Monica Sabolo

Je ne m'attendais pas à être aussi happée par l'histoire.

J'ai eu du mal à lâcher ce livre et je l'ai littéralement dévoré.

J'ai beaucoup aimé les évènements "inexpliqué" et leurs décors.

Je ne suis encore une fois absolument pas déçu de ce livre (peut-être lirais-je Jungle aussi)

Dans l’Amérique profonde, dans le flou quant au lieu exact, cette fiction nous offre un récit envoûtant et quelque peu déroutant. Ici ou ailleurs, maintenant, ou, avant, cela n’a pas vraiment d’importance, les messages se glissent dans une prose et une atmosphère aux confins de la poésie, brute et séduisante. Naturellement, la romancière évoque sans avoir l’air d’y toucher les travers de nos sociétés : les violences faites aux femmes, l’œuvre de destruction de la nature par les hommes et le rejet de la différence. Si proche de nous, se reflète dans un miroir nos vies, notre paradis sur terre. La violence se devine, les actes sans descriptions voyeuristes, accentuent l’effet de naturel, comme si c’était dans l’ordre des choses de bousculer, frapper ou bien détruire. Les personnages principaux sortent peu à peu de l’adolescence. Un âge ingrat, où se bousculent les interrogations, les doutes, où les attitudes des adultes sont jugées voire incomprises. Une seule envie fuir les galères quotidiennes, ne pas répéter les actes des générations passées, ne pas commettre les mêmes erreurs, quittes à en commettre d’autres. Un drame, une agression déchirent trop brutalement les voiles opaques de l’innocence. Une écriture captivante, parfois onirique, Monica Sabolo sait jouer avec nos peurs enfantines et nous immerge dans une noirceur tellement terre-à-terre.

La forêt, personnage à part entière, qui domine et inquiète les esprits. Sous cette canopée verte et si sombre à la fois, se niche tout un monde éthéré fait de murmures et d’animalité brute. Comme les personnages, nous nous perdons ou nous attendons une quelconque manifestation surnaturelle : dans les moments douloureux une aide soufflée par la brise, des réponses à nos interrogations, un retour aux sources, aux rites et croyances de nos ancêtres. Face à la violence et sa banalisation, blessés, devons-nous fantasmer notre vengeance ou bien la réaliser ? Laisser faire la justice des hommes ou forcer le destin et rendre coup pour coup.

C'est un roman très mystérieux pour ma part j'ai eu du mal au début mes sa reste une superbe histoire de vie qui donne à réfléchir car sa parle d'une jeune fille Nita et de sa soit disant amis ou y sait passé quelque que chose de grave. Est elle devras comprend ce qui et arrivée...

Ce n'est pas une lecture désagréable, mais je n'ai pas été conquise par l'histoire.

J'ai eu du mal à me plonger dans l'univers, à m'attacher aux personnages.

L'écriture est très fluide et le roman se lit bien, facilement, mais quelque chose, sans que je ne sache vraiment quoi, m'a gênée dans cette lecture malgré tout..

Un livre riche en suspens, mais la fin m'a beaucoup déçue.

Un livre bien sombre au premier abord avec un homme qui tente de comprendre, des années plus tard, ce qui est arrivé à sa sœur. Un récit bien construit et qui laisse en supent, jusqu'au bout, le fin mot de l'histoire.

La couverture ainsi que le résumé m'ont tout de suite semblé prometteurs. J'ai commencé ce livre avec beaucoup d'espoir, mais rapidement les descriptions sont certes plutôt poétiques mais beaucoup trop longues. Je n'ai pas trouvé qu'elles apportaient réellement un plus au texte.

De plus, je n'ai pas accroché avec le personnage de Benjamin qui est vraiment amorphe et qu'on a envie de secouer tout le long du livre.

La fin est elle aussi décevante.

Un livre sur l'exploitation des terres ancestrales des Amérindiens qui eux n'ont pas coupé le cordon avec la nature et ce sont les femmes qui entretiennent ce lien et se chargent des châtiments, Envoûtant.

Le roman commence alors que l’autrice cherche le sujet de son prochain livre. Elle décide de choisir un thème vendeur et éloigné d’elle. En écoutant la radio, elle entend le fait divers consacré à l’assassinat de Georges Besse par le groupe Action Directe. Le 17 novembre 1986, le PDG de Renault est abattu devant chez lui pour des raisons idéologiques. Ce sera le thème de son prochain ouvrage. Il s'avérera que l’écriture de son roman ne sera pas seulement une reconstitution de cet épisode dramatique.

En cherchant dans l’histoire de la France des années 80, Monica Sabolo se replonge également dans la sienne. Les zones d’ombre qu’elle rencontre pour en savoir plus sur les quatre commanditaires de l’assassinat se retrouvent aussi dans la recherche de son passé et de ses souvenirs. C’est un très bon parallèle que nous offre l’autrice.

Tout au long du roman, elle nous révèle ses doutes et ses difficultés a trouvé des sources et des informations fiables sur ce groupe terroriste d’extrême gauche. L’écrivaine cherche à savoir ce qu’ils sont devenus, ont-ils des remords ?

Dès le prologue, l’écriture fluide et addictive de l’autrice m’a happé. On vit avec l’autrice ses découvertes sur l’organisation Action Directe composée de jeunes hommes et femmes en révolte et rejetant une société individualiste et inégale. J’ai beaucoup apprécié cette mise en lumière de cette période de la France. Le fait que Monica Sabolo n’est pas journaliste nous ouvre la compréhension de ces actes selon un autre point de vue.

Le roman prend une double intrigue avec le récit de la relation de Monica Sabolo avec son père qu’elle nomme Yves S. Cette partie-là est plus confuse. La mémoire de l’autrice lui faisant défaut. J'ai été un peu perdue par les pensées brouillonnes et très personnelles de l'autrice. On comprendra plus loin que c’est un terrible secret qui lui a bloqué ses souvenirs. Aujourd’hui encore, cette dissociation émotionnelle lui fait défaut et la pousse dans une quête de vérité, de réponses et de pardon.

C’est une autobiographie très singulière à découvrir.

Encore une "enquête" sur un fait divers qui se mêle à la vie personnelle, pas forcément passionnante, de l'auteur.

Pour moi, ça n'a pas accroché.

Déjà, je n'aime pas trop cette format d'écriture qui prend de la distance, type compte rendu d'un fait réel : un récit journalistique, dénué de toute émotion et sans âme, qui raconte les choses de façon factuelle et rien de plus. Bon, déjà, ce type d'écrits, ça a tendance à me rebuter.

Mais en plus, on mêle ici et là des éléments sur la narratrice-autrice, des faits sur sa vie, dont le rapport avec les événements liés à Action directe me semble assez peu pertinent. On passe de l'un à l'autre, et finalement ça devient assez brouillon.

Bref, impossible d'accrocher, j'ai failli lâcher en cours de route.