Naoki Urasawa
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Note moyenne : 8.25/10Nombre d'évaluations : 2 452
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Les derniers commentaires sur ses livres
Cela faisait une éternité que je n'avais lu de manga, j'ai craqué pour cette saga mise en avant dans ma médiathèque.
C'est l'histoire de Yawara, une jeune fille qui est élevée par son grand-père et qui chaque jour depuis son plus jeune âge s'entraîne au judo. C'est entré dans sa routine et son quotidien pour autant elle n'apprécie pas vraiment ce sport. Elle rêve d'être une jeune fille normale.
Pour se sortir de situation délicate elle est obligée de faire appel à ses prises de judo. Elle va être découverte par un journaliste sportif qui capte de suite le talent hors norme de la jeune judoka.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome, je me suis beaucoup attachée à cette petite fille et son grand-père qui espère faire d'elle une grande championne. Les dessins sont magnifiques. Il y a 13 tomes sortis à ce jour, je vais poursuivre cette saga avec plaisir !
Afficher en entierChronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2023/11/19/20th-century-boys-perfect-ed-tome-10/
Extrait :
La fin approche à grand puisque après ce tome, il ne me restera que le dernier tome, plus celui sur 21th century boys et le spin off. La folie semble avoir gagnée d’autres membres de la secte d’Ami, si bien que c’est à se demander comment ils arrivent à faire « fonctionner » leur « royaume ». Les personnages continuent de se retrouver, de se regrouper, et certains continuent même de revenir d’entre les morts. D’autres, qui n’avaient pas voulu participer, ce sont réveillés et ont aussi commencé à agir. Reste à savoir si cette fois-ci, ils pourront arrêter Ami avant qu’il ne soit trop tard.
Avec ce tome, on en apprend enfin un peu plus sur les alentours de Tokyo depuis la création des murs. Visiblement, afin de pouvoir entrer, il faut un laisser passer, mais évidemment, ceux-ci ne sont pas donnés à tout le monde. La contrefaçon fait donc inévitablement son apparition, mais manque de bol, la plupart ne marche pas, réduisant la vie des malheureux l’ayant payé à néant. Beaucoup de familles ont été séparées, volontairement ou non, lors de la nouvelle vague de maladie. Certains avaient quittés la ville, pour x raisons, mais d’autres ont été forcés de rejoindre des camps (dont on n’a pas plus de détail que ça non plus). Pour qu’elle raison « Ami » a voulu séparer ses familles ainsi ? Dois-je encore chercher la moindre logique derrière tout ça, surtout que le « Ami » présent n’est pas celui d’origine, mais un fanatique encore plus extrême ? L’attirance pour Mars et pour une attaque venant de l’espace est vraiment puissante, j’imagine qu’après des années de lavages de cerveaux, il est plus difficile pour certains de faire la différence entre le vrai et le faux.
Certains fidèles d’Ami ont la folie encrée en eux, comme la femme de Manjôme qui souhaite plus que tout être la sainte mère. La meuf souhaite juste se taper Ami, alors que bon, vu le temps qui passe elle doit sans doute déjà être « stérile », et elle n’est pas scientifique pour un sous, donc être la sainte mère, ça me fait bien rire. Elle n’a même pas remarqué qu’il ne s’agissait pas d’Ami derrière le masque, mais de quelqu’un d’autres. D’ailleurs, cet individu semble aussi connaître Kenji, puisqu’il évoque la chanson 20th Century Boys. On voit, via le souvenir de sa sœur, qu’il y a une autre personne masquée autre que Sadakyo dans la bande de Fukube. Le nouveau Ami est donc forcément ce personnage, même si du coup, on ignore de qui il s’agit. En tout cas, tout le groupe commence à se réunir et à n’avoir qu’un but, tuer Ami coûte que coûte. Je me demande juste si la vérité à son sujet éclatera enfin ou non, parce que bon, il fait des coups de plus en plus foireux et il y en a encore pour croire en lui quand même.
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Afficher en entierChronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2023/11/26/20th-century-boys-perfect-ed-tome-11/
Extrait :
Après avoir lu ce tome, j’ai compris pourquoi certains d’entre vous m’ont dit qu’il ne s’agissait pas vraiment du dernier tome. Au final, il n’y a pas vraiment de fin, à part pour quelques personnages secondaires. Le dernier tome doit donc bien être le 21th Century Boys, j’espère qu’il apportera certains éclaircissements, que j’attends beaucoup. Ainsi qu’une conclusion un peu plus joyeuse que ce que la série a eu comme ambiance.
C’est le combat final entre les soutiens d’Ami et ses opposants, le groupe de Kenji. La musique résonne dans toute la ville, sous deux formats différents, ce qui prouve qu’il est toujours là. Entre réconciliation, trahison, révélation et abandon, l’histoire bascule assez rapidement pour entrer dans sa dernière partie. Les soucoupes volantes décollent, prêtes à déclenchés le troisième acte, mais visiblement, seule de la peinture tombe pour le moment. Tandis que la folie gagne les habitants de Tokyo et du monde entier, assez naïfs pour encore croire à un voyage sur Mars, alors même que les scientifiques savent que c’est impossible. Le pape commence à avoir des doutes, et à peine sommes-nous au courant qu’Ami avoue… Déclenchant une stupeur générale, l’incompréhension et la terreur. Après tout, cela fait des années que le monde entier le voit comme un héros, je trouve dommage qu’il n’y ai pas plus d’insistance à ce sujet. Au final, les gens se barricadent, quant aux soldats, ils ignorent tout bonnement ce qu’ils doivent faire tellement ils sont habitués à suivre les ordres.
Yoshitsune sera le personnage marquant le coup, à mes yeux, dans ce tome. S’il y a bien un personnage qui est resté pleins d’humanité c’est bien lui. Il sait ce qu’il vaut, et ce qu’il n’est pas, malgré ça peur il continue d’avancer et de guider du mieux qu’il peut, c’est mon personnage préféré de la série. Rien que par une phrase, une seule, emplie tant d’espoir que de désespoir qu’il fera bouger un peu les choses. Par rapport à d’autres, il ne semble pas avoir fait grand-chose, mais c’est celui qui n’a jamais cessé de se battre, n’a jamais été emprisonné ou capturé, celui qui, au final, a été le plus sous-estimé. Ce que j’ai bien aimé également avec la série, c’est la présence des flashbacks à des moments clés, qui permettent, d’une certaine manière, de ne pas oublier certains personnages comme Donkey qui était au centre de pas mal de choses. Pour Kenji, on sait qu’il a plus ou moins parcouru tout le Japon (voire les USA), mais au final, plusieurs choses restent encore floues, tout comme Kanna et ses pseudos super pouvoirs.
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Afficher en entierChronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2023/12/03/21st-century-boys-perfect-ed/
Extrait :
Voilà enfin la véritable fin pour la série, celle-ci reste ouverte, mais elle permet de vraiment clôturer l’intrigue de certains personnages qui étaient un peu oubliés. Urasawa a fait durer le suspense jusqu’au bout, puisqu’au final, le premier « Ami » a été un peu le plus gentil des deux. C’est aussi assez impressionnant de découvrir que l’origine de tous ses drames, commis par le second Ami, vient en réalité de Kenji lui-même. Il ne peut plus changer les choses qui ont déjà eu lieux, mais il souhaite tout de même faire son mea culpa à sa manière.
In fine, même si l’identité du second « Ami » est découverte, on ne saura jamais vraiment à quoi ressemblait son visage. Souhaitant être la copie d’une copie (Fukube copiant Kenji, lui copiera Fukube), il ira même jusqu’à la chirurgie esthétique pour ressembler à Fukube. Si on pouvait trouver que le premier Ami avait une case en moins, que dire du second qui part encore plus dans les extrêmes avec une énième monstruosité de prévue. Lorsqu’ils étaient jeunes, il se faisait passer pour Sadakiyo en portant un masque identique. C’est donc clairement le genre de personne qui ne s’est jamais assumé, cherchant toujours à copier quelqu’un d’autres pour se sentir vivant. C’est à la fois triste et flippant, après tout, il aurait pu copier quelqu’un d’autre, comme par exemple un qui ne souhaite pas détruire l’humanité. Au final, il y avait donc bien plusieurs livres de prédictions, chacun y rajoutant un peu sa sauce comme on dit.
Les personnages secondaires ne sont toujours pas oubliés, je pense notamment aux Mangakas, qui gardent une certaine visibilité même à l’approche de la fin. Je suppose que pour eux, la vraie conclusion sera dans le tome qui leur est dédié. La bande à Kenji finira par réussir à sauver le monde, mais cela s’est joué de peu. Visiblement, celui qui a voulu copier Fukube c’est fait avoir de la même façon : par sa mort, de manière imprévue. Je ne sais pas si c’est la pire des informations, mais au final, l’identité du premier Ami, ainsi que celle de celui souhaitant le remplacer, étaient déjà connues dès les débuts de la série. L’inspecteur, le grand-père de celui qui sera ami avec Kanna, avait déjà tout deviné de lui-même. S’il n’avait pas été trahi et assassiné, ils auraient pu stopper Ami, avant même le bain de sang de l’an 2000 (il me semble que c’était juste avant). On passera mon avis assez explicite sur l’armée étrangère (ONU je crois), qui vient au Japon pour faire sa loi et surtout pour stopper le dernier piège d’Ami… Ses imbéciles heureux souhaitaient injecter un sérum de vérité à Sadakiyo… sauf qu’il est dans le coma à ce moment-là, ce n’est pas en lui injectant un produit qui risque de le tuer qu’il va soudainement se mettre à parler.
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https://sunread26.wordpress.com/2023/12/10/20th-century-boys-spin-off-perfect-ed/
Extrait :
On en finit aujourd’hui avec la série 20th Century Boys, avec son spin off qui lui aussi a eu droit à une petite retouche en perfect édition. Ce spin off met en avant le duo de mangaka que l’on retrouve dans la série principale, et propose de découvrir les mangas qu’ils ont réalisés durant la période d’Ami, sous les conseils (mal interprété) de Yukiji. On peut donc voir ce spin off, comme un recueil d’histoires courtes, mais aussi une occasion de faire un clin d’œil à certains mangaka ou univers.
Si vous avez l’habitude de l’univers nippon, dans le sens, manga et anime, vous avez déjà eu le coup de la petite culotte ou autre perversité. Il faut le dire, il suffit parfois de quelques instants de recherche pour tomber sur une poitrine généreuse ou une fille avec une position sensuelle. Généralement, on appelle ça le fan service, mais la réalité est peut-être un peu plus glauque, puisque les pervers au Japon… c’est super connu et ça ne va pas en s’arrangeant. Comme pour combler un manque, les mangas et leurs goodies proposent donc des filles mignonnes (parfois mineures), avec des poitrines irréalistes. On retrouve d’ailleurs ce « culte » de la poitrine dans certains jeux vidéo comme Dead or Alive, où la poitrine à des mouvements assez particuliers, mais surtout, pas réaliste (non notre poitrine ne ressemble pas à du flan, merci ! D’ailleurs, messieurs, imaginer si on mettait les mêmes mouvements sur votre entrejambe… ça serait drôle non ?). Tout ça pour dire que toutes les histoires présentés dans ce recueil (sauf une), comporteront une part plus ou moins importantes de perversité débile, mais assez récurrente dans certains manga.
Yukiji leur dit d’ailleurs qu’ils ne comprennent rien, et pourtant ils continuent de faire des histoires d’amour frivoles ou sans réalisme. Parce que oui, aucune fille n’aimera un gros pervers, désolé… On peut néanmoins saluer la persévérance des deux mangakas, qui continuent malgré toutes les critiques, pour au final, jeter la seule histoire qu’ils auront réussi, preuve, qu’ils n’y connaissent vraiment rien. Ce que j’ai apprécié par contre, c’est la différence graphique entre les dessins pour 20th Century Boys, et pour ses mangas. Ça donne vraiment l’impression que les deux auteurs ont leur propre patte graphique, même s’ils ne sont pas très dégourdis. Au final, ses deux personnages ont surtout un but humoristique, même s’ils sont assez peu visibles dans la série. Est-ce une manière pour Urakawa de se moquer un peu de ses pairs ? Qui font des histoires sans âmes, et qui se demandent ensuite pourquoi ils ne vendent pas…
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Afficher en entierUn seul mots : génial.
J'aime toujours autant retrouver les personnes et en découvrir de nouveaux. L'univers, l'histoire, les rebondissements..... tout est absolument super !
Hâte de lire le tome 5 !!!!
Afficher en entierC'est la deuxième fois que je lis ce premier tome, mais l'ayant lu il y a plusieurs années, je n'avais aucun souvenir. Et quel plaisir ça a été de le redécouvrir !
L'intrigue et l'ambiance mettent un peu de temps à s'installer, car on prend le temps de nous montrer une société pourrie par les intérêts, l'argent, la réputation. Tenma, le personnage principal, est un idéaliste, un puriste, qui contraste avec les manipulations qui se jouent autour de lui. J'ai beaucoup aimé cette représentation dualiste de l'humain, les questionnements qu'il y autour, et la plongée aux enfers de Tenma.
L'enquête est vraiment bien faite. Je n'ai pas l'habitude de lire le genre policier sous forme de manga, et Monster m'a totalement convaincue. Les retournements de situation sont efficaces, l'alternance des points de vues créé un vrai suspense, et surtout le personnage de l'inspecteur est absolument formidable. J'ai hâte de le retrouver dans les prochains tomes.
Les dessins sont absolument magnifiques. J'ai l'impression qu'ils sont très inspirés des vieux films noirs, l'ambiance est très bien construite.
C'est un des mangas les plus qualitatifs que j'ai pu lire, j'ai hâte de me plonger dans la suite.
Afficher en entierCe manga a de nombreuses qualités : des dessins très attrayants, une intrigue bien travaillée, un personnage principal sympathique et un tueur en série très intelligent.
Afficher en entierJ'aime toujours autant. Le scénario est bien construit et le suspense est au rendez-vous. Le lecteur découvre en même temps que Kenzo quelques brides d'information sur Monster au cours de ses recherches sur le criminel et par l'intermédiaire de sa soeur Nina/Anna.
Afficher en entierKenzo Tenma est un jeune et brillant médecin japonais qui décide un jour de s'établir en Allemagne pour exercer dans un hôpital. Sa vie est agréable, entre sa petite amie (fille du directeur du C.H.U) et sa carrière qui promet d'être excellente, tout paraît lui réussir.
Pourtant un soir, sa vie bascule. Sa hiérarchie lui demande d'opérer en premier un ponte de la ville qui justement avait promis des aides financières au directeur alors qu'il y a de l'autre côté du couloir, un enfant qui se meurt et qui lui aussi a besoin d'être secouru. Seulement voilà, la politique, l'ambition et le profit semblent dicter les pas et les décisions de chaque médecin dans cet établissement hors le Docteur Tenma qui a su rester humble et humain, ne partage pas ces idéaux et décide d'aller en contresens d'un ordre qui pour lui est honteux et inacceptable.
Seulement voilà, en voulant faire le bien, ce qu'il se passera par la suite, que ce soit dans sa vie ou dans celle des autres engendrera le mal.
Ce premier tome est une pure réussite, les dessins sont très réalistes, l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout de cet énorme pavé.
On suit pas à pas les événements, la "naissance" du Mal à l'état pur.
Si vous aimez les enquêtes, l'histoire (cela se déroule dans l'Allemagne des années 80 avec la chute du Mur de Berlin qui est proche, sans parler que j'ai appris ce qu'était que le BKA), bref, si vous êtes curieux/rieuse, ce manga est fait pour vous !
Afficher en entierOn parle de Naoki Urasawa ici :
2018-02-04T14:55:52+01:00
2014-10-03T20:19:34+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Naoki Urasawa
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Kana : 71 livres
Panini Manga : 55 livres
Shogakukan : 47 livres
Panini : 27 livres
Pika : 20 livres
Viz Media : 18 livres
Panini comics : 8 livres
Kodansha : 3 livres
Biographie
Nom : Urasawa
Prénom : Naoki
Scénariste Dessinateur
Né le 02/01/1960 (JAPON)
Naoki URASAWA est né en 1960 à Tokyo. Diplômé en économie, il partage son temps, depuis le lycée, entre le dessin et la musique. En 1982, il reçoit le prix du meilleur jeune mangaka décerné par l’éditeur Shôgakukan. Sa première œuvre “Beta” - un récit de science-fiction – publiée, il enchaîne les séries à succès et les distinctions : 35e prix Shôgakukan pour ''Yawara'' ! (une série sportive sur le judo) en 1990. Un hit incontestable passé du manga au petit et grand écran. L’énorme succès de Master Keaton le mène tout droit en ’99 au prix Tezuka décerné à sa nouvelle création : ''Monster''. Témoin de son époque, Urasawa met son dessin soigné, réaliste et classique au service d’un récit haletant et détonant proche du roman policier noir. Cette série se poursuit toujours dans le magazine “Big Comic Original”.
Nominé au meilleur scénario en 2003 à Angoulême pour Monster.
En 2004, il obtient le prix de la meilleure série pour 20th Century Boys au Festival d'Angoulême.
Bedetheque.com
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