Naguib Mahfouz
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.49/10Nombre d'évaluations : 49
3 Citations 29 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est un livre très intéressant et qui se lit avec une grande facilité. Le fait que ce soit une quête de vérité avec les différentes versions, à leurs niveaux, des protagonistes principaux est inhabituel pour moi. J'ai eu l'impression que c'était un huit clos, j'ai imaginé une enquête faite par un journaliste mais cela ne m'a pas déplu. Découvert grâce à un challenge, je pense que je lirai de nouveau cet auteur avec plaisir.
Afficher en entierJ’avais apprécié Karnac café du même auteur, j’ai voulu approfondir son œuvre. Malheureusement j’ai eu peu d’intérêt pour ce roman, on y partage les pensées d’un protagoniste qui semble ne pas avoir sa place dans ce monde. Il interagit avec d’autres personnages mais ça ne le rend toujours pas humain. Les faiblesses et son côté immature en amour le rende même un peu niais selon moi, pourtant il y a de la complexité, comment ce type asocial fini par trouver travaille et femme, comment l’illusion se défait peu à peu.
Le format est intéressant mais le contenu m’a laissé de marbre. J’y retrouve un peu de Maktub de Paulo Coelho, les phrases pleines de sens mais aussi beaucoup de banalités. Les chapitres sont courts mais il y a de nombreuses longueurs.
Je n’ai pas apprécié ce roman mais l’auteur me plaît toujours.
Afficher en entierExcellent. Cinq hommes s'installent à la pension Miramar. L'un d'eux est assassiné. Tous tournaient autour de Zohra, qui a fui un mariage forcé et aspire à la liberté. Qui est coupable ? Tour à tour, chaque personnage nous raconte sa version de l'histoire. C'est très bien écrit, et ça se lit facilement et avec grand plaisir.
Afficher en entierC'est un très bon roman, qui nous fait plonger dans l'Egypte des années 1910. Tout est différent des manières de penser et de vivre françaises (sur le rapport à la religion, la place des femmes, etc.). Ahmed Abd-el-Gawwad est un père tyrannique autour duquel on voit évoluer toute sa famille, laquelle a parfois des aspirations différentes que la vie qu'il leur impose.
Afficher en entierDeuxième tome de la trilogie du Caire, centré cette fois sur les enfants d'Ahmed Abd-el-Gawwad. Très intéressant de voir la place des femmes évoluer, avec le traitement des épouses de Yasine et les attentes pour Aïsha et Khadiga.
Afficher en entierCe troisième tome est le plus politique. La question du protectorat anglais sur l'Egypte, qui est sous-jacente depuis le premier tome, est ici encore plus présente. L'apparition de nouveaux mouvements politiques impacte la famille, communistes et Frères musulmans. La troisième génération a une vie bien différente de celle des grands-parents. Par leurs attentes et aspirations, on voit l'époque et l'Egypte changer.
Afficher en entierJ'ai eu parfois par certaines tournures l'impression de lire un pièce de théâtre, ce qui ne m'a pas dérangé.
Afficher en entierJ’adore Naguib Mahfouz. Ce n’est un secret pour personne (du moins ceux qui sont abonnés à mon blog de littérature africaine). C’est un écrivain qui sait si bien parler des différentes époques de son pays. Des gens dont personne ne se soucie. Ce qu’il fait, encore, dans ce roman. Il a toujours posé un regard acéré, sans fard, sur la société qui l’entourait. Un regard qui lui a valu quelques soucis avec le pouvoir politique de son pays. Qurunfula, ancienne danseuse populaire, a ouvert un café où se retrouvent d’anciens fans et des jeunes qui représentent l’espoir de l’Egypte. En toute apparence. Ce petit monde vit en vase clos.
Le Karnak Café est un microcosme qui représente le peuple égyptien et son histoire. Les jeunes étudiants sont ceux qui reprendront le flambeau de la politique. Du moins, c’est ce que tout le monde pense. Les anciens sont le passé traditionnel et historique de cette Égypte qui se complait dans un monde envoie de disparition. Ce café, bien que situé dans un quartier populaire, représente le pays avec son futur cornélien. Tandis que ses habitués représentent le peuple pris entre deux feux: La révolution de 1952 et le mouvement des frères islamistes. Qui paye le prix de cette dichotomie? Les jeunes étudiants qui révent de renouveau avec une ferveur égale à leur soif d’indépendance, de changement. Les autres? Ils savent manier le profil bas. Finalement, les repères se perdent et l’amertume, le désarroi voient le jour et s’incrustent dans le quotidien. Ainsi que le climat de suspicion qui entrave les discussions.
Les écrits de l’auteur lui ont souvent valu des problèmes avec les autorités. Avec la censure. Ce à quoi n’a pas dérogé ce roman. Nous découvrons une Égypte au temps de la Guerre des Six Jours. Une époque où tout citoyen égyptien devait afficher son lien avec le gouvernement régnant. Ce café représente le peuple égyptien perdu par les actes des nouveaux gouvernants. Un peuple qui ressasse la même chose car il a perdu tous ses repères. Parviendra t-il à retrouver l’estime d’elle -même? Restera t-il abîmé définitivement? Malgré toutes les violences subies, le peuple retrouvera t-il sa confiance envers ses dirigeants? A travers Karnak Café, un peuple tente de se chercher. De se trouver. Mais, dans quel état?
Afficher en entierDécue de ma lecture malgré une bonne plume. L idée de mener l enquête est bien mais je n ai pas accroché plus que ça même si je l ai lu assez vite. Pas de longueurs, la lecture est agréable.
Afficher en entierj'aime lire des livres sur l'Egypte Ancienne mais je beugue avec celui là...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Naguib Mahfouz
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Actes Sud : 13 livres
Gallimard : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Actes Sud / Sindbad : 4 livres
Editions de l'Aube : 2 livres
L'Archipel : 1 livre
Nouveau Monde Eds : 1 livre
Denoël : 1 livre
Biographie
Ecrivain égyptien
[Littérature étrangère]
Né à Le Caire en 1911
Décédé à Le Caire le 30 août 2006
Issu de la bourgeoisie modeste, Naguib Mahfouz suit des études de philosophie et rédige dès l'âge de 17 ans des essais pour des revues littéraires dans les années 1930. Il publie son premier roman en 1939, et tente de restituer l'histoire de l'Egypte à l'époque pharaonique mais il échoue à cause de la Seconde Guerre mondiale. Il traite finalement de l'histoire contemporaine du Caire dans 'Passage des miracles' (1947) et 'Vienne la nuit' (1949). Sa trilogie, achevée en 1956-1957, est reconnue tardivement en raison du contexte politique. il décide de se remettre à la fiction et son roman 'Les Fils de la Médina' est publié en feuilletons dans le quotidien Al-Ahram. Sa contestation politique lui attire la censure. Cependant, il occupe de nombreux postes au sein des institutions culturelles et entretient un rythme extrêmement productif, à raison d'un roman par an. On lui doit 'Dérives sur le Nil' (1966), 'Miramar', (1967), 'Le Voleur et les chiens' (1961) ou encore 'La Quête' (1965). Ses grands romans réalistes sont adaptés au cinéma. Il reçoit le prix Nobel en 1988. Mais il demeure la cible des islamistes : il est victime d'un attentat en 1994. Le 16 juillet 2006, entre à l'hôpital de la Police du Caire pour une insuffisance rénale et une pneumonie. Il succombe d'une hémorragie à l'âge de 94 ans. Naguib Mahfouz, figure de proue de la littérature égyptienne, a toujours soutenu ses idées avec un courage et une sagesse remarquables.
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