Philippe Forest
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Note moyenne : 6.82/10Nombre d'évaluations : 22
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Les derniers commentaires sur ses livres
Pour toute personne qui à vécu ce drame c'est un livre à lire.
Afficher en entierUn roman bouleversant, à travers lequel Philippe Forest raconte son propre drame, la perte de sa fille alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Mais il y ajoute toute la poésie et la puissance littéraire du Japon, comme un paravent. Quelle pudeur, quelle douleur !
Afficher en entierUn grand roman de cette rentrée littéraire : "Crue", de Philippe Forest, aux éditions Gallimard.
Le pitch : Tel un fantôme revenu hanter la ville de son enfance, le narrateur n’y reconnaît pourtant rien, tant les travaux de rénovation et modernisation lui donnent un nouveau visage. De nature discrète et solitaire, ce dernier semble isolé et seul, comme entouré de spectres dans une maison hantée. Voyant les êtres qui l’entourent disparaître peu à peu, le narrateur se décide à nous livrer d’étranges révélations sur la mystérieuse épidémie qui semble toucher notre monde sans que personne ne s’en aperçoive…
C’est à l’occasion d’une opération « Masse Critique », organisée cet par Babelio et Gallimard, que j’ai eu la chance et l’immense plaisir de recevoir ce roman avant sa sortie prévue ce 18 août, me permettant ainsi de me découvrir cette plume bouleversante.
Plongeant son lecteur dans un climat fantastique et apocalyptique, empreint de silence et de mystère, l’auteur aborde ici avec une troublante profondeur la question de la disparition et de l’absence, sans oublier le sens qu’il faut trouver à la vie après de telles épreuves.
Dans un décor que l’auteur a su nous suggérer avec un immense talent, le lecteur est amené à suivre ce narrateur – dont nous ne connaîtrons jamais le noms – qui tente une reconstruction par un retour aux sources suite à un deuil particulièrement douloureux, pour envisager un nouveau départ. Mais l’atmosphère lugubre de cette ville déshumanisée, qu’il ne reconnaît plus et dans laquelle il va devoir survivre lorsqu’arrive le déluge, permet de bien vite réaliser que tout n’est pas si simple.
Soumis à une intense réflexion, le lecteur est rapidement tenté de penser que le narrateur se livre bien plutôt sur son parcours intérieur, celui de son âme, du deuil qui la frappe, du chagrin qui la submerge tel le déluge qui s’abat sur la ville, puis l’annonce de la décrue, symbole qu’il fait continuer à avancer, bon gré, mal gré.
Phrase clé de ce roman, « Est enim magnum chaos » (extraite du roman « Holy Terrors » d’Arthur Machen), qui sera traduite ici par « En vérité, il est un grand vide », résume finalement tout le propos de ce fabuleux roman. Car c’est bien de ce vide dont il est question, du vide que laissent les disparus pour ceux qui restent, du sens que ces derniers cherchent à lui donner et des mots qu’ils espèrent tant lui attribuer. Tout est finalement question d’interprétation, comme le souligne si bien ce narrateur, désœuvré et malmené par la vie, auquel chacun peut tant s’identifier.
Servi en outre par une plume tout simplement magnifique et saisissante, le lecteur ne peut qu’être happé par ce roman particulièrement poignant.
En bref, un roman poignant, d’une rare éloquence, à découvrir sans hésiter en cette rentrée littéraire !
Afficher en entierLe texte est bien écrit, agréable à lire, mais finalement l'histoire ressemble plus a une fable actuelle qu'a un véritable épisode dans un ville qui n'est pas nommée. Cela donne quand même à réfléchir à ce qui nous attend avec la réchauffement climatique.
Afficher en entierJ'ai trouvé ce livre agréable à lire, je l'ai lu d'une traite. C'était intéressant, dès les premières pages on envie de connaître la suite avec cette histoire de mot oublié.
Afficher en entierC'est le deuxième livre de Philippe Rubens que je lis. J'ai mieux compris son cours à travers cette lecture. Je ne connaissais pas vraiment Rubens et j'ai trouvé ma lecture intéressante.
Afficher en entierCe livre présente la maladie d'une enfant sans entrer dans le pathos, et pourtant il touche sa cible: "L'enfant éternel" fait vivre la petite Pauline. Le jeu est central à l'histoire. Aussi, Peter Pan est mis en parallèle avec le récit, ce qui l'enrichit énormément. Ce livre aborde particulièrement la notion de temps, ce temps qui se densifie dans la maladie d'un être aimé, car il n'y en a plus à perdre.
Afficher en entierUn texte très plaisant à lire au symbolisme puissant.
Afficher en entierL'introduction du livre ressemble au gigantesque flex d'un auteur qui veut montrer qu'il a compris des concepts compliqués de plusieurs domaines d'études différents (spoiler : il n'a pas compris grand chose). Il vagabonde d'une théorie scientifique à l'autre en les expliquant chacune en surface, l'air de dire "celle-là, je l'ai comprise easy". La digression hors de propos sur Aristote en est un exemple assez lunaire. Disons que ça peut avoir un intérêt pour un novice complet dans toutes les composantes de la physique moderne qui souhaiterait en avoir une connaissance extrêmement superficielle pour une raison x ou y.
Malheureusement, ça ne s'arrange pas lorsque l'auteur essaie d'utiliser la pensée de Schrödinger pour établir sa propre psychanalyse qui n'a pourtant rien à voir de près ou de loin avec la physique quantique. Il tente pourtant de tordre dans tous les sens cette histoire de chat à la fois mort et vivant pour expliquer comment il conçoit la dualité de la vie, mais ça sonne juste faux et rafistolé.
La psychanalyse consiste essentiellement à prendre un concept au hasard qui nous plaît, comme Freud l'a fait avec la sexualité, et à le tordre pour en faire la source de n'importe quel mal-être/sentiment/philosophie. Et comme le mal-être, les sentiments, la philosophie ainsi "étudiés" sont partagés par de nombreuses personnes, il est facile de les convaincre de cette causalité et de les faire croire qu'on tient là une preuve scientifique solide. Ici, ce piège est renforcé par le fait que le concept de base, le chat de Schrödinger, est indubitablement de nature scientifique et qu'il permet d'introduire la science à de multiples reprises au long de l'ouvrage, notamment dans l'introduction susmentionnée, brouillant au maximum les pistes entre science et psychanalyse pour mieux confondre les deux.
Pour encore renforcer cette confusion, l'auteur a certains mots qui sont pour moi impardonnables et qui feraient s'arracher les cheveux à n'importe quel homme de science (comme lorsqu'il compare le consensus scientifique à une croyance religieuse).
Finalement, une triste supercherie, somme toute assez jolie. Et c'est là le plus dommage : on ne peut pas nier que qualités d'écriture il y a !
Afficher en entierAgréable à lire, on essaie également d'en apprendre plus sur l'enfant dont il est question.
Afficher en entierOn parle de Philippe Forest ici :
2017-03-02T17:46:20+01:00
2016-12-23T18:29:08+01:00
2016-10-10T17:57:52+02:00
2011-02-12T00:08:39+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Philippe Forest
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 17 livres
Grasset : 1 livre
Réunion des Musées Nationaux : 1 livre
Plon : 1 livre
Les éditions de l'observatoire : 1 livre
Biographie
Ecrivain français
[Littérature française]
Né à Paris en 1962
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, c'est pourtant vers la littérature que se tourne Philippe Forest. Docteur ès Lettres, il enseigne durant sept années la littérature française dans les prestigieuses universités anglaises (Cambridge, Saint-Andrews.. .). Aujourd' hui, il est professeur de littérature comparée à l'Université de Nantes. Il est l'auteur de nombreux essais consacrés à la littérature et à l'histoire des courants d'avant-gardes - notamment 'Histoire de Tel Quel' -, et de trois romans - 'L' Enfant éternel', 'Toute la nuit' et 'Sarinagara'. Collaborateur de la revue Art press, il est aussi bien critique littéraire, cinématographique ou artistique. En 2007, Philippe Forest revient avec le roman 'Le Nouvel Amour'.
Evene.fr
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