Midam

Toujours plus de quêtes radioactives pour notre petit barbare (et de princesse qui déclenche les pièges aussi)

e crois que c'est le premier tome de Game Over où l'on voit Kid Paddle faire quelques brèves apparitions; d'habitude on suit seulement les péripéties du petit barbare, mais ici ça rajoute du peps. Cette saga est un vrai régal où je suis sûre de passer un bon moment.

Qu’est-ce qu’on peut dire de plus sur l’album 18 de Kid Paddle qu’on n’a pas déjà dit sur l’album 17 ou 16 ou précédent ?

Kid Paddle a cet art impressionnant de se répéter sans cesse sans pour autant devenir lassant… Les histoires sont quasi les mêmes, les situations ne changent pas, les chutes varient d’un mot…

Et pourtant, je marche…

Le trait reste toujours dynamique, les personnages expressifs, le cadrage efficace…

Bref, comme les précédents, j’ai passé un moment sympa.

Mon premier contact avec Kid Paddle. C'est gentillet, parfois souriant mais un peu terne et répétitif, je ne risque donc pas d'en devenir une fan inconditionnelle.

Kid Paddle pour moi c'est ce personnage un peu ado/enfant étrange, jeux vidéos, expériences parfois qui vont trop loin, qu'il y avait dans des petits passages bandes dessinées d'autres revues, ou les dessins animés que je voyais passer en zappant de chaîne il y a si longtemps. Je ne crois pas avoir vraiment regardé ou lu de cet univers à cette époque là. Je trouvais ça bizarre. Ou je ne comprenais pas. Je me lance ici un peu dans l'inconnu mais avec un personnage que je connais de nom et d'apparence, au style bien à lui, souvenirs lointains, et à cause d'un titre Love Death and Roblocks qui a attiré mon attention. Et ma curiosité.

C'est parti. On a ici une collection de petites histoires ou anecdotes, une par planche, où Kid part toujours dans son imagination jusqu'à se retrouver dans l'espace où à faire des expériences plutôt risquées. J'avoue ne pas avoir trop compris les chutes de certaines (pas mal) d'entre elles, pendant que d'autres sont un peu drôles. J'ai l'impression que c'est un genre d'histoire de bd qui parlerait plus à ceux qui ont découvert ça il y a deux bonnes dizaines d'années, qui comprendraient mieux et apprécieraient plus ce qu'il s'y passe avec un peu plus de contexte que je n'ai pas. Excepté quelques planches un peu amusantes la plupart ne m'ont pas parlé.

Pas mon préféré ni le plus drôle de la saga, mais toujours agréable à lire.

Il y a un moment où ça n’est plus possible de donner un avis sur Kid Paddle…

Comment dire 19 fois la même chose sans se répéter ?

Bon, les auteurs ne se gênent pas, eux, pour garder le même principe, Kid joue, Kid va au ciné, Kid invente une explication tordue à un truc, Kid massacre la poupée de sa sœur…

Les trames n’évoluent absolument pas, Kid reste figé dans la même journée ou presque…

Mais ça reste frais à mon goût et j’ai beau savoir comment ça va se passer, la vivacité du trait et du texte m’amuse toujours autant…

Manque d’aventures ou de surprises, cela dit…

Qu’est-ce qu’on peut dire de neuf au vingt et unième tome de Game Over qu’on n’a pas déjà dit avant ?

Et pourquoi s’embêter à chercher quoi dire d’original quand les auteurs se bornent à tourner ad libitum une idée basique (un héros ne réussit pas à sauver la princesses) ?

On sait à chaque fois que la tentative échouera, elle échoue, tada.

Reste à savoir comment ou pourquoi.

Des fois, c’est drôle, des fois, c’est idiot…

Distrayant sans plus.

En fait, je lis les opus dans Spirou.

Une page par semaine, de temps en temps, à feuilleter comme ça en passant, ça marche, c’est drôle.

A s’enquiller d’un coup, ça doit être long…

L’imagination est certes là, des fois pas intéressantes, des fois bien trouvée.

Mais depuis le temps, on a largement dépassé le moment de la surprise et on regarde ça comme une carte postale qu’on reçoit d’une connaissance partie en vacances : c’est sympa sur le coup et après, ben on met de côté et on oublie…

Pas désagréable mais je serais bien en peine de raconter ne serait-ce qu’un seul gag…

Le moins que l'on puisse dire c'est que notre petit héros ne ménage pas sa peine pour venir en aide à sa belle ! Dommage que ça lui retombe souvent dessus...