Philip José Farmer
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Note moyenne : 7.19/10Nombre d'évaluations : 212
0 Citations 118 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'avais vraiment envie de redécouvrir ce livre qui m'avait fait tant d'effet à la première lecture. Ainsi je l'ai dévoré dès que j'ai pu l'avoir de nouveau entre les mains. J'ai tout simplement adoré la plume de Philip José Farmer, j'en attendais beaucoup, je n'ai pas été déçue vis à vis de l'histoire, de la morale constante et toute en subtilité qui ressort de ce livre, le comportement humain et notamment nos rapports entre chaque culture différente. Néanmoins le bémol que je mettrai ici c'est que l'on décrit ce livre comme étant particulièrement osé en matière de relation amoureuse et sexuelle entre deux personnes complètement différentes. En cela le thème a certes été abordé mais au regard d'aujourd'hui il n'y a finalement rien de bien scandaleux dans le texte. J'imagine qu'à l'époque il a été reçu différemment mais donc il nous parait pas forcément si audacieux qu'on nous le décrit. Néanmoins je sais que si j'ai apprécié la S.F un jour c'est grâce à ce livre et à la justesse de plume de ce Philip José Farmer.
Afficher en entierUn excellent livre. L'auteur possède une grande imagination ainsi qu'une bonne qualité narrative qui nous promène dans les mythes de l'humanité jusqu'au tome suivant.
Afficher en entierJe relis l'ensemble des 5 tomes de Farmer, et j'adore l'introspection que l'auteur arrive à allumer au sein du lecteur qui joue le jeu: Que vaut l'Humanité ? Cette interrogation à travers Sir Burton, le antisémite, mais pas tant que cela ? Je ne pense pas qu'à la fin de mon adolescence, en fac', j'y aie été sensible, mais à l'aube de mes ans, après avoir roulé ma bosse, en tant qu'ingénieur, et en tant qu’apatride, j'avoue ne plus trop reconnaitre ma place au milieu de ce consumérisme ( dénoncé d'ailleurs par Farmer sur la quasi fin des humains avec la pollution des océans, disparition de l'oxygène, et les famines qui apparaissaient).
Spoiler(cliquez pour révéler)— C’est vrai qu’il y a les juifs, fit Goering en traçant dans l’air avec sa pipe un arc de cercle insouciant. Mais l’ennui, avec eux, c’est qu’ils me connaissent trop bien. Ils se ferment quand j’essaye de leur parler, et trop d’entre eux ont déjà essayé de me tuer pour que je puisse me sentir à l’aise en leur présence. Croyez-moi, je n’ai rien contre les juifs en général. Je ne prétends pas les aimer particulièrement, mais je comptais parmi eux quelques bons amis qui...
Afficher en entierBen voila, je viens de cloturer la 2eme vie extra-terrestre de Sir Richard Francis Burton.
Et je m'empresse, que dis-je, je cours vers le 2eme tome
Afficher en entierJ'aime ce passage...
.Spoiler(cliquez pour révéler)"Et voilà que pour réaliser son rêve, il avait dû y semer l’horreur et la désolation. Ce n’était d’ailleurs pas fini, car il avait encore besoin, pour ses usines et ses chantiers, d’abattre des forêts qui serviraient à fabriquer du carburant, du papier et du charbon de bois. Toute la végétation de son territoire avait déjà été utilisée, ainsi que la presque totalité des réserves des Etats limitrophes du Cernskujo, au nord, et du Publiujo, au sud. Pour faire face aux nouveaux besoins, ils allaient peut-être devoir déclarer la guerre à d’autres territoires. S’ils refusaient de conclure des accords commerciaux, la seule solution serait de les envahir pour leur prendre leur bois. Sam aurait préféré agir autrement. Il détestait la guerre par principe. En pratique, il la supportait à peine.
Mais s’il voulait construire son bateau, il lui fallait du bois pour alimenter ses usines."
Et là, on peut se poser des questions..
Afficher en entierUn peu long vers la fin ! Ça tournait trop en poum! Poum! Badaboum, que je te tue....
Afficher en entierL'auteur fait preuve d'une grande créativité en plus d'un humour provocateur et d' une certaine facilité à produire des textes de qualités. c'est le cas dans ce tome deux des aventures d'un immortel qui pour passer l'ennui traque sa propre famille. Mais c'est un excellent livre.
Afficher en entierLivre lu en 1982 durant mes études, mais qui m'avait dépaysé totalement.
Quel fleuve magique sur les bords duquel on aimerait bien se retrouver.... Quelle imagination et quelles rencontres ....
Un must
Afficher en entierJ'avais acheté ce livre parce que le titre me disait quelque chose et que le thème m'intriguait. Je n'ai pas spécialement été déçue par cette lecture, mais j'ai trouvé qu'elle était très inégale. Dans ce roman, on retrouve de la dystopie, un peu d'aventure, de la hard SF et de la romance bien sûr.
J'ai trouvé que le début était bon, dans le genre dystopique, on découvre des éléments de l'univers au fur et à mesure, sans que ce soit rébarbatif. On comprend vite le personnage principal. Pour ce qui de l'arrivée sur une nouvelle planète, j'ai apprécié les personnages extraterrestres, mais j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de détails sur leur rapport aux êtres humains. La rencontre amoureuse était intéressante, mais tout se passe un peu vite donc l'auteur échoue à nous faire ressentir de la compassion pour les personnages, et ça c'est bien dommage. La suite devient assez vite invraisemblable malheureusement, bien que l'auteur nous fournisse des explications au fur et à mesure. Néanmoins, les passages sur la déconstruction du conditionnement sociétal étaient de qualité. J'ai été déçue par la fin qui donne beaucoup trop d'explications non sollicitées.
En bref, j'ai trouvé ce roman pas assez et trop détaillé à la fois, et il y avait un peu trop de mélange des genres.
Afficher en entierC'est une super série que j'adore !
Afficher en entierOn parle de Philip José Farmer ici :
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
2015-11-25T19:31:52+01:00
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Dédicaces de Philip José Farmer
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Editeurs
Pocket : 28 livres
J'ai lu : 25 livres
LGF - Le Livre de Poche : 24 livres
Robert Laffont : 10 livres
Presses pocket : 10 livres
JC Lattès : 9 livres
Opta : 6 livres
CHAMP LIBRE : 6 livres
Biographie
Né en 1918 dans l'Indiana, Philip José Farmer, qui vit à Peoria, Illinois, est l'un des derniers grands écrivains américains de l'Âge d'Or de la science-fiction. Avec trois prix Hugo (Les Amants étrangers -1953-, Les Cavaliers du Fiel ou le Grand Gavage -1968-, Le Fleuve de l'éternité -1972), il est reconnu pour son audace, son imagination débordante et son absence de tabous littéraires. Il est, en effet, le premier écrivain à avoir introduit l'érotisme dans la science-fiction, jusque-là très pudibonde, dès son premier roman, Les Amants étrangers.
De fait, Farmer a rapidement révélé un caractère novateur dans sa façon de traiter les grands thèmes du genre. Dans les années 1950-60, alors que la plupart des héros de science-fiction sont bons, sûrs d'eux et des valeurs qu'ils défendent, les héros farmeriens, tout en étant athlétiques et héroïques, sont beaucoup moins "purs" : ils se posent des questions sur le bien fondé de leurs actions, se révèlent curieux de comprendre le fonctionnement des sociétés exotiques qu'ils observent, s'initient au langage et aux coutumes des peuplades qu'ils rencontrent... Mais surtout, ils ne sont pas exempts de défauts, ce qui leur confère un charme tout particulier. Souvent, ils ont eu accès à une forme d'immortalité, ce qui, avec les métabolismes étranges, l'érotisme et la religion, constitue l'un des thèmes fétiches de Farmer, qui reviennent tout au long de son œuvre. Bien qu'il se doit de signaler que Farmer n'est pas un précurseur dans les thèmes abordés précédemment puisque des auteurs comme Vance par exemple ont abordés ces sujets bien avant lui.
Il apparaît souvent lui-même dans ses propres romans sous forme d'un personnage portant les mêmes initiales que lui (Peter Jairus Frigate, écrivain de science-fiction, dans le monde du fleuve, Paul Janus Finnegan, originaire d'Indiana, alias Kickaha, dans la saga des hommes-dieux). Il revisite aussi avec ironie et brio les mythes littéraires existants, comme celui de Tarzan (La jungle nue ou Le seigneur des arbres).
Il est décédé le 25 février 2009 à l'âge de 91 ans chez lui, à Peoria dans l'Illinois.
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