rocambolesque au plus inutile et anodin, m’ont laissé le temps d’apprécier puis de me lasser...

En bref un livre que j’ai faillit adorer, de part la plume et son thème, mais qui finalement m’a lassée à cause de la longueur...

J’ai eu du mal à accrocher à l’écriture de l’auteur. Les phrases sont trop longues et deviennent donc incompréhensibles par moment. On est vraiment pris dans l’histoire lorsque l’enquête avec « le vieil homme » commence. Mais il aurait été bien à la fin d’expliquer pourquoi le coupable a agit ainsi.

Un mammouth accouchant d'une souris. Un bon postulat de base une uchronie amusante mais un manque dans l'écriture peut être dans la traduction fait de ce livre un échec même en étant doté d'une solide culture juive.

Je n'ai pas accroché... l'histoire, la narration, le style ? Je ne sais pas. De là à le catégoriser, c'est quelque chose que je ne ferai pas.