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Michelle Styles

Auteur

511 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par TerverChante57 2020-07-31T10:46:51+02:00

Biographie

Michelle Styles est une auteure de romans d'amour historiques d'origine américaine qui vit en Angleterre depuis 1988.

Elle vit à Hadrian's Wall, Northumberland avec son mari et leurs trois enfants.

Source/Babelio

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Note moyenne : 6.88/10
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0 Citations 119 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Michelle Styles

Sortie Poche France/Français : 2023-03-01

Les derniers commentaires sur ses livres

Viking, Tome 2 : La Fiancée du viking

Je reviens à mes anciennes amours : les Vikings :mrgreen:

Vikar Hrutson, jaarl du royaume de Viken, et Sela, la fille de Bose l’Obscur, jaarl du nord de Viken, se sont mariés, un mariage d’intérêt. Sela en est venue à tomber amoureuse de ce valeureux Viking. Leur couple est fusionnel.

Sela est une jeune femme vive, intelligente et pleine d’insouciance. Ses manières sont simples et spontanées, ce qui lui vaut maints déboires et reproches lorsqu’elle doit intégrer la cour de Thorkell. Elle a fini par se lasser des distractions. Elle s’y sent comme un oiseau en cage. On n’arrête pas d’exiger d’elle qu’elle porte tels habits ou qu’elle prononce telles paroles, en fonction des circonstances. Elle en est arrivée à se sentir étouffée par ce carcan de règles et de préjugés. Sela se sent délaissée par son mari. Convaincue de son infidélité, elle quitte son mari sans crier gare. Sela retourne vivre sur les terres de son père emportant avec elle son précieux secret et demande le divorce…

Quatre ans plus tard, les retrouvailles de Vikar et Sela se déroulent dans un bain de sang. Vikar débarque sur les terres de son ancien beau-père avec des guerriers lourdement cuirassés. Bose l’Obscur n’est plus que l’ombre de lui-même et sa fin est proche. Sela va assurer le commandement des troupes. Après un combat sanglant, elle n’a d’autre choix que d’offrir sa reddition pour mettre fin au carnage et assurer la sauvegarde de son clan. Vikar et ses hommes occupent désormais le manoir de Bose l’Obscur réputé imprenable… Et Sela est sa captive…

Vikar a appris à se méfier des victoires faciles. Les troupes qu’ils ont combattues étaient composées de vieillards et de garçons pour la plupart, certains à peine en âge de tenir une arme. Il s’attend à une ruse de la part de Bose l’Obscur.

Pour rejoindre son père et son fils caché dans une hutte au milieu des bois, Sela s’échappe mais Vikar la retrouve et l’accompagne pour retrouver Bose afin d’obtenir sa reddition formelle car leur victoire sur lui reste précaire. D’autres jaarls pourraient être tentés de leur ravir le domaine sous prétexte de le "libérer" en son nom. Vikar veut que tout soit fait dans les règles afin que rien ne puisse leur être reproché.

Vikar et Sela vont former une bien singulière alliance. Au cours de leur périlleux voyage, ils vont s'ouvrir l'un à l'autre et se rapprocher. Ils ne peuvent plus nier la passion qui les unit. Elle existait déjà autrefois et aujourd’hui encore, elle les consume.

Vikar est plus que jamais résolu à percer tous les secrets de Sela et à obtenir sa reddition, la plus totale…

Vikar et Sela ont tous deux évolué. Ils ont tiré les leçons de leurs erreurs passées.

J’ai apprécié les nombreux flash-backs. Ils nous permettent de retracer l’histoire de nos deux héros tant personnelle que commune et de comprendre ce qui a bien pu leur arriver pour que Sela en vienne à prendre la décision de divorcer alors qu’elle est enceinte de son époux, ce qu’elle ne lui a d’ailleurs jamais révélé. Ce choix est loin d’être anodin. Selon la loi et la coutume vikings, un enfant appartient en premier lieu à son père. Ce dernier peut décider de ne pas le reconnaître, le nouveau-né est alors considéré comme abandonné. Légalement, un garçon appartient à son géniteur aussitôt après son sevrage. Le petit Kjartan est aujourd’hui âgé de trois ans, Sela est consciente qu’elle contrevient à la loi, que depuis longtemps, elle aurait dû le confier à son ex-mari pour qu’il prenne en charge son éducation.

Cas unique parmi les peuples de l’Europe médiévale, la femme viking jouissait du droit de demander le divorce ou la séparation. Je trouve qu’il fallait le souligner…

Michelle Styles nous immerge en pleine culture nordique. Qui plus est, elle imbrique avec brio mythologie et superstitions nordiques dans la vie de nos deux héros. Les tottr des légendes, ces créatures dégénérées qui hantent les sous-bois à la nuit tombée en quête de leur pitance m’ont fait frissonner…

J’ai pris plaisir à m’aventurer dans ces terres du Nord aux côtés de Vikar et de Sela et à rassembler les indices disséminés dans les contes de la nourrice de Sela…

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Viking, Tome 4 : Le Retour du viking

Sept ans plus tôt, Ash Hringson avait quitté le rivage de la Raumerike avec une soif d’aventures et la certitude d’un avenir glorieux.

Aujourd’hui, Ash est de retour… Six ans plus tôt, il avait été déclaré mort en mer.

Ash s’attend à être accueilli en héros. Alors qu’il s’attend à reprendre le cours de sa vie là où il l’avait laissée, il interrompt les noces de son épouse Kara et se découvre père d’un petit garçon de six ans prénommé Rurik.

Alors qu’Ash est sur le point de tout perdre, il mesure la vraie valeur des choses et des êtres.

Ash va devoir reconquérir son épouse. Il veut lui prouver qu’il est son héros et qu’il la mérite. Il sait qu’il doit faire preuve de patience s’il ne veut pas tout compromettre. Il ne veut rien d’autre que cette vie de famille auprès de Kara.

Peu à peu nos deux héros vont s’apprivoiser, se redécouvrir et réapprendre à s’aimer… Sept ans, c’est long. Tous deux ont changé.

J’ai compris que le bonheur se méritait, que l’on n’avait aucun droit sur lui.

Kara n’a plus rien de la jeune et naïve épouse d’autrefois. Elle n’avait que seize ans lorsqu’elle a épousé l’homme dont elle était follement éprise. Elle est convaincue que tôt ou tard il reprendrait la mer en quête de gloire et d’aventure au lieu de s’occuper de ses terres. Elle veut d’un homme qui l’aiderait à exploiter le domaine.

J’ai aimé la voir lutter contre le désir qu’elle éprouve pour son mari. La raison lui dicte de ne pas succomber mais son corps tient un tout autre langage… Il n’aspire qu’à ses caresses…

Kara ne veut pas prendre le risque d’avoir à nouveau le cœur brisé lorsqu’il repartirait à l’aventure. Elle n’y survivrait pas…

Extrait :

Elle savait ce que c’était d’avoir le cœur brisé par le départ de l’être aimé. Ash le lui avait appris. Or, elle refusait de lui donner une autre occasion.

On ne peut s’empêcher de guetter le moment où Kara finira par rendre les armes et laisser Ash à nouveau entrer dans sa vie…

Michelle Styles nous immerge dans la culture viking. Les femmes peuvent demander le divorce ou la séparation, ce qui constitue, soulignons-le, un cas unique parmi les peuples de l’Europe médiévale.

Kara est en droit de divorcer. Comme ils n’ont pas partagé le même lit depuis plus de cinq ans, il n’en faut pas plus pour qu’elle puisse demander la séparation.

Comment ne pas être étonné d’une telle pratique… J’ai pensé aux hommes revenant des Croisades après de longues années d’absence… Ils n’ont pas devoir reconquérir leur épouse… Pas question pour ces femmes de se soustraire à leurs "devoirs conjugaux" ! Elles demeurent leur "propriété", qu’elles le veuillent ou non !

Selon les lois en usage à l’époque dans les pays nordiques, à la naissance d’un enfant, il appartient au père ou en son absence au chef de famille de reconnaître le nouveau-né après une brève inspection visant à évaluer son aptitude à être élevé (enfant vigoureux, sans malformations…). Si ce nouveau-né n’est pas reconnu, il est abandonné et condamné à mourir… J’ai aimé la façon dont Kara s’est battue pour son fils. Cela montre toute sa force de caractère, sa détermination sans faille… Elle a protégé son fils comme une lionne.

Lorsque Ash est revenu d’ "entre les morts", elle aurait pu le renier… Une fois de plus, Kara s’est battue bec et ongles pour qu’il soit reconnu comme étant Ash Hringson, son mari !

Extrait :

– Une épouse sait reconnaître son mari même après plusieurs années de séparation, dit-elle. Il n’a pas besoin de preuves supplémentaires quand elle ressent au fond de son âme, comme moi maintenant, que celui qu’elle croyait mort depuis longtemps et qui lui revient est bien l’homme dont elle est la femme.

Pour qu’un homme puisse reprendre sa place au sein de la communauté et jouir des pouvoirs et des avantages qui lui sont associés, il faut le témoignage de douze hommes en cas de contestation d’identité. C’est intéressant de voir que dans ce cas, la parole d’une femme ne compte pas !

Extrait :

– Peut-on se fier au témoignage d’une femme ? lança-t-il en frappant le sol du bâton dont il ne se séparait jamais. La loi de la Raumerike ne retient que le témoignage des hommes, en cas de contestatjion d’identité. Douze d’entre eux doivent se prononcer en faveur de celui qui avait disparu ou était tenu pour mort avant qu’il soit réintroduit dans la communauté.

Ça m’a fait penser au "Retour de Martin Guerre". Après près de dix années passées à guerroyer, Martin Guerre revient dans son foyer pour y retrouver son épouse et son fils… Sa femme le reconnaît comme étant son époux. Mais qui est-il vraiment ? Est-il bien celui qu’il prétend être ou est-ce un imposteur ? Mais ceci est une tout autre histoire…

J’avoue avoir eu un pincement au cœur pour le fiancé éconduit devant l’autel… Il a demandé dix-sept fois Kara en mariage ! On peut dire que Valdar Nerison sait ce qu’il veut… Pour Kara, il ne s’agit que d’un mariage de raison. Elle n’a d’autre choix que de se remarier pour préserver l’héritage de son fils mais n’éprouve aucun désir pour cet homme. Elle pleure encore son mari disparu… Valdar est un homme d’honneur, bon et généreux. Il est terriblement obstiné. Il ne désespère pas de la reconquérir et d’en faire son épouse… Je suis heureuse que Michelle Styles nous offre son histoire avec "L’homme venu de la mer". Je suis curieuse de la découvrir ;-)

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Commentaire ajouté par Underworld 2024-02-28T19:36:02+01:00
La Princesse et le Viking

Alors que Ivar Gunnarson, jaarl de Viken, refranchit le détroit pour rentrer à Kaupang, les cales chargées de soieries, d’ambre, d’épices et de fourrures, son navire est attaqué par des drakkars ranrikens afin de faire main basse sur la précieuse cargaison du "Sea Witch". Ivar avait prévu ce traquenard. Depuis la disparition de nombreux navires vikings croisant dans ces parages, ce détroit était tenu pour maudit par le roi Thorkell ainsi que beaucoup des compatriotes d’Ivar. Il n’en est rien ! Le jaarl Sigmund Sigmundson et ses hommes sont responsables de ces actes de piraterie rompant ainsi la trêve conclue entre le roi Mysing de Ranrike et le roi viking Thorkell.

Afin de pouvoir réparer les avaries, Ivar et ses hommes mouillent le "Sea Witch" dans une baie de Ranrike, située exactement à mi-chemin entre Ranhiem, la capitale du royaume, et la cité viking de Kaupang. C’est dans cette baie que résident Thyre, sa demi-sœur Dagmar, et son beau-père Ragnfast, jaarl ranriken.

Les Vikings sont accueillis avec tout le respect dû à un voisin. Ragnfast les autorisent à rester un jour sur ses terres afin d’effectuer leurs réparations.

Ragnfast offre sa fille Dagmar pour réchauffer sa couche, un honneur qu’il réservait à Ivar, leur invité, mais c’est Thyre qui a finalement rempli ce devoir… Ivar ne manque pas de découvrir la supercherie. Il est hors de question que l’on se moque de lui impunément, sa compagne d’un soir devra lui payer cet affront… Il décide d'emmener Thyre pour en faire sa concubine. Au premier regard posé sur elle, il l’avait désirée. Elle s’était donnée à lui, lui offrant des étreintes passionnées. À présent, elle est sienne. Mais il est loin d’imaginer le secret de sa lignée…

On ressent toute la tension sexuelle entre Ivar et Thyre, nos deux héros. Leur histoire d’amour est sans cesse entravée par des malentendus, des préjugés. Seul le lecteur est au courant de l’identité de Thyre et l’on se prend à guetter le moment où elle sera révélée et l’on craint ne peut que craindre les conséquences.

Les scènes de poursuite entre les drakkars ainsi que les scènes de combat sont captivantes.

Le final est trop rapide à mon goût.

Je trouve que c’est dommage d’avoir donné au drakkar viking le nom de "Sea Witch". Personnellement, et cela n’engage que moi, je trouve que ça sonne beaucoup trop anglais et ne cadre pas à l’époque.

J’ai apprécié ces références à la culture viking, tant au niveau des légendes qu’en ce qui concerne leurs us et coutumes. Je me suis surprise à faire des recherches sur Internet ;-)

L’histoire se passe deux ans après le raid contre le monastère de Lindisfarne en Northrumbie. Ivar faisait partie du felag. Il était revenu avec ses compagnons d’armes couvert de gloire et de richesses. C’étaient ses aptitudes exceptionnelles de marin qui avaient rendu cette traversée possible. Il avait déjà combattu et défait des Ranrikens, tuant notamment le frère de Sigmund. On comprend ainsi beaucoup mieux pourquoi il est à ce point craint par les Ranrikens qui le voient comme une légende vivante du pillage et de la destruction.

Le nom d’Ivar ne me semblait pas inconnu… Je me rappelais en avoir entendu parler dans un livre que j’avais précédemment lu : "La fiancée du Viking". Le héros de ce livre n’est autre que Vikar, un ami d’Ivar. C’est intéressant de voir les liens entre ces tomes. Il s'agit ici du troisième et dernier volet de la série "Vikings" consacrée à ces trois amis, trois jaarls ayant participé au raid contre Lindisfarne : Haakon Haraldson, Vikar Hrutson, Ivar Gumarson.

Je vais donc enchaîner sur le premier tome, un livre que j’avais lu il y a quelques années : "Captive du Viking". Ce sera donc pour moi un tiercé dans le désordre avec une plongée aux sources en quelque sorte :mrgreen:

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Viking, tome 1 : Captive du viking

Le 8 juin 793, Haakon Haroldson, jaarl de Viken, se rend à Lindisfarne pour réclamer les pièces d’or qu’Oeric le Scot lui doit. Les Vikings n’ont pas l’intention de se laisser spoiler de l’or qui leur revient de plein droit. Les moines doutent de l’authenticité des tablettes qui leur sont présentées. Lorsque l'un des moines se rue sur eux en brandissant une dague qu’il enfonce dans le ventre d’Erik, l’un des membres du felag, la situation déjà particulièrement tendue entre les deux parties vire au drame et déclenche un massacre d’une extrême violence.

Les moines sont tués. Le pillage du monastère débute, les bâtiments sont saccagés et ensuite brûlés. Les rescapés de ce massacre sont faits prisonniers et emmenés à bord des drakkars pour être rançonnés et servir dans l’intervalle d’esclaves.

Alors qu’un traître parmi ses hommes tente de le tuer, Haakon est sauvé par Annis de Birdoswarld. Haakon a une dette envers cette femme. Il la sauve à son tour en la mettant à l’abri. Après qu’elle se soit mise en danger pour sauver sa servante, Haakon est contraint d’intervenir à nouveau, mais cette fois il n’a d’autre choix que de la prendre comme captive et de demander une rançon pour sa libération.

C’est intéressant de découvrir une "autre" version du raid contre Lindisfarne que celle que l’on retrouve sur Internet. Il s’agit bien entendu d’une version romancée.

Mais que s’est-il passé au juste ? L'événement est rapporté par la Chronique anglo-saxonne (annales en vieil anglais probablement rédigées dans le Wessex sous le règne d’Alfred le Grand, à la fin du IXe siècle). Ce raid est également décrit par Alcuin, clerc originaire de Northumbrie qui séjournait alors à la cour de Charlemagne, dans cinq lettres qu'il envoie à diverses personnalités anglaises de l'époque, ainsi que dans son poème "De clade Lindisfarnensis monasterii".

Avec le temps, les descriptions deviennent de plus en plus horrifiantes. Les sources occidentales nous présentent le point de vue des victimes uniquement, insistant sur la violence des Vikings mais minimisant celle des Chrétiens, ou la passant sous silence, à tel point que certains auteurs n’hésitent pas à parler de "propagande de guerre".

S'il n'est pas certain que le pillage de Lindisfarne ait été le premier acte de violence viking dans le nord de l'Angleterre, il est le premier à être documenté et a ouvert la voie à une série de raids contre des édifices religieux : l'année suivante, un autre monastère du nord de l'Angleterre, peut-être Jarrow, fut attaqué, sans succès, puis en 795, ce fut le tour de ceux de Iona (Hébrides) et Rathlin (Irlande).

La date du 8 juin 793 est souvent utilisée par les historiens pour définir le début de l'époque viking.

"Les déprédations vikings à Lindisfarne apparaissent cependant exagérées. Ni les reliques ni le trésor (en particulier un très précieux manuscrit, les Évangiles de Lindisfarne) ne furent dérobés. Les moines demeurèrent sur l'île et ce n'est qu'en 875, après la conquête de la Northumbrie, que moines et reliques quittèrent Lindisfarne, pas nécessairement à cause de la présence viking. Après sept ans d'errance, ils s'installèrent à Chester-le-Street, puis à Durham en 995. Des moines bénédictins réoccupèrent l'île en 1081. Du monastère d'origine, il ne subsiste rien aujourd'hui."

Sources :

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Lindisfarne

- https://www.fafnir.fr/monastere-de-lindisfarne

- MALBOS Lucie, "Les raids Vikings à travers le discours des moines occidentaux. De la dénonciation à l'instrumentalisation de la violence (fin VIIIe-IXe siècle)", Hypothèses, 2013/1 (16), p. 315-325. DOI : 10.3917/hyp.121.0315.

URL : https://www.cairn.info/revue-hypotheses ... ge-315.htm

Je garde encore en tête les images du 2ème épisode de la série télévisée "Vikings" mettant en scène le raid de Lindisfarne. Cet épisode m’avait fortement marquée par son effroyable violence et son extrême barbarie.

~~~~~

Après ce petit aparté historique, il est temps de retrouver nos héros ;-)

Haakon et Annis viennent de deux mondes diamétralement opposés. Haakon n’est pas l’image que je me fais d’un "barbare". Il ne se complaît pas dans la violence. Lorsqu’il tue un homme, il n’en retire aucun plaisir. Il a un sens aigu de la justice et de l’équité. Il a pris Annis sous son aile et assure sa protection. Il lui doit la vie et n’oubliera jamais la dette qu’il a envers elle. Il la traite comme un otage de valeur et non pas comme une simple prisonnière.

Haakon ne peut oublier qu’il est le jaarl. Sur ses épaules pèsent de lourdes responsabilités. C’est à lui qu’il revient de décider ce qui est bon ou mauvais pour son peuple. Tel est son devoir premier. Il ne peut se permettre une quelconque faiblesse et refuse de se laisser influencer par ses émotions.

Annis est une femme intelligente et cultivée. À cela s’ajoute des talents de guérisseuse. C’est une personne fondamentalement bonne. Elle ne peut rester indifférente aux souffrances d’autrui. Il lui faut agir et ce, quels que soient les risques encourus.

Annis a d’abord haï ce guerrier mais lorsqu’il la traite d’égale à égal, elle se sent dangereusement attirée par Haakon. Elle le désire…

J’ai vraiment aimé cette romance historique. J’avoue avoir un faible pour les Vikings et je l’assume ;-)

Michelle Styles nous fait découvrir les us et coutumes des Vikings. Elle nous éclaire sur la position sociale des concubines.

L’intrigue est intéressante. Nos deux héros, Annis et Haakon, sont attachants.

Beaucoup d’émotions, de passion et de rebondissements mais également des trahisons, des luttes de pouvoir.

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Western Isles Vikings, Tome 2 : Complots et alliances

Aedan mac Connall, roi de Kintra, dans les lles occidentales de l'Alba (l'actuelle Écosse), n'a d'autre choix que de récupérer la fille du jaarl Kolbeinn, Dagmar, et de la ramener à son père dans le temps imparti. S'il venait à échouer dans sa quête, il deviendrait son esclave et devrait lui donner tout ce qu'il possède. En guise de garantie, Kolbeinn a pris des otages. Aedan ne peut en aucun cas faillir à son rôle de roi, il doit sauver Kintra et les gens qui y vivent.

Kolbeinn s'était bien gardé de le prévenir que sa fille était une guerrière... Et que toutes les personnes à qui il avait confié la mission de la ramener auprès de lui avaient fini la gorge tranchée...

Aedan a-t-il seulement le choix ? L'indépendance de Kintra en échange de la liberté de Dagmar ? Le prix à payer lui semble à présent bien moins acceptable que lorsqu'il a accepté cette quête !

Dagmar est une guerrière. Pour paraître plus terrifiante, son visage est couvert de tatouages et ses cheveux sont tressés de manière à ce qu'ils ressemblent à des serpents. Elle a survécu à cinq années de campagnes.

Dagmar ne se fait pas d'illusions. Elle sait que son père veut la voir mariée. Il a besoin d'héritiers. Il veut s'assurer que, quand la vieillesse aura fait son oeuvre et qu'il ne pourra plus régner, ses terres et ses biens acquis à la pointe de son épée seront en de bonnes mains.

J'ai été conquise par nos deux héros. Ils viennent de deux mondes diamétralement opposés ! Il est gaël, elle est viking; il est catholique, elle croit en plusieurs dieux. Ils sont si différents et pourtant... Ils sont tout aussi têtus l'un que l'autre. Derrière leur armure se cachent de terribles fêlures. Ils se respectent mutuellement. Peu à peu, ils vont apprendre à se connaître. Ils vont prendre le risque de se dévoiler l'un à l'autre et vont finir par s'apprécier et se rapprocher... Même si aucun avenir ensemble n'est possible. Leur route sera semée d'embûches tant au sens propre qu'au sens figuré.

"Il ne faut jamais regretter ce que l'on ne peut avoir, toujours se tourner vers l'avenir et se concentrer sur ce que l'on peut accomplir."

J'ai craqué pour Mor, le compagnon de Aedan, un chien-loup, qui ne le quitte jamais. J'ai adoré la traversée des marais avec pour seul guide Mor.

J'ai aimé les références faites à la mythologie nordique.

L'histoire est superbe et très émouvante. J'ai adoré mon voyage ;-)

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Western Isles Vikings, Tome 1 : L'Otage du viking

Michelle Styles nous plonge en l’an de grâce 873, sur l’île d’Islay dans le royaume d’Alba (l’actuelle Écosse), contrôlée par les Vikings.

Eilidith de Cennell Fergusa (Liddy) accompagnée de son fidèle compagnon Coll, un chien-loup, est plus que jamais déterminée à libérer son père Gilbreath mac Fergusa, chef de Cennell Fergusa et son frère Malcolm retenus prisonniers par le jaarl Thorbin, le représentant de son suzerain sur l’île, Lord Ketill. Pour Ketill, Islay est le pivot de sa stratégie de conquête des îles occidentales.

Extrait :

Celui qui contrôlait Islay contrôlait tout le commerce entre Alba et l’Irlande : toutes les routes maritimes passaient par là. Les courants dangereux que l’on rencontrait au nord de l’île de Jura empêchaient les navires d’aller plus loin et les marchandises devaient être convoyées par voie de terre.

Avant l’invasion des Nordiques, Islay comptait de nombreux petits rois. Son père avait été l’un d’entre eux. Quand ses terres avaient été ravagées par des pirates irlandais, il avait librement fait vœu d’allégeance à Ketill au Nez Plat lors de sa première arrivée sur l’île et avait convaincu d’autres hommes à en faire de même. Gilbreath mac Fergusa avait sauvé la vie de Ketill.

Liddy va croiser la route de Sigurd Sigmundson et de ses hommes. Elle accepte de s’allier à cet homme pour pénétrer dans la forteresse des Nordiques et soumettre sa requête au jaarl. Il s’agit en fait du demi-frère de Thorbin. Sigurd est chargé de conduire Thorbin devant Ketill afin qu’il réponde de ses crimes.

Alors que Liddy n’aurait dû être qu'un moyen d'accéder à la forteresse viking, Sigurd est impressionné par cette jeune femme gaélique à la détermination sans faille, prête à risquer sa vie pour libérer les siens.

J’ai été profondément émue par Liddy. Elle se croit maudite. La tache de naissance qu’elle porte sur le bas de son visage n’en est-elle pas la preuve ? Elle a enterré son cœur trois ans plus tôt en même temps que ses deux enfants, Keita et de Gilbreath. Elle avait été jugée responsable de la mort de ses jumeaux. Son mari, Brandon, le roi de Cennell Loairn et seigneur de Kintra, ne l’avait épousée que pour sa dot. Il n’avait cessé de la brimer et la trompait impunément. Pour pouvoir être libre d’épouser une autre femme, il avait menacé Liddy de l’obliger à entrer dans un couvent. Pour Liddy, ses enfants étaient sa seule joie de vivre. Sur base de fausses accusations, elle avait été jugée responsable de la mort de Keita et de Gilbreath. Son mari avait voulu l’envoyer dans un couvent irlandais où on l’aurait battue pour chasser le démon de son corps. Après le décès de son époux, elle était retournée à Cennell Fergusa auprès des siens. Mais Liddy avait perdu le goût de vivre, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même…

Extrait :

Après la mort de mes enfants, j’étais une morte vivante, prête à me croire maudite et à m’effacer devant les autres.

J’ai été choquée que le père de Liddy ait offert sa fille à Sigurd en paiement du tribut dû par son peuple. Cela donne froid dans le dos. Liddy a remué ciel et terre pour épargner à son père et à son frère le cruel destin d’esclave et en retour, sans le moindre scrupule, son père l’a vendue.

Extrait :

– Je me suis portée volontaire pour être un otage, pas une esclave ! s’écria Liddy, à bout de patience. Un otage a quelques droits. Un esclave n’en a aucune.

Extrait :

– Vous m’offrez votre fille en paiement du tribut ? demande Sigurd d’une voix glaciale.

– Oui, répondit sans la moindre hésitation le père de Liddy. J’aurais aussi pu la vendre au marché pour rassembler l’argent au cas où la récolte ne soit pas suffisante. Elle pourrait me rapporter gros – mon Eilidith vaut son poids en or et en argent… Elle est la meilleure maîtresse de maison que je connaisse. Franchement, comme pourrais-je regarder mes sujets dans les yeux si je perds mes terres à cause des actes irréfléchis de mes enfants ? Le devoir est plus important que la famille.

On assiste à un marchandage des plus sordides entre le père de Liddy et Sigurd. Comme si sa fille ne valait guère mieux qu’un vulgaire animal que l’on vendait au plus offrant sur la place publique !

Sigurd aurait-il dû refuser l’offre de Gilbreath mac Fergusa ? Que se serait-il passé si Sigurd n’avait pas acheté Liddy ? Elle aurait alors été vendue au marché aux esclaves et le fruit de cette transaction lui aurait été remis à titre de tribut ! Sigurd ne peut laisser cela se produire. Cette femme a tout fait pour sauver les siens et c’est ainsi qu’on la paie de retour ! Et sans elle, il ne serait jamais parvenu à s'introduire dans la forteresse ! Il est loin d'oublier qu'il a une dette envers elle... Même si les apparences sont trompeuses !

Pour protéger Liddy, pour qu’elle ne soit pas vendue au marché aux esclaves, il accepte le marché de son père. Liddy lui appartient désormais… et son chien-loup aussi… Ce simple geste montre à quel point Sigurd se soucie de cette femme. Coll, son chien-loup, est tout pour elle. Sigurd l’a bien compris ! Et il ne veut pas qu’elle soit séparée de son fidèle compagnon, son seul réconfort mais également son plus farouche protecteur…

En tant qu’esclave, Liddy n’a plus aucun droit. Pour qu’aucun homme ne puisse porter la main sur elle, des bracelets d’or entourent ses poignets et ses chevilles la marquant ainsi comme sa concubine officielle et la différenciant des esclaves ordinaires.

Extrait :

Il prit alors d’épais bracelets d’or qu’il referma rapidement autour des poignets et des chevilles de Liddy — autant le faire avant de changer d’avis. L’or la marquait comme sa concubine officielle, la différenciant des esclaves ordinaires. Ainsi, aucun de ses hommes ne porterait la main sur elle.

Cependant, plutôt qu’un signe de protection, ces bracelets ne faisaient que mettre en évidence la pâleur de sa peau.

Sigurd va confier à Liddy les rênes de sa demeure. Il a confiance en elle et en ses capacités. Il a besoin de quelqu’un qui le prévienne si quoi que ce soit d’anormal se passe.

Extrait :

– J’ai besoin d’une personne de confiance pour tenir ma maison, Liddy, répondit-il avec un petit signe de tête en direction des nombreux bâtiments de la forteresse. Thorbin s’est peut-être contenté de vivre comme un porc, mais je refuse de tomber aussi bas que lui. J’ai donc besoin de quelqu’un pour me prévenir si quoi que ce soit d’anormal arrive ici.

Extrait :

Elle commençait enfin à comprendre pourquoi Sigurd avait plus besoin d’une gouvernante que d’une maîtresse. Savoir quand rester et quand se déplacer, c’était tout un art ! Chaque voyage était dicté par les saisons, le temps qu’il faisait et beaucoup d’autres facteurs.

J’ai aimé la douceur de cet homme, le respect qu’il témoigne envers Liddy. Il ne s’impose pas à elle alors qu’il pourrait faire d’elle ce qu’il veut… N’est-il pas son maître ?

Petit à petit, à son contact, Liddy revient à la vie… Il la complimente pour le travail accompli. À la façon dont il la regarde, elle se sent belle, désirée. Il l’incite à porter ses cheveux détachés. Sa marque sombre sous sa lèvre inférieure lui fait penser à un papillon, ses cheveux flamboyants au coucher de soleil au soir d’un beau jour d’été…

Extrait :

– Seuls mes amis m’appellent Liddy. Vous êtes mon maître, à présent, répliqua-t-elle sèchement, sans pour autant s’installer près de lui.

– Fithrildi, dans ce cas.

Elle se plaqua la main sur le menton, d’un geste machinal.

– Je ne connais pas ce mot-là.

– Cela veut dire "papillon", répondit-il en baissant la main de Liddy pour dévoiler sa marque. C’est à cela que me fait penser cette tache de naissance que tu essaies en permanence de cacher.

– Je la cache parce qu’elle est hideuse.

– Pourtant, tu ne trouves pas les papillons hideux, n’est-ce pas ?

Dans son malheur, Sigurd est la plus belle chose qui lui soit arrivée ! Avec lui, elle se sent unique, protégée, choyée comme elle ne l’a jamais été. Il est à son écoute, la réconforte. Il veut la libérer de ses chaînes, la ramener à la vie…

"Par contre, si tu décides d’accepter cette prétendue malédiction et si tu refuses de profiter de la vie, là tu en seras responsable."

"Une tragédie ne nous condamne pas à une vie maudite."

Extrait :

– Après la mort de mes enfants, j’étais une morte vivante, prête à me croire maudite et à m’effacer devant les autres. Sigurd m’a réappris à vivre. Il m’a montré que je méritais de connaître le bonheur. En fait, mon esclavage m’a donné une raison de vivre. Cela m’a permis de croire de nouveau en la bonté.

Aux côtés de Sigurd, alors qu’elle n’est qu’une esclave, Liddy se sent plus libre que jamais…

Extrait :

Elle avait eu quelques droits avec Brandon, et aucun avec Sigurd; pourtant, elle s’était sentie plus libre aux côtés de son maître qu’auprès de son époux…

La liberté n’était finalement pas ce qu’elle avait cru.

Dans les bras de Sigurd, Liddy va s’éveiller à la passion. Elle va se sentir désirée et enfin se découvrir femme… Chaque jour la passion s’installe un peu plus entre eux.

Sigurd n’a rien d’un barbare. Il se montre le plus ardent défenseur de Liddy. Il se fait son champion… Pas un seul instant, il n’a mis sa parole en doute. Il ne tolérerait en aucune façon qu’on lui porte préjudice. Il est hors de question qu’elle ne puisse se rendre sur la tombe de ses enfants aussi souvent qu’elle le désire. J’ai aimé comme il se bat pour elle.

Extrait :

– […] Tu devrais pouvoir te rendre sur la tombe de tes enfants aussi souvent que tu le souhaites.

Extrait :

– Ton beau-frère ne me fait pas peur !

– Mais Kintra ne représente plus rien pour moi. J’ai commencé une nouvelle vie, déclara-t-elle.

– Rien ? Sauf la tombe de tes enfants que l’on n’entretient pas et que l’on t’interdit de voir depuis trop longtemps.

Il lui prit la main et lui déposa un petit baiser sur le bout des doigts. Elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Qu’il serait facile de s’attacher à lui, de commencer à croire qu’il avait des sentiments pour elle !

– Ces tombes ne bougeront pas de là : elles veilleront toujours sur la baie.

– Et tu devrais t’y rendre. Bientôt. Je te promets de tout faire pour que cela arrive.

– Vous me laisserez y aller seule ?

Il éclata de rire.

– Non : tu auras une protection convenable – une chose que les autres hommes de ta vie ne t’ont jamais donnée. Tu seras autorisée à te rendre sur ces tombes aussi souvent que tu le désires quand j’en aurai fini, lui glissa-t-il à l’oreille.

Sigurd n’hésite pas une seule seconde à affronter le beau-frère de Liddy, Aedan, le nouveau roi de Cennell Loairn. Pour elle, il serait capable de déclencher une guerre…

C’est avec énormément de plaisir que je me suis immergée dans la culture viking avec les us et coutumes de ce peuple. La vue de ces corps pendus dans le bois sacré – des femmes sacrifiées aux dieux – m’a tout particulièrement ébranlée.

Extrait :

Les arbres se firent peu à peu plus denses et la campagne plongea dans un profond silence. Elle jeta un coup d’œil sur le côté, saisie par une inquiétude irrationnelle, et faillit trébucher, sous le choc. Un groupe d’arbres lui bloquait la route. Des corps pendus étaient accrochés à leurs branches comme autant de fruits trop mûrs.

Extrait :

– Lord Thorbin sacrifie des femmes aux dieux, lança soudain la voix de l’inconnu dans le dos de Liddy, faisant immédiatement taire Coll. Et je dois dire qu’il en tire un plaisir aussi évident que malsain. Il ne prend jamais de décision importante sans faire un sacrifice humain. Êtes-vous toujours certaine de vouloir poursuivre votre quête ?

Le cœur battant, Liddy balbutia :

– Comment savez-vous que c’est lui qui a fait cela ?

Les yeux de l’homme, toujours aussi bleus, se firent plus perçants.

– Je l’ai déjà vu à l’œuvre…

– Et les femmes ? Qui étaient-elles ?

N’osant pas élever la voix au milieu de tous ces morts, elle chuchotait et attira Coll contre elle. Un frisson glacé la parcourut : l’inconnu connaissait un peu trop bien les « œuvres » de Lord Thorbin…

– C’étaient des esclaves, que l’on libérait juste avant le sacrifice, des femmes seules sans famille pour les protéger ou abandonnées par leurs proches.

Il eut une sorte de rictus cynique.

– Les sacrifices doivent être faits en toute liberté, sans quoi les dieux se fâchent. De là à savoir quel choix ces femmes avaient… Eh bien… C’étaient des esclaves. Parfois, il y a pire que mourir libre.

Mention spéciale pour Coll. Un lien très fort unit Liddy à son chien-loup. Elle sait qu’elle peut se fier aux instincts de son fidèle compagnon. Ne dit-on d’ailleurs pas des chiens qu’ils sont les meilleures juges de la nature humaine ?

Extrait :

– Apparemment, il ne se méfie pas de tous les Nordiques.

Sa voix flotta jusqu’à Liddy, comme si c’était elle que sa main caressait.

– Peut-être qu’il sent que je pourrais devenir un allié, un ami. Croyez-moi, vous feriez mieux d’écouter les instincts de votre chien — surtout s’il est si bon juge de la nature humaine…

Après avoir lu "Complots et alliances" dédié à Aedan MacConnall, le nouveau roi de Kintra, il m’était impossible de ne pas me replonger dans l’histoire de Liddy, sa belle-sœur, la mère de son neveu et de sa nièce décédés. Je ne regrette pas du tout d’être retournée aux "sources" :mrgreen:

Les émotions sont à fleur de peau. Sigurd et Liddy sont attachants. La vie ne les a ni l’un ni l’autre épargnés. Par chance, les Nornes ont placé Liddy sur son chemin…Il a fait d’elle sa captive. Et elle lui a ravi son cœur.

Un superbe moment d’évasion…

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Commentaire ajouté par Underworld 2024-03-01T19:40:35+01:00
L'homme venu de la mer

Lady Alwynn et sa belle-fille Merri retrouvent le corps d’un homme échoué sur le rivage de Northumbrie au lendemain d’une tempête. Depuis le raid de Lindisfarne un an plus tôt, il est interdit de secourir les naufragés.

Extrait :

– Et quel est le prix à payer pour être venu en aide à un homme du Nord ?

– L’exil du royaume pour un homme, le couvent pour une femme, et, dans les cas extrêmes, la peine capitale.

Des hommes munis de piques et de fourches fouillent la plage pour y tuer les rescapés, sans autre forme de procès, qu’ils soient ennemis ou amis, peu importe…

Extrait :

Ils venaient de franchir la dune et atteignaient la prairie sauvage quand un groupe de paysans déboucha sur la plage. Outre leurs paniers, les hommes portaient des piques et des fourches, armes inattendues dans ce cadre paisible.

Le cœur d’Alwynn battait à tout rompre tandis qu’elles se laissaient tomber sur le sol avec l’homme. Elle souffrait de voir ce que son peuple, autrefois si paisible et hospitalier, était devenu. Naguère, quand une tempête jetait embarcations et marins sur leur rivage, ils se portaient au secours des naufragés. Mais plus maintenant.

Extrait :

Valdar resta immobile dans son nid d’herbes. Il se concentra sur sa respiration, s’efforçant de repousser le doute et l’inquiétude. Cette femme l’avait sauvé, mais pour combien de temps ? Ne finirait-elle pas par le trahir ?

Pour une raison qu’il ne comprenait pas, les hommes qui fouillaient la plage faisaient peur à la jeune femme. Et il savait fort bien que, malgré ses fanfaronnades, il n’aurait guère été capable de se servir de son épée.

Il les entendit s’égailler en plaisantant sur leur manque de chance et sur ce qu’ils auraient aimé faire subir aux hommes du Nord, s’ils en avaient rencontré.

Tout s’éclaira. Ces gens étaient prêts à massacrer tout rescapé de la tempête sans même s’assurer, sans doute, qu’il s’agissait d’un ennemi. Sa main retomba sans force à côté de lui lorsqu’il relâcha le poignet de la femme. Mille questions l’assaillirent. Sachant ce qu’elle risquait en lui sauvant la vie, pourquoi l’avait-elle recueilli ? Il s’abstint toutefois de le lui demander. Il ne voulait pas la contrarier. Il avait besoin de son aide pour atteindre son but : retourner chez lui et obtenir justice contre Girmir et ses complices.

Au lieu de le dénoncer aux autorités, Lady Alwynn va prendre le risque de porter secours à cet inconnu et le soigner grâce à ses talents de guérisseuse. Pour échapper à une mort certaine, Valdar Nerison doit taire ses origines car il est conscient que pour les Northumbriens, un homme du Nord en vaut un autre… Il omet sciemment de lui dévoiler que le royaume de Raumerike dont il est originaire se situe dans le nord.

Valdar est un homme d’honneur. Il est tiraillé entre son devoir et sa conscience. Il déteste devoir tromper (par omission) sa débitrice quant à son identité mais il se doit de vivre pour rentrer au pays afin d’obtenir justice contre Girmir et ses complices en vengeant la mémoire de ses amis lâchement assassinés. Valdar a une dette de vie envers cette jeune veuve. Il fera tout pour la protéger du mieux qu’il le peut, fût-ce au prix de sa propre vie, pour qu’elle soit respectée et pour lui apporter son aide. Le temps d’un été, Valdar deviendra son régisseur. Avant de rentrer chez lui, il lui faut recouvrer ses forces.

Extrait :

Il savait ce qu’il risquait si son origine était découverte. Pour les Northumbriens, un homme du Nord en valait un autre. Peu importait qu’il soit d’un royaume ennemi de ces terribles Danois qui mettaient à sac toute la mer du Nord, jusqu’au pays des glaces. Ils ne faisaient pas la différence.

Il détestait devoir tromper sa jeune hôtesse mais, puisqu’il avait échappé à la tempête, il voulait vivre. Et pas seulement pour venger ses amis lâchement assassinés.

Tant qu’il serait ici, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger Alwynn et pour l’aider, se promit-il.

J’ai été heureuse de retrouver Valdar dans ce tome. A l’époque, lorsque j’avais lu ce livre, je ne savais pas que le héros était le fiancé éconduit de Kara (cf. "Le retour du guerrier"). Alwynn lui rappelle son ancienne fiancée Kara. Toutes deux ont des talents de guérisseuse. On découvre la profondeur de ses sentiments pour Kara. Il l’avait aimée mais son amour n’avait pas été payé en retour... Kara ne s’était intéressée à lui que parce qu’il pouvait les protéger, son jeune fils et elle. On le sent aigri.

Extrait :

De toute façon, il ne se fiait plus aux jolies femmes. Kara ne lui avait-elle pas appris une fois pour toutes à quel point elles pouvaient être fausses et changeantes ?

Plus jamais il ne se laisserait manipuler par ces trop belles sorcières.

Je ne pensais pas qu’il ait pu à ce point en souffrir. Je croyais qu’il s’agissait plus d’une question d’ego… Mais les cicatrices sont toujours là, indélébiles… On ressent toute sa souffrance et on souffre avec lui… Après Kara, aucune femme n’est plus jamais parvenue à l’émouvoir. J’ai vraiment aimé connaître enfin le point de vue de Valdar.

Au contact l’un de l’autre, ils vont se réveiller à la vie…

Les Nornes ont-elles épargné Valdar pour qu’il rencontre sur le rivage de Northumbrie celle qui lui était depuis toujours prédestinée ?

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Commentaire ajouté par joelle-1587 2024-03-27T00:44:08+01:00
Leçon pour une débutante

J'ai adoré et lu d'une traite, bien écrite cette romance. Un plaisir à lire et bon moment d'évasion.Je conseille

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Serments et guerriers, Tome 1 : Le Pacte du viking

Un tome que j'ai dévoré d'un bout à l'autre :mrgreen:

Ansithe, ce petit bout de Mercienne m'a totalement subjugée.

Comment Ansithe et ses soeurs Cynehild et Elene peuvent-elle parvenir à mettre une poignée de Vikings en déroute et en faire leurs prisonniers ? Je ne pensais pas du tout que des abeilles puissent servir d'armes de combat. Je trouvais que c'était tiré par les cheveux... Et puis j'ai vu la note en bas de page et j'ai voulu (bien entendu) creuser ;-)

En 907, la Dame des Merciens, Æthelflæd, et ses alliés ont utilisé cette technique avec succès pour défendre la ville de Chester.

"Les attaquants refusèrent cependant d'abandonner la partie et la bataille se prolongea tandis que les habitants de Chester défendaient la ville en déversant de la bière bouillante sur les Vikings depuis les remparts. Comme les Vikings cherchaient à se protéger de leurs boucliers, les défenseurs leur jetèrent à la tête des ruches d'abeilles tout en continuant à les ébouillanter avec de la bière jusqu'à ce que l'attaque soit abandonnée et la ville sauvée."

-- Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%86thelfl%C3%A6d --

Comme quoi, la réalité peut dépasser la fiction :lol: Et cela m'a permis de me plonger (une fois de plus) dans l'Histoire.

Par respect, Moir, le chef des Vikings, surnomme Ansithe Lady Valkyrie.

Ansithe est une jeune femme fougueuse, indépendante, très ouverte. Elle veut juste vivre en paix et s'occuper de ses ruches. Elle veut prouver sa valeur et ne pas être forcée à se marier à nouveau.

J'ai adoré nos deux héros. Tout les oppose. Ils sont ennemis. Moir est normand, elle est mercienne. C'est un païen, elle est chrétienne. Peu à peu, on va les voir se rapprocher, apprendre à se connaître, à s'apprécier...

Ansithe ne peut s'empêcher de trouver ce Viking très séduisant. Un puissant magnétisme les lie. L'alchimie entre nos deux héros est tout simplement époustouflante !

Une romance viking qui sort des sentiers battus.

J'en veux plus... Impossible de ne pas me lancer dans la suite :mrgreen:

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Serments et guerriers, Tome 2 : La Promise du viking

Nous retrouvons dans ce deuxième tome de la série "Serments et Guerriers", Cynehild, la soeur aînée d'Ansithe, qui retourne sur le domaine de son mari décédé, devenu la propriété d'un Viking.

Je dois dire que j'avais quelques appréhensions de la retrouver en temps qu'héroïne de cette histoire. Je la trouvais trop froide, trop directive.

Cynehild n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle ne vit que pour son fils. Alors qu'elle retourne sur les terres que sa famille a fuies pour échapper à une horde de Vikings afin de respecter la promesse faite à son époux mourant, elle va porter secours à un homme inconscient, très grièvement blessé à la tête.

C'est une très agréable surprise de retrouver Frère Palni, l'ancien guerrier viking et ami de Moir, converti à la foi chrétienne et devenu moine. J'ai aimé la façon dont il essaie par tous les moyens de persuader Cynehild que c'est une très mauvaise idée de secourir ce Viking. Même par la suite, il revient encore à la charge en lui conseillant de l'abandonner ! Mais Cynehild n'en démord pas... Elle est encore plus butée que Frère Palni :lol: Elle refuse d'abandonner un homme blessé simplement parce que cela semble plus facile ou plus prudent. Les échanges entre Frère Palni et Cynehild sont rafraîchissants. Je me suis également régalée avec les prises de bec entre ces deux hommes :mrgreen: Il n'y a pas à dire, c'est un bien drôle de moine que nous avons là...

J'ai aimé l'ingéniosité dont Cynehild fait preuve pour garder Kal en sécurité jusqu'à ce qu'il retrouve la mémoire. Je trouve que c'est très bien que Kal ne recouvre que progressivement la mémoire. Dans un premier temps, des images lui reviennent par moments mais elles s'effacent avant qu'il n'ait eu le temps de comprendre ce qu'elles signifient. C'est un peu comme si on lui offrait l'opportunité de réécrire sa propre histoire... C'est à la fois une chance et un fardeau... Perdre son passé, c'est aussi se perdre soi-même...

J'ai apprécié que Kal traite Cynehild avec respect, qu'il ne cherche à aucun moment à s'imposer à elle.

J'ai passé un excellent moment en compagnie de nos deux héros, sans oublier Frère Palni :lol:

Je suis impatiente de découvrir le dernier tome de la série :mrgreen:

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